CLO
~ue, eomprif~s
depuis la cié de
e-[o/-lIt
qu; erlle ton
des mu(iqllmS, jufgu'a I'oaave all-defrus, avee leCquel–
les ces
eloehu
lomblables Ceroieo!
a
I'uoifroll :
iI
De s'a–
giroir que de rrouver aéluellemem quelque
eloeh.
fon–
due qui rcodit le
Con
d'un tuyau d'orgue connu dont
on f,Ot le poids,
&
dom la figure rOt bien e'.aéle–
menr donoée.
Le
probleme ne feroit pas bien difficile
a
rcfoudre : on diroir Ulle
eloeh.
peCanr tam,
&
de rel –
le ligure, donne rel fon; de eombien faut - il diminuer
ou nugmeoter Con poids , pour avoir une
eloehe
Cem–
bbble qui rende ou la Ceconde, ou la tierce tnajeure
ou mioeure, ou la quane au-derTus ou aU' delfous
&~.
Lor~que
la table Cero;t formée pour uoe
oaav~,
elle
le Ceron pour toutes les autres, taot
en'defru~
qu' en-
, de.frous; il ne
~'.agiroit
que de doubler ou que de di–
mllluer de momé les diametres,
&
conferver toGjours
les fimilitudes de ligures. Aiofi pour trouver le diame–
fre d'uoe
eloche
qui fonneroit
I'oéla~e
au-dellus de
1'0-
aave de la table,
00
doubleroit le
di:unetr~
de la
elo–
eh.
de la table répondante au
¡O",
&.
I'on auroit le dia–
metre de
cell~
qu' fonneroit I'oaave au·dellous de ce
Jol,
ou de la clt, de
g-ré-[ol
du claveciD, ou l'uoifTOn
du
Jol
de quatre piés de I'orgue: fi on doubloit encore
ce diametre, on auroit le·
Jor
de huit piés :
Ii
00
dou–
bloir pour la troifieme fois ce diametre, on. auroit I'u–
n ilfon du feize piés, ou du ravalement, oaup le de ce–
lui de la table,
o.ú
le [on -de la plllS grofre
cl.~he d~
Notre-Dame de Paris pris de bordo en bord. En Oall–
plaot pareillemllnt le diametre du
14
des taiUes contenu
dans la table, on auroit le diametre de la feconde
clo–
che
de N otre-Dame, ou de la premiere de I'abbaye de
Saint- Germain-des- Prés, qui fon oe le
la
du ravale–
mem.
C?o "ourroit prendre celle de ces
e
/oe.huqu'on vou–
drOlt pour fondement de la table,
iI
ne s'agi.oit que
d 'en bieo connoitre toutes les. dimenfions
&
le poids.
Pour prendre le
diamet~e
d' une
cloche,
les Fondeurs
ont un compas; e'ell une regle de bois divifée en piés
&
pouces,
&
terminée par un ralon OlL crochet, que
1'on applique
~
un des bords:
iI
erl inuüle de s'éteodre
fur l'uCage de cette regle;
iI
e(l évideot que I'intervalle
compris entre le crochet
&
le point de la regle ou cor–
refpond I'autre bord de la
e/ocbe,
en. e(l le plus grand
diametre.
Apres avoir expliqué la maniere de tracer le profil
d'une
e1oche,
&
les proportions qu'elle doit avoir, Coir
qu'on la eonfidere Colitairement, foir qu'oo la eonfide–
re relativement
~
une autre
e/och.
qu'il faut mettre a–
vec elle, ou avec laquelle
iJ
faut la mettrc ou. a I'u–
nifron ou
~
tel intervalie diatonique qu'on defirera;
iI
ne
no~s
re(le plus qu'. parler de la (Tlaniere d'en for–
mer le moule de la fondre,
&
de la Cufpendre.
Pour former' le moule, il faut d'abord conrlruire le
compas qu'on voit
fil!.
3.
PI. de· Fond. d.. cLoch.¡:
c'erl un arbre de fer
GF,
dont le pivot rourne Cur la
crapaudioe
E
li xée fur un piquet de fer fcellé ferme-
. ment !U milieu de
la
folfe
P
Q.
R S,
ereufée devant le
fouroeau
T:
cette folTe doi! avoir un pié ou environ
plus de profondeu< que la
eloche
o' a de hauteur au–
defrous de l'atEe du foarneau, d'ou le métal doit y de–
fcendre facilement.
A
une hauteur convenable de I'axe
FG,
on place deux bras de fer
L
11!f,
alfemblés
~
I'a–
xe du campas : ces bras foot refendus,
&
peu.vent re–
cevoir la planche
1m d
qui fair la fonélion de feeonde
branche du compas .
11
faut avoir tracé fur cetre plan–
che les trois lignes
A BCD, N K iD,
°°°
d,
&
la li–
gue
D d:
la premiere erl la courbe de I'intétieur de la
eloche
;
la feconde ea la courbe de l' extérieur de la
eloche
ou du modele;
&
la troifieme erl la courbe de
la chape :
iI
faudra que ces Iignes tracées fur la planche
fafrent avee I'axe
FG
du compas les ml:mes aogles que
les memes lignes foot avee I'a.e
Ff,
fig.
1.
On batit enCuite un maffif de briques
D H
qui foit
, parfaitement rond ,
&
dont le plan Co;r bien perpendi–
culaire
a
I'axe du compas, ou bien horiCont.l: ce maf–
/if s'appelle la
meul.:
les briques de la meule fom mi–
fes en Iiaifon les unes :lvec les. autres, enCorte que les
briques de la feconde amCe couvrent les joints. des bri–
ques de la premiere a!!ife,
&
ain{j de Cuite.
11
faut
¡aifrer une ligne ou environ de diaanee entre le plan
fupérieur de ce ma!!if,
&
la Iigoe
D d
du compas .
Cela fair on pofe uue a1Iife de briques dont on rompt
les aogles
?
00
joint ces briques avec dn Inortier de
terre ; elles' font diCpoCées de mauiere qu'il s'en fMnque
une Iigne
&
demie qu'elles
~e
touchent
a,
la planche.;
ce dont on s'aOGre en
la
falCam tourner achaque brt–
que que I'on poCe . On pofe des a!!iCes de brique ainri
T ome
[[l.
CLO
4-49
les unes fur les autres, j ufqu'. ce que cette
mn~onne
rie foir élevée a· la hauteur du piquet : alors on fcelle
le bras de ce piquet, s'il eo a, dans le corps
me
me
du noyau,
&
on continue d'élever b m"'me
ma~onl1e,ie jufqu'au cen'eau
A
de la eourbe . On couvre alors
tome cette lnac;onnerie creufe avec un
cimenc
campo ...
fé de terre
~
de liente de cheval; on égalife bien par–
tout cet endult par le moyen de la planche qHi e1l tail–
lée en biCeau; ce bi[eau emporte tOUt I'excédent du
cí–
mem,
&
donlle au noyau la forme convenable .
L orfque le noyau en dans cet état, on le fait recui–
re en I'empliilam de charbons
a
demi allumés;
&
pour
que la ch.leur fe porte vers les parois du moule,
&
en falfe fortir toute I'humidité, on COUvre le defrus
a~
"ec un catrean de terre cuite.
Qu.ndle noyou erl fee ,
on lui applique une feeonde coucho de ciment qu' on
nnit bien par·tout avec la planche; cette feconde cou–
che appliquée, on fait Cécher une feconde fois: on re–
commeoce
&
l' application des couches de ciment,
&
la. demccation, juCqu'a ce que le noyau foír parfaitemen t
3chevé: on le finit par une coucho de cendres bien ta–
mifées, que I'on étend convenablement p..·toUt
¡¡
l'ai–
de de
la
planche.
Apres
ces
premietes opérations on démome la plan·
che du compas; _on I'échancre en I'ébifelant jufqu'a la
courbe
N K
1
D
qui doit fervir a former le modele.
L e modele erl compoCé d'un
m~lange
de terre
&
de
bOllrre dont on forme plufieurs pieces ou gateaux; on
les applique fur le noyau; elles s'unirTenr enCemele:
00
termine· le modele par plu neurs couches du meme ci–
ment, mais délayé; ehaque couche s'égalife par le eom–
p:ts ,
&
fe feche avant que d' en appliquer une nutre;
la dernie(e ell un enduit de fuif
&
de cire fondus,
qu'on difpoCe avec le compas fur toute la furface du
model e;
e'e(l
lil-defrus qu'on place les armoiries
&
les
lettres,
&
qu'on
rr.eeles cordons. Les cordons fe for–
ment par des entailles pratiquées au compas;
&
les let–
tres
&
armoiries s' exécutent avec
UA
pinceau que I'on
trcmpe dans de la cite fondue, qu' on appli'lue Cur le
corps du modele,
&
qui leS y forme; on les repa–
re enCuite avee des ébauehoirs: c'efl I'ouvrage d'un fcul–
pteur .
11
s'.git maintenant d'e.éeuter la clY.!pe ou le fur–
tou~:
on Cépare enco,e la planche du compas; on I'é–
chancre en l'ébiCelant juCqu'iI la ligne
0 0
°
d
parallele:l.
la face extérieure de la
cloch"
&
qui en efl diflante
de deu:l ou trois pauces. , plus ou lnoins, felon que
I'on veut d'épaifreur
á
la chape : la premiere couche de
la chape en compoCée
d-e
terre bien tamilC'e, que I'on
délaye .vec de la bourre tres-line; on applique cer en–
duit fur tout le modele avec un pinceau, enCort.., qu'iI
en foil tout couvert; on lairTe fécher cette couche d'el–
le-meme , ou fans feu: on en applique une feconde
une troifieme, jufq u'. ce que I'épaitleur de toutes
ce;
couches ait acquis deux lignes d'épaifreur; alors on ap–
plique un ciment plus gromer,
&
qu'on laifre pareille–
ment Cóeher fan¡ fell.:
00
rallull}e <"Cuite du feu dans
le moule, qu'on augmente petit-a' petit jufqu'a ce qu'tI
foit afTel ardent pour foodre les ctres, qui s' "coulent
par des égoGtS pratiqués au bas de la chape,
&
qu'on
rebouchc enCuite avee la terre.
A
pres que le feu qui
ell
dans le noyau en éteint.,
011
remer le compas en place,
&
on acheve de don–
ner
a
la chape I'épaifreur qu'elle doit avoir . Dans les
grandes
eloches
la chape erl fettie par des anneaux de
fer plat qui I'affermiflent: ces bandes om quelques cro–
chets ou anoeau! qui donoem prift> pDur enlever la cha–
pe lorfqu'on en veur retirer le modele, qui occupe la
place du métal dont la
eloch.
doit etre furmée. La
chape ainf¡ aehovée, on démonte le compas , qui n'erl
plus d'aucun uCage .
11
faut maiotenant former le cerveau qui erl- rerlé ou–
vert au ham du noyau du modele
&
de la chape : pour
cet
eftct,
OD
commence par. terminer
le-
noyau avec les
mEmes matieres dnne il a été conllruit, qu'oo difpofe
felon la forme convenable au cerveau, par le moyen
d'une cerce profilée fut
la
courbe
A
e
A
imérieure du
cer.eau; on place en meme Icms
I'S
ou anCe de fe.
qui <loit porter le ballanr ; on l'cnterre dans la
ma~on
nerie du cerveau de maniere que la partie inférieuFe
pafre au·dedans
d~
la
eloche ,
&
que la par.tie (upérieu–
re foit prife dans
1"
fonte. po. le métal qUl formera le
pan!.
Voyez In
fi$'
pramer. .
.
00
forme enCUite avec de la Clre
&
par le moyeo
d'une cerce on d'uo compns
fait
expres,
done
le pi–
VOt s'appuie fur le centre du noyau ou
l'
on a Ccellé
Uoe petite cropaudioc de fer, qu'on Ótera dans la fuite
LI I
avec