1000000034

4-42

eLI

tropique nux porties é'g. les de

d 4r' prifes du eÓt¿ d'o–

riellt

d'occident prochc l'horiCon immobile,

en ré–

fulte u{le plus grallde dilférenee des hauteurs du pole,

que lorCque le tropique en eoupé plus obliquement par

¡'horiCon nux memes points de

4$' , Ainli eette dif–

férence des h. u<eurs du pole , qui correfpond

la derni–

heure des prem iers

clima,!,

étnnt plus grand vers I'é,

quatem que vcrs les cereles polaires 011

Cont

les der–

n iers

.Iimotl,

cela rend leur inrerv.lle tres-inégal,

bien plus g rond vers I'équateur que vers les poles.

Comme les

climalJ

commeneem

¡¡

I'équateur , le

premier

climae

dans fo n commencemeot a , p1r ceue

raifoo, préciCément douze heures de jour :\

Con

plus

grand Jour;

Ca fin, il a douze /le\lres

demie

fon plus grand

¡'

om.

l VI.

F(jrmey,

L e fecond

c ima,

qui eommenee 011 le premier

ti–

oit, a douze heures

demie de jom 3 fon plus grnnd

jour ,

f. fin

a treize heures de jour

fon plus

grand Jour ;

.infi des autres

clima,s

d'heures qui

v an t

Ju{~u'au

cercle polaire Otl

termine ce que les

G éographes appellent les

climaes d'/,,"res,

ou com–

meneem les

climats

de mois.

Voya.

RE.

Comme le,

elimar!

d'heures Conl des efpaces com- '

pris entre deux cereles paralleles :\ l'équatel1r , qui on!

Jeur plus

gr.nd

Jo ur pll1

long d'une demi·heure

d.ns

km fin que daus leur com111<:ncement; de méme les

¡/im4t!

de mois 10m del eCpaces terminé par del1¡¡ cer–

eles paral1eles nu cerele polaire,

fi.tu~

par de' Id ce cer–

ele,

dans Icfquels le plus grand jour

plus long

d'un mois

tl~

de treme jours

la fin qu'au commen-

c ement .

Vo)'ez;

t s.

Cbamb..s .

L es :lI1ciens ne dUlllluient le 110m de

climat

qu'aux

.endroits de la terre qu'ils croyoien t h.bltables. lis elli–

lnoicnt qu'ul1C' partic

de b

ZQnc

corridc

verS l'é"lu:Hcur,

l5r.

une partie de la tone rcmp"r"e par·delO le ro d. de

Iatitude , étoiem inhabit.bles; & ils n'nvoietlt '1ue fept

~/imatJ.

lis pofiliCllt

commencement

premier

] ld

de Iatitude, oi! le plus long Jour d'été ell de

done hemes trois qu.rIS;

la fin du feptieme

climae

:lIlOlt vers les

d. de latitude , oi! le plus long jour

ell de

heures

20'.

Pour mi'eux di(ljnguer leurs

cli–

mat!,

il en f.i(oiem pa(fer le milieu par les Iieux les

plus conlidérables du vieux cominem; favoir le premier

par M eroo! en Ethiopie, le fecond par Sienne en Egy–

ptc, le troifieme par Alexandrie aum en Egypte, le qua–

trieme par 1'¡le de R hodcs, le cinquieme par Rome ,

Je fixieme par le Pom· E uxin,

le Ceptieme

dernier

par I'embouchure dn Borillhene. A ces Cept

e1imatl

en ajnat. depuis encare deux nutres', Cavoir le huitieme

pa(fant par les monts R iphées dans la Sarmatie Alía–

tique,

le neuvieme por le Tnt¡aYs. L es anciens com–

m e les modernes, om encore divifé la terre en de plus

petits erpaccs, que l'on nomme

parall.:/n

climatl,

36n de les dillillguer dcs . uties paralleles de I'équateur .

C es parallcle ne Com que des

demi-climats,

defquels

I'efpace ne conticnt qu' un quort - d' heure de variation

dans les plus longs jcurs d'été de chacun de ces pa–

ralleles.

L es modernes, qui

ont

,'oya~é

bien plus .vam vers

les poles, onr mi treme

climats

de chaque c/lté'

quelques-uns d'enlr'eux o nt fait les difIerences d'un

q~art

d'hcllre feulement, .u lieu d'une demi·heure .

For–

>rJ~)'

•

Lorfqu'on d«termina les

climats ,

on n'a point égard

ordin.irement

la réfraélion.

Voya.

R E'

F R A C T ION.

011 donne vulg.irement le n0111 de

climal

3 une ter–

re dilférente d' ulle .utre , par rapport 'u x fai fons, . ux

qu.lités de

terre, 011 meme ,ux peuples qui y ha–

bitent, Cans aucune rel.tion aux plus g rands jaurs d'été.

Abulfeda auteur Arabe , dillingue l. premiere efpeee

de ces

climatJ

par le nom de

&limae riel,

l' .utre

par cel ui de

,limae apporone.

On compte ordinairement vingt-quatre

&limats

de de–

m i-heme

douze de demi-mois. Chacun des efpaces

de ces

d~rniers

eomprcnd quin',e jours de différence en–

tr.e les plus longs jours d'été de rUt!

de I'autre de

ces

climats;

cor Cous les eereles poiaIres , le plus kll1g

j our d'ér¿ ell de vingt-quatre heure o u d'un jour aOro–

nomique;

le plus long jour fous les poles contiem

180

lours aOronomiques ,

9.ui

fom fix mois: de forte

<ju'apres avoir ¿rabli la difMrence de ces

climats

de la

q unntité de quinze jours, il ell évident qu'il en fuudra

dou2e dcpuis les cereles polaires juCqu'3uX poles; le pre–

m ier defquels commencera aux cereles pobires ,

deroier finira aux poles. Et pour dillioguer I'étendue

de ces dou2e

,Ii'?laes ,

il faut encare imaginer douu cer–

eles parallele¡

¡¡

l' équ.!eur por le commenceD}en!

eLI

la fin de chaeun de ces imervalles;

premier defquels

Cera le cerele polaire, 011 etl le eommencement du prc–

m ler de ces

.ltmat! ;

le dernier fera éloigné du pole

d 59', qui déterminera le eommencemen t du

de~nier

&lima'

dan! le pole Cera la fin . Les tables fUl –

vallteS fcrot;t connoitre

l'étcndue de

[OUS

les

,Iimlltl ,

a"ce leurs degrés de latitude,

imervalle corupris

emre eux.

M . Formey .

'.íable del climatJ de demi·hellre .

.clim:u.s

Plu, lons,

jouu.

L-.titude.

lmcrv:llle del

climOlu .

Hlur• . /liínlll

DI!,',

};Jintlt.

----- -

O :\

__2-_ _

____

_fl8----.2

3024

030

30 36

f '

--- - -

-----

- ---

------

c.p

214

f§

0 4r

29 4

0 -18

rs.>3

- ----

-----

- ----

------

í7

-c

2f 1

-----

---

- ----

------

3C59

57 1

' 4

' 9

_~_~_

~_~

_r_____ 8

17 .

3064

062

2.40

-----

- --- ------

306r

2010

06f

460

3066

6'0

- - --- - ---1---

22.

066

190

3066

270

066

300

'.íab/e d<f climalJ d. demi-mois.

Clim:m.

Phu long'

jaun .

L:u itucJe.

[ntcrvalle dCJ

c1im:us,

L,ur

-;::;;;

z.j:::;:

;;:;:--;,:;:;

DI,!' , --M::::'

I-~--~--~ g~

~~-- J~

~~~

_____ ___ _ ___ 3

069

8 [

I_~_

3___

?L__

.1!

=-_-2

~ ~

]

~~ ~

_...2.._~

4____

-.:!

8_1___

.2...

2____

' O

] 2

1'6

11 nc faut

~as

croire au rclle que In rempératurc roir

exaaemem la meme dans les pays litués 1bus le m2-

climat:

car une infinité de cireonOances, comme

les vems , les ,'oleans, le

voifin.ge

de la mer, la po–

lition des montagnes, fe eompliquent avec I'.aion du

folcil,

rendent Couvcm

tempé,ature trcs-différeme

dans de. licux placés fous le meme parollek .

11 en ell de meme des

climat!

plac~s

des deux e/l–

tés de I'équareur

dill~nces

égales: de

plu~,

la eha–

leur méme du Coleil ell différente dans ces

dimals .

l is

fom plus p,us du foleil que nous dans leur é'té,

plus

loin dans leur hyver .

Voye<-

HA L

U R .

L'illullre auteur de

I'efprit da 10iJ

examine dans le

X IV.

I¡vrt

fon eJcellem ouvroge, I'ioftaence du

eli–

mal