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eLI

'luand on cuvre avec la. grolfe

cié,

la grolfe

c16

ou–

V.e le

tline/",

qu'eile aurape par UDe barbe qU'OD ya '

pralÍquée . On pratique un

tlinehe

au~

fcrrures des por–

tes-cocheres .

C

L

I N G E N ,

(Olog, mod.)

patito ville d' Ailema–

gDe dans la Thuringe .

C LINGENAW,

(Géog. mod.)

viile de Suiae

dans le cantoll de Bade, Cur l' Aae.

C L

1

N

1

Q U

E,

adj .

(Mcd<&in~)

épithete commu–

Ile

a

la Medecine & aux Medecins,

a

l'An & aux

Anifles , fe donnem égalemem

a

I'un &

il

!'autre .

On appelle

Meáecin.e. elini,!,,, ,

la méthode fuiv ie de

voir & de traiter les malades alités ; & I'on nomme

M e–

¿"in¡ (Iini'!,,.s,

eeux qui afliflem aupres du lit des

malades pour traiter leurs mallX. C'étoit prineipalemen!

les medecins des empereurs auxquels on dunnoit ancien–

nClnent ce 110m .

On employoit che? les Romains les efclaves au foin

de garder les malades, ce qui tit qu'on les appe.lla

me–

Jie, ad mat,tlam;

& pour leur faire plus d'honneur,

quelques auteurs leur donnerem aufli le nom de

medi–

ti

eliniei,

paree qu'i1s ne bougeoiem d'aupres du lit

des malades . Mais e'étoit-1iI détourner

ironiqu~ment

la

Iigoitication du mot

C/inÍ&m,

qui défignoit dans fon

vrai fens

un

meduin

proprem.ent dit,

un hommt ¡"airé

qui voyoit les malades au lit, & 'leur preCerivoit des re-

medes.

.

MarlÍal,

lib.

l .

épigramm . xxxj.

détourne aufli la vé–

ritable lignitication de

eliníeus,

dans une épigramme ou

iI

parle d'un pauvre chirurgien, en Latin

'VeJpil/o,

qui

faute d'emploi s'étoil mis

a

poner les mom en terre.

ou fur le b(\eher:

Chirurg"s f"erae, mine efl 'Vefpil/o

D íaulus;

C

",pit ,!UO pot"it ,

elinicus,

e./Te modo .

La polme de eette épigramme eODfifl. dans l'équivo–

que qui Ilall du double fens du mot

)(.'''~,

d'ou

tliníeus

a . élé formé, & qui figllitie égalemen¡ UD

lit

& une.

Inerre.

PJine fail H íppoorate auteur de la medecine

e/ini,!"e:

il n'y

a

pas toutefois de vrailfemblauce que I'on ail tar–

ti

long-Iems

a

vifiter les malades dans leur lit ; mais

ce qui ditUngua fi fort

a

eet égard !'ami de Démoeri–

te e'en camme le

remarque

le

m~mc

autcur, qu'iI a

été le premier qui ait clairement enfeigné .Ia Medecine.

G énie fu périeur,

iI

pr06ta des lumie:es de

fo~

fieele,

& tit fervir, comme Boerhaave a falt de oos Jours, la

Philofophie a la Medecine, & la Medecine

a

la Phi–

lofophle. "

II

faut,

di~oit

ce grand homme '.

réun.ir

a-

vee foin ces deu! felences; ear un medecm qw eC!

" philofophe efl égal

a

un díeu " .

" Cependant e'efl ECculape qui efl le vérilable inven–

teur de la medecine

.elin'que,

c~lui q~i l~

prem!er I'a

praliqué<: les MedeclOs avam lUl ne vlutolem pOlllt les

malades au lit,

00

les porloit dans les carrefou:s pour

recevoir les avis des palfan¡. Le centaure Chlron fe

tenoit dans fa grolte, anendant qu'on l'y

v.lm

conful–

ter . Quam aul(. medecins de moíodre importaDee ,

il

efl

probable que femblables

a

uos

~mpyriques

moderoes,

jls e@uroiellt les foires pour déhiler leues remedes , fans

s'avifer d'aller voír les malades pour obferver les chan–

gemen s qui arrívent daos les maladies , &

Y

apporter les

Cecours néceffaíres.

'

Ceue co(\mme i,otroduite par Efeulape,. tit que ,les

Medecios qui I'imiterent fureot appellés

elr",,!u,,,

afin

de les diflinguer des coureues de marchés. Sa méthoCle

. Ii"i~,,.

lui réuflit

BU

poim qu' on ne parla plus que

de la Medecine d'Efeulape & de fes miraeles. L es JU–

meau! , Caflor

&

Pollux, le voulurem avoir avec eux

au fameaux voyage des Argonautes; & quelques cures

1urprenanles qu'il avoit failes

~e

eertains malades defe–

fpérés, tirem que l'on crul qu'it guériffoit les mom .

La rabie ajoilre que for la plaime rendue par Pluton

que

fi

on lailloít

a~ir

Efeulape, perfonne ne mourant '.

les enfers Ceroient blemO t vuides,

J

upirer tua

d'~n

eoup

de foudre le célebre medecin d'Epidaure, & H lppolYle

que ce medecin avoit relfuCcilé. Aujourd'hui les feéta–

teues d'Efculape n'ont pas

a

craindre le forl du til, d'A–

pollon.

Article de M . le Che'Valier

DE

J

A

U

e

o u

Il T .

C L IN I

Q.

u E

S,

f.

m. pI:

terme d'bift. uc/r.fi.afl.

,:'efl

le nom qu'on doonoit

anclenoement

a

ceux

qUl aVOlen t

¿Ié bapliCés dans leur lit & en maladie; du Grec ••

1 .. ,

ID.

"

Cela éloir alfez fréqueot daos les premiees fiecles, ou

plufteurs différoiem ainfi leur bapléme jufqu' a I'",tiele

de la mar!, quelquefois par humilité , fouyeut auffi POU(

eLI

445

p~cher

avee plus de liberté . L'empereur C cnltamin ne

fut b.aplifé que quelques joues avan.t fa mOrt. On ap–

pellolt ces fortes de perConnes

e/,m,!"es,

eomme qui

diroit

ehritiens du lit,

& on les regardoit eomme foi–

bIes dans In foi & dans la 'Vertu. Les peres s'é leverent

comre cet abus; & le eoneile de NooeeCarée,

canon.

12.

déelare les

e/ini,!"es

irréguliers pour les ordres faerés,

a

mo,ins qu'ils ne foient d'un mérile dif\ingué, & qu'.on

ne trouve pas d'aulres miniflres; parce qu'oo croyoit

qu'il n'y avoit qu'une craime Cervile qui avoil détermi–

né les

eliniq,m

;\

recevoir le bapleme . Et le pape S.

Comeille, aans une leme rapporlée par EuCebe, dit que

le Peuple s'oppofa

a

I'ordination de Novarien, paree

qu'il avoit ¿Ié bapliCé dans fon lit élam malade . Tho–

mslf.

diJeipl. de I'Iglife , parto

IV.

li'V.

Il.

ch. xiij. (G)

C L

1

N

01

D E

S,

adj.

en Auat.

fe dit des quarre

apophyfcs de l'os fphéno'ide, & qu'on nomme ainli,

fuivam quelques-uns ,

a

caufe de leur rellemblanee

avc~

les piés d'un lit.

Voyez

S

p

n

E'N o 't' DE.

Ce mot ell form é du Grec ••

1.. ,

lit ,

&

'U'"

for–

me,

foil

a

caufe de la reffemblanee que ces trois

o~

out avee les piés d'un lit, foit qu'ils ayeO! riré ce nom

de la

ca~iré

qu'ils forment, laquelle rellcm\:¡le a un lit

!lléme.

(L)

CLlr-{OPODIUM,

(Hifl. nato bot.)

balilie

fauvage ; genre de plante

a

Heur monopé!3le, labiéc,

dont la levre fupérieure eC! relevée, arrondie, & le plus

fouvent ¿chancrée; I'inférieure efl

divi{~e

en lrois par–

ties : il fotl du ea,lice un piflil qui eC! attaehé comme

un elou

a

la parrie poflérieure

d~

la tleur,

&

emouré

de qualre embryons qui deviennent dan

s

la fuite

autan~

de femenees oblongue, enfermées

d~ns

une eapfule qui

a fervi de calice ;\ la Heur. 'Ajoiltez aux qraéteres de

ce genre que les Heu" fón t rangécs par étages & par

anneaux autour des branche!> &-<1",. riges. Tourncfo,r,

inft. rei hub. Voyet.

P

L A N

TE.

( l )

C LlNQU ANT,

f.

m.

(J1Il~'¡llfalt.

mIoie,

Ru–

ban.

&e.) efl une pelile lame plale d'or ou d'argent,

fin ou fau!, qui fe met dans les galons & rubans pour

leur donner plus d'éclat par leur brillam. Le

e/in,!uanJ

eC! loiljoues fur une navene féparée, dollt on pane leu–

lement quelques eoups de diC!anee en dillaoce , fuivant

que le deffein I'exige. L es levées pour le tixer dans

I'ouvrage font les moins oonfidérab(es qu'il efl poflible,

afin de lailfer le

clim¡llal't

plus

a

déeouvert.

eL l P E U S

ou

eL I P E U M,

boudier ,

(HijI.

ane.)

picce de l'armu(l! défenftve que les ancien! por–

roient lur le bras pour fe garantir des eoups de l'enne- ,

mi .

Voyez

E

C

u

&

B

o u e

L I E

\l '

Sa tigure étoit ronde ou ovale, ou circulaíre ou eKa–

gane; il Y avoit au mil ieu une bollette de fer ou de

quelqu'aulre mélal qui tioilToit en pointe. Les grands

bouelie" ou larges qui avoiem Irois p;és

&

demi ou

quatre piés de hnuleur, & eouvroient prefque- tout le

eorps du famaflin, étojem en quarré long,

&

demi–

ceintrés, comme les miles qu'on nomme

imbrica. (G)

C L 1O,

'Vo)'c>:.

M

u

S E S •

C L 1

Q

U A R T,

f.

m.

(Architea.

&

M.Fon.)

pierre anciennement connue fous le nom de

pierre de

bas afp""il;

c'efl une des meilleures efpeces qu'on li–

re des carrieres des environs de Paris . On précend qu'

elles en fom épuiCées.

Voycz Di{th.

eL

1

Q U E T ,

dans I'Horlogerie,

eíl une efpece de

pelil levier

'V

u ,

to(\Joues déte(min¿ dans une eerlaine

poftlion au moycn d'un relfort

r r

qui appuie fur I'une

de fes extrémités. On I'employe ordinairemem lorfque

I'on veul qu'une roue

lourn~

dans UD fens, fans qu'el–

le puilfe retoumer dans le leos eomraire . Sa figure eC!

différeme , felon les ditféremes parties

00.

il

efl emplo–

yé.

Voyez

FusE'E, RocHET, ENCLI QUET A–

G E,

es

la

fig.

7.

PI.

IIl.

de I'Horlog.

&

la jig.

49·

PI. de I'Horlog.

2.

c.

(T)

e

L 1

Q

u

E

T,

en ttrmt

dt

M tttt/tr en (cfl1Jrt,

en la

paníe fupérieure de la briCure qui emre & forl de la

eharniere.

Poyez

B

R I

S

U RE

&

C

H

A RNI E

RE.

C L l

Q.

u E

T,

f. m.

(OE,onom. mfliq. )

~'efl

une pie–

ce de moulin

a

grain: elle tienl

a

la Iremle, d'ou elle

fait defcendre

peu-¡\-p~u

le grain fur les meules .

Voyez

MOULIN A" GRAIN .

C L

1

QUE

l'

1

S, rubo m.

(Medu.)

eipece de bruit

ou craquement;

íl

fe dit des os daus cenajlles circol\–

flances ou maladies .

Le

c/i,!lIctis

ou In

cré~itation

des os, efl un bruit

que les os (om dans eertalllS mouvemens

&

dans C<r–

tains eas, dom

I~

caufé efl la dégénération,

&

plus fou–

velll encare la difwe de la fynovie , CCCte liqueur mu–

eilagineufe que Clopron Havees , auque! oñ doi, lant

de

.

bel-