Table of Contents Table of Contents
Previous Page  504 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 504 / 796 Next Page
Page Background

+66

cae

vaifTcaux bien formés

&

m~mc

qu'on préfere

d'ajo"t~r

ji

la déeoé'tioo .le la viande

&

des plantes purcmeIlt

extraaives, lorequ'ellc

en

preeque rcfroidie ,

k

fue du

,.,hlóaría

ou des autres plantes alkalin,es.

L c eue

&

reeprit de

••

,hllaría,

mais fur-tout le der–

nier, Con , fon ufités eXlérieurement dans le [faitemem

des. ulceres eeorbutiqlles, dans les goneemens languino–

lens des geneives, dans Icur inflamm3!ion, Icur exulcé–

ration, 10rCque les dents ,remblen"

&e ,

011 lavc auffi

les 13Ghes de feorbut avee le fue ou avce l'cCprit de

eeue plante: on pelH appliquer ddfus la plante pitée

"vce un égal Cueecs.

C'.1l une pratique fort utile contre le relachen,ent

&

la pAleur des geneives, que oelle de les frouer fréquem–

lnClH avce des fcuilles fralehes dc

eoehtiarí"

,

Stahl recommnnde

1

daos fa

matiere medicale,

le

(0-

,hilaría ,

dans les tievrcs quartes

&

dans la cachexie;

&

il obCerv e qu'¡¡ faut bien Ce gardet de I'cmployer

dans les aft"aions hémorrho'idales, c'en-a -dire dans tou–

t es les maladies qui dépendent de la "eine-porte, qui,

fela n ce Cavant medecin, jOlle un

fi

grand róle dans

l'ceconomie anímate.

Les feuilles de

c.ehllaría

entrent dans le

decoélum

an–

ti-fcorbutique, dans le vin an ti-Ccorbutique, dans I'cau

génélale, dans I'eau ami-fcorbutique, dans le fyrop an–

ti-eoorbutique _

L 'eau dillil lée de I'a memPo plonte en,tre dans I'eau pour

1Cli

gcnci\'c:s; res remcnces

t:.ntrent

dans l'eau nmi-fc r–

butique; e"n eCpril entre dans la teinture de gomme

laeque, dans le eyrnp 3Illi-leorbmique; fon e.nrait en

un des ingréJitns dcs pilules de Sthal

&

de celles de

Becher,

(b)

COCHO

IR,

'VoY""

TOUPIN,

&

I'art,

COR–

DE R 1 E.

C O

e

H O 1S,

(Ci,í",)

outi l de bois qui fert att

Ciricrs :\

éql1arrir

les

HnmbeallX,

tant de poing que de

tab~'L

Diáf. de Tré'V,

&

d.. Comm_

OC H O

N,

f.

111,

(Hífl ,

nat,

OEeonom, mfliq,

M at, med,

D íeu ,

&

My.h, )

(UJ;

animal

'Iuadrup~de

qu'on a mis nu rnng des ammau.

J

piés fourehus \Iui

ne rmninent pas _ II en aOc'/. dillingué par Ces poils roi–

des qu'on appelle

foie,

par eon muCeau allongé

&

ler–

miné par un eartilage plal

&

rond ou Com les na! ines :

il

a qUalre dCiHS incilives dt,lns la m choire

fupériellTc,

&

hui[ dan \' inférieure, deu}.

pC'tirei

denls incili\'cs en–

delrus

&

deux grandes en-deITous; ce.lles-ci IOIH pOin–

tues

&.

creures; elles C«vent de défenee

1\

I'.uimal . lI

fe forme dans

le

cuchon,

entle la penu

&

le pannicule

chamu, une Corte de graiOe. que I'?n appelle

~a,d:

elle

en fort dirléreme de Gelle des "nllnaux rummans,

&

m~me

de eelle du rcrle du eorps do ce' animal;

01\

appelle eelle-ci

tlxo/1ge

_

L es femdles ou trui<s

.~nt

¡uC–

qu', lix mammelles

&

plus; eltes

~ortent

J,uCqu

J

v~ngt

pelits

ii

la fois. Le

cucho"

peut Vlvre qutn'l.e

ii

vlllg'

an On donne le I\om de

eoie

ou de

foil

iI

I'endroi,

o~

1'0n enferme

les

cQ,bonJ.

11

faut avoir

deux

loits,

l'ull

pOllr les males,

&

l'aUlre pour k, femel les

&

leurs pe–

tits; rans quoi les verrat pOllrront blelTer les truies q"al\d

elles Cerom pkilles,

&

meme dó"orer les petits , L'aire

du wit doi, litre bien

p.v~e;

les murs bien folidemen t

Gonllruits,

a

moe \lon

&

morlÍer

1

&

rc\'ctues

cn-dC'dans

de dou"es de futallles, C ..mme ils fo", beallCOUp de

-pe,i!s le profit de ce bétail en eonri dérable. Le pore

chAtrc! s'appelle

cachan;

ctdui qui nc

¡'en

pas,

'lICrrtlt.

Le verrar doit

~tre

ehoio quarré

&

vigoureux: il peUI

fuffire

ii

dix truje ' ;

&

il n'eO bon que depuis un an juf–

qu'i\ quatre ou cinq, La truie Cera longue,

&

el le pro–

duira depuis uo an juCqu' a ox ou Cept : elle porte qua–

tre 1110is

&

cochonn. dans le einquieme; ainli el le peul

eoehonn~r

deu, foi; par an _ E lle recherche I'approche

du mft le quoique plcine,

1i f.,ut donner aux

coehonJ

une ponte litiere ,

&

net–

toyer Coignellleme", leurs établcs. Ces animaux aimen!

les bois , les glallds, la faine, la chfttaigoe,

&

les fruits

fauvages qu'oo

y

trouve en automne, les terres fangeu–

fes les verS les racincs dont elles Com remplies,

&

e,

On les fai', palrre

¿ept~is

le mois

~e M~rs

juCqu'en

Oaobre , deux fois par jour; 1: matl" apres la rofée

juequ'ii dix heure ; le foir depUls deux heures juCqu'au

foleil couchan! , en Oaobre une foi s , eo hyver une fois,

pouovO qu'il n'y ait ni lleig.e,' oi pl,".ie, ni vellt,

&c.

!I

n< faut pas laiITer Coutlnr la fOil aux

eochOnJ,

On

foue, e'ell-a-dir. On láche la femelle au male, en F é–

vrkr, Mars ,

&

Avril ; on prend poor cela le tcms de

maniere que les pe,its o'aye", pas

a

fouffrir les rillueurs

4e l'hyver .

cae

On nourrit amplement la truie quand elle a

~oehon­

né; on lui doooe un melaoge de Ion, d'eau tiede,

&

d' herbes fraicnes: on ne lui laifiera que fept J huit pe–

tits , on vendra ks autres ii trois femaines. 00 garde–

ra

les males de préléretlce

au~

femelles;

o~

tiC

laillora

qu'une femelle fur qua 're

it

cinq mftles: on levrera

eeu~ci " deux mois ; on les laifTera aller nuX ehamps trO's

[cmaincs

aprcs

qu'jls fcroor venus;

Q11

les nourrira d'eau

blanehic

al

ee le fon foir

&

ma,in, jufqu·. ce qu'ils a–

yell! deux mois ; on les chatrera su prilltems ou en au–

tOllllle,

a

(jI ou

a

qua.tre mois.

Quand les

cocho",

(eron! fom,

&

qulon Ce propofe–

ra de les engrailfer, On leur donnera de I'orge pendant

cinq on

fix

femaines, avee de I'eau melée de fon; on

les menera dans les fOIÚs

¡¡

la glandée, ou on leur

donnera dans la maiCon le gland qu'a"D aura ramaOé _

lJ

f.udra done ramoller le gland dans la faiCon; on le eon–

ferv era en le faifant Cé her au fOUT. On joindra

it

ect–

te nourriture les bl\vées d'eau ehaude, avee les navels,

les carotes, les choux,

&

tous les rebuts des herbes

po–

tageres .

-Q\lnnd le

(oehon

en cngraiITé, ce qui nc demande gue–

re que deux mois au plus, on le me; on le grille

ii

u11 feu de paille ; on le racle; OTI enleve toutes les par–

ties dll dudans,

&

on Cale le relle , Le r.,loir ell une e–

fpece de cuye oblongue

&

baOe, avee un eouvercle:

on lave

ceH~

cuve avec de l'e3u chaude

1

OU Pon

:1

mis

bouillir du thYQl, de la lavande, du laurier,

&c,

pui~

en l'C:'nfume avec des noix

mufcaat:s;

011

CQuvre

le fend

de Celt! on prend un mOrceau de

cochon,

on le trempe

dnns I'eau,

o~

l'eOuie, on le pofe Cur la couche de Cel ; on

fai~

un Cecond lil de lel

&

un feeond lit de

(oehon,

&

ainri

de fu ile

,jlratum fupa flratllm;

on ti"it par UD lit de fel ,

11

fam enviran une lihe de eel pour chaque vingt livres de

viande; on y ajoO,e un peu de géroHe eone.lTé; on f«me

le faloir 011 Ja;{fe le

coc'hon

dar) cet é(at enviran un

mois; a ors on peut l'ouvrir

&

manger du pare

f.1Ié:

pOl!1

cela on le

trempe

d~HlS

I'eau ouillamc,

on I'ex·

pofe

a

l'air ,

&

orr )'employe enmme on veut.

I I Y a d'autres manieres de Caler le pore, mais elles

reviennent toutes

3

ceJle~-ci.

Le

eoehon

eH particuliere–

ment fujet

a

13

ladrerie: on

s'apper~oil

de crue mala–

die

a

des ulceres qu'on lui remarque

¡¡

la langue

&

au

1'3

ais,

a

des grains dOn! fa ehair en parCemé",

&(,

Poy,

Bo u e

B E R.

1I n'en pas cxcmpt pour cela des

~utres

matadies des belliaux,

La chair frai che du

(oeh.n ,

fa chair Calée ou (umée

mangée en pelite quamité, aident la digenion; en gran–

de qua tiré, elle

Ce

digere difficilemcnt, L e bouillon de

porc· ~

nis pe", arreter le vomi/fement : le ,i'ux lard fon–

du déterge

&

eonColide les plaies: la panne ell élnol–

licnte, anodyne,

/l¡

réColutive : on attribue au fiel la pro–

priété de cjéterger les u\certs des oreilles,

&

de faire

eJoitre les cheveux;

a

la tiente, celle de réfoudre, de

guérir la galle, d'arreter le Caignement de nez, prrre en

pudre ,

&

de Coul ager dans l'eCquinancie appliquée en

cataplarme:

la

grailfe lavée

&

préparée entre dans quel–

ques emplfttreS,

&

dans un grand nombre d'ooguens;

e'en la bale des pommades_

L a viande de

eocbon

a ¿té profcríte chez quelques peu–

pies, par excmplc en A raBie , ou

iI

n'y a point de bois,

point de nourriture pour cel animal,

&

OU la Calure des

eaUN

&

des alimens ret

le peuple tres-Cujet aux ma–

ladies de la peau : la loi qui le défend dans ces eon–

tr¿es, ell done purement locale,

&

ne peut

~tre

bOllne

pour d'nutres Ilays 011 le

cocl:oon

en ulle nourriture pref–

que uníverCelle,

&

en quelque fa,on néceITaire.

Sanaorius a obCervé que la chair de

coeb""

Ce tran–

(pire peu,

&

que la diminution de ceUe excrét;"o va

i

UI1

riers daos . ceux qui s'en nourriífent; d'ailleurs on

Cait que le déf.'tI! de tranfpiration occafionne ou

ai~rit

les maladies de la peau: eeue nourriture doit done "tre

détendue dans les pays ou 1'00 en expofé

3

ces mala–

djes, eomme

la

Palelline, l' Arabie , I'Egypte, la L y–

b ,

&c.

V.

/"Jprít

lJ<J

¡oÍJ,

Le

eothon

étoit immolé par les anciens nux L ares,

ii

Priape, au'

Sylvai~,

¡;

Baechus,

a

Céres,

a

Her–

cule,

&e,

On (acrilioit

3

Laeédémone

UD

coehon

de

ehaque ventrée.

C

o e

H

o

N DE G U I N E'E,

porwJ G"ín"njÍJ,

Ma–

regr, animal quadrupede qui en de eouleur rouITe,

&

qui relTemble á nos cochons pour la figure; mais ea

!~le n'ell pas fi élevée: Ces oreilles rOIl! longues

&

poin–

tues; Ca queue deecend fOrt bas,

&

n'ell point eouver–

te de poi! non plus que le dos,

11

Y a fur tout le re–

ne du corps un poil eour!, roux,

&

brillant; mais

iI

ell plus long prcs de I'origioe de la queue

&

autour

du