Table of Contents Table of Contents
Previous Page  490 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 490 / 796 Next Page
Page Background

+52

CLO

travers au vcrre , corrige ce que peut caurer • h jeune

plante la vapeur du fum ier, qui au moyen d'un dcml–

pié de terrcau qu'on met delrus, fe condenre Cur la ellU–

che . L 'air

y

elt eneOre fon néedfaire ,

&

on a des four–

eheues de bois pour élever les

d ocb.s.

( X )

e

L

o e

HE ,

el,

term.s d'Orf<'/)re en gro1feri. ,

en

un

ornement de momure de ehandel ier, qui fe place le plus

fouvem Cous le vaCe.

V oya.

V

A

S

E . 1I prend Con nom

de

ro

figure, qui rdfemble bien

a

une

eloehe .

CLOCHEPIE', f. m .

( .Manufaél. enfoie)

or–

gancin

:i

trois brins, done deux Com d'abord moulinés

enCcmble, puis une feeonde fois Bvee un troilieme brin .

V oy.::;

1"

diél. d" Comm. d. Tri'/). D iJh ,

&

I'arti–

<l.

S

o

lE .

C LO CHE

R,

f.

m.

( Archit .)

en nn ouvuge d'nr–

ohiteéture qu'on éleve ordinairemem au-ddfus de la par–

tie oecidentale d'une ég)iCe , pour

y

placer les eloehes.

L a forme des

eloeh.rl

leur donue dlfiere ns noms . C eux

qui s'élevem en diminunm, eomme un cone ,

&

done

le plan en eireulaire, s'appellem

aig"il/a:

eeux dOIH

le plan en de forme qoadrangulaire, pemagonal" 00 e–

ngonale,

&

qui diminuent toOjoors de leur diametre en

approehallt de Icur fommet , fe nomment

pyrnmid•.

D aos les uns

&

les autres, o n pratiqoe des ouvenores:

ces ouvenures Com garnies d'abavems, qui ne Com autre

chofe que des eha(fis de eharpenee inelinés, eoo vem

d'ardojCe, .qui fervem

¡¡

reo voyer le fon des cloehes eo

eomce-bas .

00 appelle

eloeher d. fond ,

une tour qui prend oaiC–

fanee du Col do pa"é,

&

s'éleve de toute la hauteur de

l'églife, eomme eelles de Caim E ofiaehe, de Caim Sul–

piee,

& e.

Quelquefois ces tours, le plns ordinalrement

quarrées par leur plao, fom terminées par des "iguilles

ou Aeehes, eomme eelle du portnil de R eims ; ou par

· un petit eomble, eomme eelle de faim Jeao en greve;

ou entin eo plate-forme, eomme cclle de otre-Dame

a

Paris .

Mafius, dans Con

eraitl da eloehel ,

remarque que

le

eloch.,.

de P iCe en le plus fin¡;ulier qui Coit au mon–

de; iI panche , dit-il,

!Out

d'un eÓlé ,

&

parot t toOJoors

pret

a

IOmb.r: eependant iI alfOre que eeue dirpolitio n

extrnordinaire, n'etl point I'dfct d'un !rcmblemcm de

tcrre, eomme quelqoes-uns fe le fom imagiñé ; mais

qoe

,,'a

été I'imention de I'arehiteéle qui I'a élevé, ainfi

qu'on le voit évidemmeO[ par les planehers, tes portes ,

&

les eroifées, qui toutes COO! poCées de niveau malgré

cene inclinaiCon .

( P )

C L o e

El

E R,

(J

uri[prlld. )

En parJjot du droit des

curés par rappor¡

a

la dixme, on dit eommunémeot que

Imr eloeh" <JI

I.ur

titr.;

ce qui s'entend de leur qua–

lité de curé, dOIH le

eloeh"

matériel ll'eCl qu'on ami–

buc excérieor .

Qoand le

" oeh"

d'one égliCe paroifliale efi emiere–

mem pofé for le eh<l'ur d'one é!llife paroifli ale, il doit

étre réparé par les gros décimateuf> ; mais s'iI en ba ti

Cur l. nef ou

a

eÓlé , il en

:i

la eharge des habimos .

S 'iI efi poCé cmre le ehreur

&

la nef, il dojt etre en–

tretenu par moiti¿ entre les gros déeimateors

&

les ha–

bit. ns.

L es c10ehes font coGjours

a

la ehargc des habitans.

V oya ei-d.v an'

C

L

o e

El E •

L'

édit de

169>

eoneernam la joriCdiélion eeeléfiafi i–

que, ne parle point des

rloeherJ.

UuCage <jue I'on ob–

fen'e

:l

eet égard, n'. 1I fondé que Cur

la

joriCprudenee.

Quand les

rlo,b.n

font confiruits avee des

Re

ches

de pierre

&

qu'ils-Com d'une trop graode élévalÍon , o n

permet quelquefois aUI gros décimateurs

&

habitans d'en

diminuer la hautenr autant que cela fe peut ,

&

d' y faire

con firuire de deehes de chnrpeme, cOUVertes d'ardoife

00 de plomb , au lIeo de Beches en pierre.

V oya. la

Ioíl da bti,imulJ parto

Il ,

pag o

ij.

&

76.

allx "Olu.

( A )

C LOCHETTE,

f.

f.

(Fond,,.i•. )

petite c10ehe

ou fonnelte, qu'on peut teuir

&

COllner :\ la main _ On

fait des

doel" tfeJ

d'argem, de euivr. ,

&

de mét,l eom–

pofé : ces dernieres fom du nombre d:s ounages de

F

ondeurs

en

terre

&

fable ,

&

les lIutres de 1'0rfc!vre–

rie .

C

L

O e

H E

T T E ,

'110)" ;:

G

o T T E .

CLOeBE TT E,

( Bota".) "oy'"

CAMPAN U LE .

L O D O

E

,r.

m. pI. (

11ytb.)

nom <lue I'on

donnoit

3U¡-

¡emme du pars de Maeédoioe , qui

le

plai–

foieO[ prdque tootes 3 eClébrer les orgycs

&

(etes ir.–

fi itoées

a

I'honncur de Baechos : e' étOiem des cCpeees

de bacehanIes.

C L O F

1E,

r.

m.

( Or"itb.)

oiCe1iU d'Afrique, noir

&

gtOS comme I'étouroeau: foo ehaot en de mauuis

CLO

augure parmi les N esres : qoand ils menacent quelqu'un

d'uoe mon Cunefi.

1

lis difem que le

elofie

a chane Cur

lui.

VOJe" le diél.

d .

Tr¡'/)oux,

&

lu f/oyag.urs,

d'ou

eeue mau"aiCe defeription ell tiréc .

C L O

G H E R ,

( Géog. mod. )

ville d' lrlande daos la

province d'U lfi er,

QU

cOlmé de Tyrone .

C L O

1

S,

( G¿og. moá.)

pelite "ille de F ranee da",

le Donois.

C L O

1

S O

,f.

f.

term. d'II,·ebiuélure,

oovrage

de

charpcnte; du Latin

(ral;,;i

pn,.i~t{'J,

Celan Vicruvc

t

ou

de

<rnto,

une elaie ; paree que les potcaol deboot dcs

eloirons ,

leur fomm ier ,

&

leur t!RvcrCe, imitem les me–

nues perches dont les premiers hommes Ce Cervirem puor

clorre leur eabannes . L es pmeaux de ces

cloifonl

Com

eCpaeé~

de diI ou dou1-c pooees: ces cCpaees fom rcm–

plis de platre feu lcmem quand on veut lailTer les bois

apparcns ,

&

hourdis des deu! eÓlés lorf4u'01l veut

les

reeouvrir; alors ces

eloifo"l

Cont appel1ées

pleí/l l .

L 'on

appelle

eloifonl erer'feJ ,

eelles qoi foot feolemem hour–

dies des deox cÓtés.

. On nomme

eloifoJl

ti,

men"if";"

celle de phnches

affemblées :\ rainures & tansueucs poCées:l eoul iOes , &

entretenues par des cntretoiles,

:i

l'uCage des rttranehe–

mens que 1'00 "eut pratiquer dans de grandes pieces .

00 appelle

eloifo" de mOf on",ri.,

toOt mur de rcfend

qui ne mome pas de fond,

&

qui n'a pos

I'épaiff~ur

re–

quife fuivant l'art , n'étam pour I'ordinaire eo nfiruit que

de briques ,de planas ou de muellons no n gilfans, liai–

fonnés néanmoins avce do pl!tre 00 du monier . (

P )

C LO

I S

o N,

l

Fo"tainier

)

on nomme ainli des Cé–

parations de euivre, de plomb, 00 de fer -blane, qu'on

place daos les eoveHes des fomaines

&

des jauges. On

eo din iligoe de dcux Cones: eelle de calme, appellée

lang"ette,

eCl placée prcs de I'endroit 011 lom bc I'eau;

f.,ns ineerromprc

ro,

eommonieation dan

s

touce la cuvet–

le, elle ne fait qu'cn rul11prc le

ROl,

qu i dérangeruit le

ni"eao de I'cao en meme tcms qu'iI en aug m.lllelOit la

dépenfe : I'amre

eloifo"

ell celle du bord

Ull

s'attnchellt

les ballinels poor la dill ribution de

l'

eao .

V oyt"

B A

s-

IN E TS .

( X )

C L O IO N

S;

ce Cont des planches qu'on 3Haehe en–

fcmble dans une éeurie , depois les pOleaox joCqu'au ra–

telier,

&

qui en bouehem tout I'intcrvalle, atin qoe les

chevaux ne puillent point Ce banre ,

&

qu'ils Coicm plus

tranquil les en leurs plaees. L orrqu'on met des

d Difo"l

dans une éeurie , iI fauI que les puteau, Coiellt plus é–

loign~s

les uns des autres que quand il n'y a que des

barres, 36n qu'ils ayem affe. d'efpaee poor Ce coueher .

Voye:¿

BARRE,

(Man.)

POTEAU,

&r.

(V)

C LO I

S

o N,

(Mari", )

e'en un rang de poteaox eC–

pacés environ :l quin7.C ou dix-hoit pouees ,

&

qui étant

remplis de panneau x 00 eouvens de planches, tOCl11cnt

&

Céparem les ehal11bres dans les navires.

VOl" "

la PltllI_

IV . M ori"r, fig .

J .

la grande

eloif."

des foutes eo tée

n,

&

les momans de eeue

rluifo"

eotés

f4,

la

eloifo "

de la Caillle-barbe cotée lO!!.

( Z)

C LO

1 S

o

N,

( S"rtIreri.

)

e'd l daos une ferrore ce

qui emoure le palat,e

&

forme

la

Curfaee extéci.ure de.

eÓlé de la Cerrure . L.

e/pifon

en arr21ée fur le palatre

par des étoehios.

C L o

I S

o N, '"

Anatomi"

nom de diffé"remes par–

ties qoi fom I'o ffi ee de mur miloyen emre dcu t aUtreS_

L a f.'UI

&

le prelloir d' H érophile lÍennent lieu d'une

eloifo"

,

done la premiere fépare les d. UI hémiCphef<s du

eerveau,

&

la Ceeonde le cerveau du ecrvelet .

V Dye>:.

FA U X

&

PRE - OIR .

L a

d oifon

traoCparente en lituée direétemem fous

la

eoutore du eorps calleux dom elle en la eontinuation ,

&

eomme une eCpeee de duplicatore . On l'appelle aufli

[eptf!m (u(id"m .

L es deOI linus fphé"noidaul

.&

les deuI fi nus fron–

tanx fom féparés chacun par une

doifo"

olleuCe; les

foffes nafales Com Cé"parées par une

doifon

for mée par

I'os vomer , la lame V<rticale de I'os othmoYde ,

&

un

eanilage.

Les dCUI vemrieules du ereur COOI diningoés par une

e/Difon

charnue.

L e dinphragmc fait I'offiee d'ooe

eloifon

quj fépare la

poitrioe du bas-ventre.

Le

darthOS forme une

r/oifon

qoi difiingoe les deoI

tcfiienles I'on de I'autre .

Voye"

C o e

u

R , DI A

P 11

RA –

G

ME,

& (.

( L )

L O

I S

os

du palaís ,

(

Analom.)

en Latin

,Ium

palali.

L a

"oifo" du palar!,

dont l. lucue en rcgardée

comme une panie , pourroit ¿galemenr

el<

appeh¿e la

cloi{DD

dll lUZ,

¿II

Kl)fi~r

.

E lle en terminée en en-bas

par

00

bord libre

&

00-

tlJl!