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CLI

belles découvertés fur le méchani(me des os,

a

parfai–

temera COllnue .

f/o)'ez

S

y N o V

J

E

.

Or toutes les fois que la fecrétion de cette liqueur eCl

trop peu abondame, I'articulation devieot roide;

&

lorf–

qu'on veO[ mouvoir I'os,

00

cntend un craque ment,

comme Les vieillards I'éprouvem fort

Couv.em

; ce qui

proviem chez eux, en partÍe de la difette de celte hu–

m eur gluante deClinée

a

la Il,brification des os , en par–

tie de la callofité ,

&

quelquefois de l'offi6cation des

ligamens. On remarque la m eme chofe dans les hom–

mes qui Ont élé occupés

ii

des travaux violens avam

que d'arriver

a

un grand

age; I'exces

du mouvemeut

mu(culaire a endurci dans ces hommes robuCles les par–

ties fermes du corps ,

& •

diffipé I'humeu, huileuCe né–

ceíTaire

a

leur mouvement.

Le craquement des os accompagne auffi quelql1efois

le Ccorbut,

&

autres maladies des os o,] la (ynovie man–

que; comme auffi celles qui donnant de plus grandes

furfaces

a

des os emboités en(emble, les collent par

une humeur accidenlelle.

Quelques perConlles font craquer

a

plaifir

&

a

volon–

té les jointures de leurs doigts en les tiram d'une cer–

taine maniere;

c'en

qu'alors ils allongem les Iigamens

é laCl iques des jointures,

&

(éparent avec v!teffe deux

furfaces offeu(es qui

(e

lOuchoienl immédialemenr .

Lor(que le

e/i'fuetis

des os eCl produit par la vieille(·

fe, il eCl incurable; lor(qu'il viem de la di(ette, de I'.x–

ces, de la dégénératinu, de ¡'epaillillemenl du mucila·

ge d'Havers, il ceffe (eulcmem par la guériCon de la

m al.die dont il eCl l'eRe l .

Tous les remedes eSférieurs ; comme les huiles pé.

nétrantes ,

&

les fomentations ém olJientes quand la

iV–

novie manque , ou les ré(ol utifs (piritueux en forme

d'<mbrocation, quand I'humeur Cynoviale peche par (on

ex ces , fon

épaiffi ffement,

Ca dégénération;

touS

c("s

re–

medes, dis-je, ne Ceront que des palliatifs peu fecoura–

bies , fans' les remt:des imcrnes diverfi6és fu ivanr les

caufes : ce feroit fe tromper foi·méme que d'imaginer

)e

contrairc . S i dans les mélhodes curatives

on ne re–

monte aux fources du

mal,

COm111ent

détruira-t-on les

effets qui en découlcnt ?

Are.' de M. le Chevali"

DE

jAlJCOURT .

C L I QU E T I S,

f.

m. pi.

(Péche)

pierres trouées

que les Pecheurs attachent

au

vcrv<uX pour le faire de–

fcendre.

I/oyet.

V

E R

V E

U

X •

C LIS S A,

(G /og . mod.)

forrereffe de Dalmatie sp–

partenante aux Turcs.

L ong.

3í.

lal.

44.

C LIS S O N,

(Marme) voyez

C L

°

ISO N

&

FRO NTEAU.

CLISSON,

f.

m.

( Comm. )

roile de" Jin ni fine ni

groffe propre

ii

faire des chemifes , qui Ce fabrique en

Brelagne .

l/oy<2:' le diélion. d" Comm.

C L'I S S ON,

(G éog. mod. )

perile ville de Bretagne ,

liU

y .ys

N . mois, fur la Seure.

L onr.'

16.

20.

lae.

47. 6.

C LIS T

R ER

'me po"le ,

(

Sa

.)

c'ell , apres avoir

établi une poesle fuc fon fourneau , fermer les join!s des

platines avec des élOupes ,

&

enduire le fond de chaux

détrempé<.

I/oyez I'(/rt.

S

E L .

CLlTH E R A ,

(G /og. mod. )

villc d'Angleterre

dans la province de Lancashire.

L ong.

14. 18.

/al.

n.

ro.

C LIT O R

I

S ,

f.

m .

t erme d' Anatom.

corps rond

&

long lilué

a

la partÍe amériture de la vu lve ou des

parties naturelles des femelles , en qui

il

eCl un des prin–

eipaux argones de la génération .

Le

mOt

eH

XUa~p,( dériv~

du verbe

;tuí. ,

;e Jerme ,

S3 fi gure re(lemble ordinairement

a

celle d' un g llnd ; il

efi pour I'ordillaire proportionné

a

la grandeur de I'alli–

m al : ccpelldant

iI

y a des fe mmes qui

I'~m '

fOrt gros

&

for t long .

11

r~aemble

eo boaueoup d chp5es

a

la

vergc du ¡nftle , ce qui fait que quelques·uu ráppellent

la vtrge de la [emelle .

En

eRer

iI

eCl compo(é des m emes parties: rl a deux

corps

c3Vernetlx , un gland

:1

I'ex trémité

couverc d'un

prépuee , mais qui o'ell pas percé comme le mem bre

(1 )

tl_y_"

qa:ure

murcies ou

trouAeaux de fibres charnnes :m3chées

:lU

nonc

lit!

Cli~oris

deox

a

chí\que cóté, On donnc

a

ces mu_

rcies

le nom

d',rtlhJ4r,;

M,

VV;nll*1,U

3

cru devoir

te

nommer 1_

(chio.Ca

....crneux Le lig::¡ment dn Clítoris

3

été

pour la premiere

fois

découven par

Gracff

(JI

MMU" ,

-rt,.".)

11

en att:lché

~

13

fympby{e

de I'os rubí•. d'ot\ il s'lnlfoduit

~nJ

le corps du

Clito~

ris.

&.

il

,'étend .

{elon blorg;lgni

311X

pardes voitiocs

(..Adl1"f.',

..A,uJ*m,) (P)

11)

ClitumnllJ

etcit

311m

un {oroom

de

Juriter, reloo

VibiuJ

SeqoeO:cr:

Cli".,,.,uu

"mil,;. jlJlmtfJ """'

7rfp;ttT

tlda"

n.mJ

'nt

.fl ,

11 p,uoi( par

a.oe

~ctt(C

ele 1'tiDc

le

jcune que ce uom

al?parlcDoi~'¡ndmiDételDeDt

CLO

viril; il a feulemenllamarque du lroU.

V.

GLAND,

. P

R E'PlJCE,

&e. voy . art/fi

N vM PHES.

11

a aulli deu. muldes qui le fom drelJú ?ans

1<;

co'it ; alors

iI

enfle

&

dureit . Quelques Aoalomllles lO!

donnem auffi deUI mufclC$ éjaculateurs.

I/oyez auffi les

are.

E

J

AC U L A T E U R ,

E

R E CT E UR,

&

l!.

R E–

CTION .

(1 )

C'elb ulle partie extremement fen f:ble,

&

qui eCl le

fiége principal du plaifir dans la femelle; raiCoo pour

laquelle qudques-uns lui om donné le (Jom

d'd!jlrtlm

l/eneriJ,

aiguillon

de

Venus .

11

s'eCl trouvé' des fem-

ntes qui en ont abuCé.

.

LorCqu'il avance IrOp en-dehors dans la femme, 00

eo retranche une partie,

&

c'eCl en quoi peut cooliClor

la circoncifion des femmes.

11

eCl quelquefois fi gros

&

fi long qu'i1 a tout·. fait I'air du membre viril;

&

c'eCl de-U Couvem que I'on qualifie des femmes d'etre

hermaphrodites.

I/oy.

HERMAPHROD I TE

&

CIR–

CONCISION.

Les corps fpongieux du

elitorÍJ

naiifent diClinas de

la partie inférieure de l'os pubis ,

&

approchant par de–

grés I'un de l'aucre, formem en s'u(JifIanl le corps du

e/itori! .

Avam leur un10n 00 les appelle

Ctlijfe! dtt e/i–

toril, crllra

c1itoridiJ,

&

i1s font deu:\:

fois

3ufIi Jongs

que le

clieorir

meme .

I/oyez

C U I S S

E

&

C A

V

E

R–

N E U X.

Ses murcies naillenr de la tubérofité de l'iCchium,

&

s'ioCerem dans les corps Cpongieux. Les veines

&

les

arleres viennem des hémorro't'dales

&

des homeuC<s,

&

les nerfs deS intercnClaux .

Mufr le! d" e/itori!, voy.

E

R E C T

ti:

U R D U

C

L

J–

TO R I S.

(L)

C LIT

U

N N O , (

G¡og. mod.)

riviere d'ltalie dans

la principauté de Spoletce, eo Ombrie, dans I'élat de

l'EgliCe .

(2 )

,

e

L 1V E R,

~n

terme de Diamantaire,

c'efl fépa–

rer un diamant en deux ou plufieurs pardes) en le me[–

lam (ur un plomb ou il entre

a

moilié ,

&

frappam a–

vec

un

marte~lU

fur UD couceau tixé fur le point

ou

I'on

veut féparer le diamant.

11

n' y a que ceUI dom on fuil

le 61 qui fe

<Iivene

de cette maniere; enCOrc pour pcu

que la piece loit de con(équcnce on la fcie, phltóc que

d'cncou,ir les ri(ques du

divage.

CLO

C L O A

Q

U E,

e

m.

(HijI.

&

ane. ArehiteO. )

aquéduc Co(\terrain qui

re~oi!

les eaUI

&

les ordures

d'uoe grande ville: mais le mot

eloarue

n'eCl guere du

bel uCage que pour les ouvrages des aneiens; en parlan!

des ouvrages modernes, on dit ordinairemem

Igorlt,

L e mot LalÍn eCl

e/oaea,

mot que quelques élymolo–

giCles dériveDl de

cluo,

falír, infeaer par Ca mauvai(e

odeur .

Le

e/oa'lrl<

eCl affez e!aaement défini par le célebre

j urifconfulce

Ulpien,

fIn liu l

f odu rrain

fail

par are

p O/ir

Icotll~r

ItI

(aux

&

lu immondices

¿ 'une

'lIiJ/e.

D enis d'HalicarnalTe nous apprend que le roi Tarquin

le vieux ell le premier qui

commen~a

de faire des ca–

naux (ous la ville de Rome , pour en conduire Ics. im–

mondices dans le Tibre. Les canaux de celte eCpece

augmellterent inCenfibkmem, fe multiplierent

a

meCule

que la ville s'aggrandit,

&

furem enfin portés

a

leur

perfea ioo

Cous

les empereurs.

C omme les Romaios dans les premiers tems de la

république travailloiem

¡¡

ces canaux, ils trouverent dans

un d'eux la Ilatue d'une femme; ils en furem frappés :

i1s

/n 6rem une déeffe qui préliduit aux

e/oar"e!,

&

qu lis nommerem

Cloacrne .

S . AuguClin en parle au

liv.

/1/.

de la <ité de Dietl, eb. "xiij.

11

n'en falloit pas tam.pour engager des peuples de

ce caroacre • la mulliplicalioo de ces fOrles d'ouvra–

ges: Icur rel igion s'y vic inréreifée ; car i1s m eloienr

u–

ue e(pece de [emiment relígieux

a

leur attachement pour

la

a

]upiter,

8c

3D

8euve._

0 0

Gl!nie du Fleuve, qui

ayoie

le Templo

ru~

(on

rivage

non 10m de 1'ó1ncienne

ville

de

Trn'"

daos la voye

Fl.uJlminie, I¡¡quelle

condail

de

F.li:

n*

3U

lieu qu'on appelle au–

jourd'hui

It

""(lit ,

C'étoit

~ut-jhre

le

mernc Temple que

celui qui

en

appellé par

le méme

Vibius

le Temple de

J_P;Uf'

ait.m''''J.

Suelon nous

a([ure

qu'i!.y_avoit ;}

cótc! du temple'

UD

boi.

r ..

eré .

oil Caligula alla poar écúter cet

Onclc ,

qu'¡¡

n'cntendí,

point .

On

pen'

Jirc tOUt

cela.

&.

b~acoap

d'auncs

~ruditions

dans la dHl'er_

~tion

dc

M, l'AbM:

Vnu";

de

Cortone

imprirne:e

a

Rome

en

1713.

{ur Je cuJte

prete: Ola

Dieu,

&t

aq

Flc:uyc

((¡'ltmntfl .

(N)