COI
fe leve en certaios lieux fm les marchaodites que I'on
appone au marché. Ce terme vient de celui de
eohru
qui allcienneme", Jignifioit
a./Jemblic
ou
marché.
Sui~
van! un arrct de In faint Michel de I'an t
278,
les tem–
pliers en Normandie préteodoient que leurs hommes ou
IUJe ts devoie", etre cxempts du payement de
cohrlagc;
par leur chane, ¡I fU! aceordé que s'ils vouloient entrer
au marché en colme, jls payeroieor le
coh"ag •.
Ce drojt
efi difierent de ccluj d'entrée
&
du droit oe coutume '
eomme il paroi t par un aoeien aveu, rcodu eo
'473
a~
eo ,me d' Anlou par le aeur de la TrimouilJe, ou il efi
dit :
qlle fomme de be1trrc 7Jenant de Bretag1Jc, doit deux
deJJ;erJ d'cntylc, mail/e de coútume,
&
ten de11ier
de
cohuag
p
;
que
ji
el/e
n~efl
tOlltc vt11á'lt
J
ice/It; jou,..,
&
ji
nrri'lJc que le
marchai,d
la
yap,,--oYfe
ti
httita;ne
il nc payera '{lIe le
cohuage.
GlojJ. de
L auriere, au mo;
cohllage
.
(A)
~
O
~
U E,
r.
f.
(']I/rifpr.)
en quelques lieux agoi–
tio" anc,ennemeo t
ajJemblh, halle,
ou
marché.
Ce
mot paroit veoir du Lat;n
coh",rere.
Dans les ordoo–
nances de I'échiquier de N ormandie. de I'an
'383,
cohru
lignifie
l'ajJemblle
des officiers de juflice qui fe fai t en
I
'auditoire.ouau tre lien aceourumé, pour juger les cau–
fes
&
proc1:s.
11
efi aum parlé de
la
halle
&
eohlle
de
Quintin eo Bretagne, en laqnel le fe fOn! le bannies
&
COlllrats.
L i...
llf.
d" recueil des ardts de Bretagne.
Voyez. ci-dtvant
C
O H U A G E.
(11)
e
O
H Y
N
E,
r.
m .
(Hi(l. nat o bot.)
arhre de I'A–
mérique qui a la fcnille du laurier,
&
le frui t elleptique
&
de la grolfeur du melon. L es lodiens fOn! des vaiC–
feaux de fon écoree . On .!tribue
11
Ca pulpe quelque
propriété médieinale. Le
eohyne
efi aufli une plante e–
xot'que mal connue.
e o (
,faire coi, terme de r;viere;
c'eO: s'arreter un
rnoment .
11 Y
a des pas difficiles ou les ehevaux ré–
trJonten t difficilement un bateau, un coche: alors on dit
<ju'i1s
font coi .
CO I
A
N G, f. m.
( Comm.)
poids
&
meCure d'u–
fage
a
Cambare, allx I" des orientales : e'efl les quatre
cinqu iemes d'un lart .
Voy.
LAR T.
D ia. de C omm.
CO I A
U X,
r.
m . pI. (
Charp.
)
pieces de bojs
quarrées d'un bout
&
dé!ardées de I'autre que fe pla–
cen! au pié des chevrons d'un comb le, pour racheter
I~
faillie de
l'en~ablemeDt.
Vo)'ez. P lanch.
du
Cha,ptn–
tICr, fig .
' 7.
n
.
25".
COI
E R ,
f.
m .
( C harp.)
píecr de boís qni va du
poin~on
ou du goulfet
a
I'arbaletrier .
Vo)'ez.
A R
B
A–
LHl'R t ER,
P01N~ON,
&
GOUSSET.
COI G N
A
G E S,
r.
m . pI. nom que I'on donne
dans les grolfes forges
a
certaines portions de la
ma~on
nerie du fourneau .
Vo)'ez.
GRO S S
E
S
F O
R
G
Ir
S .
COIGNASSIER,
f.
m .
cydo1fia, (. H if!, ,?at;
boto
)
genre de plante
a
fteu! en rofe.; le
ca~'ce devl~n
u n fruit charnu Cell1blable a une potre, d,v,Cé el' cmq
loges dans leCquelles
iI
y
a
d~s
femence'
oblongu~s
&
calleuCes . Tournefort,
irifl.
re.
herb. Vo)'ez.
P
L
A
N
TE.
(1 )
. L e
eoignalfier:
efl un petit arbre que I'on met
31~
rang
des arbres truit,ers, malS dOIlf la plus grande uttl'té
di
de fervir de fUJet pour la greffe. Le trone du
coil{na¡'
Jier
qui efl coun , tOnu, noi:kux, re di viCe en plul,eurs
branehes ehargées de rameaux eoofus, qui s'inclinent
&
s'
étcndent plus qu'ils ne s'élevent . Son éeorce ne de–
,'iem point gerfée
&
raboteuCe avee I'!lge, elle fe dé–
tache Cucecmvement,
&
tombe par moree'ux. Sa ft eur
alfe-¿
~rande
&
de couleur de chair, paro!t
a
la fin
d '
A
vnl. Son fruit , fort gros dans quelques efpeees , efi
d'une bolle couleur jauoe lorfqu '!I efl milr; mais
a·
lors, d'une odeur forte
&
fétide , qui jointe
a
ce qu'il
n'efl pas bon
a
manger Grud, le rend peu reeomman–
dable
a
moins qu'¡¡ n'ait palfé par les mains du con–
ti
(eur : Aum ne fait-on oul cas de cet .rbre dans les
jardills fru itiers : loin d'y avoir aueuoe place marquée ,
ce n'efl qu 'en fous-ordre qu'il s'y trouve, pour fervir
a
I'éducation de qúelques arbres qui lui fnnt analogues
pOllr I'opératioll de la greffe... C'efi
~ur-tou~
un exeel–
l ent fujet pour greffer
k
pOl" er , qu 't1 raba,lfe
~énéra
lemeO!, qu' i1 perfeél:ion ne dans la pltlpart des
~rpeces,
&
auquel
iI
fait porter promptemen t des frults plus
gros plus beauN, plus précoees , plus abondaos,
&
de
m ctdeur go\1 t , que
qua~d
le poirier
~fi gre~e
fur
de~
fujets de (on efpece. C efi la, feule ratCon
~u~
engage a
cultiver le
coignaJlier,
que. I
~n
peut mult'plter
d~ .
re–
jettons qui fe trouvent ordmatrement .u ¡',é des v,eux
arbres , de branGhe couehée, de bomure, de fem enee,
&
par le moyen de la greffe . Mais pour gagner du tems
'.Fome UI.
COI ,
S0 5
&
avoir de meilleurs plants ,
iI
Y a
du
ces différentes méthodes.
'
choix
a
faire fup
L a meilleure n'efl pas de Ce fervir des rejettons; ou–
tre, qu'on auroit de la peine
a
ra(fembler de eetle
fa~on
tout ce qu'il en faudrolt pour fournir une pepiniere , c'efi
que ces reJettons COn! mal enracinés.
L a branche eouchée fait tin
bo~
plan ; mais comme
elle o ecafionne un double travail qui efl la tranfplanra–
tion , on do!t lui préférer le moyen [uivant qui ell plus
a mple.
L a boumre efl le meill eur expédient pour avoir les
fnjelS les plus propres
a
etre greffés,
&
(e les procU-.
rer pl us promptement. Sur la
fa~on
de
f.~irc
ces bOll–
tures
&
de les élever,
voyez.
PE
l' ,
N 1
E RE .
L . Cemenee produiroit des plams exeellens, fi ce o'é–
toit la voie la plus longue; aum efl·elle la moins uli–
tée.
La greffe pourroit [ervir
~
perreélionner le fruit du
coigwaJlier
;
mais
00
prend raremen< ce foin, dont les
eoings ne valent pas la peine: crpendant
iI
y
a d'au–
tres f.ils intérelfans fur celte
gr~ffe.
On peut grefier le
( oig¡rnffier
fur le poirier qul donne plus de grolfeur
aux coings; f¡1r I'aubepin qui fe Coiltiem miellx dans
un mauvais terrein, mais c'ef! aux dépens du fruit qui
en efl plus petit ; fur le pommier oti Je ne I'ai vil
réum r que bien raremen<,
&
fur le cormier dont Je
n'aí pour garRm que le témoignage de Bradley . .(..,e
coi–
gnaJlier
peut <lum fervir de fuj et pour greffer le poi–
rier , qui y réumt parf.itement, fur-tour
les
po/res d'éré
&
d'aulOmne; I'aurolier , pour lui faire porter plíitó t
des fru its , les avoir plus gros
&
plus abondans; le nef–
/lier, pour
le
tenir plus bas; le pommier, pour en ac–
célére r
&
augmenter le rapport , mais il y réuffit diffi–
ci lement; I'aubepin, fur-tout I'<rpece
a
Beur double ,
pour lui faire donner de plus belles fteurs;
&
ti"
le
corrnier, au r.ppon d'E "elyn , qui efl le feul don< Je
puifle m'appuyer . L'éeulfon
a
ceíl dorman! ef! la for–
te de greffe qui réumt
le
mieux (ur le
coignaJlier.
Cet arbrc fe plalt dans les lieuN frais
&
humides;
dans les cÓteaux, qui font (m-tour la pofition qu'il ai–
me le mieux; dans les terres douees
&
noiratres, plíl–
tÓt melées de fable qU'3rgil leu Ces : mais
iI
craint les
terreins fecs
&
legers, maigres
&
trop fuperfi eiets, Oll
il j.unit
&
dépérit biemÓt,
iI
moins pourtant qu'il n'y
ait deux ou trois piés de profondeur . Le
coignaJlier
foulTre .ifémem la tr. nfplantatioh, n'exige d'aulre
t.iI–le que le retrnnehemenr des branehes ehiffonnes
&
gour–
mandes,
&
il nc lui fa ut qu'une culture tou'e ordin.i–
re . On ne fait prefqu'aucun ufage de fon boís , qni
étant néanmoins compaél:, a{)ez dur,
&
fans aubier
pourroir etre employé
:l
la menuiferie s'il avoit plus
d~
volume. Son frui t, dont on fait peu de cas, a plus de
beauté que de qualité.
Voyez.
C o, N
G •
On connolt
tix
efpeees de
coignaJlier,
dont aucune
n'e!! intére(fante par aucun agrément qu'
011
en pui{)e
tirer.
L e
coignnJlier fattvage:
fa feve efi aum reveehe que
fon fruit ; c'ef! la mojndre eCpeee
a
,ous ég.rds.
L e
coignnffier
()
frttit long:
il donne de beaux fru\ts
d'une forme
r~iTe mblante
a
célle d'une poire de bOllehrc–
tien: e'efl I'une des meill eures efpeces,
&
eelle dOllt
on fait le plus d' ufage pour la
~re!l-e
du poirier.
L e
coignaJlier
,¡
frrút rond
~
nos anciens jardiniers
I'appelloien t
<oigner ,
pour le diflinguer de I'efpeee pré–
céden\e dollt ji differe en ce que J'arbre qui efl d'abord
plus petit, a les pranches confufes
&
plus menues ; I'é–
coree d'un gris plus blanehatre; la feuille moins gran–
de; le fruit rond , Cujet
á
couler, plus pedt
&
plus pier–
reu~
: e'etl feu lement (ur ee!te efpece qu'on voit réuC- ,
a r quelquef0is la
greff~
du pommier.
Le
coigna!fier
ti
petit frttit
treJ- ap"~,
le
coignnUicr
a
fruit do"x:
ces de\Jx efpeces Cont (ares; I'une
ea
aum
méprifable que I'.utre ell
a
d6lirer, mais nn ne les
connolt enCOre que par les nomenelatures de BOt.nique,
L e
coignaJlier d. Portllgal;
c'efl la
plu~
belle efpe–
ce
&
la plus propre
a
faire réum r la grcffe du pnirier ,
&
á
perfeaionner (on
fr~it .
Ce r nrbre efl plus g(and;
fes rameaux plus droirs, plus fons,
&
moins confus;
fa feuille plus grande, plus cOIOJlneufe en-denous,
&
d'uQ verd moins jauna.tre en-delfus; fon fruit plus pré–
coce, plus gros
&
plus tenare que dans toutes les au–
tres efpeees de
coig.71alficrs.
Ce fruit efl long, menu
aUJ¡ deux extrémités,
&
le meilleur de tous
¡¡
confire;
mais
iI
efl fort Cu)et :\ la eoulure.
(c)
~
CO I G N l E
R
S,
r.
m. pI. c'efl aina
peHe dans les fouts
a
Verrerie, les quatre
Sss
qu'on ap–
eoins des
fié-