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4-4-4-

eL!

1.0[ difli pée par la chaleur dans les

climaes

chauds.

iI

fall oit léparer ceue perte p. r

In

boilloll abondame d'ull

liquide Ii:m blable;

&

que dans les

climatI

froids. les

liqucurs Ipirilueures éloient pluS falutaires. La medeci–

ne pratique ou l'obCerv3lion dit au contraire que les Ji–

queurs IpiritueuCes , aromanques, acides, les épiceries ,

r ail , I'oignon, en un mot les alimens

&

les boitTons

q ui fonl direétemcnr oppofés

a

la qualilé reblchante

&

illaélive (

i""1

)

de I'eau , fom d' un excellent ufage dans

les

~/imatI

chauds;

&

que

la

boilfon de ('eau pure, y

dI

Ires- pernicie otfe, qu'elle jelle les corps accablés de

chal eur dans un abauement, une langueur , un épuife–

m em qui les rend incapables des moil]dres faligues ,

&

qui peuI dev.enir memc dangereux

&

mon el. Aufli les

payI,¡ns de nos provinces méridionalcs , occupés des lra–

vaux les plus péoib les de

la

campagne pendant les plus

fon es chalcurs ,

le

gardent bien alors de boire une feu–

le gouu e d'eau, boillon qu'ils fe permeu ent pendal1l leurs

travaux de I'hyver . L es boiaons aqueufes liedes , le Ihé ,

&

au tres légeres infufi ons de quelq ues feuilles de pian–

tes aromaliques, fon t fon u(jtc'es dans les

climatl

froids ,

0 0 el les ne fOnt pas fon Calutaires apparemment , mais

00 elles nc font pas

a

beaucoup pres ri dangereufes qu'

d!es

le feroient en Efpagne, ou le chocotat le plus a–

romatifé

&

par conféqlwnt le plus échauffant,

dI

d' un

ufage aufli fr6¡ue nt que le thé I'crl en Angleterrc. Quant

aux liqucurs fortes que lés peuple des pays du nord

boivent habitl1ellcmenr, il faudroit que la dofe journa–

licre moycnlle d' un malloeuvre ou d\m payfan de ces

pays , fat bicn for te pou r e tre équivalente

a

qlh1tre OU

cillq pintes de vio tres- violent que tout payfan Langoe–

doclen ou Pro"eneral boit au moins par jour , Cur-tout

"J

été .

It

nc Ceroil pas difficile de donner dc tres-bonnes rai–

fons de I'utilllé du régime que nous approuvons' llJais

1'0bCervallolJ fuffi" elle efl conflante .

11

n'en eh pa.

m oins vrai que les exces de Iiqueurs fone. fon t plus

pernicieu, dan le

c/imatl

chauds , q\le dans les

climat!

froid, ; c'efl eocore un fai t . L es cropuleux ne fOlJt que

s'abrutir dans

les

pa)'s do nord; au Jieu que daus uos

cOlonjes de la l.,ouc torride , l'abus des Iiqueurs fortes

efl une de caures qui Cait le plus de ravage parmi les

colons nouvellemcnt trnnrplantés.

L e

julle milicu pour \es perfonoes qui ne Cont pas

ob1i)\ée, auX traVaux pot'nibles , me pnroit contiller en

ceci: d'abord il faut lailfer

ii

chaque peuple le fond de

nourri,ure auquel il efl accoOtumé; le ris a l'Oriental,

le

mac.ro

\!

:1

I' ltalkn, le boeuf

3

I' Anglois,

&c.

Nous

ne fomm es pas

alfe~

avancés fur le bon

&

le

mauvais

efret de chaque aliment, pour pouvoir prefcrire Cur ce

poim des regles de délail. On peut avancer cependam

e n général, que .les fro its, les légltmes,

&

les vialJdes

légeres , conviennent mieux aux habitoos des

climatl

c hauds ,

&

qu'on doit animer un peu ceux de ces ali–

meno qui oo t befoin de quelque préparntioo, par I',ddi–

!ion des épkeries

&

de certaine. plante. aromatiques in–

digenes, comme le thym, le bau mo, I'hyfope, le ba–

íllic , le fenou il ,

&c.

Quanr aux boilfons, on doit fai–

re ulage aux repa pendant les grandes chaleurs , des

Iiqueur vineufes légeres, comme

I:t

petite bierre, le.

vins acidules plus ou moilJS trempés, les gros vius a–

c erbes de cenains

climatl

chauds plu > trempés eucore.

T outes ces boitlons

doi.en

t etre pritcs trcs-fraiches ,

&

m eme

iI

la glace quaud ce degré de froid u'incommo–

de pas fentiblement . L es Iiqueu rs

glac~es

aigrelettcs

&

les glaces bien parfumées prifes elltre les repas, Cont

:lum d'une grande relfource dans les

climatJ

chauds: la

plus grande pan ie des Medecins en ont

condamo~

l' u–

fage; mais ce rOnt encore ici des clameurs théoriques .

p aya.

G

LA

C E

(M.duine) .

L es fari neux non-fermentés, les laitages, les grolfes

v iandes, le poifions Céchés , fumés, falés , les viaudes

fum~es

&

Calées , font des alimens qui paroilfcnt propres

aUI

habitans des

c!imatt

froids; la moutarde, la racine

du raifon fa uvage, cert3ines fubnances végétales

&

ani–

males

a

demi plltrétiées, comme le

Ja,ur-kra"t &c.

peu–

vellt ¡"ournir aux habitaus de ces comrées des alfaifon–

nemens utiles . L es Iiqueurs fortes, c'en-o-dire les Iiqueurs

fpiritueufcs diflil lées

&

dépouillées par ce tte opération

d'une fubflance tartareufe

&

enraétive, qui efl dans les

vins UII correétif naturel de

la

partie fpiritueufe; ces

Ji–

qucurs, dis-Je, conviennent c!minemmeot aux pays froids:

le cafie :\ grande doCe ,

la

boilfon abondante du thé

&

des alltres Iiqueurs aqueufcs qui fe prennent chaudes ,

fon t aufli tres· miles dans ces

elimall ,

fu r· tout par la

circonnance

d'~tre

prifes chnudes,

&

peut- ~tre

unique–

JIl~n!

par eette qua lité .

eLI

Les

exees avec les femmes font aum

tres-pern¡cieu~

dalls les

,Iimat!

chauds . Les habitans de nos iles de

J'Amérique

&

de nos comploirs dans les graudes ln–

des ,

y

fuccombeol fort commlltlémcllt . Les habitans

des

d imatl

froids n'en Cont pas,

:l

beaucoup pI'CS, ti

incommodés ; au moius I'exces ne commence-t-il pas

/i -tÓt pour ell X, comme nous I'avons déJ' obCervé .

L es exercices doivent etre plus modérés dans les

cli.

matI

chauds que dans les

climatl

froids . C elte loi dé–

coole tout fi mplement de I'obfervation de la moindre

vigueur des habitans des premiers.

L e fomm ei l efl fort falutaire aux corps accablés par

la chaleur: les habitans des

climatl

froids foOtienneo!

mieux les veilles .

P our ce qui regarde la derniere de nos (j x choCes non–

naturelles, les atfeét ions de I'ame,

a" imi pathemata ;

quand meme la M edecine feroit vellOe a-bout de dé–

lerminer exaétement cell es qui Cont propres achaque

dimat,

&

me me qu'e lle auroit gradué ('ur l'échelle du

t.hermometre, ce qui peut s'exécUlcr tres-facilement, I'in–

tenrité falut aire de chacune,

iI

refleroit encore

il

décou–

vdr la

fa~on

de les ex citer

&

de les em reteoir [ous les

diverfes tt mpératures ; ce qui en tri:s-poflible encore,

quoique d'une exécution peu cornmode: mais In mOra–

le medicinale n'en el! pas encare la , malgré les pro–

gres qu'elle vient de fa're tout récemmem .

V oy .

P A S–

S /ON

(iWedu . ), '/Joya.

R ¡,,'G IM E .

'Al!

refl e , la pltlpart des obCervations que nous ve–

nons de faire for le régime propre aux

" imatl,

con–

vicm a-peu-pres dans le

'In~mc

Cens au! faiCons .

Voyo.

S A t S O N.

3°.

Quelles COO! les mal.dies particulieres au x difi'é–

rens

cJimau,

&

Icurs caufes ?

Voy .

¡\ll

A

LA

JJ /

E

S

E

N–

D E'M/ Q.UES

a,, ·m. t

ENDE'M/QUE .

4°.

L es malndies géuérnles ou co mmunes

~

toutes

les nations , variem-elles

fclUS

les différens

climatt

dans

leurs prog res

&

dans leur terminaifon , ou dans I'ordre

&

la fuccefli on de leurs accideos

&

de leurs criCes ? ell

un mot om-e lles un type diflerem? le trnitemem de ccs

mnladies doit-il varier au tli dans les divers

climatt;

ou,

au contraire, une maladie général e , une pleurélie , une

ñevre putride , efl-elle la meme

a

L ondres

&

~

R ome?

les deCcriptions d'Hippocrate peil$nem -elles exaaement

une maladie de Paris ?

&,

ce qUI

dI

bien plus elfen–

!iel, faut-iI traiter une

m~ me

maladie par la meme mé–

thode dans tous leS

ctimatl? Vaya.

C R

I

S

&;

'/Joy .

T

y–

PE

(Medai"e), '/Joy'''''

ME' THODE CURATtVE .

Le

climat

agit plus Centiblement fur les corps qu'il

.ffeéte par lIne impreflion foudaine, c'efl-a-dire que les

hommes nouvellemem lranCplamés fOn! plus expoCés aux

incommodités qui dépendent du

cllmat,

que les natu–

rels de chaque pays,

&

cela d'autam plus que leur

"i–

mat

naturel difiere davantage de la lempérature du nou–

veau pays qu'ils ha bitenr ·.

C'el! une obfervatlon connanre

&

connue générale–

ment, que les habilans des pays chauds peuven! paller

avee moins d'inconvéniens dans des rélíions froides, que

les habitans de celles-ci ne peuven! s habituer dans les

,Iimau

ehauds.

(b )

C LIM AT E'RIQUE,

'/Joy'<'

CL/MACTE'R¡ –

QUE.

C L

1M

A

X, (

Be/ln-Iett.)

du Grec

x,t"."E ,

grada–

tion;

fig ure de R hétorique par laquelle le dilcours s'é–

leve On deCcend comme par degrés: telle efl ceue pen–

C~c

de Cicéron contre Catilina:

Nihil agil, ,'¡hil mo–

¡Iris ,

nihil

&ogit'aJ,

qltod

~go

non

alediam,

no"

'lJideam,

plantll'u JelItl".m;

tu ne .fals ,'ien , tu n'emreprends rien,

,u ne penfes nen, que Je

n

apprenne, que Je nc voye ,

dont je nc fois parf.itement inflruit : ou cette invitation

fon ami Atticus :

Si dormÍ! , .exp,r/(ifcrr, ;

ji

flat, i,,–

grcdcre;

ji

illgredcriJ, curre;

/i

clIrriI, "dvo/a:

ou ce

Irait contre Verres:

C'

'fI

un ¡orJait

'1,Ie

d, mettr, a"x

f~rs

Inl &;tO)'OI

Roma;n;

IIn

(ri<me, (¡lIe

de le

[aire

batlre d" '/Jergel; preJ""'",, parricide ,

'l'U

de

le

met –

tre

a

mort;

'Ir"

dirai:!, d,

1,

¡air, crflciji"?

( G )

C L

1N C

t\

R

T ,

r.

m .

( M arine)

on appelle ainti

certains bateaux plats qui Com eu uCage en Suede

&

en

D aoemark .

Dil!. de T rI'/J.

&

d" Comm .

• C Ll

NCI-lE,

C.

m .

(S,rrtlr. )

c'el! dans une Cer–

rure une piece appliquée au-delfus du pesle

&

de fa 100-

gueur ; elle a une tete qui fort hors du palatre

&

en–

tre daos le mantonet! elle en arretée avec un étochio

par I'nutre bou t au bas du palalre ' au-delfus

iI

y

a

un

rellort double qui tieut toule la

lo~gueur

du palatre, /le

qui fert

:l

fairc tomber le

clinch,

dans le mantonet :

quand on ouvre la pone , le cJinche s'ouvre al'ee une

petite eJé , pour éviter de porter la grolfe

cié:

mai,

quan4