500
COF
-ee dans le SoilTonnois, avec titre de 8ueh6 pairie .
C O E X ,
1:
m.
(']uriJpr.)
Ol1 appelie ainli aux en–
virons de la Rochdle un tuyau de bois que I' on met
fous une chaull é", pour conduire l'eau d<s marais fa–
Jans.
( /1 )
C OFF 1 L
l\,
f. m .
(Comm.)
poids d'ufage aMo-
I¡a;
il pefe
l~~O
ou
.:00
de livres.
V.yt:l:. le T rlv.
& le dia. de Comm .
C OF F I
N
El;{, v. n.
(Jard.)
fe dit des eeillets
lorf4ue les feuilld
fe
frifent au lieu de demeurer éten–
dues: c'el! un défallt qui fe dérigne par le verbe
coffi–
ner.
11 fe dit aum des fruits, 10ríqu'ilS changent
&
de–
viennent mous.
C OFF I N
E
R , v. neut. fynonyme, en
M muiferie &
C harpenter;e,
a
fe.
cambrer ,
fe
d¿jetter, s'en7Joi/er:
iI
fe dll d' une piece ou planche de bois qui s' en Mfor–
mée ou par le fec, ou par l'humidité) ou par la charge.
C OFf RE, f. m. (
H ifl. nato lchthiol.)
poilTon
qui fe trouve vers les Amilles, qui dI: couvert d'une
écaille minee, mais dure
&
Ceche, dont on
le
tire , quand
Íl en cuit , eomme un
Iim3~on
de
r.~
coque, ou com–
me une tortue de Con é"aille; dont la forme efl depuis
la lele juf411', la quene en pyramide , trois faces, qui__
a la léte Joime au relle' du corps , Cans qu'on y diflin–
gue aucune féparalion ,
&
don t la chair en blanche
&
Juccuknte, au fentiment du pere Labat qui en fait men–
tion au
tome
1l.
de Ces voyages .
• C o
P F
RE,
(Layetier
&
Gainíer)
efpece de caif–
fe de bois , ordillairemem couv..te de cuir, fermaote
a
cié,
&
f.rvam , ferrer les hardes, linge,
&te.
II
y
a
des
coffrufortJ
faits de bois, Qlais fortifiés de plulieurs
baodcs
&
liens de fer . On trouvera dan< oos
Planches
de Serrttr<ri.,
des exemples de
coffres-forts.
Ce font
les Layetiers qui font les
<offr.,
de bois limpIes , qu'on
appelle pl us cxaaemen t
eaiffes.
Ce (oo! le", G aioiers
qui foO! les
coffr.,
couv~rts.
Ce font les Serrur,iers qui
font ou qui garniIJent les
<offres -forls.
Le mot
coffre
s' employe de. diITcrentes manieres ,
talll au li mpie qu'au fi guré. On dit, de la cav ité du
cnrps la plus grande qui contielll le ceeur, les pou–
m ons , le foie, Irs inteflins,
&
C.
le
coffre du corpJ
hu–
main.
00
dit auffi, les
coffres
du
roi,
le
eoff""
"'""
~/(l'l.ltc;n ,
&c.·
C OFF R E ,
(']uriJprlld.)
Le doo de
<offre,
hardes,
rroulJeau ,
&
j uyaux, en un gain nuptial
&
de furv ie,
que I'on !lipale ordilla'remem en Provenee dans les con–
trat' de mariage , en faveu r du furvivatH des futors con–
join ts , La f.imme fe fait reeoonohre par le con trat
f~s
coffres ,
hardes,
&c:
que l'on app'étie ;\ une certaine
fomme, 'par e"cmple
1000
li v. A.pres ceue rec:>nnoif–
fance
&
la conll:itutioo de dot, dans laquelle no com–
prend ces
coffrcs ,
&
apres la donation de furvie en ar–
gent que l'on nipule en faveur du furvivam, on aloC,–
te que les
coffres,
hardes,
&c,
enf.mble le prix
&
re'–
connu
d'
icC'ux
1
appartiendrom au Curvl \'ant .
eeue
clau–
fe ,
.e»femble le prix
&
reconnu
d'i,ulX
\
opere que la
f<mme en eas de fur vie , reprend en enlÍer
r.~
dot
&
fes
coffru
en l)3ture)
&
en.core.
l~
li vrts
e!1 argent
pour fes
coffr,,:
au contraite , h c ell le man qui fur–
vi< , il garde les
coffres
&
hardes en nature; ÍI efl di–
fpenfé de payer aux héritiers de fa fcmme les
1000
li–
v res qu'elle ,étoit ¡ail recoonottre pOur fes
<offres,
&
ne leur rend que le furplus de la dot.
Vo)'ez. le trtti–
t é
des gains n1tptia1tx
&
de [tlrvie, ch. 7Jiij. pago
82.
(/1 )
C
OFF
RE,
ttrme de Fortification
,
logement creufé
dans un fo/Té fcc, de 15 ou
20
piés de large
&
de 6 '
" 8
pi~s
de profundeur, couvcn de foliveaux, qui é–
tam éle, és de deux pié; au-delTus du plau du f(lITé,
ceue pelite élevation fen de plrapet; d ie a des embra–
fu res pour
y
placer des piece, d'artillerie, qui détendent
Ja f<lee du baflion oppofé
&
emp".:hent le pallage du
follé '.
V o¿'ez.
F o S S
1::'.
Le
<oJtre
difTere encore de la traverfe
&
de la gale–
-rie , en ce que cellc-ci fert aux afliégeans
&
l'autre aux
affiégés.
Voy,z.
G A
L
E R
I
f-
&
T R A
V
E
R 5 E .
L es amégés re fervoient nutrefois
<l~
ces fOrtes de
coffr"
pour repouOer les affiégeans au pa/Tage du fof–
fé; mais ils ne fe nt plus
(lO
ufage
a
prélem: la capo–
niere du folTé répond exaaemem
3
l'obJet de ces for–
tes de travaux, qui fe
pla~oient
ordinairemem
000
vers
le milicu de la eoun ioe comme la caponiere, mais
a
peu de diflance des Bancs .
Voy,z.
CAP o
N I
E RE.
0 0
appelle qoel quefois
<offre ,
dans l' Artillerie , la
chambre ou le fourneao de la mine.
V oy.z.
e
HA
M–
_RE
&
FOURNEAU.
(Q)
COF
eO.-FRE DE BORD,
(Marine)
c'en un
~offr.
de boís dom I'.mette ou le fond ell plus large que le
haut,
&
00
les geos de marioe menent ce qu'ils por-
tent
iI
la mer p(iur leu. alage.
'
C
offres
a
gargof{ffú,
ce Coot des retraochemeos de
planches fails dans les foutes aut poudres,
00
l'on met
les gargoulfcs apres qu'on les a remplies.
Coffres
J
fet<;
ce foot des
<offres
que l' on remplit
de feux d'anifice
&
de matieres combullibles , qu' on
lieot en quelque eodroit ,
&
dont on fai l ufage lorfque
les ennemis om Cauté
a
I'abordage, pour les repollller
&
faire périr
OCUl
qui fOD[ expoCés
¡,
leur elfet.
D ia.
de Trfvo"x. (Z)
e
OFF R
J!,
en terme de blanchifferie de ,ire,
c'eft
une machioe de cuivre, longue de quatre piés, plus lar–
ge en-haut qu'en-bas, couverte d'une pafioire au milieu.
&
de deux portes on plateaux de fer-blaoc a chaque
bout; le devam
&
le derrier. font garnis de deux ré–
ehaux pofliches,
&
fur uo des bouts du
(offr.
efl
UD
robinet d'oo la cire tombe dans des éculons pour etre
verfée fur les plaoches-a-pain ,
V'!:j<Z'
P
L
A
N
CHE - A'–
P A
I N
&
E'c u
L
O
N S.
L e
coJtre
fert
a
contenir la
matiere fondue pour la troiCteme fois dans une chaleur
coovenable pour etre coulée en paios.
Voy. la fig ·
7,
PI. de la BlanGhiff'eri. des cires.
C OFF R ES,
(Hydr.)
fOut rails de bois, de tole
ou de fer en forme de boites quarrées pour renfermer
les foupapes.
Voy.,z.
C R A P AU
J)
I N
E S.
(K)
C OFF RE, fe dit qllelquefois en parlant du ventre
du cheval: on dit ce eheval a un
grand coffre,
pour
dire qu'il a bien du vemre, ou qu'¡¡ mange beaueoup:
on dit d'un cheval qui a peu de force que c' efl
un
'lira; coffre
a
avo;ne.
Le
, offr.
a avoine dans une écurie efl un
coffre
de
bois qui (erme , cié,
&
qui efl ordinairement féparé
en-dedans par uoe cloifoo, afin de meme l'avoine d'un
o/)té
&
le fon de l'allere . Le
délivr.ura
la
clé du
coffre
a
tI'lJoi,¡e . f/oyez
D EL
J
V R E U R •
G G F F R E T, diminutif de coffre.
Voyez.
C
O F–
F
RE. Les Confifeurs donnent ce oom a des boites
de bois de difieren tes grandeurs, dans
lefqu~les
ils fer–
reO! leurs confitures: les Cordooniers,
a
un rond de
bois fur lequel ÍIS coupent les empeignes .
Voy.
S O u–
L l E
R s.
11
en en des
COffrttJ
ainli que des coffres;
l'uCage en efl prodigieux ,
&
il Y a peu d' anifles ou
nJeme de maifons
00
1'00
oe s'en ferve
ii
ferrer dif-
, feremes chofes qu'on ne veul pas ¡.ilrer expofées
Cous
la main du premier veDU.
COFFRETlER,
r.
m.
(A" .
mlch.)
on donne
ce nom a deux fones d'anifans, les Malle,iers
&
les
Bahutiers. Les
Coffretiers-l'r1alletieYlJ
ce COnt cell'
qu~
en qualité de membres d'u!1e communauté de ce oom
ont drojt de faire
&
de vendre des coffres d' armée,
malles, valifes,
&c.
Les Bahutiers font ceux qui en
qualilé de membres d' une commuoauté de ce nom ,
fOil! autoriCés
a
faire
&
vendre bahuts , cailTes, calTet–
tes , coffres de ménage,
& •.
Voya.
l'
arto
BAH U–
TI E
R . L es premiers ne paroiOent poiot avoir formé
de communaUté avam
1
f96. lIs
Orrt
quatre jurés, dont
deux foneO[ de eharge toUS les ans .
JI
fau t avoir eioq
aos- d'apprentilJage
&
cinq d.. compagnooage pour par–
venir
~
la maitrife. On ne peut faire qu'uo apprenti
il
la fO,is. Ces artifans foO[
ti
bruyans, que la police
qui veille au repos des citoyens, a voulu qu' ils n'
ou~
vrirlent qu'a cinq heures
&
qu'ils fe,rmalTem
.l
huit .
C O F 1D E
J
U S S E U R ,
e
m.
(]lIrifPrt<d. )
en
celui qui a r¿pondu folidairemeol avec quelqu'aulre de
la dene du principal obligé.
Suivant le droit R omaio ,un des
<ofidejufTmrs
qui a
payé feul toute la dene au créaocier, fao s preodre de
luí ceffion de res droits
&
aaions, ne peut agir con–
!'re fes
<ofidejllfTmrJ,
quoiqu'il n'ait pas befoio de fub–
rogation pOllr répeter .da priocipal obligé ce qu'jl a pa–
yé pour IUI,
In/ftt. I,v .
J
L/.
t,t. x;xj.
§
4.
Cene maxime du droit Romain s'obrerve encore en
quelques provinces du droit 6crit , comme (' obferve
Catelan,
liv, V. ch. lix.
• Mais l'ufage commUD en que celuÍ des
'cofidrjHj{tllrJ
qui a payé (ans s' étre fait Cubroger par le cr-éancier ,
peut né.nmoins agir contre fes
cofidejufTmrt
pour re–
peter de chacun d' eux leur pan
&
ponioD.
V.ya_
e
A
u
T IO N
f;I
F
I D E
J
u s
S E U R .
( A)
e
o
G M O R lA , f.
f.
m'oulTelioe que les Anglois
apportem des lodes orientales ,
V oye::; le díEli.»». du
e omm.
e
O G
N
A C,
(Giog.
mod. )
vjlle de FN.nce dans
l'An-