cae
re,
In
plOpart eonvexes
&
cannelc!s d'Ull CÓIe!,
&
eon- '
eaYes de !'autre, La eouleur de la
co,h,ni/l,
la plus
recherché'e ell le gris leinl de eouleur d'nrdoiCe,
m~lé
de rouge'tre
&
de blonc , On gorde la
,oehtni//,
au–
lanl que l'on veUI, fans qu'elle s'ahere, On o élé IClng–
lel~s
fans Cayoir précifc!meOl
ro
celle mal;ere apparle-
11011
au regne végélal, ou ou regne animal: on eroyoil
d'abord que C'élOil uoe graine de l'cCpece de celle qu'
on appelle des
bai'J;
mais
:l
préCcnl
iI
n'ert pos dou–
leux que la
,oeh,,,i/l,
ne foil un infeae detTéché', On
e n
a
des preuyes incomertabks par les obCervalions qui
onl élé failes au Mexique, qui ert le Ceul pays ou on
recucille la
eochtni//,;
lllais indépendommelll des fails
que I'on a conllalés
a
ce CUJel, on pourroil reeonnoi–
Ire la
~o,h,ni!!t
pour un infeae
a
la f:mple inCpeaion ,
dans
I
é'lal ou nous la voyons dans
ce
pays - ci, Cur-
10UI en l'obCcrvam
a
la loupe ou .u microfcope, apres
I'avoir fuil ramolir dans de l'eou ou dans du vinaigre,
~our
déyeloppcr
&
renfler les parties rocornies
&
deC,
léchées , Par le moyen de celle préparolion, on dirtin–
g~".
dans les gra;ns de
coeh.ni//,
les
plu~
informes, les
dllléreos anneaUN dom le corps de I'infeae éroil eom–
pofé,
~
on voil dans plufieurs de ces grains des jalll–
bes enlleres,
&
quelques rertes qui liennem au eorps,
OU au moins on
apper~Cli
l les endroils ou les jombes
de "cel infea,e
~Ioienl
alloehées ,
&
il paroll claircmcm
qu
rI
en avolI
IIx :
on reeonnoíl aum la léle
&
I'anus
&
on VO;I quelque apparenee d' yeux ou d' antennes '
d'unc Irompe,
&c,
en6n on en voil
arre~
pour reeon:
noitre que lo
eoeheni//.
n'eí! ni
u~
fearabé ni une .–
f3isnée,
comme on 1'3voic erO: on reconooÍ! :m con–
lra"e que cel inll:a. a beaueoup de rapporr aux gal lin–
fepes, ou piOIÓI aux progallinCeaes, fur -
~UI
par ce
'lUO I'on fail de Ca maniere de vivre ,
On reeueille la
cocb.ni//.fur des plomes .u'quelles
on donoe les noms de
figlli.r d'ind.,
de
r"'1,,,tte
de
cord".o",
&
de
nop,,/ ,
Elles fom
all¡'~
eonnues dans
les ferres
&
meme dans les ornngeries, ou on les gar–
de pour leur figure I1ngu I;ere; ene elles n'one que des
feu illes au tieu de liges
&
de branehes;
Ol).
plOtÓI leurs
liges
&
leurs brnnehes onl eompofées d'une tile de feuil–
les épairres, oblongues,
&
arrondies qui liennem les
unes aUI aUlres par leurs eXlrémirés ,
11 Y
a dans les
ferres du jardin du Roi, plueieurs .fpece de ce genre
de plome,
&
m~me
eelle qui nourril
3U
Brefil I'infc–
ae de la
co,heni//.:
ces plantes ponem un fru il qui
rerremble en quelque
fa~on
iI
nos tigues; c' ert d' ou
vieOll le nom ,de
figllier d'ind,:
ceS ligues n'om pas un
aum bon goOI que les nÓlres; elles leignem en rouge I'u–
rine de CeUI qui en onl mangé,
&
comnruniquem fe–
Ion IOUles les apparences,
iI
l' inCcae de la
,ocheni//.,
la propriélé qu',1
a
pour la leinlure,
Les Indiens du Mexique cuhivem aux alenrClurs de
leurs habilalions des nopals, pour
y
rceueil lir de la
'0-
ch,ni//.;
&
pour s'alTOrer de eelle récohe , ;Is les fe–
mene pour a;nli dire Cur les plames,
11
fom de pelilS
nids avec de la muuU'e , des brins d' herbe , OU de la
bourre de noil de cocos; ils mellem 12
OU
14
eoeh,–
ni//u
dons choque nid.
&
placen! ¡leux ou Irois de
ces nids fur choque feuille de nopal,
&
les alfermif–
fenl .u moyen des épilles de celle plante,
Apr~s
lrols
ou quatre jours, on voil fonir du corps de ces inCe–
aes des
millier~
de pelils qui ne fom pas plus gros
que des miles : ces nouveaul nés quineOl bienróI le
n;d,
&
fe difperfcnt Cur les plaOles; mais i1s ne fom
pa long-Iems Isus s'arreler
&
fe tiler dans les en–
droils qui fom les plus fucculens
&
les plus verds , ou
les plus abrilés comre le
"Col;
ils rertem ehacun
iI
leur place, JU Cqu"
ce qu' ils ayem pris 10UI Itur ac–
croirremem , Ces inCeaes oc rongem pos In planle , il s
la
piquenl,
&
en lirem le fue , D ans les licUI ou I'on
doil croindre que le froid ou les pluies De farreO! périr
les
,hoch,,,illn,
on cou"r. ayee des nalles les plames
fur lerqueHe. elles fom : ces inCeaes fOOl de figure o–
vale ; i
I~
ne dev;enneOl pos plus gros que dc pelils pois
&
on les a eompar¿s pour la tigure aux I;ques ou
au~
puoaiCes domertiques,
Les
Indiens fom obligés de
clt–
fendre le.
, och,nil/u
contre dilfé'rens inCeaes qoi les
dé'lcoiroient,
/i
on n'avoil foio de Denoyer c12acmem
les nopals ,
On fa;1 ehaque année plufieurs ,écohes de
,.eh,ni/–
J"
Daos la premiere, 00 eoleve les nids
&
les
,och,–
" il/u
que 1'00 avoil mi. deda05,
&
qDi Yom pé'ri des
que les
pe
'1$
om é'lo!' forris de Icor corps, Trois ou
'luarcc moi. apres , on recoeille le prodoil de celle go!'–
nénllioo, I'on fuil lomber les
,0ch,.iII'J
par le moyen
d'un
pinc~au ;
. 10r! cbaque individu a pris fOD aecr iC-
cae
Cernen! : il y en a
m~me
qui eommenccnl
~
produire
une Ceeonde générarion ; on lai(Je c s peli!s,
&
pellt,e–
Ire meme des gros, pour fouroir
ir
la rroifieme rl! 01-
le, qui
Ce
rail !rClis ou qualre mois apres lu Ceconde ,
Le pluies " iennem !rOp IÓI pour que I'on ,il le lems
d'eo faire une qualri me; e'el! puurquo; les lndiens cn–
leveOl des feuillcs de nopal avec les pelils inCeaes qui
y reOem,
&
les Cerrem dans les habitadons, pour mel–
lre ces inC(aes
i1
I'abri du froid
&
de la pluio,
&
les
feuilles fe eonfervcm pendam long-Iems, eomme 10U–
les eelles des plaOlcs que I'on appelle
p/allttJ grafftI ,
L es
coeheni//es
croiU'em ainfi pendam fa mauvO\le Cai–
fon;
&
lorfqu'elle ert pallée, on les mel
iI
I'air dan
s
des nids fur des plnmes du dehors , eamme nous a–
vons ¿éJ' dil , La
co,he"i//,
de la Iroi l;emc récollc
n'el! pas aum bien eondilionnc!e que eelle des autres,
paree qu'on cacle les fcuilles de nopol pour cnlever
les
pelilS inCeaes nouveaux nés, qu'i1 ne feroil guere pof–
lible de reeueillir avee le pilleeau,
iI
cauCe de leur pe–
,il volume; on
tn~le
par eonféquem
les
rnclures de<
plames avcc la
,o,h,tli//"
qui ert d'ailleur de difié–
rcme grurreur , paree que les meres
fe
lrouVem avee
les nOuveaUI nés: e' el! pourquoi les ECpagllols don–
ncm
iI
cetle
co,b,ni//,
le nClm de
granilla ,
Les Indiens Com périr les
,ochu,i//'J
des qu' ils les
om rceucillies, paree que ces infeaes qui p. Uyem v¡–
vre pendalll quelqucs joms, quoique féparé> des plnn–
tes, feroicm leurs pelils ,
&
que les pelils
Ce
difperl'é–
roiem, s'éehapperoiem du las,
&
Ceroiem perdus pour
le propriéraire, On les plongc dans
I'.,.~u
ehaude pour
les faire mourir; enCuile on les Ceehe au
Col.il;d'aulres
les mcllel1l dans des fours ou Cur des pla9.,ues qui 0111
fer\' i ;\ faire euirc des galeaul de maY , Ces
dill~ren
les
fa~oos
de faire mourir ces inCeaes, inHuen! fm leur
eouleur:
eeu~
que I'on a mis daos I'enu ehaude, On!
perdu une parr;e d'une efpeee de poudre blanehe, que
I'on \'oil fur leur corps lorfqu'ils fom vivans, ils pren–
nem une leime de brun rouK : on appelle eelle coche–
nille
renegrida,
Cello qui a élé au four ell d'un gris
eeodré ou jafpé, elle
3
du blanc fur un fond rougearre;
on I'appellc
jaf¡(,od"
,
En6n celle que I'on
3
mis Cur
les plnques, er le plus fouvem lrOp éehaullee ,
&
dc–
vicnl
noir~ lre :
aum lui donne-l,an le nom de
"'gra,
11 Y
a deux Corres de
,o,h."i//e,
rune en pour nin li
dire eulli,,':e,
&
I'aulre
fauv.ge; la prem;ere
dI
appel–
lée
mejlef{H',
paree qu'on en !rouve
i1
Mereque dans
la provinee de Honduras; c'ert celle que I'on fe me pour
ainfi dire,
&
que I'on reeuei\1e dans les plamalioos de
nopal: celle
, o,h,,,ille
ert la meilleure,
L'
auue Corre
que I'on appelle
fjolv,jlre
eroil, •
~e
que I'on dil, Cur
une eCpeee de liguier d'inde que I'on ne eulliye poinl,
&
qui o plus de piquaos Cur fes feuille. que le nopal:
elle fournil moins de leinture que I'aulre, Les pruyin–
ces du Mex ique ou on recueille plus de
c.ch,,,i//.,
COOl
celles de T laCe311a , de
Guax.co, de Gunlimaln, de
Honduras,
&"
JI
(auI qu'il
y
ail bien des gens oecu–
pés
a
ce lrav3il; car
011
a calculé ell 1736, qu'il ell–
Iroil en Europe ehaque .nnée huic eems quarre - yjng"
m;lIe livres pefnO! de
, oeh",i/l"
doO!
iI
y
.voh
pr~s
ou
litrs de
,.chmi/l, Jj-Jvrjlr.,
&
le relle d.
me{1'f{u"
ce qui valoil en 10Ul plus de l
f
millions ell nrgelll
par anné. eommune , Cel ObJCl de commerce eO torr
imporl3nl,
&
mérileroil bien que l' on nI des lenlali–
ves pour 1'c!I.blir dans les iles d'Amérique, ou en d'.u–
Ires elimals dOOl la lernpéralure Ceroil eonvellable :\ la
, och",i/l.
& •
la plaOle dOn! elle fe nourril ,
M bn,
pONr
[,rvir
J
rhijl, du i,,[ t om, IV, pag,
87,
&
["iv,
V ov.z.
G
A L L I N
¡,
e
T e
&
1
N e
e
Te ,
( J )
- o e n
E)I l L LE,
i,,/,Ile,
(
M"t , m,d,)
La
,o,h,–
"i//e
parre pour Cudori6que, alexipharmaque ,
&
febri–
fuge; on I'ordonne daDS la pelle
&
daos les tievres
é–
rupri yes,
Leme,y arrOre qu'elle ert bonoe contre la pierre, la
gravelle,
&
In di.rrhée ,
&
qu' elle empc;ehe l' 3yOrle–
meO! , o!laOl pr;fe en poud,e depois
11
graios Jurqu':l
demi-gros , Ce qu'il y
3
de cerrain. c'ert que les (em–
mes [Ialiennes en fOOl beoucoop oCage dans ce cas ,
L a
,o,b,,,ill,
eotre dans la confeB;on alkerme, dans
I'cfpril de lavande eompofé, la leinture rtom.chique a–
mere; mais plOIOI pour colorer ces mo!dic.mens, que
pour conlribuer
i
leur eflicacilé',
(h)
O C
Ji
E R,
f.
m, fe dil en géné..1 de celoi qui
Caíl eonduire une voilure,
11
Y a les
eftb'rI
des voi–
lores ordinaires, les
,.,h'N
de carro(Jes p;micoliers , les
to,htTl
de carrorres publiqoes, les
to,h,rl
de pi ce,
&c,
C o e
H
e a, (") c' ert le Dom qo'oD dODne' une
con-