4-S
g
CLU
.. CL UDO,
f.
m.
( Hifl. alte.)
poígnard dethéa·
tre
3
l'ufage des Romains fur la feene,
&
qui ne dif–
féroit en rieo du nÓlre; la lame en ren troit dans le
manche quand
00
s'cn frappoit ;
&
un re(for! fpiral l'en
faifoit fortir , quand on S'élOit frappé .
• C LU ENT I A, f.
f.
( Hifl. ane.)
le nom d'u–
ne des trente·cinq tribus R omaines.
¡;royez
T
R
J
n
U •
C L
U
N D E R
T ',
( Glogr.)
petito ville forte des
Provinces ·Unies des Pays-bas, dans la H ollande méri–
dionale , fur les frontieres du Brabant H ol landois.
C L
U
N
Y , (
[-li(l.
uel.
)
abbaye célebre de Béné–
diains fituée dans le M áconnois en Bourgognc fur la
riviere de Grone, dans uue petite ville
¡¡
laquelle elle
donne fon uom,
&
qui a de
101lg.
22.
8.
&
de lat.
46. 24.
C'ea le chef lieu d'une eongrégation de Béllé–
diains qu' on nomme l'
ordre
ou la
eongrégatiO?J
de
Gllm)'.
L 'abbaye de
Gh,")'
fut fondée fous
la
r~gle
de S.
Benolt en
910,
p~r
Bernou abbé de G igniac, fous la
protetiion
&
par les libéralités de Guillaume J. due
d' Aquitaine
&
comte d'Auvergne. Quelques auteurs mo–
derncs ont voul u faire remomer fa fondadon
¡¡
l'an
826;
m ais leur opinion en deflituée de preuves folides. L a
congrégation de
Gllmy
a donné
¡¡
l 'E~ife
trois papes,
plutieurs cardinaux, prélats,
&<.
L 'ab ye fut ullie dans
fon
ére~ion
fnus la proteaion immédia e du S. Siége,
avec détenfe expre(fe
3
touS les. féculiers ou eeciétiafli–
ques de trou,b!er
l.esmoines daus leurs priviléges,
&
fur–
tou t dans,l t lealon de leur abbé. lis prétendirent par
ectte
~aifon err~ cxemt~
de la, juriCdiaion de
I'év~que,
ce qOl donDa !leu peu-a'peu a d'autres abbés de fOflner
les memes prétentions. Ceue contefl ation vien t
d'~tre
tertninée dcpuis quelqucs années au confeil en faveur de
l'éveque de
M ~con.
Ceue abbaye efl teuue en eom–
mande par un abbé nommé par le Roi: c'dl alljourd'
hui M . le Cardinal de la R ochc-foucauld areheveque
de Bourgcs qui en en titulaire. On regarde la congré–
gadon de
CllIny
comme la plus ancienne de tomes cel–
les qui fe (ont unies fous un chef en Franee, afi n de
nc eompofer qu'un feul corps de divcrs monalleres foos
la
m~me
regle. La maifon chef d'ordre étoiJ .utrefois
d'une étendue immenfe; puifqu'on cacon e qu'en
124f,
apres la céltbration du premier concile de L yon , le
po!;'e l nnocenr IV. alla 3
GIII"Y
avec les dcux patriar–
ches d' Amioche
&
de Conflantinople, douzc cardinaux,
trois archeveques, quin'le éveques,
&
plufieurs nbbés ,
tous nceompagnés d'une fuite convcnable ,
&
qll'ils
y
fureu t logés (ans qu'aucun des religicux qui étoient eu
grand nombre fe dérangdt ; quoique S . L ouis, la rei ·
11e Blanche fa mere, le comre d' Artois fon frere, fa
fceur , I'empereur de Connaminople, les tlls des rois
d'Arragon
&
de Caflille , le duc de Bourgogne, fix
comtes ,
&
quantité d'autrts feigneurs s'y trouva (fent en
m eme tems. Elle a fouffert des malheu rs des guerres
civiles; les Calvin ifles 1'00[ pillée,
&
om brulé la bi–
bliotheque en
J
f62.
( G )
C L
U S
E,
ttrme de Fatleo,,,,erie;
c'e(l le cri que le
faueonnier fait emendre au x chiens, Jorfque roifeau
a
remis la perdrix dans le bni(fon; ainti
dllfer
la perdrix
c'ell exeiter les ehiens
ii
faire [ortir la perdrix du buif:
fon ou elle s'en remife.
C
L U S
Ir,
(L A )
G,'o!.r. modo
petite vill e d' [talie ,
dans la Savoie, capitale du f allcigny, fur l'A rve.
L on–
git.
24. 12.
lat.
46.
, C L
U
S l A, ( f.
(Hi(l.
nato B ot . )
genre de plnn–
te dont le nom a éeé dérivé de Charles Clufius ou de
l'écl ufe d' Arras; la
Ileur
des plantes de ce genre en
m ouopétale, faite pour l'ordinaire en forme de fous–
coupe
&
découpée; quelquefois elle parojt compoCée de
plutieurs pétales difpofés en ron'd :
iI
s'é,eve du fond du
c alice un pillil emouré d'une efpece d'auneau . Ce pitlil
devient dans la fu ite un fruit ovale qui s'ouvre d'un
bnut
i\
l'autre en plufieurs parties,
&
qoi en rempli Ge
lemences oblongues reeouvertes d'une pulpe tres-tendre,
&
.ttachées
ii
un placenta conique
&
fi Ilonné . Plumier,
nOVa plant. Amer. genero Vo)'ez
P
L A N
TE .
( ¡ )
C L
U
S O N
1
( Géog.
3
pelite ville d'ltalie dans le
Berj\amafque , fur 'les fromieres des G rifons.
e
L
u
S T U
M
1N
A, f. f. nom d'uoe des trente–
cinq tribus Romaines.
V oy,z
T
R
t
BU.
CLU Y D
011
CLY D,
( Glog. mod.)
grande ri–
viere de l'Eeo(fe méridiooale qui prend fa fouree dans
le comté d'Annandale,
&
fe jene daos le golfe de
Cjuyd,
CLY
e
L
u y
D E S D A LE,
( Géog. mod. )
pays de l'E–
eo(fe méridionale, entre ceux de L enox
&
de Lothian,
!jui fe divife en haut
&
bas.
CLY
e
L Y M
E N
U
M,
( Hift. lIat. B ot.
)
genee de pian–
te dont les Reurs, les fruits
&
les tiges font Cemblables
ii
eeux de la gelfe; mais les feuilles fon t rangées par pai–
res le long d' une c6 te, terminée par des vrilies. Tour–
nefort,
¡nfl. rei hcrb .
1/0)''''-
P
L A N
TE.
(1)
C L
y
N,
( Géog. mod.)
petite ville de l'Ecoae fep–
tenrrionale, dans le eomté de Southerland, ptCS de l'em–
Douchure du Bota.
C L
y
P E I-F O R M E, adj .
(PhyJitrlle)
fe dit d'u–
ne efpeee 'de comete, dont la forme ovale
&
oblongue
eí! lemblable
ii
cclle d'un bouelier.
H arris .
C L YS S
U
S ,
( Ghimie)
terme technique par le–
quel les Chimj(Jes ont détigné diverfes prépar.tions ou
produits,
Ce nom en plus p.rtieuliere men t
&
plus communé–
ment donné au produit volatil des détonations du nitre
a"ee dift'érentes fubaances: e' en de ces de[\nieres fub–
nances que tirent leur dénomination partieuliere les dif–
fé rens
clyiJus
de ce genre.
C'ea
ainó qu'on dit
clyffr'.
d'tlntimoil1c, cI)'ffru de fOl/fre, e/)'ffru. de tartre,
&c.'
Poor les préparer on prend UDe cornue tubu lée de ter–
r"" que
1'00
place dans un fou rneau convenable,
&
a ,
l.quelle on adapte un ti cs-grand réeipienc, ou meme une
file de baloos cxaaement lutés ,
d.nsehacun defquels
on " m is une petite quantité d'eau ou d'efprit-de·vin,
&
dont le dernier ou le plus éloigné de la cornue doi!
avoir une petite ouverture: on fait rougir le fond de la
cornue,
&
on projetce enfuite le melange par la tubu–
lure, que I'on a fo in de boucher exaéIement peDdant
la détonation.
Les proportions de ce melange peuvent etre variées
iI
la vololllé des artifles,
&
les aureurs les prefcriveDt
en des propbrtions trcs-dilteren tes: les plus e<Baes pour–
tant feroien! celles moyennant lefquelles tous les ingr¿–
diens du m elange feroient exaaement détru its , ou
au–
roiclH fubi dans tolltes leurs patties le nou velfes com–
binaifons
OU
les décompofitions qui font
10
fuite de la
détonadon. Dans la fixaeion du nitre par le tartre
00
par le Coufre, que l'on mele communémem
a
parties
~gales , la proportion efl a(fe? exaae.
L'explieatioa de la formation des dilférens
e/y.Oiu,
&
la eonnoi(fance de leu r uamre , appartient abfolumeut
:l.
la théorie de la détonation.
I/oy.
D
E'T
o
N A
T
J
o
N
&
NtTRE .
.
Ces
elyffru
ont joüi pendant alfe? long· tems d' uue
grande célébrit¿
¡,
titre de médicamens;
c'ca
[ur-tout
du
elyffrts
d'alltimoine, foit til))ple Joit foufré, que les
auceues de chimie medicinalc ont principalemem recom–
m andé les vertus.
L e
premier, c'eft-a-dire le fim ple fe préparoit avec
on mélange de parties égales de nitre
&
d'amimoine ;
&
le fecond avec le meme melang-c, auque! on ajoil–
toit ulle partie de foufre: mais
011
a enfin reconnu que
I'un
&
I'autre de ces
cly.oiu
n'étoient autre chofe qu'un
9cide tres·foible étendu par l'eau ou l'efprit·de- vin em–
ployés
3
le~
rerenir dans les balons,
&
qui ne parti–
cipoit point des qualités utiles de l',mimoine. On oe
s'avife donc plus aujourd'hui de préparer avee tam d'ap–
pareil une fimple IiqueUf acidule , que l'on peUl avoir
liJr le champ
& ii
bito moins de frais , par le melan–
gc de quelques gOllttcs d'acide vitriolique ou uitrcut ,
dnns une quamieé convenable d'eau ou d'efprit·de· vin.
Les vapeurs qui fe détaehenr des menflrues aauel–
lement agitTans avcc effervefc:ellc c,
fl/b aélll ipfo 'ffer–
'Ve[cenei""
ont éeé auffi défignées par quelques chimi–
fl es par le 110m géllérique de
ol)'iJiu.
C'etl principniemem
¡¡
l'aaion de ces
clyJlitS
qu' en
dGe
I'abforption de l'air, qoe M . Hales a onfervée dans
fes différentes effervefeences qu'il a exéeuJé,s dans les
vai(feaux fermés : ces
clyffrtS
fom rédlement m ifcibles
a
rair, ou fubifient avee lui une combinaifon réelle
néceaaircmem fuivie de la fixat ion.
I/o)',z
f J
X E R •
Ccrtains auteurs , comme Rullandus, Pottrius , Bor–
richius , ont auffi donn': le 110m de
cI),JJiu
¡¡
cetre pré–
paration , qui en connue auffi fous le nom de
pierre
vlgltal" lapiJ v'gttabiliJ,
qui confine" réunir toutes
les pardes utiles
&
e(feiuiclles féparées d'one plante par
I'analyfe, apres les avoir purifiées
&
rcaifiées ehacune
féparément .
I/oy . le /exieo» ehimicllm d,
Johnfon.
On
peut regmjer cOQltl}e un
elyffru
de Cette dernie–
re