CLO
don~
un
d.~
e6t6s efl.
q~elqu.fois
terminé en bígorno:
cel
IOOrurncllt
en
OrdlO~lIremeíl t
tout
de
fer; mais pour
Sir, bon
&
dmable, il Vaut míeux que la téte en Coie
acérée
&
trempée. La
place
efl une eCpeee de coin
émou lTé , dOlH la partie fupérieure efl applade
&
un
P"U inelinét.
l/oye>:.
eel o\1lil,
mime PI.
en
B .
La
c10liiere
efl une efpeee de bille de fe r, d'un pouce en
quarré, & de la longueur de díx pouees;
:i
deux pou–
ces ou enviran
d'UD
de fes boms, eft un
Ecau
quarré
dOnt les bords excedenl un peu fa furface: c'efl dans
ce Iro¡, .qu'on fail entrer le bou! de fer forgé
&
eou–
pé qui doil former le
01011)
pour en fa,onner la tete
:lU marteau. 11 Y a des c!oüieres dOIl! les IrOus fOil!
plus ou moins grands , ronds ou quarrés, ou de taute
auue fi gure, fel on 1:. différ"ence des
el011S
qu'on fe pro–
pofe de fabriquer . L es eloüieres pour
elous
a
lele ron–
de, fonr difitrentes des aUlres: les rebords du Irou en
fom un peu arrondis ; la c!oüiere efl plamée dans le pié
d'étape ou d'étable de la longueur d'environ cinq pou–
ces,
&
fon autre boue porte d'environ un pouee Cur la pla–
ce.
1/.
les fig .
22.
loS.
26. La premíere montre la eloüie–
re montée d'un bou l dans le pié d'étable ou d'étape,
&
de l'aulre appuyée fur le bord de
la
place: en-deC–
fous on voil un relTon dOIl! l'uCage en de repouITer en
en-haut le
elOII
quand il en formé. Pour chalTer le
c10re
du trou de la c!oüiere , on frappe en-deCJous ce ref–
Cort avee le marteau . On voil
fig .
2S.
le
elol<
eoupé ,
m ais lenam encare o la verge ou baguetle,
&
préCen–
lé par la pointe au Irou de la c!oüiere, ou I'ouvrier le
laifle enfoneé en ra mpaD! la partie par 1aquelle il tienl
a
la bagucue. E! la
fi$ure
26. repréCente le
elou
dans
la eloüiere prél o eue frappé avee le marteau 23, pour
en fa,onner la lele. L a c!oüiere en aeerée
&
Irempée.
L'encl ume en la meme qui fe voil ehez tauS les ou–
vriers en fer .
Voici la maoíere dont les outils du Cloulier fonl di–
fpoCés : ils fOil! raOemblé, Cur un méme billol, eomme
on voit
fig .
22..
en
Á,
B,
G,
D .
La c!oüiere entre daos
une monaiCe pratiqué.
:l
la partie Cupérieure du pié d'é–
tape ; d ie eO arretée dans eelte mortaife par deux eoins
de fer, plaeés l'ul1 en· deOus
&
l'aul,e en-delTous: le pre–
mier
a
la partie antérieure, le feeond
a
l. partie poné–
rieure . Son autre extrémité eO porée Cur la place
a
un
des bouts; le pié-d'étape
&
la place «mt fermomen!
é~
I3blis daos le
~Ioe,
ou 00 les "fiermit
ii
eoups de marre
quand ils font dérangés. On applique , eomme nous a–
vons dil, aux petites c!oüieres une eCpece de .erran 6-
xc daos la mortoiCe du pié-d'étape; on fixe quelquefois
une petite fiche de fer
~
la partie de ce rellorl , qui ré–
pond au uou de la eloiiiere: eelte fiche doit
enlr~r
dans
ce rrou,
&
elle Cert
il
chalTer le
elo"
hors -de la c!oüie–
re, ce qui fe fai l eo frappaol du marteau eontre le ref–
fOr!; ce qui n'a Jieu que pour los pelits
eloll! .
011 ti! Cerl pour les
elous
de fer eo verge, de Berrí
&
d' Anjou; les paquels fOn! ordinairemenl de cinquan–
Ic livres. Pour eommencer le Iravail des
elous,
on cou-
.
re chaque
\lcrge
en deu!,
trois,
ou
qU3[re tnorceaux;
eomme le fer qu'on employe en eamll1l, 011
0.'
a pas
beaueoup de peine
il
le eouper ;
11
fuflit dq paCer I'en–
droil oi! on veul le
e, lTer,
Cur une des caroes de I'en–
clume
&
de frapper delTus un eoup de marleau; on
mel ehauffer daus
lo
forge deux ou trois de ces mor–
ceaux
i\
la fois, afin de Iravaill er Cans eetre,
&
que
run Coil chaud quaod on quine I'aulre , Quand le fer
"n chaud, on l'étire:
I'';eirer,
e'ell le forger pour eo
fuire la lame; c'
ea
aino qu' on appelJe la partie qui
doil former le eorps du
elo".
00 prt' pare la lame fur
la
place, on en forme la polnte ;
&
quand la poínte
eft fai le, on pare:
parer le elou,
e'en 1 'unir
&
le dreC–
fer Cm le pié-d'étape . Quand il eO paré, 011 le eoupe:
le
eOllper ,
e'en préCemer le morceau de fer Cur le tran–
eham du cíCe.u,
&
Y faíre entrer ce tranchant d' un
coup de marteau
alTe~
vigoureux , pour que la fépara–
tion foil preCque faíte . On frappe la partie coupée eon–
tre le pié-d'étape, pour eu faciliter encare la rupture,
&
I'on met la partie coupée dans la c10üiere pour la
rabam e :
rabaeer.,
e'cn former la lele [ur la c1oüiere .
La ¡ele ne fe fait pas de \neme daos tauS les
elOIl! .
P our \In
elou
,;
eite plaee. ,
00
Ce
contente de donner
pluoeurs coups fur la partie de fer qui excede la c1oüie–
re, obCervaol que 10US les eoups IOmben! perpendlcu–
lairement' 3 ceue p!1rtie . Pour un
clou
ti
téu
rond~,
aprcs avoir frappé deux ou trois eoups en tout Ceos, on
fe
Cert
de l'élampe . Pour un
elou
,¡
tiee
,1
diamane ,
ehaque coup devanl former une face,
&
toutes les fa–
ces de la tete étnm inc!inées les unes
au.~
aulrC! il fuU I
que ' les coups foiem inclinés • In
poni~lD
elcéc!.ente
CLO
455
quí doil former la I';te; il en meme évident que les
inc!inaifons différentes des eoups de marteau donne–
rqnt
ii
la tele diflérentcs formes . Pour un
elo,,'; de/lx
tétes,
011 étire le
elo"
a
¡'ordinaire, on applatit la par–
lie qui doil former la tete , on la eoupe, on la rabal ,
on lui donne quelques cou¡is de martcau vers les extré–
mirés , fans !Ducher au milieu . Pour les
elOIl!
,¡
glac< ,
on étire, on pa!e, 00 coupe,
&
le
elou
en fail. Pour
les
clorlS
J
fabordJ ,
on écire,
0 0
pare,
00
caupe; on
obrerve en coupanl de lailTer un peu forte la partie qui
doil faire la lete; 011 place le
elOl<
daos une cloüiere
a
trou quarré;
&
eomme la tete doil ':tre o quaue
faces
&
fe terminer en une pointe arrez aigue, les coups
qui la r"banem doivent etre frappés Ires-inclinés : 00
appelle
elous de fabords,
CtUX
qui ont la forme qu'on
voil aux
dotu
de
crucifi x.
Ponr les
ciD/u
J
cht'l);/Ie,
00 s'y prcnd d'abord comme pour les
elo,u
ii
deux te–
tes , e'eO-o-dire qu'on étire, qu'ol1 applati! ce qu i doi!
former la tete, qu' on eoupe
&
qu'on rabat fur deux
faces, fans frapper le milicu .
Tous les
elous
done nous venaos de parier, s'appe1-
lenl
elous d'une f<ule 'Venlle,
&
on k s expédie d'úne
feu le chaude.
11
n'en en pas de méme des
elous
,;
pa'–
te
1
ti
crochet,
ti
(rampon!:
ceux-ci demandem.
3U
moin¡
dcux chaudes. A la premiere, on les érire;
&
s'i1 s'a–
gil d'un
elo"
ti
patle
,
quand on I'a paré, 011 applatit
la partie qui doit faire la pane, qu'oo finil' la' Ceeon–
de ehaude. D 'un
elo1<
,;
eroch,t;
on étire la
~oilHe,
on applatil I'auue extrémité , on rabat la partie applatie
fur le pié-d'étape pour eu commencer 1 'autre
brane~t;
on coupe le
e/M
fin le ciCeau, obfervam de ne pas le
couper fuivan t fa plus graode face; on elTaye de le Cé–
parer de fa branche;
&
la premiere opération eH f.ite:
la feeonde eonfiOe
a.
le remetlre au feu,
a
édrer la
feconde br. nche,
:1
la meUre en pointe,
a
I'étirer aflez ;
a
Ciparer le
elol1 ,
ii
le parer un peu rur le pié-d'étape ,
&
:l
te finie. D 'un
,1011
a
(rampon
;
on
fuil
le
meme
Iravail pour la premiere braneh.: quant o la feeonde,
au lieu de l' édrer, on l'applatic. D'Ull
d ou
ti
gemd ;
on arrondil la Ceconde branehe, obfervant que Cun ex–
Irémiti fo il un peu plus petite que Ca bafe , a60 de fa–
cil¡ler
l'entrée du gond. D'uo
dolS
J
téte
de
ebampi–
gnon;
00 prcnd une cJaiiie re dont la petile émincoce
lbit
arrondie en formc de calare;
&
quand o n
rabat
la
tete .
on
fra.ppe
tOU t
autour,
&
o n lui fah
prendre en–
dellous la forme de la calote de la c!oüiere ·.
Dans la fabrique de ces diAerens
elo,,,
, _
on re rerl
de tenailles lorfque les bouls des bagueues fOIlt trop
courts; on
reraude
ces bouts,
&
011
en
refaie
unc
ver- '
ge. L orfque les
elous
fOn! achevés , on a une
cailT~
plus
éle\'ée fur le fond que [ur le
dev~m;.
les eares
y
t<lIU
difpoCées en gradin, comJ]le celles d'une l mprimerie·:
0 1}
nomme eette eaiOe l'
aJJoreiJ/oire (I/oy. dam la 'Vi.
gneeee),
&
on y répand les
e10us
fel on leurs qualirés
&
leurs noms. On )' mel la broquelle eommune , cel–
le qu'on enampe, le
e/ou
o ardoiCe , le
elou
:\
bardeau,
le
elou
i\
crochet , le '
elou
ii
eaboche,
a
r¿te de dia–
mant, le
clo"
a
river, le
clol'
a
champignoD, le
clOI'
de eheval ordinaire , le
elou
de che val
11
glsce le
elo"
a
baode commuu , le
elo"
á
téte raballue .
I/;ye>:.
cé,
difieremes Cortes ,
figures
I, 2,
3 , 4,
5",
6, &e.
EfP«CJ
principal" de elOIU. G10ft
,;
ardoife
,
ce Conr
ceux avee leCquels on allaehe les ardoiCes; ils tont de–
puis deux juCqu':I Irois livres au millier.
Glou
,¡
bande
& ,;
elte rabatll/C
;
i1s Cerven! :\ altacher les bandes
fur les roües des earrofles
&
charreues: eeus pour les
earrorres s'appellem
c10fll
,;
band.;
eeus pour les char–
reues,
elOftJ
ti
eée. raba' tue:
les plus pelirs Com de tept
Jivres au millier ,
&
les plus gros de douze ti"res au
mill ier .
Glous
,¡
bardea"
ou
elom legers;
ils [ont'¡ I'u–
Cage des SeJliers, des Bahutiers , des M eoui(iers ,
d~
Serruriers ,
&e.
ils fom depuis trois jufqu':\ quatre
Ji–
\"tes au milIier ; ils onl 10us la tete ronde . La
br_o~1ttt
te
Cerl nu Tapitlier , au S.Jlier, ,nu Serrurier ,
& e.
il
y en a de qllatre onces, de huit ooees, de douze on–
ces , d'unc livre, de cinq qu:tns .. de (ix
quarts,
de fept
quarts,
&
de deu, livres au millier.
GlolI
,¡
Gbaude–
rORnier,
petites lames de eu;vre eoupées en 10Caoges ,
&
tournées eo fer d' aiguillettes , dom les Chauderon–
niers c!oüenl leu rs ouvrages: .p'0ur eel effet ils
V
prali–
qllent une tete avee
u~e
c1oUlere,
I/o)'e>:. lo Pla11ehe
J J.
dre Ghalldero1111ia , figure
I f·
G D . Glous
a
,he–
'l'al,
ce foot ceux doot
0 11
f~rrt:
les chevauI; ils fout
ou
ordiD:l.iresou:i glace: les
o,.dina;re¡
001
la
le–
te plate les' autres
l'
On! en pointe; ils fOn! depuis
quacor7.e' jufqu'
a
vingt - qUGtre·
Hv.
au millier .
C hut
ti
GQ"vrcur,
voye~
GlOTIS
.t
ard.oife
&
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la... . GlolIs
d
(rq-