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coe

eontlellation, ou un alT"emblage d'étoiles tíxes dan5 l'hé–

miljlhere ¡¡'ptentrional. Ces étoilts font dans le

eal.lo

g"e

de Plolomée au nomore de

J

4;

dans eclui de Ty–

chu, au nombre de 23: Hevelius en eompte 40

&

le

calalogue I3ri[3nnique

68.

(O)

,

e

o e

H E R ,

v. aél:.

f!n termeJ de Bottcur

-

d'or

eCl

un lívrc de vélin Ires-fin,

appr~té

avec un fond

<'

Vu–

ycz

F

O N

1) ) ,

&

bien defiéohé fous une prdre. On

dit, le

¡'cmier

&

le

feeo(!d cocher,

quuiqoe l'un !le

diltore de ('autre que par

lt:

nombre de fes feuilles qui

e[! double. lis fervent tous dellx

3

dégroffir l'or.

Vo–

ye.¿

DE'GROSSIR,

&

BATTEuR-D'oR.

COCHEV IS,

r.

m.

a/auda criflata, (I-lifl. nato

Ornithol.)

oiCeau plus gros que l'aloüme ordinaire,

&

done le bee efl plus gn)s

&

plus long; il a pres d'un

pouee de longueur depuis la pointe JuCqu'.ux eoins de

Ja

bOlIche, la piece fupérieure el1 brune,

&

l'inférieuFe

bbnehatre; l. langue efl largc

&

un peu fOllrehue ,\

fon cXlrémité; I'iris des yeux efl de eouleur de noiCet–

te melée de eouleur eendrée; il

Y

1

au - d,elT"us de la

t~te

une hupe eomlloCée. de fept ou huit peliles plumes,

&

quelquefois de dix ou douze: l'oiCeau peut les éle–

ver ou les abailT"er, les éloigner ou les rapproeher les

unes des autres eomme eelles de la queue; les plumes

de la hupe font plus noires que lOutes les autres ,

&

ont pres d'un demi·pouee de longueur. Le dos efl d'u–

Ile

eouleur moins eendrée,

&

n'a pas aUlant de taches

<¡ue dans I'aloüeue ordillaire; le eroupion n'en a pref–

<jue aueune . Les granaes plllmes de ehaque aile fon!

nu nombre de dix-huit, fans eompter l' eXlérie

re

qui

efl fort petile

&

femblable aux plumes du feeond rang;

les premieres des grandes plumes Ont les barbes exté–

rieures de eouleur blanchiltre melée de jaune ou de

coux pale : les autres- plumes

(001

moins naires que

¡lans I'aloüelte ordinaire,

&

001

un peu de rou, pale

m~me

;l

la partie inférieure. Le ventre

&

la poitrine

font d'un jauDe blanehatre; la gorge efl marquéc de

taohes eomme dans I'aloüette ordinaire

~

la 'lueue a un

peu plus de deux pouees de loogueur,

&

ea eompofée

de

douze plumes: les .deux premieres de ehaque eÓté

ont le bord extérieur blane melé

d~

rotlx,

&

quelque–

fois noir; la troifieme

&

la qu{\trieme fom entierement

naires, la cinquieme

&

la fixieme ont la ml!me eou–

leur que eelles dn eorps . Cet oiCeau ditrere de l'aloüet–

te ordinaire en ce qu'¡¡ ea plus gros, qu'¡¡ a une hu–

pe fur

la

téte, que la eouleur des plumes de (on, .dos

efl moins marquée de taches,

&

enftn en ce qu

II

a

la

queue plus eourte. L es

coeheviI

habitent le bord des

laes

&

des tleuves, ils ne volept pas en troupe i1s ne

s'élevent pas aum Couven! en I'air que l'aloüe.'te ordi–

llaire,

&

n'y reaent pas aum long-tems. '\>VIIlughby,

lJrnith.

VOJn

AL

°

U E T TE,

a

I s E A U.

( 1)

C

o

C H

1

LA,

(G/og.

mod.)

riviere d'!talie au

ro–

yaume de Noples, qui prend fa fouree dans l'Apennio,

&

fe jelte dans le golfe de Tareote

~

C O C HIN,

(G/og.

mod.)

ville eooudérable d'Afie,

capitale ¡l'un royaume de meme nom fur

la

el\le de Ma–

~bar .

Les habilans (oot idolatres '. Les femmes

y

peu–

ven! prendre autam de maris qu'il Ieur pI;[¡L

L,ong.

95'·

Ij'.

lat.

10.

.

e

O CH INCBl N E,

(Gé4g.

mod.)

grand royau–

¡nc

d' Afie borné par le Tutlquin, le royatlme de Chiam–

pa, le

I~emo'i,

&

la mer: les,

habit~tlS

font idolatres

&

iort belhqueux . Ce pays efl trd'-fetllle; on

y

trouve de

]'or des mines de diamam,

&

de I'ivoire.

L at.

12. 18.

c'OCHINES, f. f. pI.

(Hifl.

nat.)

petits vai¡:'

fea~x

qui fom atlaehés

~

l'extrémité des branehes eou–

pé s des arbres d'ou diflille le baume,

&

qui

re~oivent

cet e Iiqueur.

C

O

C

1-1

L

E A

'. en

Mech.an

;'/".;

terme. Latin qui fi–

gnifi,:

l'un~ de~

Clnl{

machines fimples:

on la nomme

en

l'

f311~otS

VI1.

¡;ToJez.

V

t

S .

On I'appelle de la forte,

¡\

caufe de fa reO"emblanee

avee la eoquille du Iima,on. ou

cochlla.

(O)

C OC HL

E

A

R

lA,

r.

f.

('l$otal1.)

plallte allli-feor–

hUlique !Fcs-mile. Voici les earaaeres de la

CochUari".

Sa tleur efl cruciforme,

¡,

quatre pétales; du callee

fort le piflil qui deviellt uo fruit 'prefque fphérique, par–

tagé en deuK cellules pár uoe cloifon mitayenne; .ees

eellules conticonent plulieurs petites femenees .rroudles_

On eonnolt [ix eípeces de

cochUaria;

mais nous I:e

pnrlerons que de la pritl!'ipale qui efl eelle des boutl–

<jues autrement dite

cochlearia foNo f"b-rotTtndo,

C.

B.

P~

Tournef. Boerh. Rupp. Buxb.

&c.

.

Ses racines. font blanebatres, un peu épaifTes, drot–

tes, fibr¿es

&

ehevelues: elles poulT"ellt

á

leu.r eo!let d.e s

feuilles nombreufes, d'un verd foneé,

arrondle~,

a orell–

T,me lll.

coe

les, longues d'un pouee, ereufes prefque en maniere de

euilliere; d 'ou vient le nom de la plante. Elles font

fuccu lemes

1

épaiffes, acres , piquanres, ameres, d'une

odeur nidoreule , defagréable,

&

porrées fur des qucues

loogues d'une palme. Ses liges COO! branchues, eouehées

fur terre, longues d'une eoudée, li!Tes, ehargécs de ftuil–

les déeoupées, longues ,

&

F.ms

queue. Ses Heurs font

¡¡

quatre pétales, blanes', diCpofé; en eroix. Lenr ea–

lice

el!

a

quatre feuilles. Le piflil fe ehange en un fruit

arrondi, long de deux lignes, eomporé , de me

me

que

les filiques, de deux panneaux appliqués (ur une eloi–

fon milOyenne qui le fépare en deux loges demi-fphé–

riques,

&

qui renferment de pedtes gta;nes menues,

.rrondies, rouOes,

&

piquantes au gOUt.

Cette plallle qui efl tOUle d'uf.'ge, eroit fans cultu–

re

dans les Pyrenées, fur les eÓtes de la Flandre, en

Hollande, au 110rd de l'AnglNerre,

&c.

mais on la

eullive daus les jardins pour fon llIi1it';. Elle flcurit en

Avril,

&

a fes graines perfeélionnées eu 'J"illet, qui

eli

le meilleur tems pour la femer;

&

e'eH ce qu'il faut

renouveller chaque .nnée.

Art. de M. l. Chevalier

VE

JAUCOURT .

C

O

e

H L E'A R

t

A.

(Mat. medo Pha.·mac.)

Le

co–

eh/éaria

<11 une de ces plantes que nous appellons

,,1-

kalines,

depuis que les Chimi(les modernes

0111

déeou–

vert que la partie vol.tile, vÍ\'e ,

&

piquaOte, qui diltin–

gue eet ordre de plante, élOit un vrai alkali volatil.

Comme il efl tres-aifé d'nvoir ccHe plante fraiche tou–

te I'anoée, qu'elle en tres-fueeuIeLH<,

&

que cf'ailreurs

on ne fauroit l'expoCer

a

I'aaion du

fe~

Cans diffiper

(es parties 1Il0biles qui eonilitUent Ca principale verlu,

le

Cue

de eette plante efl pref<tue la feul", préparation

extemporanéc qui foit en ufage. On le donne ordillai–

rement

a

la doCe de deux ou trois one,es.

Voyn

S

lJ

e .

On garde d'ailleurs dans los boutiques I'extrait, l'cCprIl,

I'eau diflillée,

&

la eonferve de

eoch//aria.

L'enrait

&

la eonCerve n'om rien

de

p.rtieulier;

(Voy_

E

x

T R A

t

T

&

C

O N S E R

V

E );

DOUS allons donu« la

maniere de préparer l'efprit

&

l'eau.

EJPrit de coch/éaria.

Prene7. du

coehllaria

lorfqu'

¡¡

elr

clan~

Con tems balCamique, e'efl-a-dire 10rfqu'i1

efl pret

¡¡

donner fes tleurs, environ feize Iivre,;

Ra–

chez. le menu

&

le!

menez.

dans

UII

alembic de verre,

verrant delT"us une livre d'eCprit-de-vin rcaifié; fermez

cxaételJlem la eueurbite,

&

lailT"ez digérer pendanr deux

jours, apres lofquels dinillez au bah marie felon l'art.

Ea" de cQch/éaria.

l/-

du

eoehllari"

Inrfqu'i1 efl pre!

3

donner fes fleurs; haehez le

&

le mellez dan,' ulle

eueurbite d'étain,

3

laquelle vous adapterez

fonoeh.pi

teau, qui fera aum d'étain,

&

vous dillillerez au bain- .

made jufqu'a ce qu'il ne palT"e plus rien; par ce mo–

yen vous aureZ une eau ehargée de l'cCprit alkali vo–

latil de la plaute, qu'on peut aum appeller

l'efPrit vo–

/atiL de coeh/6aria .

Toutes ces pr¿parations fOil! des allli-Ceorbutiques é–

prouvés;

iI

faut feulement obCerver quc

le

fue de

eo–

ch//aria

&

fa eonferve renfermem lOute la vertU de la

plame; que I'enrait au eontraire n'en eomient 'lne les

parties fixe s

&

I'efprit,

&

I'cau diltillée les

parti~s

vo–

latiles;

&

qu'ainfi une bonoe fa,on d'animer l'cxlrJit,

e'efl de le donne avee l',,(prit OU l'eau

diflill~e;

Car

fans eeUe addilion I'extrait de

cochUaria

ne paroi, por:

fédeo que les vertus eommunes

~

IOtlS

les extrai"

rn–

treux. Au rc(le

iI

paroit fon inutile, quand on veut

employer toutes les parties f.,lulaires du

cochl/aria,

d'a–

voir reeours

;l

ces préparations. oflicinales ; fon fue 'Iue

l'on peut toujours préparer Iresfcommódémem, comllle

nous 1':wol1s obfervé, <cmplit toOj.ours mieu, le. vOes

da m.edecin .

11 s'eft trouvé quelques feorbutiques don! le palais a

p6 réfifler ;\ I'aereté du

cQchléllria,

&

qui fe fom fort

bien trouvés de le manger fans aueune prépar.tion;

&

peut-~tre

f.roit-ce la la mcilleure fuqon de le donuer,

fur-tout dans le feorbut confirmé.

C'efl prefque uniquement au feorbut de terre

&

atlX

différellles maladies fcorbuliques de celle ela!Te, que l'u–

fage de tous les remedes tirés du

cochllaria

efl eonla–

eré: eelle plante tient le premier rang pnrmi les reme–

des allli-feorbutiques.

VOJe%.

S e o

R BU T •

On faifoit autrefois a!Tez eommunémellt des bouillons

anti-feorbutiques, dans la pr¿par.llion deCqllels on expo–

foit

:l

I'ébullition le

coch/larta

&

les autres planles .1-

kalines; mais on s'efl e"fin

aee~)[ltun~é

a regarder les

parties nobiles de ces plames qUI fe dlffipoient pendant

la décoélion, eomme les plus eflieaees,

&

a

ehercher

, les retenir: e'efl daus eelte vue que l'on prépare au–

jourd'hui ces forte> de bouilloos au baio-muie dans des

Non

vai(-

(