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CLA

1",

qui doit diviCer la planche dnos toute fa

10n~ueur

.

.on commence

a

faire les trnits de Ccie qui Céparent les

louches par la partie antérieure

A B

,

&

ceux qui C<'pa–

,em les queues des m emes touehes, par la partie poflé–

rieure

G H

des memes touches. On perce enCuite les

m ortaiCes

g

h,

fig.

16.

dans l'Cfq uelles les demoiCellrs

doivem palJ'er ,

&

on fait les hauffes . L es hauffes Cont,

pour les

, Iaviel'!

noirs,

de

petits morceaux de bois de

poirior noircis, longs de dcnx pouces , & hauts Ceu le–

mem d'un demi-pouce, auOi large que

la

feinte: on

plaque le delfus avee de I'ivoire on de I'os pour les

cla–

,v iéYJ

blancs, comme I'oa.v. de la

fig.

1

J.

on fait les

llauíf'es d'ébeine, & 00 ne les plaque point paree qu'el–

'es doiveot

ene

naires.

, L e Cecond

"aviu,

qui efl le

cla.vier

du grand or–

gue dans ce\les ou it y a un pofitif, Ce tire Cur le pre–

¡nier par les deux pommelles

A ,

fig.

17.

pl~ntées

Cur

les extrémités antérieurés

/l

D

du ehaOis, pour faire

rencontrer les talons

o

qui Cont au-delTous de ces tou–

ches, Cur ceux

a

des couches correCpondantes du

d a–

'/Ji"

du politif.

Vo)'ez

TAL

o

N S .

L a ligne de tablatllre que I'on voit au-dellous de la

fig·

16

montre la pofition des trois

ele. ,

& quc\lcs no–

[es de mulique répondent au tonches du

e/avi.r.

On

doit remarquer gu'un

1ft

elltre deux oaaves efl com–

mun

:l

ces

deux oéhves, c'erl-a-dire J'u!

:l

I'oé[nvc de

r oaave qui Ic précedc, & I'M tOllique de eelle gui le

fuit; & que In

fig.

16.

repréCeme un

e/avie,'

:\

grand

p\'alcmem , .c'ol1-:\-dire que les touches dercendent an–

delTous des quatre oanves juCqu'en

F

"t

fa,

&

mon–

lent au-deffus des

~emes

quatre oaaves juCqu'en

E

ji

mi ;

ce qni fair cinq oéhves, qui efl plus que les or–

gues ordinnire n'cn contiennen r, pllifqu'el1es

atOllt

que

qua"e "élnves

&

une couehe pour lout ravalemem.

17.

R AVALEMi!NT .

D oubles cloviers des

,lav~c;1'JS

1

reprlfc1JtéJ fig.

8.

PI.

ae

L ujh.

ront

1

comme d:lI1s les

c!fI'lI;erS

des

orgllcs ,

deu. rangs de touches qui re!'pondent perpendieulairemcm

les une au -dellus des antres.

VOl'.

C r

A

v

1 E R

0'0

R–

e

u

E.

L e premier

elavier du e/avecin

efl

el1

tout Cem–

blable

a

eelui de I'épinette.

Vo)'ez

C

H A S S 1

o'E P , –

N E"

'1'

E

&

E

p ,

N E T TE.

L-es tOllche du Cecond

<la–

"ier

Com dirigées' pnr un guide qui efl une reg le

de

bois

EF,

garnie de poimes emre lef'quelles \es couehes Ce

m euvellt ; nu li<u que eelles du premier fon t guidées p.

t

la barre traverCée de trails de Ccíe appellée

diapafon,

aiu lí qu'il efl expliqué

4"

mot

C

H A S S 1S

de e/avter

d'lp.n<tt..

L e ehallis du premier

e/avier

pent Ce tirer

en-devant ou

(e

repoulJ'er en arriere , pour que les pilo–

tes

G H,

10rCque le

elavier

efl tiré, Ce rencontrellt lous

les queues des touches du Ceeond

e/avier;

d'oú

iI

arri–

ve que 10rCque I'on rouche Cur le premier

da'/Jier,

le

I)louvement

fe

cornmuniql1c au

[econd ,

comme li 00

louchoit delJ'us ; ce qui fait parler les cordes 'lui

re!'~on­

den! aux Cautereaux de ce fecond

e/fivier.

Mais 10rCque

le premier efl repouíf'é, les pilotes

p.lJ

'elH au-dela de

I'extrémité des couches du fecond

e/avier,

qui rcflem

immobiles 10rCque I'on couche les premieres.

Vo)'<? la

Iig.

8.

PI.

XVl .

de

L 1Ith.

&

I'art.

C

L A

V

E

e

1 N.

C

L A

v

1 E R,

en terme d' Epinglier,

n'efl autre cho–

fe qu'uo morceau de 51-de-f.. ou de laicon pl'é de ma–

niere qu' un brin forme une eCpece d'aolleau vers le mi–

lieQ flui lui

C~rt

d'auache. On n'employe poi", d'autre

outil pour le faire que des bequenes.

VO)' .

BE

Q

U

E

r–

T E S

d'Epi"$lier.

e

L A U 5 E,

r.

f.

(']tlrirprtld.)

efl une panie d'uu

contr~t ,

d'un teflamem, ou de quelqu'autre aéle, foit

public ou prive!', qui comient qudque diCpofition parti–

culiere. Ce terme viem du Latin

,Ia"derc.

Ainli les

<laufe!

d'un aae Com les conventions! diCpofitiops, ou

conditions renfermées dans cm aae:

11

peut renfermer

plus ou moins de

e/a"fcs,

Cuivam que la mariere y ell

difpoCée,

&

ce que les parties o m jugé

a

propas de

m eme daos I'aae.

11

u'y • régulierement dans un aae

que ce que I'on y met ; cependam ;1 y • eertaines

e/a,,–

fes

qui fom tcllemen t de l'elJ'enee des aaes, qu'on les

reg.rde comme de flyle,

&

qu'e\les Com toOjOurs Cous,

cmendues , comme I'hypotheque des

bie~s

dalls les .aes

paffés devam notaires , qui efl de dron , qtlpiqu'on .it

amis de la fiipuler. (1

Y

~

quelqnes autreS

elaufes

qui

fom pour . in" dire de fl yle , parce qu'on a CoOtome de

les flipuler, mais qui nélnmoins ne fom pas de droit,

telles que le préciput dans les comrats de mariage, le–

quel n'efl pas d ll Cans une cOllvention expre(fe . Une

da"fe

obCeure s'explique par celles qui préce<lem ou par

!=elles qui Cuivem, Celan le ,"pport qu'elles om en"e

~lles;

&

dans le doute, elle s'interprete contre celui

CLA

qui a, parlé d'une m aniere obCc",e, paree que c'c!tolt "

lui

a

s'expliquer plus e1.irement.

Dans les bulles & fignatures de cour de

~ome,

iI

Y

a diff'érentes

elaufes

"Iitées, que I'on dillinguo ch.cune

par quc\ques termes particuliers qui

\es

earaaérile""

tels que la c1auCe

'luovis modo.

Ou peut voir le détail

& I'explication de ces

olaufes

dalls le

traie' de I'urag'

&

prati'luc de 1" eO{lr de Rome,

de Pe,ard

(.;alld.

C

L A U S"

eodicillair.,

efl une

e/aflfe

appoCée dans

un teflamem , par laquello le tdlateur déclare que li (on

teflamem ne pent valoir comme tellament ,

iI

emend

<ju'il vai\le comme codicille.

L'origine qe cette

e/aufe

vient de ce que dans les

pays de Droit écrit, les [efiameus e,igent bORucoup plus

de formalités que les codici\les; c'efi pourquoi elle n'efl

d'uCage que dans les pays de D roit éerit, & non dans

les pays cot'ltumiers, ou I'on dit communémenr que

les teflamens ne Com que des codicil les, parce qu'ils ne

demandent pas plus de formalités qu'uo limpie eodiciUe.

On Cupplépit quelquefois cette

<larije

chez les R o–

mllÍns, 10rCque I'illtention du tefiateur paroilfoit erre que

Ca volomé fIlt exécUlée de q,uelque maniere que ce put

etre;

m.is

partni nous 'on nc Cupplée poiot cctre

e/alije ,

La

dalife eodieil/aire

ne peut produire Con etfet que

le teflamem nc Coit au moins revcru des formalitts re–

quiCe~

dans les codicilles .

L'inflitutfon d'héritÍer portée au tefiament, étant ré–

pudiée ou

devenu~

caduque par préJéees de I'héritier

inflitué, l'héritier

ab intaflat

en tenu , en vertu de la

dallre eodicil/aire,

de payer

le~

legs .

Ceue

tla"fe

opere aulli que I'illflitution d'hé,itÍer

&

tontes les autres diCpolitions qlli fom con,ue, en termes

direa, & impératifs, ,JOIH conlídérées comme des fi Jei- "

commis, de Corte que I'héritier

ab in.. flae

di

te\,u de

reudre I'hélédÍlé

a

I'hériticr inflitué par le tellame", ;

mai, 3uOi il

a

droit de retenir In quarte treb<llialliqlle .

C:omme la

elaufo eodiei".,i"

lI'a pour obJct que de

fupplécr les formalité nm iles dan> le telhmcm, elle lIe

peut valider un ,,(tament qui ctl nul, par qllelque au–

tre cauCe, coml}le pour ruggdl ion.

1I

cfl parlé

de

la

clar{c e.dteil/aire

dans plu"eurs ti–

tres du ende,

&

dan plulieurs

3mcurs,

entre autres Do ...

live, Ricard , Camoolas ,

H~I1fVI.

L a

nOIl'V81/e

ordfJnnan(~

do

tefttlmCnJ ,

tlrt.

$

7.

por–

te que li I'hélitier

innit~é

par un td lamell! qui contient

la-

el'"lfe eodieil/ai,. ,

n'a prétendu t;,ire valOlr la d,Cpo–

fi tion

d.u

tenateué que comme codicille Ceulcmem, ou

s'it n'a agi qu'en' cónC¿quence dc ladite

e/atlfe,

il ne

Ce–

ra

plus re,u ;\ Coll tellir laJile dirpoJitiop en qualit¿ de

tpfl.mem; mais que

,'i)

a agi d'abrlfd en Vertu du te–

fl ament, il Rourra Ce fervir eufuile de la

" aufo eodteil–

'aire.

C

L A U S E

de

eonfo;~lft

&

prlcaire , '/JO)'«'

e

o

N–

S T'

r u

T

&

P

R

E'C

A I RE.

C

L A U S E

dirogatoire ,

efl celle qui déroge

a

quel–

que .ae précédellt. Ce terme étoit ulité' principalement

en maticre de rello.mens, ou les

e/alife,¡ dlrogllloiru

é–

coiem aertaines Cemencos ou autre, phrafes auxqucl les

On devoir rccollllol"e le véritable \efiamem. Par exem–

pie... le tectareur diCoil': " je

veu~

que mon tcCtamcllt

" loit exécuté , Can, qu'it puilTe etre révoqué par tout

" autre que je ponrrois faire dans la luite,

a

mojus

" qu·it ne COmiell)le la

elaur.

fUlvame,

mM

D""

4JO:'

" pi:i' de m. i

,,'

1I

el1 parlé de ces

e/a"fe! d ro!.,,:oi–

"es

dalls plulicurs lois du digefie, .& dans dh'cf> au–

teurs; mais contes les quefiiolls qui y Conr traitées de–

viellnem pri5Cemement illUliles parmi oous , n.u moy<n

de

I'art.

76.

de I'ordonnanee des teftamen!,

gui abro–

ge totalcmellt t'uCage des

clartfes d¿roglltoires

dam tnus

les teflamens, codicilles, ou dilp.>Jitions

a

ca.ufe de m.>rt.

C

L A U S E

irritante ,

efl celle qui annulle tout ce

qui Ccroit fait au préJudice d'une loi ou d'une conven–

tion , comme 10rCqll'i1 efl dit

peine de ,mllitl.

Q uand la loi efi cOll9ue en termes prohibitifs, néga–

tifs, il n'efl pas beCoio de

e/l/rife irritante

pOllr ann\ll–

ler

~e

qui en fait au préJudiee de Ja loi; mais la.

c1~,,fe

efl lIeceif:lire qualld la loi elljoim fimp\cmem qud-

que choCe.

L eg. non dubium, eod. de I<gib.

.

C

L A U S E

plnale,

en cel

k

qui impoCe une peme

i

quelqu'un, au cas qu'il lIe fa(fe pas quolque choCe, ou

qu 'it lIe le falfe p:lS dan<'un certain tems; par exom–

pk, qu'i1 Cera tenu de payer une Comme,

9U

qu'il Cera

déehu de quelque droit ou faculté.

Ces fortes de

e/aufe!

ne Com que comminatoires

10rC–

qu'elles Com inCérées dans des cOllventiolls , la p.ine

n'efl jamais enCOorue de plcin droil,

á

moins que 1'00

n'ait éré mis juridiquem em ea demeure d'accomplir la

COI¡-