COB
.t :
i1y
1EV0it derriere le ralon des
c.llo(jt~
longoes de
cinq 00
61
lignes: le poil
~lOi[
coun, rude , boochon–
né, noJra... fUr le dos
&
for quelques endroilS de la u;–
te, aDI
cllr~mirés
des paUes
&
du moCe'D ,
&
mel~
d'uo peu de noir
&
de beaucoop de rOUI fur le reCle du
(orps, mai, plos
dor~
eo qoeLques cndroits du deUous
du vemre
&
de la gorge.
11
Y avoi[ for la queue plulieurs
anne,uI, les ons ooiratres,
&
les aulres mt:lés de noir
&
de roox . La langue étoi[ un peu lillouDée,
&
au re–
f1e relfembJoit
~-peu-pres
¡\ eelle des chieos . L es yeuI
~toielJ[
peti" eomme eeUI du cochoo,
&
les orcilles
roodes eomme eelles des rats: il
y
'VOK .u·dehors de
I'oreille uo poi! eourt,
&
au-dedans un poil plus loog
&
plus bl.oehAtre . Les deulS eanioes éroient grifos
tranfparemes,
&
fun
loog.ue" f"·IOUt eelles de la
ma~
ehoire inférieure: ehaque m iehoire .voit lix dems incí–
c.ves: la gueule étoit fOH gr.ode,
&
lo
m aehoire infé–
rieure beaueoup plus e<lune que eelle d'eo-haut , com–
m e
d.nsle cochoo. 00 dit que le
coati·mondi
rooge
fa qucue, de fone qu'oo ne peut pas déterminer au ju–
fle la loogueur de ceue panie.
On avoir apponé ¡\ M.
Perr.utdeux .utres animaux
fous le
~om
de
coati-m.0ndi ,
m.is.ils étoient plus pelÍts,
& fort dlffércns de celm dom 00 vlem de faire mentioo:
i1s o'avoiem pas les dents caoines, oi les taloos éperoo–
nés par des callofités : l'uo de ces .nimaux avoit le mu–
feou fendu comme UD Hevre; ceue p.nie , le tour des
yeux & des oreilles, étoicn! dégarnis de poi! ,
&
de
couleur rouge: les dents reUembloiem
a
eelles du ea–
flor,
&
l. queue élOit coone.
11
Y avoit aux piés de
devam cinq doigts; les trois do milieu élOient vraiemem
des doigts, mais les deux autres étoiem plaeés eomme
des pouees
:l
une eenaine diClanee des doigts, un de eha–
que cÓté; eelui du eÓté intérieur étoit trcs·petÍl;
iI
oe
fe trouvoit .ux piés de derriere que quatre doigts, dOIl!
l'un étoit éloigné des trois autres eomme un pouee, &
fon eourt ;
íI
€to;r plaeé au eÓté extericur des doi¡¡ts.
Enlin M . Perraut déerit un quatríemc animal qOI .–
voi! élé dooné fous le 0001 de
coaei
.
C'étoit une (e–
m elle: elle .voi! le poíl [oux por tout le eorps, exee–
pté la queue qui étoit marquée de plulieurs cercles d'un
fauye brulI, & l'extrémité des pattes
&
le delfus des
oreilles qui ayoient une teinte plus brune que eelle du
reCle du corps; excepté aum l'extrómité du mufeau, qui
étoit d'ulI grís brun. Ce
coaei
avoit des mouilaehes d'uo
poil fort noir; ce
m~me
poil fe trouvoit
a
la machoi–
re inféríeure
&
.Ul<
joues: il n'y avoi[ poiO! d'éperons.
aux panes de derriere : eofio 1 .. dents relrembloient
a
eol–
les des ehieos.
iVUm. de
l'
Acad. royale des Scimr<s,
tle¡uÍ< 1666,)lIf'1"';'
IÓ99,
tome IU. /art.
ll.
p.
17.
&
{tli'/). Voyn
Q
U A D R U P E DE . ( )
e o
B A L E S, f. m .
(Myeh.)
génies molíos .!taehés
a
la fuite de Baeehus . 00 1cs eonfond quelquefois avec
les faunes
&
les fatyres.
COBA LT ,
COBO LTotl
KOBO LD,
( Hifl.
"at. Minlralogie
&
Chimie)
eo L atin
cobalttlm, cad–
mia foJlilis pro <",ruleo, cadmia metal/ica,
&e. e'el!
UII
demi-métal, d'un gris qui tite uo peu fur le
jaun~tre; il parOlt compofé d'uo arremblage de petites lames
ou de feuillets;
ii
I'extérieur
íI
a .rrez de relfemblanee
avec le bifmuth : m ais ·ee qui earaaérífe paniculieremenr
ce
demi-m~l3l,
e'e!! la propriété qu'il • de donoer uue
cou leur bleue ;\ la friue du verre, lorfqu'oo le mel eo
fufioo .vee elle.
011 a long-tems regardé le
cobalt
eomme uoe fubflan–
ce terreufe; e'e!! fa graode frí.bilité qui femb le avoir
aeerédité eeue erreur ; mais M. Brandt, f.vam ehimille
Suédois, a prouv é dans un mémoire in(éré dans les .–
aes de I'.eadélliie d'Upfal, qu'on devoit le placer au
raog des demi-métauI: voici les raifoos fur leK¡ueltes
iI
appuie foo femiment:
1°
le
cobale
préfen te
:i
I'exté–
rieur
lo
mGme eoup d'ceil qu'un métal:
2°
il a une pe–
fameur méralliqu<-:
3°
il entre eo fufion d.n5 le feu,
&
prelld en refroidilfant une fur faee eoovexe. ce qui
efl un des earaaeres diClinaifs des fubClaoees mét.lli–
que< : 4° le
cobalt
fe dilfou! dans l'eau-fone,
&
don–
De une eouleur d'uo verd
j,uo~lre
.u dilfolvaot; les fels
.lka1i9
ti
xes précipiteO! cene dirrolUlion d' une couleur
Doire, & l'alkalí volatil la précípite d'uD rouge trcs-vif;
6 on éduleore la matiere préeipitée
&
qu'on
y
joigoe
de la matiere inflammable, en faifan! fondre ce
m~lall
ge on obtient du .
c~bale
en régule, eomme cela fe .
pra~
tique fur les préelpués des .utres fubClauces méralhques
dOD! o n fait l. réduaion.
L e
cobale
ne s'.malgame poiot .vec le mereure,
&
ja–
mais par 13 f"fion on oe peut l'unir .vee le bifmuth ,
,!uoique les mines
de
ce deroier demi-métal cootiennent
•
COB
prerqoe lol1jours du
.obal: .
11
s'unit trcs-iorimemeor
.lt
eoiv« q.u'.il [ead
ai~re
&
aU"ant.
.
On di(lingue pluheurs efpeces de mll1es donr on rire
le
cobale;
void les principal.. fuivam M.
.1Ierius.
t.
La mine
M
eobale cendTi.:
elle a quelque rdlem–
blance
:lVec
la mine
de
plomb cubiqoe ou
gll:~t¡r,
mais
elle rtlfernble eneore plos a la pyrite ..feoicalc avce qui
00
IJ¡
eonfoad fouvenr mal-'-prOpos; eepend.lIt le grain
de eeue miDe de
cob"lt
eCl plus fin,
&
d'u"e cou leur
plus fon eée
&
plus rougdtre que eelle de la pyrite ar–
feoicale .
11.
L.a mi",
d.
cobah !pie"lai,.,
ainG nommé. par–
ee qu'oo
y
remarque des lames ou feuillets luifan, com–
me la glace d'uo miroir: ce que M. Walleriu COn–
jeaure yeoir de ce que le
cobale
fe trouve uni '''ee du
fpatb feuilleté ou quelque autre m.trice-de cene efpeee.
1
ti .
L a ",i"e de cobal: '/Jitr<u(. ,
aiofi nommé. paree
qu'elle rellemble
;i
des feoríes ou
:l
une malÍere vitri–
fiée: elle eR brillante & d'un gris bleu'rre.
1V.
La mi".
J.
cobale cry/1alliflt;
on .ppelie ainr.
les m ines de
cobale
qui afleaent une figure régulier. &
déterminée; on leur doo)1e diffélens noms fuivanr l. fi–
gure qu'on y remarque; par exemple on les appelle
mi–
flei
de
colJa/~
tricott;.s, rn r<{eaflx.
V.
FI."rs de cob:zle;
e'e!! une mine de
cobale
Com–
bée eo efRorefeenee a l'air, & qui prend une couleur ou
rouge, ou violeue, ou po"rpre, ou Oeur de p'::eher;
quelql1efois ces eouleurs lIe fOil! qu'¡\ la furface; que l–
quefois elles pénetrent de pan en part.
V1.
L a min< de cobale eerretlfe:
cene mioe e!! .inti
Dommée paree qu'elle
ea
friable
&
pou compade: la
eouleur v.rie; il Y en a d'un blane tÍral1t fur le verd, de
jauoe eomme de l'oehre, de lIoire,
&c.
Outre eel. 00 reoeontre fréqucmment du
eobalt
dans
les
m~mes
mines qui ftlurnillent le bifmuth . On en trou–
ve .um quelquefois daos l. mine d'a(fenic, que l'on
nomme
r.e.fla,;e;
e'en
pour cela que les minéralogiCles
Allemands I'appellent
cobah te[la./,
"(
fchirben-kobolt )
quoique ce foír une vraie mint: d!arfenic . 011 en ren–
COntre aum eo petÍte quantité· dans la mine d'arCeo ic
d'un rouge euivreux, que les Allemands appelkllt
1"111-
ftrnif<kel,
mais ce n'e!! qu'aecídentellemeot . On eroir de–
voir avertir en gélléral , que les ouvrie.. des mine, d'
t\l–
lemagne,
&
quelques auteurs d'apres eux, 001 fouyell!
eoofondu les mines de
<obalt
.vee eelles. d·arfenie,
&
on!
indifleremmenr donné le nom de
cobale
a
des mines arC,,–
Ricalcs, qui ne conticnnent que' peu ou
'poine
d~
ce dc:mi–
métal; ce qu'il
y
a de certain, c'c:fi que
lomes
le mi–
nes de
eobah
font ehargées crune portion d 'arfenie
rre,–
eoofidérable , que I'on el! obl igó d'cn dégager
!?-Ir
le
grillage pOllr eo féparer le
<abale
ou 13 matiere proprc:
a
eolorer le verre ell bleu.. 00 Ce
f.rlpour cela. d·uo
fouroeau donr 00 trouyera la repréfemation p.rmi les
P lanches de Mioéralogie da"s eelle du
cobal,
&
de l'ar–
fenie: la figure
l.
repréfenre I'auelier
&
le fourneau pour
la ealeination du
eobalt;
A
B.
en lIO fourneau de réyer·
bere dans lequel on met la mine de
cobah,
pour que la
flamme en d6gage
I:l.
panie arfenieale qui el1
re~lle
dans
uoe galeríe ou ehemioée de bois hotirontale C
D
,
qui
a ordinairement
I CO
pas de longueur; l' arfenie ql1i
y
palfe fous la forme d'une fumée bl;¡nehe fort épailfe,
fe eondenfe
&
s'anache nux parois de eette eheminée
fous la forme de petits eryClaux ou d'lIne farine légere,
que les
Allem~nds
nommeni
g/ffemehl,
tl'ou on I'en–
leve au bout d'un cenaill tems par les fené ..es
E E E,
qui' foO! pratiquées de di!!,nee. en díClaoee le long de
La galerie ou eheminée
horifoot.le.;. ces
fen~rres
fe
ter–
meut lorfqll'on fait gríltN la mine de
c.obal,;
FF
~on!
les piliers fur lefquels 13 ehéll)iliée horifonrale ei! lou–
tenue;
G
eCl une eoupe perpendiculaire d'uo fourneau ;\ ,
griller la mine de
eobah; H
eCl la, eoqpe perpendicu–
laire de la eheminée horifomale, dans laquelle la fumé(
arfenicale efl
re~ue .
.
Apres que la mine de
<.abalt
a
ét~
gnllée
d.nsle
fourneau que nQUS venon
de décrire,
on
la
retire, 011
l'écrafe dans un moulio par le
~oyen
de
de.uxme~les
qui tourneot veniealement , eofulte 00 la fal!
ealc"~e~
de oouyeau jufqu'a ce qll'il n'en parte plus .uellnc
t!!;
méc; pour lors on retire le
cobale,
doO! on m':'le une
partie avec deux parties
&
meme plus de poralle
&
de
cailloux 0u de quart.. pulverilt!s,
&
I'on en rai! ce qu'
On appelle le
(affT<, (maltt
ou
a"-,,r ,
doO! 00 fe
f",~
pour peindre en bleu la fay.nce
&
la poreel.lI1e, pour
color« le verre -faire du bleu d' empois,
&<.
N.ous
donoerons une
d~feriptíon
détaillée de ce travaíl
a
I'art_
S
A F
F
RE·
nous nOU9 eonrellleroos
~e
dire ici que les.
Ill;UlUf3étU(~'
011. roo traite ainLi le
(.~.I"
[001
011. ob-
~
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