CLO
p"ocbet ,
ils ferven!
~
fuCpendee; ils font depuis fi x juC–
'lu'ií dix livres au millier: ceux - ci
s'
appel lent
legerl ,
les gros s'appcllcnt
c10lu
a
crochet
Ofl cent:
ils pefent
dix ií dou1-e livees de plus au m illier , que' les legers:
ceux qui [one au-derrus s'appellene
c10lu de ci"'1uane<.
L e
e/M
,i
crochet
de f O, qui a le ceochet plat, s'ap–
pelle
clOIi
ti
be& de
C(lnfle
ou
ti
pigeon.
e
101/.
,}
latt~ ,
les Couveeues s'en fcrv ent pour .tracher les lattes: Jls
s'appellent aum
&Ious
a
bOllebe
;
ils tone depuis deux
juCqu'o quate. Jivees
&
demi~
au m illier.
G..'OIlS
a
pnr–
'fuel ,
ils [eevem aux MenUlaeeS pou.e c10uer les pae:
quets, dans lo[quels ils [e noyent facde ment, paece qu
jls ont la ";Ie longue; ils [one depuis dix JuCqu'. tren–
te-cinq liv res au millier.
Clo/u
ti
yiver,
ils
rout a
"u–
Cage des Chauderonniees; ils o nt une
t~te,
m nis poine
de pointe,
&
leue geolTeue er! la meme pae-tout.
Glous
a
de/IX puintes
ou
ti
tete
de champignon,
ils fervent
aux C horpemiees dans les geos ouvrages : leue tete a la
foeme de champignoo; on en voit aux porees cocheees
&
l
celles des g ranges .
Glous
,¡
Sel/ier ,
ils Cont plus
petits que les
c10lu
de Coedon nier;
&
ces ouvriees les
employent
a
c10 üee les euies
Cue
les bois des carro (Jes ,
bcrlines,
&
lutres
voitures .
e
lot!1
ti
Serrllrier,
ils
fOllt
depu; quatre juCq u' a buit Jivres au millier; ils ont la
tcte en pointe de diamam; ils [ont faies comme les
clolu
legers , mais ils peCelit plus : o n les appelle aum
c1.",
communs;
les
' /fJUJ
communs
pcrcnt le doublc des
ciD/u
I~gers ;
&
les
dOflI
J
S~rrf!ri~r,
le
double
des
com–
mllns .
C/OltI
ti
foulier ,
ils fervene au>.: Cordonniers
po11r feeree Its geos Couliers des payCans , des porteurs–
de-chaiCe,
&e.
il
y
en a qui peCent depuis deus Jivres
jufqu' j quatre livres au millier, ce Cont les plus legers ;
les loueds Co nt o u
a
dc"x tétes ,
ou
c"boeb•. Glolu
,¡
JOIlff/etl ,
ce Cout de tres-gros
elom
•
tete large , done
oq ti: Cere poue cloüer les loufflets des forgerons.
GloltS
fans
létl!
ou
point(!! ;
il Y en a de legers
00
a
la Com–
me,
&
de lourds ou au poids: les premiers fon t depui.
trois
liv res juCqu'a cinq liv res nu mil lier; les
autres ront
de fix livres au millkr ; il , Cervetu j ferrer les fi ches ,
croiC€es,
&
~uiche(s
d'armoires.
CIOllS
ti
trois tétes ,
ils
fervem aux Cordonniers pour mouter les talons des fi,u–
liers: ils On! deux
a
trois pouces de long .; la té te
en
er! plate, elle a quatre ií cinq lignes de hauteur, elle
ell diviCé eo trois pae deus minures ; ces minures
Cer–
v ent
a
recevoir les rf3nchans
de la
(~nai llc,
3.
les ar–
reter,
&
ií faciJiter I'ex traaion du
eloll . /7oya:.
S
O
u –
L' E R .
L e.s Cordonniees ont d'amres
cl01l1
de la
m~m a for me, mais m oins fore. Voil. les Cortes de
elous
le;
plus connues; ce ne [ont
pa~
les Cloutiee.s done i1
, 'agit ici qui les vende." touS : .•
1 Y
,en . a qq. [ont fa–
briq ués
&
vendus par les C loutlers d ép.n¡;les , qu. fOn!
des arti/1es tres - di/1ingués des précédens, comme o n
verra p.r ce que DOUS en dirons dans la Cuite de 6et
aeticle .
1I
Y
a enco re les
eloul
~e
rue:
e'
er! aina que les
M aréchaux appclletu les pOlO tes que les chevaux [e
ti –
enen t dans le pié ,
&
qui les fone boiter .
L es Lapidaircs appelJem
eloft ,
une ehevill. fi ehée dans
l~
rabie du mouJin, pr"s de la roüe
a
travailJee on I'on
parre le bois
&
le cadran .
/7o)'ez r
1,
fig.
6.
Plnne.
da D inmnntaire:
les Marbri<es
&
Sculpteurs, les
n reuds ou
parti~s
dures qui Ce renCOOtrent dans le mar–
bee : les Bas-liffiers, Ulle chevill e ou pince de fer dont
ils fe Cervent pour fai ee toumer leurs enfuples,
&e.
D es clom d'¿pingle.
Voici quel cr!I'atteJier
&
quels
font les oudls de ce cJouder .
Ji
a une
S;
c'er! un til–
de-fee ou d'acier auque l on a donné difleee"s contours ,
fmmant des eCpaces circulaires de différens diametres ,
ces elpaces [ervem
a
déterminer le ca Jibre
&
la g rolleur
des tils employés pour faire les
c10lu d"pingle . /7oyez
("
Plnnc.
f .
du GI.'ltier , fig.
1.
Un
engi"
ou
dreJ–
Joir
qu'on voit
PI" "e.
/l.
fig .
t
f.
C 'e/1 une plnoche
de
~bene
ou d'aUtre bois , tur laquelle on
diCpoCe
des
clo"r
en 1-igug , de maniere ccpendane que ceux de cha–
que rang toiellt tous fur
un~ l1leLl~e
IIgne: les raogs
doive llt etre parallcles, quolque d.verfement écartés.
P our fe form er une idée plus jnr!e de cet inr!rumene ,
il fout imaginer une planche fur laquelle on a tracé des
parolleles • des dHlances inégales les unes des autees:
Ji
I'on Cuppo Ce chaque ligne divifée en parties égales ,
&
qu'en attlchant les
c101"
on ait l'a!temion de ne pas
les faire correCpondre " la meme diviaoo fu r les deux
lignes correCpondanrcs ,
&
qu'on obferve ce proeedé Cuc
toutes, on aUra la planche préparée pOlle I'u(age auquel
on la denine , On ti xe I'cngin
iI
une table ou
a
un
panc~}
I'aide de deux boulons garnis de leurs ' clavet–
les.
v oy,,"z In fig·
20.
U ne
mml.;
l'arroni(Jement de
CLO
la mellle e/1 fait de deux fom poteaux 6 xés au plan–
cher
&
dans la terre; 00
y
en-arbre la roüe
d.~
manie–
re qu'elle puifi'e tourner libremeot: ce."e_ rOUe com–
munique a la meule par une corde qu. pa(]c dans uoe
gorge creu[ée fur fa circonféreoce, de' la dans une pO.u–
lie adaptée
ii
l'aIe de la meule. L a m eule er! d'ac!er
trempé, elle
a
depuis trois
j~Cqu'ií
cinq . pouc:s de d.a–
m etre, Cur deus • trois d'épartreur; Ca c/Ccontéreuce en
taillée en lime _ Ce"e m eule
&
fes dépendaoces foO!
portées Cur deux petÍls tourill ons de cuivre ou de fer ,
placés dans deus pents m ontans ou poupées praliquées
ii
une baCe circulaire , qui er! tixée fonement fur un ba–
ti compoCé de deux teetaux
&
de quelques planches
qu'on y attache; fue cette
b~Ce,
on
aju/1~
uoe efpece
de caiOc appellée
tabernacle. /7o)'ez PI.
l/.
fig -
JI.
&
12.
A,
er! la partie an térieure Cupérieure du taber–
nacle: 00 voit au m ilieu uo petit ehaffis de bois garni
d'u/1 verre pofé d'une maniere inclinée;
iI
[ere
¡,
cm–
pecher les étinceHes de feu qui s'échappent continuel–
lerneO! de la meule, de frappee les yeux de celui qui
. ffile. La meule
&
lOut
foo équipage fe voyene
fig .
1
r_
&
n .
on les voit feulemem de face avec le banc qui
rert de baCe , dans
lafig.
I l . Uo
hane
a
eOllfer ,
qu'o n
a
repréCenté en entier
fig.
13.
il er! compoté d'un fon
banc
&
d'une georre citaille; • un des longs
& ii
un
des petits c6tés,
iI Y
a de hautes planches qui [.rvent
ii
retenie les morceau. de ti I-de-fer,
a
meCure qu' OD
les coupe; par-tom ailleurs il y a des eebords, excepté
en un endroit qui ferí a tirer les pointe. : il faut que '
cet inllrumem
Coit
diCpofé de man ieee
a
fatiguer le moins
qn'il e/1 pollible le coupeue. U n
ita,,;
il e/1 de figu-
re ordinaiee : o n le voit
PI.
Il.
fig.
14.
Un
mordant,
qu'on voit
figltr.
16.
c'e/1 un compo fé de deux m or–
ceaux de fee, dom les tetes font acérées: ces mOrceaux
circulaires
Con t
a(femblés
a
chamiere,
&
lene m onve–
m en t er! libre; on a pratiqué
:i
la téte de ch.que brao–
che
&
en-debors, une retraite dom I'ufage etl de rete–
nir le mordan t toujoues dans la m eme fituation , lors
rnllme qu'oo l'ouvre pour en f.'lire rort ir la poinrc done
o n viene de faire la tcte. A la partie [upéricuee
&
in–
tériem e de la tete
du
m oedam ,
iI
Y
a de petites can–
nelures propres
¡,
recevoir la poime; elles Cone faites de
maniere que I'entrée en er! plus large que le bss: ces
cannelures fe renouvellene
a
raide du poin\on qu' on
voit
fig.
'7.
18.
Pour abreger le teavail de I'ouvrier
qui (e.oit contraint d'écarter les dcux braoches do
mor~
daoc
ii
Ghaque téte qu'¡¡ voudroit faire, on a placé en–
tre elles un
J7
d'aciee done les extrémités recourbées
porteru perpendiculairemene contre les faces iméricures
du m ordaot; 0 0 met fous le m ordant uoe calote de
chapeau, pour recevoir les
elollJ
a
moCure qu'il en tom–
be .
/7o)'ez, figllre
14.
le m ordam, I'étau, la calote,
&
le
clo"
prét .
3
érre feappé _
l?
n
fJa,?noir,
c'er! un grand
balli[) de bo.s foC! plat, 'lu on vo.t
Planche
l .
ftg .
7.
dans lequel on agite les pointes de laiton o u de fec
pour les rendre
cI~ires
_
U ~
poinfon
ii
étamper (
/70)'.
t i.
l/.
fig .
21.);
.1. e/1 pem
&
q~arré:.
on a pratiql1é
a Ca ba le un trOU fa/! en calote . Cela
b.enco m pris il
ne (era pas ditliciJe d'entendre la maniere de
fnbriq~cr
le
dou d'épingle_
On appelle
d OTl d'épingle ,
un petit morceau de til–
de-fe r ou de laiton, aigui(é en pointe par un bout
&
refoul é par I'autre bout . JI
Y
en a de diflérentes g;of–
[eurs
&
loogueurs. L a premiere opération co nfille
a
errer:
e./Jer
le
ti
I , c'er! le pré[enter • un des efpaces
cieculaires de
I'S,
pour connoi"e s'il er! du calibre qu'
on fouhaite . Apres 1'3\'oir elfé, on le drelfe : pour le
drcfj"er,
o n le force
a
patrer a-travers les rangs de poio–
tes de I'engin; ceue manceuvee lui 6 te toutes Ces ped–
teS courbuees. q,uan?
iI.
er!
.~n,(Jé ,
o n le coupe de la
longueur de qUlOle
a
dlx-hu.t pouces; on fe fert pour
cela de la ciCoire, tixéc
Cue
le banc
a
couper . Quana
o n a une quantité ru/!i Came de bauts , on les afilIe:
affi–
ler ,
c'eO palfer le til-de-fer fur la meule, pour en fai–
re la pointe. Pour affi ler, I'ou vrier prend une cinquall–
taine de brins
~Ius
OU moins;
iI
les tiem fur
~es
doigts
dans une
alUat.onparallele,
&
leur faif.m falCe un ou
plu fieurs tours Cur eux- m émes par le moyen de [es pou–
ces qu'il meut de(Jus en feos contraire, en
conduiC.occhaque pouce vers le petit doigr il les afil ie tous en
meme
tc ms. Quand les brins
fo~ t
aflll és, on les cou–
pe fu ro la grande ciCoiee de la longuecr. dont on veu!
les poun es; de on les la parre dans le mordane poor
en faire la tete : ti on veut qO"elle
Coit
plate, on lailfe
un peu' excéder la poin te au - derrus du mordane, on
frappe un ou den
x
coups de maCleau fur cet excédaot :
iI
e/1 applati ,
&
la té te er! faite:
(j
on veut qu' elle
foil