Table of Contents Table of Contents
Previous Page  498 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 498 / 796 Next Page
Page Background

COA

donl1cr un

coadjllteur

a un

~vcque,

il faut que celui–

ci

y

con lente.

L es

coadj llt<1lrs

des

~veques

doivem

etr~ eux-m~mes

ivéques: on les oomme ordinairement éveques

;n par–

tiblls i»fidelillm ,

afin qu'ils puitlent faire les fonaions

épilcop.les

a

la déeharge de eelui dom ils Cont

coad–

j1lftllrs;

ear le

tO.lldjflteur

a les mémes prérogatives que

J'évc~ ue

auquel il efl adjoint .

Celui qui efl nommé

coadjltteflr

d'un areheveque a

rang au·delfus de tous les éveques dans le s a(femblées

du elergó.

Le eoncile de Trente,

f eJJ.

2t.

eh. vj.

veut

qu'o~

donne aux eurés ignorans des

coadjutmrs

ou des VI–

caires pour faire leurs fonétions.

L'ufage des

coadj ltttltrs

el! abolí en Franee pour les

canonieats

&

prébendes, prieurés , cures,

&

ehapelles:

on I'avoit toléré quelql1e tems dans les éveehés de Melz,

T oul,

&

\lerdun; mais par arrét du 2f Février 1641,

rapporlé al1 journal des audienees , on a jugé qu'il ne

dev"i, poi", avoir tieu.

f/oyez le Ir . du mato bénlfic.

de

Fuet,

p.

59.

62. t40'

In·

21f·

278. f24·

&

Pf·

& la jllrifPrlld. cano». aft

mOl

C

O A

~J

U T E U R .

(11)

C OA

D

T

l ' T E U R,

etl

.um le nom qu'on dOlme a

eenains rel igieu. parmi les ] éCuites.

170y.

J

E'S U

t T

E S .

(G)

C O

AD

J

U T O

R E R 1E,

f.

f. place OU dignité

d'un eoad)u,eur. On dit que N

a

leé

Nomml

la

eo–

adj utorerie

de tel

011

tel évéché.

Lo

coadjlttorerie

par

elle·méme n'en pourtam pas un titre réel, mais une

espeélative pour en obtenir un opres la mort du titu–

laire.

Vo)',,,

C o A

J)

J

U T E U

R .

(C)

C O

A D]

U TRI C E,

r. r.

(Flift.

mié!

JuriJpr. )

efl ulle religieu fe nommée par le R oi pour nider

a

une

abbefre

a

fai re Ces fonétions, avee droit de lui fueeé–

der .

l/oye:¿

ce

'fui eft dit al< mot

C OA

D

J

U T E U R •

(A )

,

C

O A

GIS, C. m.

(Comm.)

on appelle oinn au Le–

"3m

celui

qui fait

le

cornmercc par commiffion pour

le compte d'un autre. Prefque toutes les nations co",–

merc;antes de

' l'Euro~e

Ont des

cangis

nux éehelles du

L ."ant.

f/o)'ez

leI

diélionnaires de Tri.,.

&

d" Comm.

C O A

G

U LA T I ON,

e

f.

(Phyjiq.

&

Chimie. )

Le mot de

coagrdation

pris dons Con len< le plus é–

tendu, exprime tou't changement arrivé

a

un liquide

compofé , par lequel ou lo mafre emiere de ce liqui–

de , ou Ceulemem quelques.-unes de fes parties , COOl eon–

verties en un

eorp~

plus ou moins denfe .

Ce ehangement s'opere dons ces liquides par

UI1

grand

nombre de eaufes diRerentes , qui eonflituem tOut autan t

d'efpeees de

coag1ilatiorlJ

qui om la pl{Jpart des ooms

portieuliers ,

&

qu'on ne dérigne meme preCque jamais

par le 1I0m générique de

coagulatiun,

qui a été borné

par l'uf:1ge a qllelques efpeees portieulieres.

L es

coagulatio11J

de la

premi~re

eCpece, ou impro–

premem di,es, font lo eongellallon ou condenr.1110n par

le refroidilfement, la coneenlratiol1 ou rapproehemellt

par le moyen de l'évapor31ion, la préeipil3tion, la ery–

(}alliCadon .

Vo)'ez.

C o NGEL L

A

T IO N,

E

v A POR A–

T

f

o

N ,

P

R

E'e

f

P

f

T A

T

f

O

N,

&

C

R

y

S

TAL

L' S

A-

T

J

o

N.

.

L es

coogulot;0111

de la Ceeonde cCpeee, eelles pour

JeCquclles cetr< dénnmination

di

eonraerée, COnt pre–

m ierement la

coapdation

Cpomanée du lait, du Cang,

de ee".ins lites végétaux, par exemple, eelui de la bour–

rache

&

du eochléaria,

&c.

eelle du blane-d'ccuf

&

des autres l)'mphes animales,

por

un degré de eho–

leur répoodant au eem einquante· lixieme du thermome–

Ire de F ahrellheit, Celon les obferva,ions du doéleur M ar–

tille:

3"

la

coa¡r,ulation

des maderes huilc ufes por le

m~lange

des acides; celle du lait por les .cides, par

les alko\is,

&

par les efprits fermentés; eellc des ma–

tiere.; mueilagineufes ou farilleufes délayées, por les

01-

kalis,

&c .

Nous Commes foreés d'avoücr que la théorie de

la

coagulation

Cpontanée du lait, du Cong,

&

des Cues gé–

la,ineux des végétaux,

di

eneore pour oous daos les té'

nebres les plus profondes,

&

que nous n'en Cavoos pas

davamage Cur la

coagulation

des Iymphcs 2nimales por

le moyen du feu: oous ne pouvons amibuer eelle dtr–

niere

coagulation

a

aueune elpeee de diffipation des par–

ties aqueufes qu'on CuppoCeroit eouflituer auparavant leur

fluidité, puifqu'au degr¿ de ehaleur

re~uis

eet épai tlitle–

m ent f. fai, dans I'eau autli-bien qu'a !'air libre .

La eondenCatioo de ces matieres par eelte cauCe, en

\lne des exeeptions les plus remarquobles a eelle loi phy-·

lique preCque g¿nérale, par laquelle les de¡rés

de

ramé

COA

ou de

l3!it~

du tilfu des corps Coot a-peu-pr.s propor–

tionoels

a

leur dePiré de chaleur .

Quant

a

lo troi!teme efpee. de nos

coaglllat;ons

pro–

prement di,es, Cavoir I'épaimlfement des

motleres'~Ulleu­

fes ,

&c.

par les acides, &c: nous pouvons au mOll1s les

ramener par une analogie bien n1lurelle

a

la elalfe.

g~nérale dés eorporifieotions qui dependent de .Ia eombma,–

Con des diflerens principes, eomme des aeldes avec. les

difieren tes baCes tecreuCes ou m étalliques ,

&e. I/oye:r.

M'XTION .

La

eoaglllatio"

du Iait par eelte cauCe ne peut erre

eependant que tres - diffiei!ement raogée avee

ce

genre

d'.lfets; ear on n'apperc;oit pas trap eomment

quelqu.ei

goultes d'.cides, quelque! grains d'olkalis, ou une pellte

quanli,é d'efprit-de-vill, peuvent Ce diflribuer afrez éga–

lement

&

en une proportion Cu ffi Cante dans une grande

qua~tité de lait , pour eo Jier les parties au poiot de leur fa,–

re perdre leur fluidi,é en fi peu de tems.

170)'.

LA

1

T ,

( b )

C O A G U L U M, C. m .

(Chirur/;.)

terme conCa–

eré en Chirurgie pour exprimer la

partle rouge

d"

fong.

L orfque le fang circule dans les vaifienux ou qu'iI ell

COrt, il paro!t compofé de parties homogcnes ; mais

ti

on le lailfe repofer dans un vaCe, on reconooÍ< bie,i-lÓt

qu'il n'en e(\ pas ainn. Le Cang rec; O dans une palctte

Ce refroid it, Ce coagule,

&

Ce partage en deux porties,

doót I'une efl uo

toa}!,ulttm

qu'on appelle la

partie rou–

ge du fang;

I'autre fluide

&

blanehe, fe nomine

lo

par–

tic I)'mphati'fue .

Mais pourquoi le

conlulum

du Cang tiré daos uo va–

Ce efl·'l quelque tems apres la Caignée d'un rouge vif

a

la Curfaee ,

&

d'un rouge tres-foneé au fond du "afe ?

C'efl paree que les globules de la Curfaee Com non-Ceu–

lement moins eomprimés , mois eoeore mclés a"ee de

l'humeur blanche

&

glaiteuCe qui s'éleve vers la Cuper–

ficie du

coagrt/um,

qui fe 6ge avee les globules,

&

qui

affoiblit leur eonleur: e' efl celle humeur glaireuCe qui

produit qUt'lquerois fur le Cang que I'on a tiré des eoe–

nes blooeh! tres , dures,

&

eoriaees.

VoytZ

C o

E N E •

L e

(oagftllOn

rouge lavé dans de I'eou dede , Ce

fépar~

en deux parties, dont I'une Ce mele avce I'autre :\ la–

quelle il eommunique Ca eouleur rouge,

&

I'autre fe for–

me en pe,ilS filomens blanes: la premiere efl ce qu'on

appelle proprement le

fa11g,

dont on expliquera la oatu–

re en fon \ieu.

1I,·ticlt de

M.

l. Chev al;'r

DE]

A

U-

(" O

\1

R T.

COA ILLE

011

QUOAILLE,

f.

f.

(Com–

mer«

&

Draperie

) laine gromere qui Ce leve de la

queue ,de la brebis; ce qui I'a foil appdler aina.

f/oy<:r.

I,s diél . de 7rh.

&

d"

Comm.

• C O A L EM U S, C. m.

(Myth.)

dieu tutelaire de

l'imprudenee. Les .neiens Cembloient avoir penfé en

muhiplialll les aieux, que les vices avoieot plus beCoin

du Ceeours des dieux que les vertus.

C O A LIT ION, C.

f.

(Phyfitt.)

Ce dit quelquefois

¿e la réu nioo de pluoeurs porties qui avoicnt

é,é

aupa–

ravanl Céparées. Ce mot vient du Latín

coalefcere,

s'u–

nir, Ce confondre eoC.mble.

Ji

~fl

lIes-peu en uCnge ,

&

devroit

y

étre un peu plus; eor

iI

el! eommode, dé–

rivé du Ladn,

&

ne peut guere

élre

remplacé que par

une

périphr.fe.

(O)

C O

A

N

G

O,

(Glog. modo

) riviere de

l'

Afrique mé–

ridionale, .qui a Ca fouree proehe des frontieres de M o–

. noemugi.

C O

A

N

Z

A,

(Glog. mod. )

grande riviere d'Afri–

que en Ethiopie, qui fe jelte dans la mer prcs de

rile

L oanda.

C O A"Y 1 ,

C.

m.

(Hift.

nato Z ool. )

ce 110m

a

été

donné

3

pluticurs eCpeces d'animaux quadrupedes du Bre–

al ,

fi

diRérens les uns des

~u'res,

que I'on n'efl pas ell–

eOre parvonu , les rapporter

ii

un méme genre: mais

quoi qu'il en Coit du genre ,

iI

nous Cuffiroit de bien

conno!tre les efpeees. CeBe que l' on appelle

cOtlti–

mondi

a é,é déerite par M . Perraut, qui en avoit dif–

Céqué trois: la longueur de la té!e du plus gratld

(Hift.

nat o fig.

2 .

Plan. l/l .)

é,oit de fix pouees

&

demi de–

puis

le

bout du muCrau juCqu'. I'oeciput ; il avoit feize

pouees depuis le derriere de la tete juCqu'a I'origine de

la queue, dont la longueur é,oit de treiu pouees: le mu–

Ceau relfembloit • eelui du eoehon; mals

iI

é,oit piu,

lnng , plus étroit,

&

plus mobile; il Ce reecurboit facile.

ment en-hau!. Cet animal ovoit eioq doigts achaque pat–

te, un peu plus longs dans les palles de dev3nt que dan.

celles de derriere;

&

¡¡

ehaque doigt nn ongle noir ,

long, erocha,

&

ereUK eomme eeUK du eanor. Les pat–

tes de dCl riere relfembloient

a

eelles de I'ours; mais la

plante é,oit dégarnie de poi!,

&

revetue d'une peau dou-

ce: