COD
(lU
eontraete
le
mal vénérien.,
&c.
ou
lor.fqu~1
devient
furieux ou imbécille,
&
demeure en eet état.
L '"rtiel"
3.
dll titre iij. livre
/l.
dillingue
deu~
for–
tes de eoneubinages: le premier, qu.'on appeIJe
mnri"gt:
a
la
morgalJatitfTte
ou
dt la
maiil gallChc,
leqllcl n'elt
pas permis (clon les lois; le prioce le referve né,omoins
la faculté de le permeme aux geos de qualité ou de
conditioo émineme, lorfqu'i1s ne veulem pas s'engager
dalls un fecond mariage,
&
que néanmeins ils n'ont
pos le don de cominence : I'autre forre de coocubinage ,
qui o'ell poior accompagné de la bénédiétion nuptiale,
ell abfolumenr défeodu comme par le paffé.
Les tirres fu ivans reglent ce qui conceroe la dor, les
paraphcrnaux , les bieos de la femme appellé
res rece–
ptitid!,
la donatíon a caufe de n6ces, le doüaire,
do–
tnlitirmr ,
aeeordé aux veuves parmi la nobleffe, le pre–
fem appellé
morgmgnk,
que le mari (air a fa femme
le lendemaio des n6ces, la fucceffion reciproque du ma–
ri
&
de la femme 10rrql1e cela en nipulé dans le con–
trar,
&
la portion appellée
fiatutnire,
que le furvivaot
gagne eo quelques provioces,
&
qui 'en de la moitié
aes biens du prédécédé.
Le fmplus de ceue premiere partie en employé a re–
gler les tutelles_
La Ceconde partie ea divifée en huir livres, qui for–
m elH
deux volumes: celte partie traite du droit réel que. .
les perfonnes om fur Jes chofes, de la dillinétioo des
bic.ns, des différemes maoieres de les acquérir
&
de les
perdre; oe qui cmbrnffe Jes prefcriptions : les fervirudes,
les gages & hypotheques, les fucceffioos, les teflamens
&
codicilles , tout y el! alfez cooforme au
roir Ro–
main, excepté que 1'00 en a retranché beaucou!, de cho–
fes qui ne convienncnt plus au tems ni au lieu. Et pour
les tellameos, il el! ordonné qn'a I'avenir ils oe pour–
ront etre faits qn'en ju(lice en préCenee (le teois officiers
de la' jurifdiétion: I'ufage des teLlameos devam notaires
&
témoins el1 aboli.
La troifiemc partie, doO! la traduétioo ne parojt pas
encore en France, el! celle qui uaite des obligations
de la perConne
&
de la procédure.
•
C'efl daos eerte derniere partie que le Roi s'auache
principalementa reformer l'ordre judiciaire.
JI
dil!ingne uois degrés de jurifdicfrion ; fa'loir, les
junices ioférieures, les jullices rupérieures oa reliorrit l'ap–
pel des premieres, & les tribuoaux oa re(fortit l'appeL
des jullices fupérieures.
11 regle de quels officiers chaque fiége doit etre com–
pofé ,
&
le devoir de chaque officiee eo particnlier.
Les rappolts doivent etre expédiés eo huit ou quin?e
jours,
ii
moios qu',l o'y ait une oéeeffité indifpenfable
de prolonger ce délai.
.
Tout proces doit
~tre
terminé en trois inl!ances ou
degrés de juriCdiétion dans l'efpace d'une année.
. L es av,ocats qui n'om ni les fentimeos
d'~onnem
ni
les taleos qoe demaode leue profeffion, dOlvent
~ue
caffés; le nombre en doit etre
fixé
a Il,tvenir dans eha–
que tribunal; les cándidats Ceront examinés
a
fOlld fur
le droit & les ordonnances; l'hoooraire des
a
vocats fe–
ra lixé par le jugement feloo lem travail,
,&
ils nc ponr–
ront rien preodre des parties que le proces ne foit ter–
miné; leur mioil!ere ne Cera employé que dans les gran–
des villes & dans des
tri~unaux
confidécables, &
a
I'a–
venir ils foot feuls chnrgés de faire les procédures qui
font fort fimpliliées,
&
le m inillere des procureurs
elt
fupprimé.
Tel
dI
eo fub(lance le Cyl!cme de ce nouveau. cod. ,
par Icquel on peut jugor de la forme du gouvernellleot
&
des moeurs du pays par rapport
:1
l'~dminiilration
de
la jul!ice; il feroit
a
fouhaiter que l'on fit la meme chofe
daos les autres états oa Jes lois he Com point reduites
en un corps de droit .
.
CoDE DES GABELLES, el! uo ritre que 1' 00
- mot quelquefois
a
I'ordonnance de L ouis
Xl V.
du mois
de M ai r680, fur le fait des aides
&
gabelles .
Voy .
ce qui el! dit ci·deffus
nl! mot
C o D E D
E
S Al D ES,
&
ci- apres GABELLES, ORDONNANCE DE
GA BELLES.
C
O D E
G
J
[.
LE
T
ou
'~ode '
da promrertrs,
di
uo–
recucil d'édits
&
déelaratiOl.s, arr';¡s
&
reg lemens con–
cernant les fooétioos des proellreurs, tiers réferendaires
du parlemeot de Paris: le veritable titre de ce
r~cueil
en
"rrets
&
reglemem
~oncern"nt
ler f01laiOn1 des pro·
<1<rmrs,
&c. ce o'efl que daos l'uCage vulg'lire qu'on
lui.a donné les furoorns de
cod. Gil/et
ou
<ode da pro–
Cllr~ltrJ;
&
quoique le
riere
n'annoncc d'abord que des
arr~ts
&
reglernens, il comiem cepeodaot aum plulieurs
. dits
&
déclaratíons, & plufleucs d¿lib catioos de la com-
COD
477
munauté efes 3vocots
&
procureurs; le tou t en accom–
pagné de ditféreores inlhuétíons cunformes
11
l'ordre JU–
diciaire. Ce recueíl. a eré f"rn ommé le
code Gil/.t,
du
oom de
Me
Píerre Gillcr, I'un des procureurs de COI11-
muname , qui eo fur l'aU tellr & le doona au public eo
17J4 :on en a fait une llouvelle édition en 1717, quia
élC: augmcntée. Ce recueil ell dlviCé en trois parties:
la
premiere contient les édits
&
déclarations concernant
Ja creatioo des proourcurs au parlemem; la [econde par–
lie traite du devoir
&
des qualités nécdraires 3U pro–
eurevr pour bien exercer fa profe/fion, dont I'auteur du
code Gil/et
donooir I'eseu ,ple 3uOi-bien que les préce–
pres; il
Y
traite auffi
tre
-Commairement de la cotn mu–
nauté dcs
avoc.ts&
procllrell'rs p.r rapport
~
l'ob ' a–
tion &
a
I'utililé qu'iI
y
a pom les procurems de s'y
trollver : mais il n'a point expliqué aDez amplement ce
que 1'00 emend par certe communauté des avocats
&
prooureurs; on pourra le voir
ci-apres
au mot
e
o
M–
M U N
A
U T
E': la
3
e
partie en diviCée en plufieurs titre ;
fa vuir, de la décbarge des pieces , proces
&
io(lances,
& du rems peodant lequel 011 peut les demander, dll
defaveu , de la configoation que les
procU!eur~
doivcllt
faire des amendes, de la pollulalJOIl, des frais & Calai–
res des procureurs, de la fonétion & inlfruétion des. tiers–
taxatems de dépens. Ce recueil, quoique fait principa–
lemene pour l'urage des procurems , peut auffi ferv ir
11.
tous ceux qUI concoment
a.
I'adminil!ratioll de la j uni–
ce': mais il
y
auroit beaucoup de nouveaux reglemens
a.
y
ajollter, qni fool Curvenus depui5- le déces de I'au–
teur.
C
O D E D E S
G
R E
e
S ,
1701" 11:..
C o
D E C A N
o
N
¡–
QUE.
C
o
D E
G
RE G
o
R
J
E N,
codex G"gori",l1/I,
en
u–
ne compilation des conllitutions des empereurs R omalOs.
depuis & compris I'empire d'Adrieo jurques & comp'ris.
eelui de D iodetien & de l\!laximien . Ce
code-
el!
Im–
nomm¿
Grcgorien
du nom de cclui qui a fait ceUe co m–
pilatíon. On tiem commu 'ltment qu'elle a précédé u–
ne a\llre coUea ion des memes con(litutlons , connue fous
le lItre de
code- h"mogenien-,
dom nous parlerons ci-a–
pres; cependunt Pancirole en «'o traité
de elar. leg. in–
terpret. caro Ixv.
&
Ixvj.
croit
~u
contraire que le
cod.
Grégorien
a éré redig6 depuis le
code· hermogenim .
II
préteod que le
code
G~.gori"n
fut compilé par G rego–
ril1s , préfer de l'Efpagne
&
pro-confui d' Alriquc fou,
les empcrcurs V olens
&
Gratieo qui ont regné depuis
Conflantin
~e
grand : la Joi
1
f
au
cod..
Theodofien ,
d~
piflqri~rtS ,
fáit mention de ce G regorius . j acql1es Go–
defroy en Ces prolegomenes du
code
Theodoíien, am i·
bue la compilation dQ
code Gngorien
a.
un au ue Gre–
gorius qui fU[ préfet du préroire fous I'empire de Con–
Ilamin.
11
el! parlé de ce Gregori'lS dans plufiems 10is
du
eode
Theodofien, &
iI
e(l encore douteux lequel de
ces deux Gregorius a
compil~
Je
coJe Gngorien .
Quel–
ques auteurs ,
&
noraIDffient celui de la cuoférence des
lois MoCa"ques & R omaines qui vivoit peu de tems a–
pres, le nomme lou jours
G" goriamlJ,
ce qUl fait croire
que C>étoit foo \'éritable nom, & non pas
Gregoriru .
Quant nu tems ou il a vécl!, il parolt que c'en fous
Cool!amin, fa compilation 60itran t
au~
cooíljtmions de
Diocletien & de M aximien, qui ent regné avam Con–
ílantin, lequel poffédoit déJa une partie de I'emp;te a–
vam l\(1axim 'en . Gregorius ay;tnt fail de fun chef eerte
compilation,
iI
ne parojt pas qu'elle ait eu par elle-me–
me ancune auro[Íté fous Obollamin ni íOus fes ruccef–
feurs, non plus que le
code ¡'eY'mogmien ;
Ju(linien
ci–
te,
a
la
vérité ,
ces deux
COd~f
au cornmencemen r,
&
les fait all er de pa!r avee le
<od.
Theodofien ,
el~
par-
13m
du grlnd nombre de con(l itutíollS que
e~s
U.OIS
co–
d"
comenoient : mais toln ce qnc I'on peur rndu.'re de–
la
par rnppott aux
coda GregoTien
&
h"mogenr~n,
el!
que I'un confultoit ces colleCtions cornme une 1I10ru·
aian
&
COtnme
un recueil contenant des conOitmions
quí avoieO! force de loi. M . Terrn(fon en fon
hifl·
de·
In '}".if[J.rud. R om"i,,"
, penre que prc:bable!neur o". \Je
voulut pas revetic ces deux
(odes
de 1amomé
pu~l lqlle
.. caufe que leurs auteu rs éroiem payeos '. comme
11
pa–
roir en ce qu 'ils ont afleété de ne rapponer que les cOtJ–
(litutions des empereurs payens. O,n cron eependant que
Juninien n'a pas
la¡lr~
de
Ce
CecvIC de ces deux.
cudes •
pOo> former
k
lien: 0\1 tood< ceHe conJeéture fur ce
qo'iI fe r¡ouve dans Con
code
des cOlllliuHions qui n'é–
roient point dans celur de I'empereur TbeodoCe , parce
·qu'elles fom plus 3\1ciennes
&
qUl Ont probablement été
tirées des deux
codes
Gr~gorim
&
H ermogmim .
Apres que Juninlcn cut tiré de ces deu!
cuda
ce qu'il
Crat néceU.,ire, 011 les négligc:I. tellemeut qu'ils on< été
peI-
I