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ca e

quefois plu"eurs de ces picces ,

&

quelquefois toutes,

10111

emiercmellt foudé. s enfemble .

L es cartilagcs qui Iient les difl"éren¡es parties du

eoc–

c)'",

conCervent leur nature datls quelques fUJels jufqu'a

un

~ge

fon avaneé; il y. en

a

d',mres au contraire daus

lefquels i1s deviennem promptemellt olTeux .

Ces picces offeufes qui co mpo[en t le

cocey",

foa –

tienoen¡ le reélutJ1

&

le poneO! plus en-dehors aux fe m–

mes qll'.ux 110mmes , don naO! par-la pi us d'ételldue au

baffi n de I'hypogaflre pour le tems d. la groffelfe: la

pointe de ces os rcgarde toOjours en-dedans , ce qui

empcche qu'on ne roit incommodé en s'nfTeyam; &

comme ils fe portent un peu eu-dehors aux femmes ,

cela rend plus ample le pallage de I'enfam dans I'ac–

couchemem .

Chc[clden

&

M orgagni deux gtands maltres, l'un en

·Chirurgie, l'autre en i\ natomie, ont obfervé que le

coc–

ey"

a une paire de mufcles ptopres qui o ot de chaque

c(lté leur amche fixe :. l'apophyfe épineuf.

&

poflé–

rieure de I'os i1chiol1, & VOnt s'inférer au

cocc)'".

Ces

mufcles tírent ee dernier os en-devam, aidem par-la allx

releveurs de I'anus ,

&

remenent le

eocey"

dam fa

G–

tuatiou nature!!e.

D ie merbroeck rapporte avoir vo un enfam.nouveau-né

dont la queue, c'dt-o-dire le

coee)'" ,

étoit de la 100-

gueur de 13 a

' 4

pouces; mais je crois que cet an3to–

m ifle a mal

di

dans cen e occalion comme dans quel–

ques autres .

Harvey avoit oui dire a .un de fes amis, reveoant des

Iodes orientales , 'lu'il y a des hommes dans quclqlles

contré:s de ce pays-I', qui om des queu.s d'un pié de

long . R apporlcr fidelcmem ce qu'oll a oui dire, cno –

fe meme aOez rare ,

en

prefq ue to üJours rappon er des

cnofes fufpcéles . Ccpendam Marc Pou l dans fa defcri–

ptiotl géographiqlle

imprimé~

o París en

'f)6,

avoit

déJ' écrit le meme c<'lIte des 110 mmes dll rO)'3ume de

L ambry; Struys l'aC,Gre aum de ceUK de . I'¡le

For–

m ofe;

&

Gemclli Correri, fur le récit de quelques J é–

fuites , de ceux de 1'¡le de M indoro, ,'oiline des Ma–

niiles. Que Sorbiere avoir bien raifon d'appe ller les re–

lations des voyageurs,

les romam

¿"

P hy/ieienJ !

Tous

ces hommes

a

longue queue des lndes oricota!es , du

royaume de Lamb,y, des ¡les F ormore, M indoro,

Borneo ,

&e.

COllt des e!'peces de gros finges

a

'lueue

qu'on

y

trouve en quantité.

Ces Cortes de linges a 'lueuc fom nommés par les

N alur31ifle,

ure6pitbeci.

II Y

en a

dans tous les cabi–

nets des curieux,

&

j'en ai va .de tout grandeur .

Bourdoo dit qu'i1 y a des fages-fcmmes qui 01\1 coO–

turne de pouífer le

eoce)'"

en arriere dans I'accoucne–

meot avec tatH de vioknce, qu'il etl r¿fuite de tres–

fIl cheux accidcns. Cependant,

fuiv.nt

la

MOHe, auque l

nous devons un bon tt!lilé des accouche mens, ce n'efl

jamais cet os qui met obltacJe au paffage de l'ent3m,

m ais le baffin trop ¿ troit de l'hypogaflrc , qlli fai t que

la tete de I'enfilm s'y étant

en~agée ,

elle ne peut

a–

vancer ni rétrograder . 11

ea

perlu.dé

que le

e.ee)

'x

0-

béit r.1n peine aux

eflons

que fait le fretus pour s'ou–

vrir un paOagc,

&

a

ceux que fai t la mere pour ac–

coucher .

L e

eocey"

peut fe luxer en-dehors on 'cn-dedans , car

il efl trcs' rare qne res vertebres fe déJoigllem entiere–

m em. Pour réduire

le

(occy_'

lu~ é

en-dehors, il ne fau t

que le poutrcr en-dedans , le tenir dans cene fituation

uvec des compreffes graduées & un bandagc en T .

Pour réJuire le

C&ce)'x

luxé en-dedans, on trempe

le doigt indice dans l'nuile ,

&

ou I'introduit dans l' a–

nus au!li .vam qu'i l cfl néceilaire pour parrer au -dela

do bout du

eocc)'x,

&

le relever .

11

fau t, pour éviter

la douleur , obferver en

introduiC.nr

le doigt, de I'ap–

puyet toOJours

Cur

le c6té de

13

marge de t'aous op–

pofé

a

la poime du

cocey".

Ou pr¿v iendra les Cuites f!\che ufes de cet aceídent

par des faignées, des n.rcotiques , la diete, les boiOons

rafr~lchiffantes

, les lavemeos, les baios , les carapl!l mes

anodyus, émollieo

&

r¿rOlutifs, uo bandage lache &

¡implement, comemif,

&

le lit.

M. Petit dans fon traicé des maladies des os ,

tome

l .

chllp, iij.

remarque que. le dérangemctlt du

(oceJ"

n'eel

poiot , o proprement parler, uue luxation , paree que la

jonélion de cet os n'elt pas une articulation formée

par des tétes

&

des cavités, mai; une union par cartí–

lage que les anciens om nommée

!J'1chondrofc,

ce qui

femble devoir faire appeller la luxatioo du

eocc)'"

en–

dehots ,

rm'V"femmt,

&

fa ln,atioo en-dedans,

enfon–

u mc1lt .

Si le

COCC)'"

<!toit eotieremcnt reparé de l'os

facrum ,

00

pourrott dire

qu'¡¡

ea

rOlDpu,

cae

L es caufes de la 1uxatioll du

CQccl"

en·dedans (ponr

parler néanmoins le langage ordinatre) fOl\! tes coup'

&

les chOtes fur cene partie qui formem quelqnefuis

par la contulion des accidens funefles, fur-tour lorfque

l: s femmes négli¡¡em pa.' pudtur de momrer le mal

aux ma;tres de I art . M. Petit en cite deux ou trois

e~emples

qui doiven. appEendre

a

furmomer dans ces

occalÍons des répugnances qui peuvem coOter la vi• .

La pudeur bien emeodue , n'efl ql\'un fcmimenr hon–

nete qui doit feu lemcllt nous détourner du vice.

Cet

O/·tid e eft de M . /e Che'Valier

DE

J

A U C O U R T •

• C O C HE,

r.

m. voiture publique qui tranfpone

les paniculiers

&

leurs elfets de la capitale

en

dittérens

endroits du r0l'aume,

&

de ces endroits dans

la

capi –

tale . 1I

Y

a deux fortes de

eocheJ ,

les

coches

d'eau

&

les

(oebes

de terre. L es

coches

d'eau fonr de grands

bateau, diflribués en diHcrentes chambres oii fe retirem

les voy'genrs,

&

en nn grand magalin on font dépo–

fées les marchandilcs. L es

cocho

de terre fom de grands

c.rroffes

a

un grand nombre de places ; Jcs voyageurs

occupent ce places; le, marchandi res fom chargées fur

le derriere; le devam efl occupé par un grand tiflu d'o–

lier qll'on appelle le

Pllnier ,

OU I'on met aum des J)1ar–

chaodifes , & on font re<;:ues

a

un prix m édiocrc les

perfonnes qui l1e trouvem plus de place dans le

eoch.,

ou qui no ro nt pas en état d'cn prendre. L a premierc

inJlitu tion de ceS

coches

temonte fous Charles

IX.

ils

étoiem loués par des particulier ; mais bient6 t il y eut

un pri\"ilége exclulif

&

un infpeéleur des

cocho;

etl

J

S94,

H enri 1

V.

fupprirg,a cene infpoélion,

&

eré. un furin–

tetldant de ces vO'itures, ce qui [ait préfumer qu'elles

étoiem déj, établies el1 grand nombre; ce fut alors que

commenCja la police de ces voitures qui a été

p(>rté~

jufqu'on

~ous

la voyons , 'fut la qualité des marchandi–

fes , I'e"élitude dll dépan, le p";x

&

I'ordre des pla–

ces, la teuue des

re~i!lres ,

la sareté des elfets mis aux

eoeh" ,

les devoirs des coehers ,

&<.

VoytZ

V

01

T U–

RES PUBLIQUES .

C OCHE,

..

rme

d,

M arine .

Porter les hnl1icrs en

(oehe ,

c'efl les hiHer au plus haut du mat .

(Z)

C 0<; HE, f. f.

inftrIl"'tnt de Chn.pelier,

morceau de

bouis ou d'autre bois dur, long de rept ou huit pouces ,

tourné en forme de petite Qobine , ave< lequel un met

el)

.élion la corde de l'arCjou, dans la préparation

d~s

matieres dont

0 11

fabrique les chapeauK.

V O)'e"<.

/a

figIl–

tle

4.

Planche dtt

e

hapl!/ier .

L ts Cardeurs fe ferv eUl aum de la

coche

pour ar–

\onner leur laine ou coton apres l'ovoir cardée .

V oyez

CH A PEAU.

C O

~

¡.¡

E

O"

E

N TAl L L E

~u'on

fait dans le bois . .

e o e

f:¡

E'E

S,

adj .

f.

pi/l/ /eJ coehles. ( P harmae. )

On trou ve dans prcfque

tOlIS

les difpenfaires deux fortes

de pilules , les uoes appellées

eoehies mújettreJ,

les au–

tres

cochieJ

min~ureI

.

Les premiere s ou les majeures font de R hans, & fe

font de la maniere fui vame.

Pi/I//es eoeh"J maj wrcJ

d.

R haJil .

1.f-

de la poudre

d'hi.c!epicre?e R halis , dix gros ; pu lpe de c010quillte pul–

Vértléc, trOIS gros un fcrupule ; rc.,mmonée pulvétilée

deux gros

&

demi; flrechas , turbith chuili, de

chaqu~

eínq glos. On pu lvérifera enfem ble le fl rechas & le

turbith ,

&

on feta du tout une maffe de pilules felon

les reg les de l'art, avec uoe fufli fatl te quamité de lirop

de fl rechas.

L a

dofe de ces pilules

en

Jufqu'

a

deux

fcrupules,

&

n éme un gros.

Pi/Hiel

cochieJ

mineurer.

1..¡.,. aloes fucotrin, ícam–

monée choilie, pulpe de coloquiote, de chaque partio

¿gale; huile effemielle de giIOfle ,

f

'{'

ad aromatifal1d.

faites du

tout

une maffe de pilutes avec

r.

q. de lirop

de nerprun. La dore de ces pilules

cO

depuis li x grains

jufqu'a

pn

fcrnpule.

l.,es pilules

cochéCJ

tant majeures que mioeures , font

des hydragogues tres- violen Io n peu

employ~s

par nos

M edeeíns, mais dom les A nglois

&

les AlIemaods

iDor

un ufagc .affez fréquen t .

(b )

C O

e

HE 1M,

( G/og. mod. )

pelite ville d' A llema–

gue daos I'ékélorat de Treves, fur la Mofelle.

L ong.

24· 4;.

lat. So.

J

2.

C O C HE

N

1 L L AG E,

r.

m.

(T.i"tllre)

ce

te,–

me a deux .cceptioos :

iI

fe dit t

o

de I'aélion de tein–

dre eo cochenille

,o

du boulllon ou de la décoélion

deflinée

a

teindre

~u

cramoili, avec la cocheoille ; d'oii

I'on

a

rait le verbe

coehe1Jiller. V oyez

TE

J

N T U R E

él

COCH ":XtLLE .

COCHE ILLE,

r.

f.

( f(ijI-.

nat . )

matiere qui

fert

¡,

la teimure de I'écarlate .& du pourpre .

00

oous

¡'appone d'Alm$rique

en

petits .graio$ de figure fiugulie–

re ,