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CLO

foit rondo, 011

13

commenee

comm~

íi

011

11

vo:.loit

pl'te; 011 ne frappe qu'ulI coup; puis on

13

6nit ,,,ee

le

poin~on

3

elbmp.r, L e

cloII

fini, il faut le charrer

du mard,nt ; c'e!l ce que I'ouvrier exc:cllte en prenant

une autre pointe entre le pouee

&

I'inde~,

ehaffa\lt la

pointe qui e!l daos la eannelure avee le petie doigt ,

&

Y

pla'Y.m celle qu'il eient.

11

eontinue ainli avee une

vlleffe eXtreme;

&

fOil opéralioll e!l la

m~me

pour

les

clolu

de quelque grandeur qu'ils foient .

lJ

ell peut

fabriquer d'or, de fer,

&

de euivre . Qunlld ils font de

laiton, on les blanchie : pour cet elfee, 011 les déeou–

vro d'aburd; les

dieol/vri,',

e' e!l les meme ercmper

dans une folution de tartre ou de cendre gravelée

&

d'e,u communc , ou on les lairre fej ourner quclque eems;

apres quoi on les vanne . Pour les

v"nn",

on met du

fon ou du tan d3m le v.nnoir ; on les

y

agile ;

&

ils

en foreent fees

&

plus jaunes. On /init par les élamer:

pour les

éMm",

on a un vailTeau plus éeroit

a

ehaeun

de fes bouts qu'au milieu ; on les met dans ce vafe;

on a un mclange d'étain 6n '

&

de fel ammoniae; le

fel ,mmoniac y e!l en petite quantieé: on mee ce me–

lange en fufion, on

y

jelte les pointes ou épingles, on

les

y

agile jufqu'; ce qu'on s'apper'Yoive qu'elles foien!

bien blanchies: le mouvemem les empeche de s'a!tacher

les unes aux aueres. Quand elles fone refroidies, on en

f.it

des paquees de eent : pour cee elfet, on en compte

eent; on jelte

c~lte

eentaine dans un des plats de la

bal,nce,

&

on en jette dans !"utre plat autam ,qu'il en

faut pour I'équilibre; on continue ainli jufqu'

a

ce qu'

on .it mis toutes les poimes en paqnets de eem,ines,

&

en état de veme .

I/oy"",

,

jig .

2 1.

PI. l .

des

cloUI

a

tete ronde .

11 Y

a parmi les

doltI d'/pingle ,

eeux d'holllmc

&

ceux de

f.mme: ils ne dilferent que par la force; les premiers

font les plus fons.

.

Les

A

rquebuficrs donnen! le nom de

clol/,

au

clo"

du chien de la platine .

I/oy.

F

u

S

J

L

&

P

L A T I N E •

On appelle du méme nom la graine de girofle;

'lJoye z

G

J

R

o

F LE :

e'e!l le nom d'une m,ladie de I'reil .

f/.

e

L

o

u

(Medain.).

Le

clon

a fervi quelquefois

¡¡

marquer les années

&

les évenemens.

V oyez

e

L

o

u

(Hift. ane.)

.On argente

&

I'on dore les

(10111. Voyez.

DORER

&

AR G ENTER.

e

L

o

u.

(Hift. ane.)

Tite- Líve rapporte que les an–

ciens Romains , encare groffiers

&

f3uvagcs ,

n'svoient

pour .nn.les

I!i.

pour fanes que des

clolls,

qu'i\s ' !ra–

choicn! au mur du temple de M inerve .

11

a)oOte que

les Etruriens , peuples voifins de R ome, en fichoie nr ."

pareille imention dans les murs du temple de N ortla

leur déerre. Tels étoient les premiers monumens dom

on fe f.rvie pour conferver la mémoire des évenemens .

su moins eelle des années; ce qui prou ve qu'on con–

noiffoit encore bien peu I'éeriture a Rome,

&

rend dou–

teu. ce que les hi!loriens ont raconté de cetce viJle

n–

V3m fa prire par les Gauloi.s .

D

'au.tr

~s

préeendellt que

c'étoit une fimple cérémollle de rellglon,

&

fe fondent

'3uffi fur Tile-Live, qui dit que le diéhleur ou un au–

tre premier magifl r. t , altachoi! ce

eloft

my!lérieux

'UI

¡des de Septembre,

idibuI Sepeembr. elavllm pftngae;

mais ils n'expliquent ni le fens ni l'origine de cene

c¿–

rémonie,

&

la regardent feulemen! comme un fceours

iI

I'aneienne chronologie, furabondammetlt aJoaté auI

annales par écrit .

On avoie encore coiltume aRome, dans les calami–

tés publiques, d'anacher un

cloft

d,ns le temple de Ju–

pitcr . D aos une pene qui defola R ome , le

elOft

faeré

fu t placé par le diélateur

>

&

la contagion ceffa. En

cas de troubles ime!lins

&

de féceílion , c'e!l-a-dire de

( ehifme

de la pupulace , on avoit recours

¡¡

ce

elOft,

Et

dans une eircon!l,oce fingul iere ou les dames R omai–

nes donnoient

a

leurs maris des philtres qui les empoi–

fonnoient, on penfa que le

elBft

qui dans les tems de

troubles avoit ,lfenni les hommes dans le bon fens,

pourroit bien produire le mtme offet fur I'efprit des fem–

m es. On ignore les cérél'llonies qu'oo employoit d,ns

cct aae de religion, T ite-Líve s'élan! contenté de mar–

quer qu'il n'appartenoit qu'au diélateur, ou

ii

fun dé–

faut au plus eonfidérable des magil!rats de placer le

~/olJ.

Manlius e,pitolinus fut le premier diaateur eréé

pour ce

tiC

fOllétion ,

lYIém. de I'ae"d. da Bell. Leet.

10m. V I.

( G )

e

L

o

u,

(Med. )

maladie de I'reil ; erpece de fl'phy–

lome, en Grec

¡),,/le,

en Latin

davlu oculi.

On donne le nom de

elo"

aú flaphylome, quand par

un ulcere de la cornée , I' uvée s'élanr ,vancée en-de–

hors, s'endurcit

&

fe rerrerre

a

la

bare de la tumeur

<¡u'elle forme ; ou lorfque la cornée s'eadureit pareille-

'Iome

JI/.

.

CLO

+57

ment,

&

fe reff.rre de teIJe m,niere que la bafe de

13 ,

tumeur élant fort rettécie, la tumeur en poro)! éminen–

te

&

arrondie en forme de tele rphérique d' un

elM .

Cene tumeur détruit la vue,

&

ne fe guérit point, par–

ce qU'2ucun fl.phylom e n'ef! guériffable .

f/"ye~

S

T A–

P H Y L

o

M E.

I/oyet. " ujJi rart.

e

L A V U S.

Jlreicl. de

M. le Chev,,"er

DE

J

A U

e o u

R T •

e L

o

U

E' , adj.

(Mar/chal.) <ere elotU

,.¡

eheval,

fignifie

éere tref-{erme

&

oe

fC

point ébranler, quelque

violens qne fOlent fes mouvemens,

C

L

o

U E' ,

&errAe de BlaJon,

qui fe dit d'un eollier

de chieo,

&

des fcrs

a

cheval dOn! les clous paroillem

d'un autre émail .

M ontferrier, d'or

a

trois fers de cheval de gueules.

elo/lé!

d'or .

(V)

e L

o

U E

T ',

f.

m. efpece de petit cifeau mc.uffe

de fer, á I'u(,&e des

'I'on" eliers:

ils s'en ferveor pour

enfoneer 1, nellle dans le jable d'une piece de vin ,

a

I'endroi! ou elle fuinte;

il

a environ un demi-pouce de

13rgeur par en-bas ,

&

a par en-hau! une tete fur laquel–

le on frappe légcremen! avec le m,illet, a6n de faire

emrer la neille .

e L

o

U 1

E R E,

ou

e L

o

U V 1

E RE,

01<

e L

o

U T 1

E RE (le plus ulité el!

d oüiere)

,

C.

f.

inflrument de fer qui fere 'u clomicr; principalement

:i

former la tete du clou, quoique le

~Iou

foit rond ou

quarré, fe lon que le trou de la

clolliere

e!l rond

Oll

qu' rré.

I/oya. I'areicle

e

L

o

u.

On a des

clo/lrera

de

differen~es

formes

&

de tomes fortes de grandeurs . Les

Serruriers les forgen!,

&

ils en On! ,um pnur former

l. téte de leur vis

&

.ulres ouvrages . Les

clollieres

des

Senuriers font des efpeees d'e!l,mpes en creu, , ron–

dts, quarrées, barrelongues,

& e.

e

L

o

u

1 E ... E, (

Serr"r"'ie

&

C

louterie)

c'e!l une

pieee de fer qu,rrée ,

a

I'extrémilé de I'quelle

011

3 pra–

tiqué un ou plulieurs trous quarrés ou ronds, dans ler–

quels 00 fait entrer la tige du clou de force; de forte

que la partie qui excede la

elo/;iere ,

fe r.bat

&

forine

la tete du c1ou .

L es Maréch,ux ont leurs

,Iouieres:

ces

douiere!

fon!

montées fur des billots ,

&

fcrvem pour les c10us de

charrette.

Sal1s la

clollitre,

l'ouvrier ne pourroic que

tres

4

diffi

6

cil ement former la

t~lc

des dous au m'rteau .

V . l'ar –

tide

e

LO

u .

e L

o

U

S E

A U X,

r.

m . pI.

(Jurifprlld. )

dOn!

il

e!l parlé dans la coOtume d'Orléans,

article

145',

fon!

les jardins

&

endos qui rOn! proche

&

autour de ch.–

que bourgade ou hameau.

Voyez. In alleertrI des "ddi–

'Jions

flUX

notes de

Fournier

{ur cette coúttJme,

arto

145'.

(

JI )

e L

o

U

TER

1

E, f. f. (

Comm. Jlr: meeh,

&

Gramm.)

Ce terme a plufieurs acceptions :

il

le

di!

10

du négoce des clous;

du lieu ou on en f,brique;

d' un sOortimen! de toutes fortes de d ous.

• C L O

U

T

I

E R,

C.

m . On donne ce nOm

a

ce–

lui qui , le droit de vendre

&

de fabriquer des clous.

en qu.lité de membre de la

eommun.mé

des

C loueiers–

L ormiers-Etameurs-Ferronniers,

&e.

ou de la commu–

namé des Epingliers-Aiguilletiers .

11 Y

a deux fortes de

Clol/eierI,

les

Clofleie"

d'épin–

gle,

&

les

C

10rreierI

tout caure . L a communauté de

eeux-ci e!l régie par quatre jurés , dont deux font élils

tous les nos , un d'entre les nouveaux mairres, un d'c:n–

tre les ancien.. ehaque maltre ne peue faire

a

la

fois

que deux ,pprentis; 1',pprelHirrage e!l de cinq ans ,

le

compagnon,ge de deux pour les apprentis de Paris ,

&

de trois pour les ouvriers de province ; tOUS fonr chef–

d'ceuvre , exceplé les 61s de maltres ,

&e.

Qu,nt ,ux

!la!Uts des

ClolleierJ

cYépingle,

voyez.·ln

Carro

EpI

1(–

G L I E R-A I G

u

I L L E T I E R •

• C L O U R A,

f.

m.

( Hift.

M:.

Orniehol.

&

Pl–

che)

oifeau eonnu fur le récit des voyageurs, c'e!l·a–

dire mal connu . 1I fe trouve "ce qu'oo dit,

a

l.

ehine

&

dans l' lnde ou on le fait

p~cher :

il

met le

poiffon qu'il atlrape

d~ns

une poche qu'i\

a

fo~s

le bec.

d'ou

il

ne peut defccndre plus

b, ,

porce qu'II y e!l ar–

r~lé

par un anneatl qui ferre le pan'ge. Quand I'oifean

e!l forti de I'cau on le contrain! d'abord " rendre le

poilTon qu'i! , pr'is en preOant la poche, enfuile

a

re–

toumer

:l

la péche en le frappan!

a

coups de bacon.

e L O

Y N E

( G/og. modo

)

petite ville d·lrlande.

au

comté de

e~rk,

dan¡ la province de Lein!ler,

Mmm

CLU