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sos

COL

Prenez du Cue de

, oi"g

épuré

&

bi~n

elair, une Iivre.;

fuere blane, deux livros : fai,es fondre le Cuere a

¡XII[

feu,

&

le Cyrop aura h. eoufirlanec roquife .

Le eori)\nac ou gelée de

eoil/g,

&

les diflerentes eon–

tilures qu'on prépare avee ce fruil, onl paOé de la Phar–

m acie aux Confifcurs .

C es ditl"érellles eonfilUres Cont de bons analepliques ,

dont !'ufage

d i

rrcs-falulaire pour les convalefeens ,

&

pour ré"eiller doueement le jeu de I'erlomae

&

des or–

ganes. de la digerlion, en fournitTanl en meme ,emS uoe

nOUrrtlUre legere.

On prépare quelquefois dans les bomiques .une efpeee

de gelée de

eoing

qu'on appel le

myva e)'donrorrtm:

ell.e

fe fail avee dom.e

H ..

res de fue de

' Otng ,

&

trOIS ,,–

vres de fuere blane, que l' on f..il évaporer jufqu'.en

eoofirlanee d'un eXITail mon . Ce

myva

ou rob de

, o"'g

en peu en

uf.ge

; les gelées ou marmelades de

eo/ "g,

dans leCquelles il enITe beaueuup plus de Cuere,

101

onl

élé préférées, paree qu'elles fl alenr

davanrag~

I,e

~O~I .

Le

mucil.ge

des femenees de

eo"'g

extrall

a

trOld,

ou a un leger degré de ehaleur, ,vee I'eau eommune

ou quelqu'eau ophlhalmique, eomme eelle de rofe, de

feoouil, fournil uo exeellom remede eOOlre les oph–

Ihalmies.

L e fue de

,oing

eOlTe dans le fyrop d'abfyOlhe eomporé,

le Cyrop émérique,

&

le fyrop de jujubes; fa ehair con –

tile enlre daos les lablelles diaearthami.

(b)

CO I RE,

(Glog . mod.)

grande ville de SuilTe, ea–

pilale du pays des Grifons, pres du R hin.

L ong.

l7.

8. I"t .

46.

,0.

,

C O [ T , f. m . (

Ph)fiol.

&

Hygim,)

expreffioo dOlll

les Medecins fe fervenl arrez communémenr eo mme fy–

nonyme

:l

ces aUlres

fa~ons

de parler honneles,

aél,

.,1-

nérien, copltlatioll

charnclle,

aéle

de la

g hdration .

1/.

G

E' N E' R A T I ON,

M

A R , A G E

( M ed,cil1') ,

&

VI R

G

I

N

I

T E'

(Medecine) .

COI T T E

S,

C OI

T E

S,

C.

f. pI.

(Mari",)

ce

fom deu, longues picees de bois qu'on mel parallelos

fou s un vailTeau , pour le porrer

&

le Co Oleoir quand

on veuI le lirer du chamier pour le lancer a I'eau.

17.

COLOMBIERS .

(Z)

C

o ,

T T E S D U G U I N D A.S,

(Marine)

ce COIl!

deuK pieces de bois épailTes, ou deux billo.. frappés fllr

le pOI1l, qui fcrvent

a

app~yer

les bou" du

guind.as

&

fur lesquelles

iI

lourne hOTl(onralemeol. QuelquefolS on

employe pnur eel ufage deu, gros m.driors qui fe joi–

gnen, aux bordages du vairfeau . (

Z)

C O

J

U S T I 'C

1

E R,

f.

m . pI.

(]lIriJp.)

COn! plu–

tieurs fei¡1;neurs qui 001 un droil de jutliee commun en–

tre euX . Ce droit en lui-meme ne peul fe parrager quanl

a

l' exerciee ,

m.is

les profilS peuveol fe partagcr en–

tre les

eojll(lirierI. VOjeZ

H

A U T E-

J

U S TIC

E

&

J

U–

STICE .

CA)

C O

K E

N H A U S E N,

( Glog. mod. )

ville

for~e

de Suede en L ivonie, fur la Dwina.

L ong.

43.

26.

lat.

r6.

40.

COL,

voy , z

C O

U •

COL,

(Clo~. )

c'erl le nom qo'on donne en Géo–

gr.phie

3

plufie~lTs

palTages élroilS, eOlre des momagnes .

COL, f.

m.

portie de mme aJurlement;

e'etl

un 1110r–

ceau de !Oile tres-fine, garl1ie par fes deux boulS de deu,

aulTes morceaux de lOile plus grolTe , a I'aide deC'luels

&

d'ulle boucle ou d'uoe agrafe,

011

fi,e cet aju(\el11cllt

aurOllT du eou fur eelui de la ehemife . Si I'on (e lert

d'uoe boucle,

iI

ne faul des boulonnieres qu'. U:l des

boulS du

e.l;

mais l'aulre boul doil

~rre

plu

101lg,

afin

de pouvoir boucler commodémen, . Si c'erl uue ag rafc,

il

Caul des boutonnie«s aux deux bouts, on les alln–

ches des deux parries de I'agrafe foienl

re~ úes.

C

o'

L,

(Giog. mod.)

i le d'EeolJe , l' une des We–

fleroes, dans l'Océnn.

L ong.

11 .

lat.

;7.

COL

A,

f.

m .

( f-lift· nato bot. )

Lemery dit que

c'erl un frui, de Guinée de l. gro(feur d' une pomllle

de pin, eoolenam lons fon éeorce des fruilS fcm blables

a

de! eharaign<s, ou COI1l renfermées qualre peti,es noi–

fell.s rouges ou rougellres,

&

produit par un arbre .

V.

daus ce' ameur le d¿lail des propriétés , fu r Icfql1cll es

il ne faul comprer qu'a proporrion de la connoilTanee

des caraéteres de la plome; ce doÍl elre une loi géné–

ral~

pour 10ut anide de BOlanique.

CO L A

B

R [ S

M E ,

fub . m. (

HijI.

",,.. )

danfe des

Grees, qu'iI, avoiem prifc des Thraces. C'erl <OUI ce

qu'on en fai , .

• CO L A C H O N,

r.

m . inrlrumen! de Mufique

qui n'erl plus d'uCage: il n'a que Irois cordes , quelque–

fuis deuK; il a quatre

iI

cioq piés de loog; l' aceord

a

vuide en erl d'oébve en quime , quoiqu'il y .il d'au-

COL

tres manieres de l' aecorder : iI • la forme du [uth :

fon manche erl

&

doi, elTe fOTl long ; car il fuUI eom–

penf .. par

la

longueur des eordes ce qu'on n'3 pas du

cÓté du nombre : eeux qui n'oOl que deux eord.s, les

aceordeOl

:i

la quime.

11 Y

en 3 qui fonl la. ,able dJl

eolachon

moirié de bois, OIoitié de psrchemlo; le

P .

Merfenne aJoO,e qu'on

In

pourroil fsire de verre

~

d'sn–

lTes mOlieres mais <1u'il vaul mieux qu'elle fOil de fa–

pin . Le

eola~ho"

a

été

inventé en Iralie.

Voyez- la fi–

gllre d. cet i"ftrum<>Jt, Plan. d. L Hth. fig .

6.

&

le

P.

M erfenne ,

li",. 11.

p' .

roo.

CO LA G

E ." CO L

LAG E,

r.

m .

( J urifpr. )

dallS la coa,ume de Chi le.uneuf en Berri,

ti,. iij .

arto

3.

erl un droil que le reigneur leve fut fes habilans

qui onl des breufs avee lofquels i1 s l.boUTenl la lerre_

Ce

droil erl de

4

fous parifis par couple de

breu~.

M.

de L auriere, en foo glo03ire, pré,end que ce

lerm~

vienr de

c(J/~r~,

qui fignifie

cltll;v~r;

qU'linn

on dOlt

dire f.ulemeO!

eolage,

&

non

eo/lag. :

mais ne peu l-on

pos dire al1ffi qu'iI vienl de

eo/la boum ,

&

qu'il a été

:rinti nommé paree qu'on le paye pour les breufs qui

roO! fous le joug. C 'erl la méme chofe que

le

droil de

<ornag<. V oy"'-

C

o

R ,. A G

F..

(A)

COL

A

O, f. m .

(Hifl. mod

)

ce font des offi cier9

qui

0 111 •

la cour de I'empereur Chinois, les fooétions

qu'o", ici les minirlres d'élal .

CO L

A

R B A S

[ E

N S,

r.

m .

(Hift. uel.¡'

)

hé–

rériques ainfi nommés de leur chef Colarbare, qui vi–

voi, dans le ij. fiecle de l'Eglife,

&

éloit lui-méme di–

rciple de I'héréllarque Valemin. Aux dogmes

&

nu ra–

ve,;es de (on maitre, Colarbafe avoil ajoalé que la gé–

nératiol1

&

la vie des hommes dépendoienl des Cepl pla–

netc ; que lou'e la perfeétion

&

la pléni,ude de

In

vé–

rité étoil dans I'alphabe, G rec,

&

que pour cela Jefus–

ChTlrl é,oit nommé

alpha

&

omega.

Baronius

&

Phi–

larlre om confondu ce ColarbaCe avee un aulre héréli–

que aFpellé

B ajJ",;

mais S. Al1gul1in, Théodorer,

&e.

les regardenl co mme deux perronnngcs diffórens . Les

ColarbajienI

<'toiem une branche des Valeoti"iens .

Voy.

V

A

L

E N T' N I

E

N S.

S. Irenée,

Terlulli.II

001

a~ffi

par–

lé de Colorbafe

&

de fes difciples . Dupin,

biblio/h.

da

aut o cedi¡'

M .

Fleury,

hifl. eedé¡' tome l . (G)

CO L A

R

IN,

vo)'c-t.

CE 1

N T U

RE

&

G

°

R G

E–

R I N.

CO L

A

TU R E ,

r.

f.

(Pharmae.)

la

colatl/re

erl

propremenl une eCpe:e de filtratiun imparfailc , ou la

fép3r!Hion

d'une oliqueu r d'avec les

fec~s

ou

les

parties

le< plus groffiores , par le moyen d'un 61lrc peu ferré,

comml! un [amis, une toile, un blanchct, une étami–

ne,

&

e.

C eue efpece de

ti

1

tralion, qui ne feroil pas af–

fel. csaéte pOllr les vaes chimiques, fuffil pour la pUI–

par! des préparations ph3lmaeeuliques; elle erl

m~me

feule pratieable dans quelques eas, comme lorfque les

liq ueurs qu'on fe propofe de puriñer por ce moyen roor

lrop ép.ilTes pour pouvoir parrer a-trovers des 6hres

plus ferrés.

L e nom de

eolatHre

en

auffi donné en Pharmacie

:l

10uteS liqueurs paOées ou fil rrées,

&

c'erl

m~me

dans

ce fells·l;\ qu'on I'employe le plus eommunémenl; le

nom de

eolatl/re

é"OI prefque hors d'ufage pour expri–

mer I'opéralion

ll1 ~mc

ou la manreuvre pnr laque lle ou

on eou\c ou

0 11

paOe une Iiqueur 1T0uble: ain li on dil,

dans le langage ordillaire pharlllaeemique, dans la pre–

feription d' une medecioe, par exemple,

1J-

du feoné.

de la rhubarbe coneatlée,

&e.

faite -en I'infufion

00

la

dc,!,coétion; palTez

&

dilTolve1. daos la

eolature

du ryrop

de chieorée, du fel d'ep{(,m,

&e.

(b)

C OL

B

E R G ,

( Ci.g. mod.)

ville fOrle d' Allema–

gnc dans la Puméranie ullérieure,

a

I'cmbouehure da

Pl"Tfam, dans la mer Bahique .

L 011g.

33. 30.

lal.

r+

18.

C OLCAQUAHUITL,

r.

m. pl.nre de I'A–

mérique. V"ila

[e

nom, le relle erl a cOllnoirre, exee–

pt¿ les propriétés , fur lefquelles R ay s'erl fOTl é,endu.

C OL C HESTER,

( Giog. mod.)

ville d'i\lIgle:

terre dans la provillce d'ElTex, fur le Coln.

L ong.

18.

22.

1,1&.

;'.

f2 .

C O L

e

H

I DE ,

f.

r.

( G/og. ane. )

VaneieDoe

Col–

( hid"

aUJourd'hui la l"vl ingrelie, erl au fond de la mer

N oire,

~lltTe

la

Circn nie, la Géorgie,

&

I'Aladulie.

Ce pays palToil .urrefois pour

~lTe

ferti le en poifoDS;

de- la VicOl qu'Horace parle rou"enl des poifons de la

Colcbide, 'lJenena Colcha

ou

Colchic".

Médée, fi fa–

mcule . dr res véoétices , é,oil de la

Cohbid.

:

en t:.I–

loi,-il davaOlage pour dOllner lieu nUK ñélions de la

Poélie

?

Mais ee qui n'erl poiO! UDe fiélion poélique, c'erl 1'¿–

trao....

:;