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COEU

ti

elles fool pelites: c'en ce que M. de

Sell!C

démon–

Ire par un grand nombre d'autorités.

11 Y

a des plaies ou des déchírures du

ea"'r

faites par

l'elforl du Cang, ou qui Com la Cuite des cOnturioos du

ca",r,

qui Com auffi daogereuCes, quoique plus rares,

que les phlies par cauCe externe

&

réceme.

Quant au di3g110C!ic des plaies du

Cll'lIr,

b

place Cor

Jaquelle I'in(lrumenr per<;ant a porlé, la profondellr ¡uf–

qU'3 laquel!e il a ¿té cnfoncé , peuvcm donner des Cou–

p~ons

fur I'cxinence des plaies du

<a!/lr;

mais ces fou–

p<;ons ne peuvent

~tre

confirmés que par des accidens

~

telles fonl les défai1lances , la petiterr.

&

l'inégalil6 du

pou ls, les Cueurs froides, les anxiélés , la

doul~ur

ve..

, le C!ernum. Pour ce qui en de

la

fievre, c'eC! un ac–

cident géoéral dans les blelfures; il n'en pas douteux

qu'elle nc s'a1lume 10rCque le

ecrur

en bleaé.

Les lavages, les f.1ignées lorfqu'il n'y a

po¡n~

une hé–

morrhagie conCtdérable, l'eau de Rabel , ou l'eCpríl de

fel, les aeides végélaux qui

001

quelque aunérilé,

&

une diele

Ir~s-févere,

Com les Ceuls remedes auxquels

on doive avoir recours dans les plaies du

ca!tlr

;

obfer–

vant qu'il efl imporlant de ne pas fermer l'ouverturc

extérieure de la plaie,

&

qu'i1 convient meme quelque–

fo.is

de l'aggraodir, Cuivant que les accidens pourrom

falre Coup<;onner uo épanchement.

L e

eCIJur

efl Cujel, comme les autres parties du eorps,

a

l'inHammation , aux abees,

&

aux ulceres .

Voy .

1

N- ,

F

l. A

M M

ATIa N,

A

B

e

E'S,

U

l.

e

E RE. Les fievres

violemes Com quelquefbis la cauCe ou I'effet de la' pre–

m iere de ces maladies. L es obCervalions incomenables

de pluCteurs aUleurs, démontrenl que

le

ca",r

eC! fujet

a

des abces

&

a des ulceres;

In-

douleur, les fyn copes ,

les palpitadons, oe doivenr donner que des Coup<;ons

au

fujel de

l'in6amma~ion .

Pour ce qui efl des íignes des

abccs

&

des ulceres, i1s fonl a-peu-pres les memes que

ceux des plaies.

Mais

fi

la nalure nous pepmel quelquefois d'apperce–

voir fes démarches, elles naus cache les Ceeours qui

pourroient les arreler ou les corriger. L'art ne peul

dans les inBammalians dI}

,reur,

s'il n'y en pos emie.

remenl inulile , que

h~ter

les ,emedes que demandenr

les aUlres inftammalions . Pour oe qui en des abees

&

des uloeres du

ca!tlr

,

les Medecins ne peuvenl fe eorr–

duire dans ce cas que par I'analogie, puifque l'expérien–

ce n'a rien appris U-deaus.

Le volume du

Ca!t4r

pent fe re1ferrer ou s'étendre.

L e

ca""

fe concemre; on I'a Irouvé Hétri, derréché,

durci

&

pour ainíi dire skirrheux,

a

la fuite de quelques

maladies chroniques,

&

meme dans un

~ómme

qui pé–

til de la rage:

,'i!

en faUl croire Pline. les rois d'E–

gyple avoiem obCcrvé la phthiíie du

CClJu~.

La eoncen–

'ralion du

CClJur

ne peUI élre appliquée

a

l'abCenee de

la liqueur péricardine-, felon M . de Senac.

Le

Cll'lIr

peut Ce dilaler beaucoup, tam

iI

la Cuile des

pleuréCtes

&

des fievres violemes, que par les effons

du Cang caufés par des mouvemens violens, ou par les

paffions, par la préCence des polypes, les anevrifmes. des

groO"e arteres .

Ji

n'

arrive pas

~o{\jours

que les parois

du

eamr

qui Ce dilale, s'épaimaem; celle delalation ap–

partiellt :luffi fouvcnt, nu moins, :l11;<

oreil1ettcs

qn'aux

'vemdcules: elle a des ligne. fon équivoques, elle ea

quelquefois mortelle,

&

10US les remedes auxquels on

puiae avoir recouro, fonl la faignée, la diete,

&

les

calmans. Qn ne connoie aucun remede pour le relréciC–

femenl ou

In

diminution du

ca",,' ,

dpm les (jgnes [ont

auffi fon obCcurs.

Quelque bornées que Coienl noS connoirrances

~ l'é~

¡prd des maladies du

,,,,"r

dom uous venons de parler,

ti

en en d'autres qu'on ne Cauroit meme fe flaner de

connoitre par aucon figne; tC"ls Cone les

Ca!1trs

velus,

&

ceux dans lefquels

il

re

forme des cOllches d'une malÍe–

re qui

Ce

condenfe,

&

qu i n'eft autre chofe que de

la

lymphe. On a 3Um Irou\<é dans le

ca"",

des pierres,

&

("uvem des concrétions oO"eufes aux arreres , aux val–

vules,

&

sux parois; on

y

a lrouvé des vers, quelques

obfervaleurs le pr¿lendem au moins: mais

1\11.

de -Senac

ne

re~oil

pas de telles obCervalions rans

Coup~on;

&

iI

faul porrer le

m~me

jugemem des pau", qU'Oll dil

~voir tronvé dans le

CCIJIIr,

&

peOt-elre de fon bydtopl-

'1'ome

lIJ.

COEU

499

tic venteufe . Enfio le

ca:rtr

cbange quelqoefois de pla,

ce,

&c.

'1'.Ile .efl,

dil M. de Senae.

l'hifloire des faitl r<–

p,,,,dlll áans áiven 0117lr,,/[es:

ji

011 1Je [e propofoie 9fte

la glllrifon des maladiel auxl1ue/les ce vifcere efl

[11-

jet, on pOltrroit

nlgliget

ceS ob[ervotionl; ma;s on ne

cO»foie (e 1"i

eft

[ol/mil

a

la Medeeine '1u'en eo"naif–

[anl ce 111t< Ilti rifzfte; on

11<

peue áifli"guer les mau"i

ji

011

les ignore.

(J)

*

CaE

U

R .

(Gramm.)

La poíition du

CClJIIr ,

Ca fon–

aion cans le corps humain, I'impol'tance de ce vifee,

re,

&c.

om forl multiplié les aceeplions figorées de

ce mal, 10m au moral qu'au phyfiq)l,e.

Voye"- les arti, \

c/u [I,ivans .

CaE U

R.

(G'omierie .)

Quelques Géomelres, en–

tre aUlres M . V.arignon, ejans les

mlm.

de I'acad. des

Se. ann.

1692.

ont donné ce nom au Colide que forme,

roit une demi-ellip(e eo tournanl 1101\ aUloor de Con

a–

xe, mais autoor d'un de Ces diametres;

&

en elfel un

lel folide auroit atre7. la figure d'un

cClJur

pointu par le

bas ,

&

enfollcé par le haut.

M.

Varignon .. ch,erché la

dimenCton de ce foliae; mais il s'eC! trompé, eomme

il Ceroil aiCé de le faire voir. On peul IrOuver facile–

mem la dimenGon du

c"'ar

par la mélhode Cuivame.

Soil imagil\ée une demi-ellipCe dom les deu" axes Coi–

ent égaux, aux deux diamelres de I'ellip(e donnée; cha–

que o[donnée fera auffi

é~ale

de' parl

&

d'anlre., excepl6

que dans l'ellipCe formal(lce du

,a!JIr

I~s

ordonnées Ce–

rom obliques

a

l'axe,

&

que dans' l'aUlre elles loi (e–

tOnl perpendieulaires; eelles-ei dans la rOlalioo forme–

rOn! des

ce,ele~,

&

les aUlres formeronl des Curfaces,

coniques qui Ce,ont aux cercles dans le [apporr du (inus

de I'angle des deux diametres

il

I'angle droit: ríen n'en

plus facile

a

démonrrer. De plus , dans le

eCIJur

les (ur–

(aces coniqués Cerom obliquemenl poCées par rapporr

a

l'axe, au lieu que dans le Colide formé pat f_utre el–

Iipfe, les cereles Cerom perpendieulaires

¡¡

I'.¡;ce: done

l'élémenr du

ca",r

efl encare

3

l'élément de I'autre

Ca,

lide, enviragé Cous ce poinI de vue, comll)e le (inus de

l'angle des deu", diamefres efl au (inus total . Donc ..

puifque ¡:e rappon emre deux (ois dans. le raRporr lotal

des deux élémens,

i~

s'en[uie que l'élémeilt du.

c"'./lr

en.

3

I'élémen! de l'aUI,e Colide, comme le quarré du Ct–

nus de l'angle des diamelres eC! au quarré du linu s eo–

tal : donc les deux (olides COnt aum em,'eux dan, ce

rapporl. En voi" aUez

po~r

¡,neme fur la voie ceux,

qui voudront aller plus loin, faire de

cett~

propoGdon

une d6monflration en forme,

&

reconnoiere en quoi pe–

che celle de

M .

Varignon.

(O)

COEUR DU L I ON

01'

REGVL U S,

(Aftron.)

é–

toile de la premiere grandeur , dans la conC!ellalion du

Lion .

Voyez.

L ION .

( O)

e

OE UR DE C

H A

R LE

S,

en Aftronomie

,

en

un~

é(oile de I'hémifphere feplentoooal , non comptiCe dans

aucune con!tellation, Gluée entre la chevelure de Béré–

nice

&

la grande Our(e,

a

qui M. Halley a donné ce

nom en l'honneur du roi d'Angleterre Charles

!l.

Vo~.

ETOtLE

&

CONSTELl.ATION.

(O)

CaE UR

DE

L'H

Y

DRE,

en

Aftronomie ,

éroile de

la feconde grat}deur dans le

camr

de

l~ con()~llation

de

I'Hydre, la

dou~icme

dans le calalogue de PI!>lomée,

la an·.ieme dan

s.

celui de Tycho,

&

la vingt-cin<ll'ieme

dal1s celui d'&nglelerre.

Voy.

E Tal LE

& H

y

D

RE.

(O) .

~

OE

U R ,

1m

termes de Blofo"

;

parei

en

c",ur,

Ii–

gm6e une Iigne courbe de partilion en pal au centre de

l'¿culfon, qui ne s'éleod que fort peu, trh-coorle du

hau(

&

du bas,

&

qui en rencontrée par d'anlres Iignes

qui forment une parlirio

n

i",;guliere 'de l'écu; ainfi qu'iJ

el! repréCemé daus

noS Planches áe B la[on .

C OE U

R,

(Horlogerie)

piece qui en a la forme, qui

efl placée (ur la (econde roue d'uoe

~horloge,

&

dan! la

fooaion eC! de dégager le pié ele biche de la délente

de la (onnerie.

e

OE

u

R,

cheval

de

d( llx

Ca;IJYf,

en

ttrn:ts

J~

itIa–

'1~ge,

en celui qui ne maoie que par

cootr~m[e ,

&

0'0..

béll pas "olomairement aux nides du c."alter . Ces che–

vau" tiennet}[ quelque choCe des ramingues.

Voy.

R

A–

~IJNGUE .

C O E

U V

R E S,

( Gé.g. moá.)

peti¡e ville de Fran-

R_rr

:z.

ce

( 1)

On

~e

s'éroic poiru avifé

3.Yaol.

Charles

IX de difrofer du cc:or

\

r~parcmeDt

du cotps. oprh h man: ce Roi. roon

a

l'lge de

~4·

2"',

fut enten6 '" S. Denis.

&.

fon co::ur

fut

porté:

aw: Celeftios

de: r.lrU . Hcnri \V. eA: aum enterré 1 S. DeNs,

&.

(on arur

:1

.ró

nhu mto

~u.

Collegc

d~

Jcfuitcs ac

la

Flicbe .

fainot la

pfome(~

r~

qa,C \e

ROl

Icur I!n

3voit

faite. Le. CorpJ de !:.onü XIV

3

éfl!

poné

a

S.

Denit . ron

ca:ur

3UJ::

JerultCl

de

la

roe $.

Antoine.

&

(es cmnilles

a

Notre.Oamc de Puis . Le

Corps

de Marie-Tbe–

tefe d'Aurriche

{:¡

femme ful entera!

a s,

DeDis.

&

fOIl CI%1lC aB

V~

.dc.Gr

:lce ,

(H'ft.llfll

.""1/'

(Y)