•
CLO
avec le compas, dOn! la planche ell protilÜ (eloD
b
Q.
N;
on forme en cire le cervcau
&
l'onde qoi le reD–
foreíl.
00 modele en cire les anCes au nombre de !ix , pla–
cées comme ou les voil
fig.
4.
a a
,
fonr les deu! aD–
fes lalérales;
b b,
les deu¡ aofes alllé'rieure
&
pollé–
rieure;
e ,
le pOOl ou le pilier placé au centre du cer–
veau, fur lequel fe réuoilleol loules les anfes. 011 voil
J
fig.
f .
les anCes en perCpeélive . •
A pres avoir modelé
&
lermiqé en cire loures ces
pieces, on les couvre avec le pincenu des memes cou–
ches de cimenr qui ont ferv i
a
couvrir la chape, ob–
f.rvanr que eelle chape particuliere des anfe ne foil
poiol adhérenre
ii
celle de la
eloeh•.
Lorfqu'elle ell fi–
nie , on l'enleve pour la faire reeuir.
&
en relirer la
cire, qui en fondant lai(fe un voide que le mélal doil
remplir, pour former le cerveau
&
les anfes de la
c'o–
ch•.
00 o eu foin de ménager
a
la partie fupérieure de
la
chape des anfes
&
du pOOl plulieurs trous,. elltre lef–
que ls il y en a un au-de(fus du pOIlt,
&
qni fert de
jel pour le mélal; d'autres qui répondenr aUI anfes
&
qui fervenr d'évellt
:i
I'air qui en conteDu dans l'efpa–
ce lailré vuide par les cires,
&
que le mélal fondu
fail fonir en prenanr leurs pinces.
P our relirer le modele de la
eloche
qui Oecupe l'e–
fpace enlre le noyau
&
la chape , on coa leve celle-eí
3
force de bras , ou par le moyen d'un trcuil placé
lIu-de(fus de la fo(fe dans la charpenre de l'allelier;
00
/)Ie le modele , on remet la chape apres l'avoir enfu–
m ée avec de la pail le qu'on brfile dc(fous; on ne la
change poilll de place en In rcmellnnt; on obvie. cel
iocon véniel1l par des repaires . Sur la chape de la
elo–
che ,
on place celle des . nCes qu'on a repairée pareille–
m el)[; on IUlle b'en
&
ces deux ehJpes enfemble
&
la
chape de la
e/oeh.
a"ec la meule qui fO(\I:em ;OUI
le mou le qui en alors emieremenl ti ni.
11
ne relle plus
qu'a recuirc le cimem qui
a
fervi
:l
joindre fes pieces:
pour eet effel , on le eouvre peu ' -peu de eharbon al–
lumés; on pou(fc le feu par degrés: par ce moyen on
<!Ovile des gerfures , qu' un feu trOP grand
&
trOP vil' ne
manqueroil po d'occalionner.
On remplir enfuile la fo(fe de lerre, qu'on corro;e
fOrtemenl aurou r du moule, qui ell alors loul diCpofé
a
recevoir le mélal fondu dans le fourneau.
L e fourneau
oí
pour les
e/Dcha
,
en le meme que
celui de la fonderie des Oalues équcnres
&
des eanons.
f/o)'a.-en 'a de¡eripeion
a
"areje/.
B
R
011
Z E .
11
n' y
:¡
de ditféreoee que dans la folidilé 'lu'on donne beau–
t oup plu grande au fourneau des Ilalues équcnres . Au
Jieu d'Slre de brique, il ea feulemen! de lerre corro–
yée .
Q uant
It
la compo!ilion mél3l1ique, la plus parf.,ile
en de trois parties de cuivre rouge,
&
d'ul1e panie d'é–
tain tin . 00
oc
mel l' élain, que quaod le cuivre ell
eo fu!ion ,
&
qu'apres avoir élé épuré de fes cra(fes ,
peu de lems avanl que de couler le mélal dan
s
le
m oule.
L e mélal en eonduil par un canal de lerre reeuile
d.nsle godel placé au-de(fus du moule, d'o'; il fe ré–
r.3nd dans loul le vuide qu'oecupoi! le modele, donl
JI prend exaaemen! la forme. On le lai(fe refroidir .
quand il ell a-peu-pres froid, on dérerre le mou le
o~
brife la chape ,
&
la
e/och.
paroil
:i
déeouven ;' on
I'enl eve de la fo(fe par le moyen du Ireuil , qui a fer–
vi auparavanr
a
cnlever la chape; on la nelloie eo-de–
dans
&
en-dehors; 00 la bénil; on y 3IIaehe le bal–
lallt,
&
on la fufpend au mouron qui lui en dellioé.
L a quamité de mélal que 1'00 me! au fourneau fe
re"le fur la gro(J'eur de la
e/oeh.
3 fondre; mais
iI
en
fuut avoir plu que moins, pour préveoir les penes ae–
cidemelles qui onl
que~quefois.
fail .manquer des fontes
con!idérables. On ne nfque nen d etl foodre un
di.ie–me de plus que le poids qu'oo fe propofe de donoer
a
la
eloch•.
L a propon ion de Irois panies de cuivre fur uoe d'é–
laio, n'en pas !i bieo Mmootrl!e l. mdlleure qu'on ne
pui(fe s'en éeaner .
11
fau l proportionoellemeor plus de
cuivre dans les grolles
e/Dcha
que
dans
1
es periles .
C 'en eneOre uo probleme
a
refoudre, que le rappon
qu'on doit inniluer eOlre les marieres du melange Celon
la gro(feur
&
la grandeur des
e/ocho,
pour qu'elles
renden! le plus de foo qu'il en poffible; mais ce pro–
bielDe leoaOl
It
la 03lur des malieres, il n'y a pas
d',pparenee qu'on en lTou ve
la
folurion p:1r une autre
voie que l'e.péricoce: les eonnoi/faoees de
13
Chimie
de la Mufique,
&
de
13
Géomérri , oe pcuv
nr
qui~
CLO
valoir ici
5U
laloonernenr. U ne qnellion que In
Glo–
mélri" éclairéc par les principes de la Muli
,r~lou
droil peUl-elre plus faci letnent, c'en eelle qu'on doit
ualurelletnelll faire fur le rspport que doil al'oi le bat–
lanl avec la
e'oeh..
La regle des Fondeurs en ici pu–
remem expérimenrale; leur pratique en de dooner
UD
bailan! plus leger aUI gro(fes
e'oeho,
propon ion gar–
dée, qu'aux pelites: exemple, le bailan! d'une
eloeb.
de fOO Iivres, en environ 2S Iivres;
&
celui d'une
e/D–
ebe
de
JOCX)
livres, en un peu moios de
SO
Iívres.
Le ballanr eíl une maOe
A O
,
lertnint'e
a
fa porlie
fupérieure par un anoeau
A,
daos lcquel cn I'anneau
dorm.nrde
19
eloehe,
ou pa(J'e un fon brayer de euir
de eheval, arrelé par une fOrte bouele , de maniere que
le brayer lai(fe au bailan!
la
libe",! d'ofciller ; la panie
B
va frapper fur la pince
e
de la
e'och.;
la partie _
ne Cen qu" éloigner le centre de gravilé du ballanl du
fommel
A,
qu'o n fail plus mellOe por eelle raifoD •
On l'approche le plus qu'on peul
du
centre de la poi–
re
B;
l'arc que décril le centre de gravité, doil pa(fer
par les pinces de la
e/oeh.
pour la frapper avec le plus
d'avantage qu'i1 en poffible.
Le mooton auquel on fuCpend la
e/oc
h.,
en une for–
le pieee de bois
E D
e e
DE,
jig.
6.
dOn! l. ditneo–
!ion
D D
ell égale
a
1'3tnplirude de la
e/oeh.,
&
la
hauleur
Be
égale au liers de eelle amplilude :
cel!~
piece en allégie aUI extrél1lilés par les eourbes
e
D
;
les parties
E, E,
CODI de fom 10urillol1s de bois pr–
ni! d'une frelle de fer; l'épai(feur du mOUlon ell d en–
viron les deux liers de la eouronue ; on le creuCe
811
milieu de fa panie inférieure, en o
f
6
f
o, felon la
courbe des anCes
&
du pOol; les alifes
&
le POnt doi–
venl
~lre re~us
exaaemem dans eeue emaille . Les
CI–
tr¿mités
A,
I/.du mOulon fom deux louril lons de fer,
proportiollnés au poids de la
eloeh.;
ces 10urillOOl
10m
le
proloogemenr d'une marre de fa
1/
B,
clleaOrée
dans une gra vure praliquée
a
la pa"ie inréricure du mou–
IOn,
&
cmbra(fée par la frelle qui entoure le lourillon
E, jig.
6.
L a queue
B
ell relenue dans la gravure par
une b.rre de fer
1
qui pa(fe en-travers fous le mouton,
&
en furpendue par la bride
J,
2,
&
ron oppolée
:l
la
partie pollérieure qui lui en femblable; ces deux
bride~
ou .nneaux de figure parallélogrammatique, preonent
en-dellous la barre de ter
J ,
lerminée
a
fes deux bouls
par des eroehels qui ne pcrmeucnt pas anl brides de
s'éehapper ; les brides fonl retenues ell-de(fous por une
aUlre barre de fer ou de bois, qui a aull; fu eroehels.
On les lend par le moyen de plufieurs coius de fel
plal, qu'on eha/fe
~
coups de malle clUre la pieee de
buis ou la barre de fer, fur laquelle les brides ponem
par en· haul.
L orCque le moulon en pla:é dans le béfroi de l.
10ur ou du cloeher pour lequel la
e/oeh.
en faile,
&
pofé par fes lourrilloos rur les cuvelles de cuivre 'luí
doivem le foaleoir, on y mome la
e/oeh.
par le moy<o
des maehioes ordinairos , le lreuil horifon,al , les puu–
líes, les mnuBes ,
&e.
Ou
préfeore les anfes dalls I'en–
laille o S 6 S o, on pa/fe un fotl boulon de fer par le
troo du POnt appellé I
'"j/
&
par les trouS correfpon–
dans du mouton; alors la
eloch.
fe lrouve eomme fu–
fpendue: on lui lai/fe prendre fon :l-plomb; mais com–
me ce bouloo ne fuffiroil pas pour In foOlenir long–
lems, 00 pltJe fous le; anfes
lal~rales
une barre de rer
e,
que 1'00 relienr ,
It
la partie anrérieure
&
pon~ricu
r:, par les
~rides
e
4,
qui pa(fem par en-haul fur une
pleee de bOl
S
OU de ftr,
4 ;
on ferre ces brides avee
des coins de fer; on en fair aUlam aul anfes amJ!rieu–
res
&
poOérieures, avec des brides mouBées,
X
6.
L cs
brtdcs mouflées f011l celles donl les extrémilés ioférieu–
res fonr lefminées par, des yeuI, daos lefquels pa(fe uo
boulon qUI émbra(Je 1anCe; elles fonl du relle arreltes
par en-haul eOlDme les autres brides.
Cela fail , on place uoe barre de fer
a a
Cous les an–
fes amérieures,
&
une autre femblable fous les anfes
ponérieures : ces barres fom ,ermintes par des croehels
qui
re~ieoDenr
les brides !imples
al, al,
&
leurs oppofée.
ponéneures femblobles; elles font arrelées deux
:l
d ux
l'.mérieure
&
l. pollérieure, fur des pieces de bois
3:
3,
fu r lefquelle. fom couché'es des barres de fet rer–
mio~es
p3.C des croeheu qui foO! lournés verticalement
&
qui
emp~chenr
ces brides de s'tchapper; elles foo;
auffi
ferr~es
eomme 10Ules les autres p:1r des eoios de
fer .
Les
barres de ftr
a, a.
fonr fous les barres
e
e
qui p:1/feO! fous les .ofes lalleales
&
qui fOn! arr"ltes
pOI
hu.ilbrides.
al , al ,
c~
,
e,
"
&
leurs oppofées
i
la parlle poOtneure du mOUtOO .
LorCque la
e/oeh.
ell aiDIi fiIte dans le mouton,
&
le