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_ :;rro

C t{)L

qucls fOil! ceu. quifonrég:tlcmeot "éloignés des"!,oiots car–

dinaux;

&

on fecondaires, qui [om

:l

l'égard des prenTiers

ce que cC!ux-ci fonra l

'égard.de

cardinaux. Les poillls

col–

latlratlx

fecondaires fe diviCem enCuite eo Cecoodaires du

premier

&

du fecond ordre : 'oeux du premier ordre

(001

'égr.Jement dinans des poims cardioaux

&

des poims

rol-

1"I<r-<UI"

principau};

&

ceux du Cecond ordre [om

~g.alcment dinam ou des cardinaux

&

des [econdaires du

p,emier ordre, ou des principaux

&

des (econdaires du

premier ordre.

l/oya, lPol

N<r.

Ainti les poillts

<ol/atb:allx

poincipaux Cont les poiut5

du nord-en , du Cud-en, du Cud-ouen,

&

du nord-ouen.

L es poinrs

<ol/a,lra1<x

fecondaires du premier ordre ,

[on t les poi",s du nord-ell, fud fud-en,

&c.

ceux du

[econd ordre [OUt les poi",s du nord quart de nord-en,

[ud quart de Cud-en,

&e.

Les vems

col/aeéra"",

[on! ceUI qui Couffient des

poin"

eo/laeéraltx. VOJa, 11

E NT .

Te ls [om les vents de nord-en, [ud-en, nord-ouen ,

'[ud-ouen,

&re.

&

leurs divilions.

Chambo ( O )

COL L A T E' R AL ,

(')"riJpr.)

·en celui qui en pa–

rent de quelqu'un

later<,

cIen a-dire de cOlé,

&

110n

en ligoe direéle: les freres,

I.~

oncles,

l<s

coufi ns, font

des

co/latEra"x;

ils forment ce que l'on appelle la

li–

X,u

co/latlrale,

qui eO oppoCée

a

la

ligne direE&e.

Ou

dittingue deux Corres de

co/laeEraltx;

les uns qui tien–

nent en quelque Corte lieu de pere

&

de mere , tels que

le oncles

&

lacHes, gf3nds·oncles

&

grandes-tan tes : on

les appellc

oo/laelraltx aJ""dans,

pour les ditlinguer

des aurres qui fOll t en parilé de degré , Oll en degré in–

fér4cur, tels que les freres

&

Cceurs

1

coufins,

arriere-con~

(in,.

On dinlllgue aulfi les fucceflions direéles des Cuc–

eeflions

col/aterales;

ces dernieres ront cdles auxquellcs

les

col/aeEralNc

10111 appellés.

V.

C o N

S

A NG U I NI TE',

D EGR~',

P 'ARENIJ"E', SUCCESSION.

COL LA r E'R AL,

a

Róme, ell un juge civil qui

fair la Ifonél ion d'affcffeur 'ou confeillor aupres du mu–

réchal de cerre ville,

&

juge avee luí los caufes d'en–

Ire les bourgeois

&

autres habitans: il y en

3

deu,; l'un

qu'on appelle

premier col/atóral,

I'autre qu'on .ppellc

Je<ond co/latlral. l/oJn le diél. hif1. de

Morery, au

m Ol

pape,

:\

l'arlicle

du officiers d" pal,lÍs. (11)

COL

L

A T E'R A

U X

L

A T

E' R A

U X,

(?furiJpr.)

Cont aufli les bas cOrés d'une égliCe, autre–

ment les ailes. Dan< les égliCes paroiffialcs, on dillin–

gue les

col/atéraux

du chreur

&

ceux de la nef: ces

dorniers Com Cans difficul ré

n

1,.

dharge des habirans:

ii

l'é ard des premiers,

il

Y

a eu plus de diffi : ulré; quel–

ques-uns 'om prércndu que quantl ces

co/latéraltx

[ont

de meme conOruélion que le chreur, c'en aux gros dé–

cimareurs ii les réparer: mais les derniers arrets ollr ju–

gé le contraire; ce qui ell cOllforme

ii

l'édir de t69),

q ui no charge les gros décimareurs que de la rép1ratioll

du chreur

&

cancel, c'en-ii-dire de la fe<merure du

ehreur.

Voya,

I~

traitE des lois da b".imens par

13e–

fgodcrs ,

ch. des rlpar. des bEnéJ.

&

1" notes de

Gou–

py,

ibid.

(A)

CO L

LA TE

U

R,

f.

m .

(JrtriJp . )

en général, en

eelui qui eonfere un bénétice ecclétiaftique, e!en-ii-dire

qui eo donne les provilions;

3U

lieu que le patron ou

préC.ntareur, meme eccléliaOique, ne fait que nommer

au bénétice,

&

Cur

fa Domination

il

faut enCuite obre–

nir des provifions de celui qui en le

ro/lateur

du bé–

n¿lice .

L e pape en feul

eol/atmr

en Franee de tous les bé–

nétices cenfilloriaux fur la nomination du Roi; pour ce

qui en des autres bénétices, méme éleélifs, qui ne Com

pas eontinoriaux , le pape en en

collate"r

p3f préven–

tion eontre les archeve'lueS , éveques,

&

aurres qui en

font

co"at~tlrJ

ordinaires.

A

I'égard de rous les autres bénélices qui ne

Cont

pas

eOlllilloriaux, les archeveques

&

éveque1 eo foO!, cha–

con dans leur dioceCe, les

col/ate"N

ardillaires, fauf le

droir que qoelques autres

co/latmrs

peuveO! avoir fur

cerla;ns béuétices.

I1

Y

a des abbés, des prieurs, des chapitres,

&

aotres

béoéri ciers, qui Com

col/a.",rl

de cenains bénétices.

11 Y

11

m~me

aum quelques lai'es qui Conr

col/at.,,,s

de cerrains béoéfices.

V OJez ci-apr.

COL LA T E U

R S

L A

i' c S.

L e

col/atellr

ne peut Ce cooférer

a

lui-meme le bé–

nétice, quand meme

ii

en Ceroit aum le patroo ecclé–

fiaflique.

Quand le

col/atwr

ioférieor néglige de cooférer le

bénétice daos le> fix mois de la vaC:lnce, le droir de

le cooférer eO dévolo au

col/aeeur

fupérieor. Si c'en

uo fimple bénéficier qui eO

<o

/ln.mr

,

le droit p:llfe

a

'CO .L

I'év~que;

fi cien I évoque, le 'droir et\ ,dévolu

.-a

·l'ar–

chevcque,

&

de celui-ci au primat, eerte dévol ution Ce

faiCan!

de gradu ad xradum .

C O>L LA T E U'R A

8~

O L U, fe dit de

~lui

qui en

tout a la fois parroo

&

col/aleur

du béné.tiee; on I'ap–

pelle aum

col/ateur dir.a ,

ou

'P1';n col/

at.ur.

11 Y

a des abbés , des chapitr<s

&

autres bénéticiers in–

féríeurs

a

l'év8que, qui COO!

cDllateRrJ "bJollIl

de cer–

rains bénéfices.

Q uelques laYcs joüilfent meme de celte prérogarive,

L e

~oi

eO

<ol/ae",r abfo",

de tous les bénétices done

il en patron:

il

en aufli

col/atcur abJol«,

comme l'éve–

que l'auroit é,é, de tous les bénéfices qui vaqueO! pen–

daO[ que la régale eO ouverte.

ues patrons qui (onr en meme tems

cDllateurs abJo–

lus ,

n'om pas communément le droir de donner le

'/JiJ'II

ou inllitu tioo eanonique; ce droit appartieO! l1aturellement

¡¡ l'évéque.

11 Y

a eependanr des parrons

col/aleurs,

Cur

les provilioos deCquels il n'en pas oéeelfaire d'obleoir de

'/JiJa ,

&

ce Com principalement ceux-Ia qu'on peut ap–

peller

col/aeeurs abJollu,

ou

pleinl co/laeeurJ,

paree qu'

ils om

omnimodam JiJpofi,i."em benejieii.

L'abbé

de

Fécamp en

col/atwr abJolu

de plus de cinqu:lllte béné–

fices, qu'i1 confere pleinement tCans que I'on ait befoin

du

'/liJa

des éveques diocéCains.

Quelques abbeffes joüilfetlt ,aum de 'ee dreit, lIíGme,

pour des bénéfices-cures.

COL

L

A T E U R A LTER N

1\

T I F, en eelui qui eon–

fere alrcrna,ivemcnr avee un ou plutieuES autres

co/la–

,t<tlrs ,

Coir que chacun d'cux ait fon mois Oll Ca femaine

pour confé r.r le< bénéfices qui peu vent

y

vaquer, ou

que chacun confere alteroativement un des l1énéliees qui

viennem

a

vaquer .

V OJez

COL L AT 10'N

&

T o U R .

,COLL'ATEU 'R 'D I RECT eO la meme ého[c que

.ed/lat",r abJol",

ou

plei" collateur . VOJez

c.o

L L ,A–

II'EUR A8S0LV.

COLLATE'U R 'EII'R ANGE R : oneonfidcre eom–

·me rel celui dOIH le chef-Iieu du bénélice en tirué hors

J1á,endue du royaume, roir que le béuétider Coir regni–

coJe, ou qu il foi, perConnellemenr élranger: il ell éga–

Ilement fujet aux lois du royaume pour les béllénc",

étant ii ra collarion qui

Cont

IÍlués daos le royaurne .

'Vaillant ,

ad regul. de

infi~m.

nefig. n .

281-

,C 'O'LLATEUR I NFE' R IE U R, en celui au pré–

Judice duquel un autre

. ol/ateur

Cupérieur a droir de

·conférer 'par dévolution, lorfque le .premier manque

a

conférer 'dans les fix mois de la vacnnce: ainfi le droir

-paffe du patron ¡¡

'l'é-v~que,

de ocelni-oi au mc!tropoli–

tain,

&

de celui-ci au primat .

Voyez

D

E'V

o

L

u–

T'ION.

C

0

L L AT,E'U

R L:A'"

C, eO une perCaDne la¡'que qai

a droit de conférer quelque bén&tice eeeh!liaflique. On

-qualitie aum tquelq uefois les patrons .lalcs

<.IIa1mrs ,

.msis impropremerlr, les ,patrons la'ics n'ayaO! eomma–

"ément que le drolr de nominarion

&

préCenralion au

'btinétice; ce qui en ditf\:'renc de la eotlation .

I/oyez

n–

apres

COl[. L ATI

o

N

&

P

A

T

R

o

N

A

G

E .

CependaO! il y a des lal'cs qui fom réGllement

oCol/a-

4~urJ

de certaios:

beu6ficc:s .

'On tenoit Butrefoi. poor principe, que la collatioD

d'un bénéfice eeclélianique

~toit

un droit puremem Cpi–

ritue!, qui nc pou y.()ir appanenir qu':l des eccléfiaCIi–

ql>CS .

,Cap. tranJmiJ!. exlr. de jl<re patrono Cap. meJ–

{«".

ile el"l.

L e pape L éan

IX .

dé'fendoit, en l'an 1049, la vé–

oalilé des antels, c'en-:i-dire des "énéticcs, des dirmes

-&

oblarions . D ans le meme fiede plufieurs concile,

-condamllerenr le rechat des autels, qoi fe fllifoit en pa-

yam

a

l'o!veque une redevanée ¡¡ chaque muration com–

me

iI

Ce pratique enverS le feigneor poor le ñefs.' Yves

de ChaltreS refuCa de permerrre ces Cones de rachats,

comme

iI

paroit par

[00

Ipit. xij.

Mais depuis que . l'o? a diniogué la collarion du bé–

néticc d'avec l'ordlOalJon du bénéticier, on a peoCé que

la eollation n'a pas la meme Cpiritualiré que l'ordina–

tion; que la collarion des bénétices oe concerne que

la

diCciplioe extérieo!e de l'églife,

&

que ce droit peur

appartenir

ii

des lajcs, d'autam qo'il fait parrie deo

fruits du bénétice, dont les la;'cs ne [ont pas incapa–

bies de joüir . Simon,

traitE du droit

parron"g', ti–

tr~

¡j.

La collarion des bénélices a été aecordée

:1

quelqoes

Ia"'cs, principalemem eo conlidération de la foodation

&

dorarion qu'i1s avoiem faire de ces bénélices, F e–

vret,

tr. d,

r

ablu, tome l . li'V.

JJI-

eh. lIj. n .

I

f ,

IJ

peot néanmoios

y

avo;r de telles cODcemODS f:lites poor

d'all-