CLO
te de ceUo de I'ane, c'efl pourquoi les Grecs lui Ollt
donné le
100111
d'onos.
Les plus graDds
eloportel
ont
:1
peine uu Iravers de doigt de loogueur,
&
UD demi-doigt
de largeur. Ceux que 1'011 trouve daos les fum iers
/Se
, dam. la [erre, foot de cooleur livide,
ooiratre;
mais ccux
!jui fOllt dans les HeuI humidcs
&
fous dlfierens abris,
camme I'écorce des arbrcs, les pierres,
&c.
ont
une
couleur grile. Les
e/oportes
001 quatorze paltes , Cept de
choque cÓlé; il n'y a dans chacune qu'une Ceule ani–
culation,
&
on a peine
a
I'appercevoir . Ces inCeaes
.Dnt
deu~
3IHCUneS
courtes; des qu'on les touche i1s fe
repliem ea forme de globe; on les a comporés dans cet
éeae a une feve: les cóeés du corps Com demelé, com–
me une fcíe. Nloulfet .
thiat. infeEl . Voya.
1
N S E
e
TE.
(1)
C
LO POR
T E,
(Mat. med.)
les
eloportes
fon t tres–
recommandés daos la cachexie, I'hydropifie, les embar–
ras Iymphatiques du poumon, les obllruélions des glan–
des, le calcul,
&
la goulte . .
Juncker qui rapporee ces verlus, "joule que. nous man–
quoas ellcore de preuves affez aUlentiques pour que nous
puiffions nous y fier abColumem;
&
comme d'ailleurs
ces infeél:es portent beaucoup vers 1es voies urinaircs qu'
elles irriten:: aífez vivement, cet :luteur conreille
d'ctre
fa ti circonCpeél dans
le.uradminiflration.
On peuI s'en Cervir poullant ulilemem comme d'un
diur¿eique alfez etEcaee, pourv u qu'on ne perde pas de
vOe la Cage préeaution de ménager les voies urinaires,
&
principalement 10rCque ce ménagemem efl plus par–
tieulieremeot indiqué par quelque vice de ces organes .
DeS praliciens célebres ont conCeil lé d'en uCer long–
tems
&
eo pelile doCe, pOUL dc!lruire les cataraéles com–
men<;antes ,
&
meme en général pour toutes les mala–
dies des yeux.
On donlle les
e/oportes,
ou éeraCés vivans dans du
vin
a
la dofe de dix ou dou?;e, ou Céehés
&
mis en pou–
dre dans un véhieule approprié :\
la
doCe d'un demi-Icru–
pule, jurqu'. un rerupule.
Les
e/oportal
en poudrc rom un des ingrédiens des
pilules bal6miques de M an an:
(b)
C
LO
Q
U E,
f. f.
en t"me de' BlanehijJerie de eire,
fe dil d'un ruban de cire qui Ce noue, pour oinli dire ,
&
qui fe forme eu bouton quand le cylindrc n'efl pas
chargé d'eau également par-IOUI.
Voy.
C
y
L 1 N D RE;
...o)'<z
B
L A N
e
H 1 S S A G
I!
D E S
e
1 R E S .
CLORRE, v. aa. efl rynonyme.
fermer.
C
L
o
R
RE,
(Jllrifpr.)
il Yo différelltes regles
il
ob–
ferver par rapport au droit ou
a
I'obligation daos leC–
quels ch,cun peut "Ire de
clorre
fon hérilage .
11 ell libre en ogénérol a chacun de
e/orre
fon héri–
tage, foit de haies, foffés, ou murailles, fi ce n'cfl dalls
quelque. coOmmes qui ex igent pour
Ce
une permiffion
du fdgneu r, comme celle d'Amiens ,
tlrt.
197: 1.1
fi!ut
auffi excepeer les hérieages enelavés dans les capllo,"e"es
rpyales,
que
I'on ne
peur
enclorre de muraillcs
r~ms
une
permiffion panieulicr. du Roi.
Ordonn,
des
e"ojJes, ch.
xxiv. arto
24.
Suivol1C les re¡¡lemens de polieo , pn cfl obligti de re
clorre
dans les vllles jufqu'" ncuf piés de 'hauteur; mais
cela ne s'obferve poim dans les bourgs
&
villogcs, ni
dans les oampagoes, non pas meme pour des prés eom–
muns.
t
On efl reulemem obligé dans les eampagnes,
&
par–
tout ailleurs, de contribuer
a
!'corretien
1
réparatioll
&
reconflruélion des murs mitoyens .
Voyez
M U
R
1\·1
e–
TO YE N.
Clort,C fin
compte,
e'eO le fixer,
l'anercr.
G/orre
11.1)
i1'1'Utlltaire,
c'eO déclarer que
1'00
n'a plus rien 3
y
a–
jouler,
&
faire mention de celle déelarnlion ,
b
fin
de I'inventa¡re.
Voy~z.
ci-aprt.!J
e
o
Jo,{
P
rE,
e
o M
M U ..
NAUTE' DE DIENS,
&
IN VENTA I RI!.
(/1)
e
L
o
N.
RE,
In terme
de
f/annier ,
c'cn pa(fer )'oricr
emre les pés,
&
remplir ainfi tOut I'erpace qu'il
y
a de–
puis le fond juCqu'!lU burd d'une pieee de vanneric.
C L O S , E N
e
L O S,
r.
m.
(Ja"din.)
efl uoe en–
ceinte de murs ou de haies qui renferme difl'érentes par–
ties d'un jardín, tels que des
p3rterr\!S,
boulingrins, bo–
fquets, quarrés de pOI.gers, verger, pepiniere, garenne,
&
aUlres . Quand cet enclos pane 1'¿lcndue de vingt :\
Irente arpens ,.
iI
s'appello
e.arc.
(
K )
C L O S E R lE, f. f.
(']"rifpl'I,d.)
en quelques pro–
vinees, fignifie
fin p<lit bi6n de eampagne
.comporé d'u–
ne maiCon
&
amres b:himens,
&
de quelques eerres
0-
djacetlles qui en dép<ndenl. Ou appelle ces Cortes d'há–
ritages
c1of~ricJ,
paree
qu'ils
font ordioairement
d os
de
folfé,
&
de haies. Ces
e/of"ies
COnt quelquefois loüées,
~
formeot de pelites fermes.
(/1)
CLO
e
L
o
S E R 1 E,
en /erme de Vannier,
lignitie cette
.fpcee d'ouvrage qu'i1s fOD! eu plein fur des pés de lat–
tes, de eerceaux, ou d'autres choCes remblables.
C L O S
E
T S, f. m. pI.
term. de Piche-:
les
clofots
ou
whafljJetJ
font des efpeces de hauts pares, qui ne
difierent de eeux dom on donnera la deCcriptioll a
I'ar–
ticle
PAR
e
S,
'tu'eo ce que la .eroífe ou eXlrémilé re–
courbée efl quarrée, au lieu que celle des parcs efl ar–
rondi.: ces rels done la maille
a
dix·huit lignes en quar–
ré , Com lendus fur des fonds, des raches: ces peehe–
ries n'on! fouvent que dix OU dou?;e perches pour les
former; ainfi elles ne difieren! prefque de eelles des bauts
parcs, qu'en ce que les
elofets
fom beaucoup plus pe–
lits. On ne prend dans les
e/ofetJ
que le poilfon qui fe
maille, puiCque le fODd en efl ouvert, c'efl-a-dire que
le filet n'efl poiO! enCablé, ni le bas du parc fcrmé d'un
clayonnage .
C L OT H O,
'Uoyez
PAR
Q
U E S .
CLOTURE
01<
ENC LOS,
e
f.
tcrnze d'/lr–
,hiteél"re ,
mur de ma900nerie OU grille de fer qui en–
ferme un efpace lel que I'eneeiote d'un monaflere, I'é–
lendue d'un pare, d'uo jardin de proprelé, fruilier, po–
t,.ger,
&e.
( P)
C
L
(j
T U RE,
(J"rifp.)
dans les monafleres de
til–
les. a deux fignifications dilféreutes .
L'une a ropporl au veru que les religieures font d'ob–
ft rver la
e/ó/ure
perpétuclle , c' efl-a-dire de uc point
fonir du monaflere.
L'aulre efl pour exprimer les murs, portes,
&
gril–
les, qu'¡¡ n'efl pa, permis aux religieuCes de poífer,
&
dans I'intérieur deCqucls les élrangers, Coit hOIDmes ou
fernmes , ne peuvent,
fuiv:mt
I'are.
31.
de l'ordonnao–
ce de Blois, enlrer rans permiffion du fupérieur ecelé–
fiaflique; permiffion qui ne s',ecorde poinc Cans nécef–
fité ,
comme
aux
medceins,
chirurgiens ,
& r:.
Suivant
le
droit
commun ,
e'eH
i
l'évc?que
diocéfain
:l
douner
ces permillions.
11 ell fauc exeepeer les mOllafleres exempls de la ju–
rifdjaion
de
¡'évéque,
ou
ces perm¡ffions
peu\lcm crre
données por leur fupérieur eceléfiaflique, Cuivant
l'art.
19· de I'édit de
(69).
Ce meme anicle ruppoCe qu'il y a des eas 001
00
peut permeltre aux religieuCes de fortir, eomme pour
aller au. eau" 10rCque cela efl néeelfaire pour leur Can–
té;
mais c'ell:
a
l'éve4ue
feul
:l
donner ces permlÍIions,
meme dans les monafleres exempls: e'efl ce que déci–
de
l'art .
2.
de la
d~claration
du
10
Février
174"
T oules ces permiffions pour Con ir du monaflere, ou
a
des la'o'ques pour y entrer, doiveot elre donnée; par
éerit.
Le Roi
&
la Reine ont feuls le droit d'emrer dans
les maifons c1o;lrées, r..ns permifIToo du fupétieur ee–
eJéfiaflique .
Les éveques
&
,ulres
(up¿rie~rs
eecléfiafl iques, en
faifunt
leur
viGte
dans les mO!1ancres, exnmincnt
(j
la
elotltre
y efl bien obfervée;
&
fi elle ne l'el! pas, que
les IlTllrs nc roient pas acrt? haues, que les portes
&
les
grilles ne foien t pas bien claures ni rures, ils peuvent
ordonner ce 'lui efl néeeffaire pour faire obferver la
cló'"re .
(/1)
eL
Ó
T U R
I!
d'un compee , d "un
inventairq
,
c'ell l'ar –
ralé IX I'élae tinal d'un invemaire ou d'un compte fait
par des
alfocí¿~
en quel'lue eommerce, ou p" un né–
gociant qui Ce rend complc
ii
lui- méme de res afiaires .
1701'
C
o
M P TE,
1
s
V
E N T
t\
e
RE.
(G)
eL
{j
't
U RE,
ell ter",e de Vanni<r, 'Uoytz.
e L O–
S E R 1 E •
• C L O U ,
r.
m.
( Art. m leh.
)
petit ouvrage en or,
ou argellt, ou fer, ou cuivre,
:1
pointe rar un boul
&
, tele pJr I'autre, dont le corps efl rond ou
a
face ,
lj13is va cn diminualll de In léle .. In poillte,
&
dollt la
eeee en d'un grand nombre de formes dilférenles, felon
les llGlges auxquels on le defline . .L es
e/.,U
en fer fe
forgent; les autres fe fondem : la fabrieation de ces der –
niero;
n'a
rien de paniculier;
c'eCl un
ouvrage
de Fon–
deur Ircs·eommun. N ous aliaos expliquer comment on
fabrique les
elotU
en f<r: nous obferverous d'abord qu'
iI
y
en a de deux CarIes, les
" OfU
ordinaires,
&
les
elOflS
d'épinglts .
D el
clo/u ordinaireJ .
On
d<lOoe le nom de
Clouticr
tom courr ,
3USo:
ouvricrs qui fom
eces
clo/tJ.
Les
ou–
tils dll Cloulier font en peli! nombre: ils con rillent en
une'forge, autour de Inquelle on pofe des blocs ou bil··
lots qlli Cervcm de bafe au pié d'éeape, 3 la cloüiere
ou cloutitre
1
&
3U
drenu.
f/oYtz" la
'Vjgn~ttc.
L e
pil d'étape ,
qu'on voit
Planche
¿"
GI.",i"
,
fi–
gl/re
21. en
A,
en une eCpece de t3S ou d'enc{ume ,
donr