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CLO

tant qui repré(ente une arcade particuliere lilut'e trans- :

ver(almen! au ·delfus de la ba(e ou de

la

racioe de la

Jangue . Le (ommel de celle arcade pone un pelit corps

glanduleuI, mollaae, irrégulieremen l cooique , que nous

.ppellons la

It"tu. Voy'z.

L

U E

T T

f. .

On Irouve dans tous les livros d' Anatomie la de(cri–

Plion de la

"oifOll

ou du voile du palais; mais comme

la meilleure en a man (eos cel le qu'en a donnée M .

L ittrc, dans les

mlmoirn

á~

J'ncadémie

de¡

Scienctl ,

tlm,.

1718,

p.

300 ,

je dais m'en ferv ir ici par pr¿fé–

reoce .

C'en, dit ce célebre anatomine, une efpece de mem–

brane qui en d'uoe confinance molle, de couleur blan–

chAlre, gluanle au laa, convexe par-delfus,

&

cOllca–

ve par·delfous; elle en enviran d'uoe demi-ligne d'é–

pailfeur, de quinze liglles d'un e/lIé

:l

I'aulre,

&

d'un

pouce de devam en arriere : (a fimalion en

a

la parlie

ponérieure de la vollle du palais ,

&

elle en plus aoré–

rie.n-e, plus haule,

&

plus élevée que celle de I'épi–

~Iolle

de Irois

:l

qualre ligoes: fon attache en par·devant

a la pan ie ponérieure des os du palais , par les cÓlés

aux panies lalérales

&

imernes des memes os

&

des

apophyfes plérigoi·des; par fa panie ponéricure elle n'en

arrachée

a

rien, execplé par les deux cÓlés , élant

la–

che el! COmme pendame par foo milicu .

Ceue

e/oifo n

en é loignée de la glolle d'eoviron qua–

tre Iigoes; cependanr toOjours prcle

a

changer

de

fi–

tualion dans les corps vivans, lorfque ces parries font

en aa ion , lamÓI s'approchaol,

&

lamÓI s'éloigoanr les

unes des aurres : elle forme par fa face inférieure la par–

tie .poOérieure de la voO le du palais ,

&

par fa face fu–

pótleure la panie ponérieure

&

inférieure du nez .

00

remarque du cÓlé de la face inférieure de celle

e/oifan

deux manieres d'arcs mufculeux, I'un

&

I'au"e

un peu féparés

~u

milieu de la partie fupérieure, ¡¡Iués

rr~nfverfnkment

I'un vers le devaor

&

l'amre fur '"

derriere . L'are . nlérieur eO un peu incliné par en-bas,

&

en·devam;

iI

s"ltache par une de fes br.nches

a

la

partie poOérieure

&

inférieure d'un des cÓlés de l. lao–

gue ,

&

par I'aulre branche au méme endroil de I'au–

Ire cÓlé. Varc ponérieur en incliné par en-bas

&

en–

arrier~,

&

iI

s'alloche par une branche a un des CÓlé"S

du phnrynx,

&

par I'aulre branche .u méme cndroit

de

I'~urre

cÓlé" . On obferve entre fes deux .rcs ou ar–

endes les deux glandes diles

amygdal, s,

qui COnt pla–

cé.s I'une au cÓlé droit , l'au"e .u cÓlé gauche . Eo6n

In

e/0iJon d" pn/nis

en compofée de deu. rnembr.nes,

de quantilé de glandes ,

&

de plufieurs murcies, qu'i1

rera toiljours impoffibl e de bien décrire.

On appers;oit dans les corps vivans dont la bouche

en beaucoup fendue,

&

qui on! la langue pelile, qu e

CClte

eloiJon

fe pone en en·hauI, lantÓr eu-deyam ,

t~lI­

tOI memo en-arriere ,

&

qu'elle fe porte en en-bas!

lomÓ! autri en-devam,

&

lamÓt aum eo-arriere; d'ou

1'on peur conclure qu'elle peur fcrmer lamÓr le palfa–

ge du gOlier

la bouche,

&

quelquefois autri couvric

la glolle .

Mais oulre que la

e/oifon d" palah

fair la fonaion

de valvule nux narines

&

au gooer, en empl'chnm de

revenir par les n::ariucs ce qu'on avale, principalement

la boilfun, elle n d'autres ufages que M . Lime a paf–

fés fous fi lencc,

&

qui mériloiem de n'""e pa"s omis.

D 'abord elle fert a conduire dans le phorynx la lyOJ–

phe lachrymale,

&

la Iymphe mucil.gineu le qui s'amaf–

le

conlinuellomenl fur l. voOle du palais ;

d~

plus, c'en

uoe Ih achine qui aide

:1

pou(fer en en-bas les . matieres

de la déglutilion, qui fe" aux modulations de la vaix ,

foit que les fa ns

&

la voi. palien I par \o bauche, par

les

nnrille ,

ou par Pun

&

par

I

'nutre

:

c'ea

encare

une

machine qui , avec I'aide de la luelle, p.éffrve les pou·

mons des malieres qui pourroiem emrer pa( la glolle;

. nfin , qui enduil

&

lubri6e la furface des ar mens qU'OIl

eO fur le poim d'ayaler .

J e ,'oudrais bien aum donner les uf¡¡ges clCs différens

mufcles de la

, Ioifa"

ti"

palah

mais ils ne CUD! pos

• (fez diOinélemem conous, ni

~"mc

les difiereos mou·

vemens dan! celle

e/oiJon

en capable : voila comme

l'Analomie Irouve

fe~

limiles, dans les obJels qui fem–

blem lomber le plus fous res feos

&

I'art du fcalpel.

Mais en· il de partie daos le corps

hum.in

, donl la mé–

chaoique

&

le jeu

ne

leodem

:1

confondre uotre pré·

fomplion

&

OOlre fcience imagioaire ?

A rtid, d,

111,

1,

Cb,valitr

D E

J

A U C

°

U R T •

e

LO

I O N D'

A

N G E R S ,

OH

e

L

o

V

A

J

o

N ,

(JuriJp . )

eO une impolírioo que les anciens ducs d'Ao–

jou 3voienr oélroyée aUI muire

&

éch,,'ios d'Angers ,

pour eutrelenir les fortificauon de leur . ille

&

d"

ch~-

CLO

+53

;, teau . Ce droil fot nommé

e/oiJon

,

parce qu'il élOir de–

n iné

~

la

,loifon

ou clÓlure de la viJle . En

1

roo

il

y

eut un réglement au fujer de la

cloifon

de la yille d'An–

gers, qui en imprimé :\

13

fin de plulieurs coOlumes

d' Anjou, O" I'on peuI voir fur quelles marchandifes

00

levoil celle impofilion.

V oy' z. afllfi

Chappin ,

¡',r I'MI.

50.

d, la eoAt. d'AnjOlt, tome

T.

p.

482.

d, la Iroiji,–

m e !dition d,

S,.,nnius . M . PérRrd ,

p.

4t

3.

( A )

• CLO l SSONAGE, f.m .

( A rchitdl .)

.deuI

acceplioos; il fe dil de rou l ouvrage .di: Menuiferie ou

de Charpel1le fair en enrier

a

la maniere des doifons ;

&

daos un ouv rage de M enuiferie

&

de Charpenle 011

une panie feu lemem en faile en claifon,

&

les autres

d'une aulre maniere,

iI

fe dil de la parlÍe f<lile en cloi–

fon, qu'on appelle le

c/oiJonnag'. Voy a.

C (.

°

1

S O N •

C

LO

I T

RE, f.

m.

term, d'Archittattr"

du La–

lin

elaNjlrNm,

&

du

I~ran~ois

elos:

fous ce nom on como

prend,

&

\es galeries ou pan iques couvem dans un mo–

naOere O" fe promenem les religicux,

&

I'efpace dé–

couyen nommé

prla"

que ces pan iques entourent ou

environnenl . O" appelle aum cel efpace ,

jardin,

parce

qu'j] eO ordinairemenr garni de verdure, de gazoo, de

plale·bandes de fleurs ,

&e.

comme 00 le remarque dans

lOures les communaulés religieufes . L e

d oitrt

des

Chanreux a R ome, du denein de Michel Ange, en un

des plus réguliers pour fOIL archileaure ;

&

celui de,

C hanreu. de Paris en le plus eOimé par les ouyrages

de peilllure du célebre Lefueur, peintre

Fran~ois ,

quí

allirenr I'admiradon de rous les connoilfeurs en cel án .

( P)

C

1,

o

¡

T

RE,

( HiJI. , ,,¡¡jiafl . )

D ans on fens plus

génér31,

e/oíere

"&nitie

un mon(lflere de

p~rronneJ

re–

ligi,"fo

de I'un

&

I'aulre fexe ,

&

quelquefols l1 fe prend

pour la '·Ie monanique: c'eO en ce fen s qu'on dil,

9

ft O,.

ne f ait pal tOlíjourJJon

¡"Itlt da;tI le

e/oitre , mais I/II'on

le

f.it

pltts d(tficil,ment dan!

1,

monde.

L a ph)pan des

eloítr,s

onr élé autrefois non-feulemenr des malfoos do

piélé , mais aum des écoles O" I'on enfeignoil les lao–

gues

&

les allS libé"raux . C'en pour celle raifoo qu'O–

fwald roi d'Anglelerre, comme nous I'apprenons do Be–

de,

( H ifl. liv.

l/l. ch.

¡ij. )

donna plufieurs lerres

&

polfefIions aux

eloiera

alin que la jcunelfe

y

fOl bien

é lcvée. L es

elOítTU

de' S. Denis en F rance, de S. Gal

en SuifTe

1

&

une infi nité d'autres,

avoiellt

été

non-feu–

lernent richemeDI doté,

:i

cene fin, mais encore déco·

rés de plutieurs priyilégcs ,

&

principalcment du droil d'. –

fyle pour ceuX qui craignoienr la rigueur de la Jun ice.

lis fervoienr aum de prifons ,

&

principalemem aux prin-.

ces , foil rébelles , foil malheureux , exclus ou dépofés du

Ihrone . L'hinoire Byfanrine

&

celle d.. F rallce eo lo ur–

nilTenr de fréquens exe mples.

( G )

CLo i T

R E,

(eomm . )

nom qu'on donne au com–

plOir ou magafin que qoelques vi\les d'A lkmagne on t

ii

Berg .

C 'éroit autrefois le palais épifcopal

&

la demeure

des

chanoines. L es rois de D anem5rck donn« enr ce

v.Oe

baliment BUX marchands d'Hambourg, Lubeck, Bréme,

&

autres villes anféaliques , apres eo avoir charré I'é–

véque

&

les chanoines .

.

11

a confervé le nom , de

eloílrt :

les négocians qu l

l'occupe~l,

&

qui ne fom commerce que de poilfon fee

ou falé , portent celui de

moin".

lis ne fouffrcn t poinr

d'hommes mariés parmi eux; ceux qui veulent prendre

femm e font obligés de fortir du

cloíer,:

ils peu vell' ce–

pendant traliquer

&

entrelenir correfpondance ayee leurs

anciens confreres.

V oy'z. le diaionn. d" Comm.

&

d,

T rEv .

( G)

e

L o i T

R E ,

(Jardin. )

fe dil dans un bofquet d'une

falle verte, quarrée,

:l

doubles pali(fades, aUlo ur de la–

quelle on lOurne comme on fair dans les cloilres des

couvenes.

( K )

.

CLONE F ORT ,

( GEog. mod.)

pel!Ieville d Ir–

h nde . u comlé de Gallow. y) daos la provlDce de Con-

naughr .

~

d' l 1

C

L

O N M E

L L,

( GEog. mod.)

yille ,orle

r an-

de, capilale du comlé de Tipperary .

Long.

r

8 .

lal•

p.

18.

J" .1r

.

d

C

LO P E U R ,

f.

m.

'"

u r

,!" d,

~aJJ,n<Ttt

' fu.–

eN,

en une efpece de pelil,

b3~lOrr

quarre avec

~n~

POI–

gnle, le 10UI faifa", neuf 3 dlX pouces de loog . 11 fert

a

frapper fu r le

coche~r I~rfq,ue I~

cerel c,. ne

~oule

P;'

aan ailemenl

~

1'cndro" ou I on' COI qu 11 fo.r arrele .

C LO PP E

BO URG ,

( Gi og. mod. )

pelite vil–

le d'Allemagne 3U cercle de W enphalie, dans I'évéché

de Munner .

C L O POR TE ,

f.

m.

( HiJI· nato [,,{dJol. ) afol-

INS cuti. porul/,,;

infeae de coaleur grité approch3n-

.,

,

te