COD
ro, e¿lebre par fon f:\voir
&
Ces
talens, témoigne qu'il
a guéri une dytfctHcrie
trcs-invécérée ,
&
qui
:
l.VO:[
ré–
fifié • un
gr.ndnombre de remedes, par
le
moyen de
¡'<ieoree du
codaga·p';/,
donnéc fuivanr la méthodc dont
on vicnt de parler.
.
Quoi qu'il en Coit, cene écorce paro,t avoir toutes
les quali",s requires pour erre tres . mile dans la diar–
rhée, en fon ifi anr I'eflomac par Con amertllme qui d'ail–
leurs u'efl pas reburante, en 1 imulant les Ímeflin s ,
&
en
appaiCam les tranchées par des parties balCamiques
&
on·
élueufes. II parolr done qu'elle mé rire qu'on réirere dans
d'.utres po)'s les e¡périence! avantageufes qu' on a fai–
' res en EcoOe de íes vertus.
Article de
M .
le Ch,va–
lier
DE
J
A U
e o u
R T .
e
o
DE,
C
m.
(']I!ri[prud.)
fignifie en général
re–
meil de droit ;
mais on dorlne ce nom
'3
plufieurs for–
tes de recueils fon dinerens les uns des autres .
L es premiers auxquels on a donné ce nom fom des
compilations des lois R omaines, telles que les
codes
Pa–
pyrien, Gregorien , H ermogénien, Théodofien,
&
J u–
flinien; on a auili donné le tirre de
code
a
différellles
colleaions
&
compilarians des canons,
&
autres lois
de l'Egliíe. Ce meme rirre a éré donné
a
plufieurs col·
leélions de lois anciennes
&
nouvelles ra(femblées en
un méme "oJume, fans en fai re de
c01npiJation ,
com–
me le
code
des lois anriques, le
code
N éron; on a me–
me appellé
&
intitulé
code,
le rexte détaché de cert.i·
nes ordonnances
1
cornme te
coJe
civil, le
GoJe
crimi–
nel, le
code
marchand ,
&
plufieurs aurres Cemblobles:
en60 ona encore im itulé
code
cerrains trairés de droir qui
re(femblent les ma.imes
&
les réglemens fur une cenai·
ne mariere, tels que le
code
des curé , ·le
code
des chaf–
fes,
&
pluGeurs autres. N ous allons donner I'explica–
tion de chacun de ces différens
eodes
Céparément .
e o DE
1)
E
S A
I
DE S, ell un titre ou Curoom que
¡'oo darme quelquefois
á
I'ordonnance de L oui.
X1
V.
du mois de J uin 1680 , [ur le fair des oides; mais ce
nom fe donne moins
3.
l'ordoonance
ffieme
qu'au
vo·
lume qui la renferme, lorfqu'elle y ell Ceu le , ou qu'il
ne comiem que des réglemens fur la
m~me
mariere;
car du relle, en parlam de certe ordonnance,
&
fur–
toU! en la ciraO!
a
I'audience, on oc dit point
le eo–
de del aidn,.
mais:
l'ordonnance
del aidn:
iI
faut ap–
. pliquer la meme obfervation
a
plufieurs nutres ordon·
Dances
dont il Cera
parlé
ci-apres,
qui forment
'chacu–
ne féparémcllt de peeits vol umes que les libraires
&
re–
lieurs intitulcllt
code,
comme
code
des gabelles,
(ode
de
la
marine ,
&c. Voy.
AIOES
&
OItOONNANCES
DES A l OES.
e o
D,E
D' A LAR
I
C , en une compilarion du droit
R omaio qu' AI.ric
11.
roi des Vir.goths en Eípagne, /ir
faire en f08, tirée lant des rrois
cod"
Grégorien, Her–
m ogénien
&
Théodofien, que des Iivres des /unfcon.
Cultes . Ce fut Anian chancelier d'A laric qui fu t chargé
de fai re ceue co mpi larion; il
Y
ajou ta quelques imer–
prétations comme une erpece de gloCe; on n'ell pas
certain qu'i1 l'ait
lui·meme
compofC!e , mais du moins
iI
la íouícrivit pour lui donller autorité, e erte compi–
J:/rion fue aufli autorifee par le confenwnem des é ve–
ques
&
des nobles ,
&
publiée en la ville d'Aire en
GaCcogne le
2
f é vrier
fo6 ,
Cous
le nom de
code Thlo·
dofíen.
On 6t dans la (uire un autre extrair de ce
co–
de,
qui ne contenoit que les iO!érprérarions d' Anian,
&
qui fut appellée
(cinti/la.
Ce
code d'Alaric
ou Théo·
dofien fU! long-rems en uCage ,
&
formoi r toue le droit
R omain qui s'obCervoit alors en France, principalemel1t
dans les provinces les plus voilines de l'ECpagne; mais
ceUe loi n'éroir que pour les Ro mains ou Gaulois; les
Vifigoths avoiel1t leUr loi particuliere, laquelle fU! eo·
fuite melée avec le droi! Romain,
Vnyez.
e o
o
E D'E–
VA R
J
X.
e o O E
n'
A N
I
AN , ell le meme que le
e~de
Ala–
rie,
les uns donnanr
3
ce
code
le nom du prmce por
ordre duquel il fut rédigé , les autres lui dODnaO! le
Dom
d'Anian
qui en fu t le compilareur; mais 00 I'ap–
pelle plus
communén~ent
code Alar;e.
,
e
o
D E
d' Arrago"
d
de Caflille
ou
corps del 10tJ
obfervées dans ces royaumes, fut commencé fou s le
regne de Ferdinand
JlI.
&
achevé Cous celui d' Alfon–
fe
X.
íoo 61s.
C'
ell Cans doU!e ce qui a fair dire
3
R idderus m inillre de R orrerdam
(de erud, cap,
3· ) ,
qu'Alfonfe étoit
tr~s·verCé
dans la j urifprudence ,
&
qu'
T ome
!ll.
e l)
Dans
la
beUe Edition del Oeuvres de S. Léon le gr3nd qce les
{reres
B"tI"iTJi
de Verane
DOUS
om donoée . ih Y ont in(erée
OlQ
COD
4-73
il avoit
r~digc!
un
code
de lois divifé en Cept i\'fes,
dans lequel ·¿roir ,,(femblé tour ce qui conceme le cul–
re divin
&
ce qui regarde les hommes. Mais M. Bay–
le en fon diéliollnaire
a
l' anicle de
Ca!li!l"
obrerve
que ce Ceroir fe rromper groilierement , que de préten–
dre qu' AlfonCe a éré lui· méme le compilareur de ces
lois; qu' il
a
fait en ceh le meme perronnage que Théo–
doCe , Jullinien
&
Louis X l
V.
par rappor! aux
cod"
qui ponent lenr nom.
e
o
D
E
canoníqllt
OU
(ode del
canons ,
ou
corps
de
droit canonit¡uc
1
codex [eu corPlls ,anonftm,
en le nom
que I'on donoe
a
de difleremes eolleélions qui om éré
faites des can.ons des apÓtres
&
de ceux des coneíles.
JI
Y
a
eu pluOeurs de ces colleélions [,ites en différens
tems. La premiere fU! faite en Orient; fclon
U
[Ji:rius ,
ce fut avam J'on 380 , d'alltres diíenr en
38f;
les Grecs
réunirent les canons des conciles,
&
en ti rent un
(aJe
ou
COrpI· de
I.isecclljiafli'fltes ,
que I'o n appella le
co–
de des Grea
ou
code canoni'f"e
de I'églife Greque ou
de l'égliCe d'Orient. L es Grecs y ajourerenr enCuire les
canons des
~pÓrre>
au nombre de cinquame, ceux du
concile de Sardique tenu en
347 ,
ceux du eoncile d' E–
pheCe, qui ell le troilieme concile général renu en
43
r ,
&
ceux du quatrieme coneíle général tenu :\ ehalcé–
doine en
4ft.
Ce
eode
fu t .pprouvé par
,ix
cems rren–
te évcques dans ce eoneíle,
&
auroriCé par J uflinien
en
fa n.vel/e
13
r, Ce
code
des Grecs éroir en
(j
gran–
de \'énérarion, que
d.nstouee~
les a(fcmblécs , Coir uni–
verCelles OU nationales, on mettoit fur deux pupirres
I'év.ngile d'un cÓré,
&
le
code caltoni'!,«
de I'autre.
Pour ce qui ell de l' églire R omaioe ou d' Oecident ,
clle n'adopra pas d'abord les canons de rous les con–
ciles d'Orient inCérés dans le
code
des Grecs :
el
le a–
voir Con
code
parriculier, appellé
code
de l'égliCe R o–
m.ine qui éroit compofé des canons des conciJes d'Oc–
cidem;
m.isdepuis les fréq uemes relarions que l'atTaire
des Pélagiens occaClonna emre I'églife de Ro me
&
cel –
le d'Afrique, J'églire de R ome ayant
con.nules canons
des conciles d'Afrique,
&
en ayall[ ad miré la Cage(fe,
elJe les adopra, L e pape Z Ol)'me Grec d'origine tit
traduire les canons d' Ancyre, de N éocéraréc ,
&
de
Gangres . O n
Ce
fervit quelque rems dans I'églife d'Oc–
cidellt de: cc[[e (radoél:ion confa fe de {'ancien
code ca–
noni,!lte
des Grecs. On y inféra dans la fu ire les de–
Crets comre les Pélagiens , ceux
d'
lnnocent
L &
de
quelqucs autres papes; o n
y
joignit encore depuis les
canons de plnlieurs coneíles
&
différemes leures des
papes. Nous avons plu (ieurs de ces anciens
codes
des
eanons
a
l' uCage des églifes d' Occidem, \es uns im–
primés , d'aurres manuCcrits, leCquels diffcrent peu en–
tr'eux,
&
I'on ne fait pas précifémem quel é roir celui
de l'églife R omainc . Quoi qu'
iI
en foi t , co mme on
trouva qu'il y avoi r de la
confur.ondans le
code
des
canons doO! on
Ce
rervoi!
3
Rome, on engagea D e–
nis, furnommé
le P etit
ou
I'AM/ ,
Cur la
6n
du cin–
quieme fiecle, :l en faire une compilation plus mérhodique,
dans I3quelle il inCéra les eíuquanre canons des apÓrres
re,us por I'églife,
&
les canoos des eonciles , tam Grecs
que Latíns,
&
qucJques dctrér.les des papes depuis Si–
ricius juCqu" H ormiCdas . e erre compilation fut fi bien
re~üe,
qu'o n l' appella le
code
des canons de l' églire
R omaine ou
eorps
des canolls;
iI
ne fu t pas néanmoins
d'abord adopré dans toures les égliíes d'Occident . En
France on fe Cervoit de l' aneíenne coll eélion OU de
quelql1e autre nouvelle que l' on appelloir le
code
des
canons de l'égliCe Gallicnne, ce qui demeu," dans eet
érat jurqu' :\ ce que le pape Adrien ayanr envoyé
~
eharlemagne le
code
compilé par D enis le Perit, il rat
re~a
dans tout le royaume, e erte co lleélion a éré fui ·
vie de plulieurs autres ,
&
notammenr de celle du m ai–
ne Gratian en
t
151;
mais
fOil
ouvrage
en
intitulé,
coltcordalt" des canons:
on I'appelle cependant quelque–
fois le
code
canol1ique
de Gratian .
Le
(oJe
des canans
de I'églife d'Orienr ayant été
re~u
d.ns. celle d' Occi·
dem, on I'a appellé
code de l'Eglifo
ftl1fwr~/!c :
Daos
tous ces
codu
du droit canonique , on
:l
fUi
VI
3.
peu–
pros I'ordre
&
la m érhode du droit civil ,
V oyn
le
traite de /'ab,tJ
par Fevret ,
tnme
/ .
~.
3
2 ;
la pr.'face
des
I.iseccléjia(li,!fleJ de.
M.
~e
H erlcourr;
&
Gf
-
de –
vant
e A N o N ,
&
cr-apra
DRolT CA NO Nr–
QUE.
(r)
e o
D
E e A ROL
J
N, ell
UD
réglemen! général f.1ir
000
en
torne troi6eme une
(.'1Vante
DHrertation '.
ti,
..Anr,'t¡Jfr'J
Cflltnio,,~'11II
(:r
coll,fl,rii.u
C"nMlfm
•
d:uu lac¡uc:lIe 11r nou. donnent une
l~C
J.
•