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CLO

le mouton dans le béfroi, on "me ta

e/.ehe

de fon

baltam, comme nOllS avons dit plus oam,

&

on ad<lpte

au momon des leviers ou (¡mples, ou doubles, óu qua–

drupJes, tels que ceux des groUes

e/oehes

de Notre–

Dame de Paris:

ces

levicrs

{Out

de longues pieces de

bois fixées en

r, r,

fig ..

6..

au-delIous du !D0uton, ou

elles fOn! rortement alJuJe!!1es par les émers doubles

r

R D :

elles On! depuis le m outon jufqu'. Jems ex tté–

milés

a,

fig.

7.

oÍ! pend la corde "

b

'-peu-prcs de

longueur, le diametre de la

e/oehe;

pour leur donner

de la fermeté, on les bride par des licns de fe<"

11 ,

fisés d'un bout • leurs extrémités,

&

de l'autre au

haut du mouton;

&

pour conferver leur parallélifme,

o n joiot celles d'uu c/lté du mOUlOD • celles de I'au–

tre,

par des traverfes

&

des croix de

S.

André; com–

me on ,'oit

fig.

8.

oÍ! I'on a repréfenté te ptan du bé–

froi, des

e/oehes ,

&

des levicrs.

[J

y

a pour les peti..s

e/oehes

une autre forte de le–

vier,. 'lu'on voit

figure

9.

II efl compofé de trois pie–

ces, dOll! deus

A E, B e,

fOllt droilcs,

&

la troilieme

dI

un 'luan de cerele centré du tourillon,

&

fait en

goultiere fur fa partie convexe; Ja corde efi

re~ue

dan

S

cette goultiere, lorfgu'on met la

e/oehe

volée: le

'luan de celele efi aum tenu par .la barre de rer

E

e,

jj,ée d'un bout uu haut de ce guart de cercle;

&

de

I'autre bou t au hallt du mOUlOn.

L e béfroi dans leguel on place les

e/oehes ,

efl une

cage de charpellte, de figure pyramidale 'lu'arrée

&

tron–

quée, ou un peu plus étroite • fa partie fupérieure qu'.

fa bafe,

&

placée dans I'in!érieur de la lOur : on I'a

faite plus étroite par e n-haU! , afin gu'elle ne lOuch5t

point les parois de la tour,

&

gu'elle cédar

a

I'aaion

de la

eloehe,

guand on I'a mife

a

volée.

On trouvera • I'cxpl ication de oos planches, le dé–

tail des pieces au bélroi qu'on voit

Planche de Fonde–

rie des e/oehes, fig. 7.

e

L

o

C 11 E S. (

J"rij'pr.

)

Quoique les

eloehe!

foient

déja bénites, le Fondeur qui en a fourni le métal peut

les faire vendre faure de payement.

A rrét dI<

27

Flvrier

1603.

e.rondas,

liv. XIII. rip. vij.

D ans les églifes cathédroles, I'éveque ne peut com–

munémeor faire fOntl6r 'Ies

eloehes

que de concert avee

le chapitre ; cela dépend néanmoios des fialUts

&

de

l'u f.1ge . Chenu,

tito 1 ch. ij.

L'émolumenr de la fonnerie dans les paroitres,

.p–

partierlt de droit commun

a

la fabrique,

á

moins qu'iI

n'y ait ur.1ge

&

potremon comraire au protil du curé.

A rr¿t du

21

Mars

1660,

pour la fabrigue de Beouvais ,

qui lui a([ribue I'émolumenr de la fonnerie,

&

néan–

m oins ordonue que les

e/oeheJ

ne pourrom Stre fonnées

pour ccux qui fOil! inhumés daos la paroiae , gue le ctl–

ré n'en ait été averti.

JurifPr. e"n. de

de la eombe,

011

mot

e/oehe .

II efi enjoint par un arret du grand-coofeil, du

7

Janvier

17i',

a

toUles perfoones qui aurom foigné les

bénéficiers jufgu" la mort, ou che? lefquelles ils ferom

décédés, d'avertir les prépofé,

iI.

la fonnérie des

el.ehes,

de fonner

:l

I'inflam pour les eceléfiafligues qui vien–

nem de dé'cédec.

Les monafleres ne doivem 'point avoir de

e/oehes

gui

puitrent empecher d'entendre celles de l'églife principa–

te Oll paroimale du licu;

&

en général, les églifes doi–

velH

obrerver

emre

elles

certaincs

déférences

pour

la

fonnerie, felon le rang qu'elles tiennem dans la hiérar-

. chie ecciéfiafiique. Henrys,

tomo l . liv. l . ch. iij. r"eft.

16.

L 'entretien

&

la réfeaion des

e/oches,

de la charpen–

te qui les foatiem,

&

des cordes qui fervem • les fon–

ner, font • la charge des habitans ,

&

non des gros–

décimateurs.

Arrét d"

3

Mars

1690 ,

contre le curé

<I'Azny.

I/oyez. les Joi! des bátimenJ, port.

11.

pago 77.

aux noteJ. (A)

e

~

o

C R

~

'. (

Med.)

ampoule ou veme pleine de

féroÍt té , gUI Vlem aux piés , aux mains , ou autres par–

ties du corps, par des piquares d'infeétes , par le vio–

lem frOttemelll, par la bralure, ou pour !\Voir trop mar–

ché.

Au moyen d'une longue macération de la peau dans

Penu, on en peUt détacher avec I'épiderme rous fe s al–

longemens, de

fa~on

qu'ils entralnell! avec eux les poils

&

teurs racines . eette remargue fen

a

expliq uer com–

m em les

e/oehe!

ou ampoules qui s'"leveut fur la peau ,

tefiem gonHées peodant un tcms cotlfid" rablc, faus laif–

fer la férolité

e.x trav~fée

échapper par les yous.' qui

en ce cas devrolenr etre aggrandis por la dlfiroétlOll

&

la ten(¡on de I'épiderme foalevé: car quand I'épider–

me fe détache ainli du corps de la peau, il arrache .um

T ome

IlI.

CLO

+51

&

entra:ne des portions de ces petits tuyaux en!amés;

qui étam comprimés par la férolité, fe plitrem

&

bou–

chent les pores de I'épiderme Ibalevé , '-peu-prh com–

me les lUyaux des balons

a

joüer .

Les

e/oehe!

fe guérifleut d'elles-mémes, ou par I'ap–

ptication de guelgues réColútifs , ou par la ce(fation des

caufes qui les ont produites.

Artie/c de M. le

e

heva–

lier

D E

J

A

V

C

o

U R

T'.

e

LO CHE,

( M arine)

on donne ce nom :\ une ma–

chine dans laguelie un homme ell enfermé,

&

au mo–

yen de laquelie

il

peut refier quelque tems fous l'eau;

on s'en fen pour retirer du fond de la mer ou des ri–

vieres , des chofes péries p", naufrage ou autremen! .

L a defcription gu'on en donne ici, efl tirée d'un auteur

Hollandois.

e etre macoine gui a la figure d'une

eloche,

dOn! le

fommet feroit poinm, doit ,\voir cinq •

fix

piés de

ham,

&

au moins trois piés de large par le bas, qui

efi armé d'un gros cerele de fer en-dedans:

il

fen

a

m ainrenir la

e/oehe

&

rélifier • la force de l'eau, qui '

fans cela pourroit enfoncer les ,:/'nés de la machine.

On la peut faire de bois, de plomb, de fel, ou de

cuivle; la matiere la plus pefame efl la meil leure, tant

pour rérifier au poids de ¡'eau. que pour plonger m ieux,

&

defcendre plus aifémenr au fond.

L a

e/o,he

efi furl iée de ca rdes tour autour, dont

quelques-unes defceodent Jufgu'au bas,

&

auxguelles

font attachées des plagues de plomb d'un pié en quar–

ré,

&

de de ux pouces d'épais au moios; achaq ue coit}

de ces plaques,

iI

y a un tfau par lequel Jes cordes pa!–

fent,

&

ces plaques pendeD! deu! piés au-detrous de la.

clo~he

.

L 'homme qui efi dans la

e/oehe

&

qu'on a defcen–

du fous I'eau, pofe fes piés fur ces plagues,

&

y mer

au1Ti les ufieoliles dom

iI

a befoio pour Con travail, foie'

tenail les ou grapins, fuiv3m la nature des chofes gu'il

VCll t

enlevcr du fond de I'eau.

L a poinre de la

e/oehe

efl tenninée par un fon cro–

chet, oú I'on arrache un bon cordage gui efi pané dans

une poulie procoe de l'étrave du vaiOeau d'ou I'on eou–

le I'homme

&

la

eloehe

dans I'eau,

&

I'on fe fen

du

cabefian pour Incher ou retirer la corde .

Tomes les porties des jambes de l'homme gui de–

fcenden t plus bas' que le hord de la

e/oehe,

&

qui font

appuyées fur les plaques de plomb , fe mouillent en eo–

ualH

dans I'cau,

&

deu>! pouees par-delTus;

paree

qu'il

entre enviran

cene

quanticé

d'cau

dans

la

c1ochc,

lorf–

gu'elle commence

a

en toucher la fU Perlicie .

11

faut lai(fer couler la

e/o<he

fort doucement

dan~

I'eau,

&

gue le bas foit churgé

&

fon pefant, autre–

ment elle pourroit lOurner fur le c6té; mais quand on

ta retire,

iI

fam le f.ire Ie plus vire gu'on peut.

On fai t par ceux qui om été fous l'eau dans une de

ces m achines, qu'un homme peut

y

demeurer une demi–

heure , quelgllefois un peu m oins. L a vac

y

efl fon

libre,

&

I'homme qui touche au fond, pem voir difiio–

aemem l'cau qui monte peu-a-peu dans la machine;

&

lorfgu'elle lui vient juCqu'a Ja gorge,

&

qu'il fe voit

en danger (¡ elle m ontoi!' plus haut, alors il tire une

corde qui efl attachée aurour de fon corps

&

qlli ré–

pond dans le vaitreau : au fignal on le retire prompte–

mene;

&

a

merare qu'ol1

I'enleve,

l'air nugmente

dan9

la machine

&

I'ean

y

baitre, de forre

qu'~lIe

fe trouve

tout-a-fait vuide lorfqu'elle vieot fur I'eau .

Plus le plongeur demeure fOlls l'eau,

&

plus I'air de

la

e/oehe

devienr chaud, fi bien que · quelquefois meme

lo

ploogeur faigne du

ne~.

L orfgu'¡¡ veut changer de place [uivam gue fon

tra–

vail l'exige ,

&

faire pour cet eff"t avancer fa

e/o<he

d'un c6té ou d'un .utre il ' fai t des lignaux par des

ca rdes qili fOn! arrachées' au bord de la

e/oehe

par le

bas,

&

dont rautre bour répond au vai.treau . .

Pour faili r les fardeaux

&

autres eHet' qUt font au

fond de I'cau comme canons ancres, bailes de mar–

chandifes,

éle:

on a de grand;s

&

fortes tel!ailles

don~

les branches font atrachécs

3

des cordes qUI fervent a

les ferrer

&

fermer

&

dont I'autre bout gUI répond

dans le nav ire

s'att~che

au cabefian;

&

par ce moyen

on enleve les plus gros fardeaux . (

Z)

e

L

(j

e

HE,

(Jardinago )

ell un vafe de verre de

dix-ouit pouces fur tou t lens , de la figure d'une

e/oehe .

dont les Jordiniers couvrenr les melons

&

les planres

délicares qu'ils élevent fur couche: elle concenrre beau–

coup de chaleur,

&

aV3nce infinimenr les plantes . On

dit fon bien un

melo11 eloehl .

11

j'

a encore une efpece

~e

a

garaotir les !leurs du foled:

Ll12

e/oehe

de paille, qui fert

fa chaleur qui perce au–

tra-