COG
¡'I\ngoomois,
(ur la
Charente,.r.meufe 1'1' f., raur–
de-vi~.
L."g.
l¡d.
19'·
f4'.
lat.
4fd. 41'. 49'.
C
O
G
N :\ T,
('J
.ri[pruti. )
fig ni6e en général ce'
Jul qui en jOÍtIl • quclqu'un par les liens de pa,emé;
quelqllcfols il fignifie fillgull..emenl celui qui e(l pa–
renl du c/'J,é des femmes.
/
7.ye~ti
-
"pr<s
C
O G N A –
T IO N.
(A)
C
O
G
N ATI
O
N ,
f.
f.
( 'jliri[prttd.
)
figni6e en
général
13
parentI
qui en entre deux perfonnes unies
((lit por le liens du faog, ou Far quelque lien de fa–
millc, ou par I'uo
&
I'autre de ces différens liens.
O ..
dininguc Iroi, fones de
.ognaei.n
;
la naturclle,
la civile,
&
la mixte.
L3
, oj(nation
oamrelle en celle qui en form¿e par
les feul!
Ii.nsdu fang; telle en la Darenté de ceux
qui font procréés de quelque conjooclion illégilime,
foit rcladveme",
11
leur! pere
&
mere
&
3utres afcen–
dans, foi t relativemem
a
leurs freres
&
freurs
&
aUlres
collalé"raux .
L a
,ogutio"
ci.ile
en
celle qui procede des feu ls
liens de ramillc , telle que la parenté qui ell établie en–
tre le pcre adoplif
&
I'enfant adopté .
La
,ogn"tio"
miXto
ca
cclle qui réunit
~
la fois
les
Jieos du iang
&
les
lien~
de fa mille ; lelle ell eelle qui
fe trou ve entre deux freres procréés d'uu légitime ma–
ringe.
On diningue
d.nsla
cog"",io"
deu x chofes principa–
les; favoir, In ligne
&
le degré.
V.ynO
E G R I!' .
La ligne ell direél. ou collatórale.
Voy.
L I
G N E .
D ans la ligllc eollot.:..le
011
diOingue les porens en
agllots
&
cognats; le agnot' fOil! ceUI qui Com parcns
du
Colo!
des mft les, les C<lgnals font ceux qui font
parens par les remmes .
00
dit comlllunémenl que 10US les cognats font a–
gnats, mais que tous les agnats n fi>nl pas cognats,
paree qu'en cfl<t la
,0g'Mti,m
ea le genre qui comprend
en fni I'agnation , qui n'en ell que la ditférence .
V oyet.
la
i,,[fit.
au tirre
de
""p,iis,
&
nu ti..
de
grado
eo–
gnat .
&
,i-aprh
CONSANGUIN1TE'
&
PAREN–
TE' •
La
eog".,i."
ou affiJliré fpiriluclle, en celle qui fe
conuaae par le baptclll<'; entre les pere
&
mere
&
I'en–
funt avee les parrains
&
marraines .
Voyn
A
L L 1 A N–
(¡
I!
&
A
l'
F I " I T ,,'.
(A)
( 1 )
O G N A T 1
Q
U
E, ruccemoo linéale,
( D roi:
poli•. )
forte de r,,<cemon
a
la COuronne.
II Y a deux principales forres de Cuceemons linéales
a
la couronne, lavoir, In
,ogn"tiq'"
~ I'agn,tiqu~; ce~
noms viCllnent des mOls Imlos
,ognall
&
agnatl,
qu,
dans le droit R ómairr ligni6em , le premier, les pareos
du c/'J,é des fcmmes; l' autle, ceUI qui COllt du cOlé
de mAles.
La ¡"ceeffiOlí
lin~ale
' .g"",ifl"
ea cclle qui u'exclut
pOlOt les fcmmes de la lu"aeman • la couronne, mais
qui les appclle rculement aptes les mSles dans la mé–
me Iigne' enfolle que lodqu'it nc "ae que des fem–
mes, o n 'ne palre p.s pour ceue
r~'fon
a
une autre li–
gne mai on tetourne ) elles, lorfque les males les
plu ' proches, ou d'ailleurs égnuK, vieonent • manquer
nvee toute leur defcendance . 11 réCulte de-In, que la
filie du 61s du dernie[ du roi ell préférée nu 61s de la
filie du meme prince,
&
la tille d'un de CéS freres nu
6 1s d'unc de res Creurs.
On appelle num cclte forte de fu ecemon
<(lfti/la,!–
'1<,
parce qu'dle nvoit
lre"
daos le royaume de Call1l–
le. Pour f,,'oir CI on dlltl fuivre ceue forle de fucceC–
{jon au
dél.utde loi
&
d'e>emple, on peut voir quel
ordre s'oblerve dan la fucceflion des corps
00
conCeits
public dont les place fOtH hérédlraires.
Le fondemem de certe fllccemon,
en
tant qu'elle e(l
ditférenle de
lJ
fucecllion purement héréjitnire c' ell
que le peuple om erU 'que cellx qui efperem le plus·
juaement de parvenir
~
la cóuroone, tels que foo, les
enfuos dont les percs aur .Cllt [uccédé s'ils eutTellt ve–
Cll C«ont le m'eo. I!le,' .
La
foccemOD tinéale n oatique, ea cell e dans laquel–
le il n'y
a.
que des ml!es Hlus des male qui
~uece
dem, eoforte que le, t<mme ,
~
toUS ceux qUI for–
tent d'eHes, fOD!
el
do
~
perpé"luné.
Elle s'3ppdlc .um
Frll
1~,
parce qo' elle en en
uCage dlns notre ro 'aume .
C~ue
exeluClon d femmes
&
de leurs delcrodlllS
!l,
¿Ié "Iabli<o principalemelll pour
COG
sor
empEeher que la couronne ne parvienne a
lI01e
race
é–
trangore, par les
m~riage.
de princefres d.. fang roy.l.
A infi lelon ce principe. n'etit-il pas élé plus a\'a'lta–
gtllX
dans
la
dern~fJr!
révoJl1Ilnn
d~,
ProvillcfS-U nic\ ,
de borner la fuccemoo dn <¡la houderat
3
la liR"e agnJ–
lique? Et n'ell-il
pas
a
croindre que la républi<jue I'a–
yant
~tend"e
a
la Iigne
,oj!"atique,
le
~ouv",nement
ne puiere lomoer dans la fuit'"
i\
une race ¿trangere ,
dont le,
intér~l~
ferOlent bieo di(férens de
C.UIqui con–
v
i.noeot au biert de eet élal
?
Je
renvoie le leaeur aux
ou vrnge~
des célebres ju–
rifconfult.s , d'HOIloman, de Tiraqueau , de Grotiu"
&<.
pour la Mcifioll d'un grand l1ombr\.' de qlle,tiolls
qu'on peul faire fur ceue imponanre matiere,
&
je me
contenterai de oc trailer ici que la principal",.
On demande
1;
dans un
ro~.u me
índiv ilible, un til,
né avant q1l.e fon pere parvienne
:l
la couronn., doit
~rre
préfé",
11
celui qui ell oé depuis, quelle que foit
la fucce llion élablie
,ognati'lue
ou· agnatique. G rolios
décide avec raiCoo pour l'affi[mative , parce que dit-il,
du moment que quelqu'un
8
acquis la couronnc dans
la fuceemoo linéale, les enfans né> auparavant Ont quel–
que erperanee d'y parvenir ; ca[ fuppoli! qu'¡¡ oe n3quit
plus d'enfans
3
leur pere, perfo nne n'ofCloil dire que
celU qui éloient. nés d¿ja doivent elre exclu de la Cuc–
cemon . Or, dans ce ca , poor avoir d,oit de I"ccé–
der, il fuffil qu'on en ait eu I'dperance,
&
ce dro't
Oe fe pcrd pOlO! par
qu~lque
ehole arrivée dcpui ; tout
ce qu 'í l ya , c'cll que dan\ la fucc crfioo
<uJl.nalÍqrte,
I'acquilidon prochaine en ea fufpendue par le privilé–
ge du Cexe, ou eo ce qu'iI peul naltre des cufans mi–
les. .
Par la mPme rairoo, dans la rucceerron
,ognatiqtu
le
fi ls de rainé doil I'emporler rans aucun
~gard
11
I'agc.
&
l. filie meme de I" 'né a la prélércnce, parce que
I'~ge
ni le fexe o'auwri«nt "as
a
parrer d'un. I'goe
a
I'autre . A inli en Angloterre , ou l. (uec..ffioo c1llinéa–
le
,0gn"'Ít¡ue,
R ichard
11.
pelit - 61s d' Edouard
11
f.
mon,a fur le Ir/'Jl1e
agé
de r " ans, en r377 ,
&
I'em–
porta Cur fes trois oncles.
Convenons cependanr que la fll ccemon linéal.. , tant
, ognali'lue.
qu'agnaliqoe, a f" uffert da"s plufieurs éta's
les changemens
&
les vicim ludes de ce monde:
&
poor n'en ciler qu'un exemple; en Efpagne ou la fuc–
cernon linéale
("ogn(llir"~
a lieu , les
Hlh,
qui plus d'un
Ciccle :;¡¡van[ R ichard I . r\Ji
d'Angleu.'rre-,
3voicl1t
pllr~é- '
dé l. couronoe de Callille, éroicl1l delcendu, d'un prio–
ce qui I'a\"oir obt nue nu
pr~Judicc
de les nCveux, tils
de fon frere ai né.
Par M. le Chevalier
DE
J
A
u–
e
O 11 R T •
• C O G N E'E, f. f. inr rumem tr'lOcham, aeOioé
iI
couper du gros bois
&
a
I'ufugc de pluneur; ou–
vriers; la forme en va,je peu. Les Charrons, le. Bu–
cherons, les Charpentiers, les Jardinier.,
&,.
om leur.
("og1!é~J ~
La
cog"t.
du Charron en
\10
outil fait comme uoe
hache, d'un moreenu de fer fnrgé
a-
P"u - pres comme
une équerre; le c/'Jté uancha1lt e" el1 lorge, plat
&
fon affi lé; l'autre b,anche ea creur.
&
en douillc: on
I'emmnnch.. par ceue douille d'uo mOtceau de bois long
d'enviroo deux pié> , plus gros du
C61é
de la puignée
que du e(¡ré qui enrre daos la doui1le. L es
harrons
Ce
fervem de ccue
,ogll"
pour charpenter
&
/'Jler le
Cuperfiu
d~,
gentes
&
aes pieces de b·li. qu' ils om
a
tailler.
Voye<; la fit.
17,
PI d" Cbarro".
L es m emes artilans om une f.conde
,0gt~le:
c'ea
un
morceau de fer de la longueur de huit pouces, door
un des bouts ea piar, 'Iarge,
&
trancha11l; I'autre cO–
lé ell quarré ,
&
percé d'un gro reil fuil en creur,
dans lequel fe met un manche de deUI
a
lroi, pi';' de
longueur. Cet outil ler! aos Ch,rrons pour f""dre le
bois .
Vo)'n
la fig.
17. P /.
dI<
C
barro" .
.
L a
'"glll.
des Bucheron n< ditfere
p.,io~ ~:
celle-ci ,
L es.
,og"l"
des Charpe Hiers . I1mt do
~, rkremes ~a
crons :
II~
001
uoe
,og""
;l
deux b,feau" qUl a
U'!"
d<>ull–
le au boO[ P9ur recevoir le
maoch~
; elle f<:n o
d~etT
r
les bois,
&
ne ditfere pos de la preml",:
c~g"u
d""
Ch~r
rous: une
,og""
ii
deuI bilenu
,~qm
n
~
p.s Je
~ouII
le pour rece" oir le manche , ma' un
~'I;
elle len
il
ahame les arbres
&
3
é~uarrir,
&
lIe d,tl:re
p~
de cel–
Ic
du Bucheron ou dc la fee ode du Charroo.
Voye,–
les fig. pum.
Je
1 .. PI,,", . des
DIlti/r
dli Charpa".
4
cfl
u,¡&.c de
m~me
w\c pucille co
ó
D.2ti 'Jtl
duu
1:
Qtr'CnlCOt
4e la. Co....
itmOl:QoD .
(M)