CNI
re
cfpece le
potUI medieat1ls
de Bocrhaave, qu',1 prt–
paroi! avee un gros
d'eleo!aeehayum
mélé exaaemen!
'Par la triruration avee deux gros de fel alkali de Ta–
chenius,
&
dilTous dans fix ooces d'c.,u diílillée
&
co–
hobée de la meme plame qui avoit fouroi I'huile effeo–
tielle
a
laquelle
iI
ajoutoir un peu de ¡"yrop. de la
me–
me plante s'il fe rrouvoit dans les boutiques'-
1.e mot de
elyffus
a été pris encare par quelques an–
eiens chimiCles, dans nne lignifieatioD a-peu-pres la me–
me que eelle du mot
'l"int~{[ence.
Voyez
Q
U
¡
N T E S–
SE NCE.
(b)
.
CLYSTERE, LAVEMENT, REME_
DE, trois termes fyaonymes '"
Medectne
&
eH Phar–
mneie.
Je ne les .rrange poipt ici au hafard ,
m.isfe–
Ion l' ordre ehronologique de leur fueeemon dans la
.langue.
11 Y
a long-tems que
clyftere
ne fe dit plus;
lave–
matt
lui a fueeédé: eependant I'.bbé de S. Cyran le
mettoit fous le regne de L ouis X IV . au rang des mors
deshonnetes qu'il reproehoit an pere Garaffe, que quel–
ques-uns appelloient l'
Hllene de la guerre des JE{ui–
tes
&
des 'JanJénijlel.
J
e n'entens, difoit le pere Ga–
raffe, par
lavement,
que gargarifme; ce font les A–
porhieaires qui ont profané ce mot
a
un ufage meaéant.
C'eCl une chofe bien fipguliere que I'attaque de l'ab–
bé de S. Cyran; e'en eCl une autre qui l'eCl plus en–
care qne la défeDfe du P. Garaae.
On a 'fubClirué de nos jours le terme de
remede
a
eelui de
lavement; yemede
eCl équivoque, rnais c'en par
cetle raifon meme qu'il eCl honn':te.
Clyflcre
n'a plus \ieu que dans le burlefque;
&
la–
OJement
qne dans les auteurs de Medeeine; c'eCl aum
fous ce dernier que nous parlerons de ce genre d'in–
jeaion qu'on porte dans les imeClins par le fondemen r
&
que les Chinois, en s'en fervant, appellent le
reme:
.ce del BaybarPI. Cee ar.ticle
e.JIde M. le Chevalier
DE
JAUCOURT .
CNA
.. C N
A
CAL E S lA, furoom de Diane, ain(j ap–
pellée du ment Cnaealus en Arcadie, oii elle avoit un
temple
&
des fetes annuelles.
*
C N
A
G
1
A, (
Myth.
) furoom de D iane, ainfi
:tppellée de Cnagéus, qui eonduit a Phidna par Caflor
&
Po\lux, féduifit la prelrelTe de D iane,
&
l' enleva
avee la Clatue de la MelTe .
• C
N A Z
O N,
( Hift. ane.)
aiguille dom les fem–
mes Romaines fe fervoiem pour arranger leurs cheveux :
elle s'appelloit aum
diJeerni,,'¡um.
CNE
*
CNEPS,
ouo
CNUPHIS,
fMyth.)
l'Etre
fupreme ehez les Egyptiens ; on le repréCentoit avee un
fceprre
a
la main, marque de fa fouveraineté·, la rete
couverte de plumes, figne de fa fpiritualité,
&
un. (Euf
a
la bouehe, fy.mbole du monde créé p;lr fa parole :
on ajoiltoit quelquefois
a
ces caraéleres le ferpeor qui
fe mord la queue, fymbole dé l'éternité.
• C N E U S,
(Hift: ane·.)
furnom que les Romains
donnoiem
a
eeuI qui naiffoient avee quelques taches re–
marquables .
C N E Z O W ,'"
C¿og. mod. )
ville de Pologne, dans
le palatinat de Chclm . •
C N 1
C N
r
C U S, f. m.
C
Hift. nato boto
) genre de plante
dom les Beurs font des bouquets,
a
Heurons dé¡:oupés,
portés chaeun fur un
embry.on,&
fofitenus par un
caliee éeailleux ,
&
emourés de grandes feuilles qui for–
mem une cfpeee de ehapiteau.. L orfque la Heur en par–
fée, les embryons dev.icnnent des femenees
g~rnies
d'ai-
Tome
IIl.
( 1)
11 l?aro!t que
)'2utCllr
e~
ce Hen' a pris ces dcol{' termes
"Aai!
&
d,reéll!
Jans un (ens lmpropre. Les Canonifres :l¡lpellcm
14m
,..nlfll
eelle qui rcnd un criminel (ujee anx Chíltimens
¡
direaive
ceBe qui oblige par coov-cnance quelqu'un
a
fe conformer
:l
des loil( .
auxquellc5
ne devroit
p,lS
étre {ujet d'2illeurs.
Ain(j. par
exemple .
les
Eccl~fiaftiques
doiveot
obrér.,.~r
les loix de l'Etat paree qu'i!s en
f9nt
pOlr4e' mOli. i1s ne
Coat pa. (ujcts
2u.x
peioes
eojointe.s
par le.s
me ...
COA
+59·
grettos. Tournefort,
in/f. yú herb. V oyn
P
L A N TE _
(1)
C N l DE,
(C¿og. ane.
&
mod.)
ville ancienne de
la Carie, dans la D oride . Ce n'<n plus qu'un miférable
bourg.
.
CN IDIENNE ,adj.
(Myth . )
furoom de Vénus,
ainli appellée de la dévorion partieuliere que les habi–
tans de Cnide avoient en elle.
ca
CO, COA, caos,
Olt
COS,
( G/og. «ne.
&–
mod.)
lle de l'Arehipel, vers la G0te de la Carie: elle
en célebre par la nai(Janee d'Hippoerate, d'Apelle,
&
de Pamphile qui la premiere dévida la foie. Lts Tures
I'appelleot aujourd'hui
Stan'o
ou
Sta"k"".
On la con–
no;t aum Cons le oom de
L ango.
Elle eCl prefque vis–
a-vis d' Haliearnaffe, pr;:s de Cnide
&
de
l'
He Pal–
mofa.
C
o.
A, (
m.
(Hift. nato bot. )
genre de plante donr
le nom a élé dérivé du furnom
eO'¡I ,
qui a été don–
né a Hippoerate paree qu'il étoir oé daos I';le de Coa.
La Beur des planres de ce genre eCl monopétale, cam–
paniforme , globuleufe. Le piflil s'éleve du fond d'uo.
calice dée0upé,
&
eCl auaché cotnme un elol> " la par–
tie pollérieure de la Beur
~
ce pinil deviem dans la fni–
te un fruir compofé- de rrois eaprules membraneufes
&
applaties; ces eapfules font divifées en deux loges, dOn!
chaeune renferme une femenee longue
&
rulée . Plu–
mier,
nov. plant. A mer. ¡;en. Voyez
P
E. A N TE.
( 1)
C
O A,
(CEog. mod.)
n viere
du
royaume de Portu–
gal , dans ·Ia provinee de Tra-Ios-Montes.
• C O
A
C TI
F,
adj.
(TUol.
&
'J-llriJPr.)
qui
peu~
légitimement eolltraindre
&
Ce faire obéir par la force.
L es fouverains onr feuls le potlvoir
eoaaif:
il y a eeue
difrérenee entre les lois de l'Eglife
&
les lois de I'é–
tar, que eelles de l'Eglife , en quaJiré limpie de lois
de l'Eglife, n'onr· que force direaive; au lieu que les
lois de l'érar On! par elles-memes force
eoaa.ive.
Les
lois de l'Eglife n'onr force
eoaaive
que quand elles
fOn! devenus lois de l'état . ( 1 )
• C O 'A C TIa N,
f.
f.
(Thiol. )
aaion furo
I~
vo–
lomé, qui en (lte ou diminue le libre exerciee; d'oii
il
s~enrui[
que la
Goaélio¡;. ,
fi
elle avoi[ lieu, excu(eroit
enticrement ou en partie la cré3.ture du crime,
&
luí
(lteroit le mé'rite. de la bonne aaion
~
car le mérite
&
le démérite diminuent
&.
diCparoitrent. auffi-rÓr que la
n¿eem té de vouloir ou de ne pas vouloir comlnenee .
V o>,-cz
L
¡
n
E R
1;
E: ,
G
R A CE.
ca AD
J
U T E
UR,
r.
m.
(Hifl.•
" Uf
&.
'Jft–
ri{py.)
eCl eelui qui eCl· adjoint
a
un prélat ou aurre
bénéficier oU·officier eedéfiallique , pour. lui
~ider
¡\
fai–
re fes fonaions.
L es
eoadj1ltem'l
fonr ordinairement. déognés fueeef–
feurs de ceux auxquels on les adjoinr.
L e P. Thomamn en fa difcipline de l'Eglira.,
[!Ol't ..
Il.
liv.
ll.
ch. xx,ij.
& .
xxiij.
dit que les eoadjutore–
[[~s
étoient en ur.,ge des les premiers (jedes. de l'E–
ghfe. On trouve en elfet que des I'an H S. !..Jn fU I'
fair
eoadjlttettr
de S. Pierre,
&
qu'en 9f Evarille le
fur du pape
Ana~ler.
Cependant le P; Thomamn ajoO–
te
que les eoadjutoreries fom odieufes, en ce que c'en,
une maniere indireae poor tranfrnett¡e les bénéfices com_
me par voie de fueeemon .
En Franee le R oi donne quelquefois un
eoadjuteu.·.
aux areheveques, éveques,
&
abb~s
lorfque le grand.
age du bénéfieier ou fes infirmités: fon abfenee ou
quelqu'autre eaufe légitime, le demandeoc,
&
que e'en,
pour le bien de I'églife.
L~
pape donne des bu lIes qui' porrenr ordinairement–
la elaufe
<um f" tttrá [1Ieeefoo". ,
e'eCl-ii-dire provilion
&
eollarion du bénénee par expea ative ; tel1emenr qu'
apres le déees du titulaire le
eoadjlltettr
n'a. pas bofuio
d'autre titre pour fu eeéder au bénéIiee.
Mais on ne peU[ nommer de
eoadjltt<1!r
ayee- droit
de fueeéder, que pour les éyé¡:hés
&
abbayes;
&
pou~
Mm rn
2
don-
mes
loix,
Je conclus de eelJ
q~e
¡'EgUfe
po(f<~te
une véritablc
jurifditlion
c03él:ivc .
~Orenr)
:l.ntIllquelJe
elle
peue
conc.lamner
;\\lX
peines
du-moins fpirituc:lJes.
(p voir
:mx
excornmunicatiom & c,
Il
n'er,
p;u
ti.
cenain
que
cene
rqrcc s'étende
jufqu'aux
p::ines
tempo{cllcs ;
on
la
pr.u iquc
cependanc en
q~elques en,j~oiu.
Oll
j'
6g!ifc
:laud..
¡ement
cond:'lmne
le.l
Eccléfiafbques
Ce,
fUJcts
aux prifans
~f;,
l'au1'
Les
La1ll..ucs
nQur n'en p2rlerons
point, ( )..{)