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CLE

des

note~,

" ,14 ,

/a,

"t,

mi , [o/,Ji ,

,.1,

montan!

de

ticrce en ticrcc,

&

toUles pl:tcé<:$ Cur la troilieme ligoe ,

L a fi gure Cuivante ( 8, ) repréCeote Cur la Cuite des

m~mes

clés

la oote

lit,

qui paroit deCeendr. de tierce eu

ticrce Cur tOUles les ligoes de

la

portée

&

au-dela ,

&

qui

cependant, au moyeo des ch3ngemens de

e/Is,

garde toil–

jours I'uniíl'on ,

JI

Y

a

deuI de ces pofitions, Cavoir la

cié

de

101

Cur

la premiere ligue ,

&

la

eU

de

fa

Cur la troifieme, dont

I'uf.'ge paroit s'abolir de jour eo jour , La ('remiere peot

femblee moins oécelfaire , puirqu'elle ne rend qu'une po–

lition toute remblable a celle de

fa

Cur la qnatrieme li–

goe, dont elle differe pourtant de dcu x oébves, Pour

la

cié

de

fa ,

en I'Ótan t tout-o-Fait de la troifieme ligoe ,

il

di

évident qu'oo o'aura plus de pofi don équivalente ,

&

que l. eompofilion du elavier qui

d i

completti au–

jourd'hui , deviendrn défeélueuCe en cela " (

S )

C

L E' T R A N P

o

S E'E,

di

en

M"jir'"

toute

d I

ae–

eompaguée de dieres ou de bémols, Ces ligoes y fer–

vel\!

a

changer le licu des dejJx remi-toos de I'oél,ve ,

eomme Je I'ai dil

alt

mot

B E'1t o

L ,

&

a

établir I'or'

dre uaturel de l'oéhv,< Cur toUS les différeos degrés de

I'<'chelle ,

L a n¿cefli t¿ de ces altératioos nait de la fim ilitude des

mbdcs datls mus les tons; cnr Comtne il n'y n qll'une

formule pour le mode majeur ,

iI

faot que ,touS les rons

de ce mode dans chaque ton Ce trouvent ordonnés de

la mc?me maniere

fUf

¡cur

ronique ;

ce qui ne peot fe

fuire qu'. I'aide des dieres 'ou des bémols

II

en el! de

meme du mode mineur: mais comme la meme com–

binliron de Cons qui donne la formule pour un ton

ma–

jeur , la donne

aum

pour le mode mineur d'uo aUlre to–

nillue

(Voyez

]VI o

D

f )

,il s'enCui! que pour les "ingt–

quatre modes

iI

ruffit de doute combinairoilS: or Ji a–

vee la lIumme oaturelle ,

011

compte lix modific3tions

¡>ur dieres

(Voy,::.

D I E'S

E) ,

&

cinq par bémols

(f/.

TI

E'M

o

L S),

ou

li s

pa r hémols

&

cinq par

di~res ;

on

trouvera ces dout e combinairons , aUlquelles fe boroeot

lomes les variétés ponibles des

100S

dans le fy(Jeme

é–

labli,

N ous expliqllerons

aflx moU

D,

E'S E

&

B E'MO

L ,

J'ordre relon Ieque!

ils

doivem étre plaeés

3

la

eU

,

Mais

poor tranfpofcr In di convcllnblement

a

un ton

OU

mo–

de que\conque , voici une formule lI'énc!rale trouvée par

1'111. de l3oirgetou conrciller au graod-cooCeil,

&

qu'i1

l

bien voulu me communiquer.

Je commenee por le mode majeur,

Prennor la Bote

ret

pOllr [crme de comp3raifon , nous

nppellerons

inter7Jalle.~

mineurl

la quarte

nt

ji, .

&

taus

les intervalles d'flt

ii

une note bémolirée qllelconque;

tom nutre inrervnllc

en

majtllr.

Remarquez qu'on ne

doit pas prendr. par diere la note Cupérieure d'un illter–

valle mlljeur, porce qu'alors on fc,roil un intervalle ru–

perRu ; mais jJ faul chercher la meme chore par bé–

mol, ce qui donnera un imervallc minenr , 1\inli on ne

cr;¡mpoCera pas en

la

dii:re, parce que la fixte

lit

la

étam

maJeure naturellement, le die re de

la

In rendroit

fllperRue: mais on prendra la note

ti

béOlOl , qui don–

oe la m€me touehe par uo intervalle minenr ; ce qui

re,me dans la regle,

Voici done eomment le mode majeur doit s'appli–

quer Cur ehaeun des dout e Cons de I'oa .ve, divifé par

intervalles m.jeurs

&

mineurs ,

l1!

l1!

Z

l1!

f

l1!

!!:

f

l1!

l1!

!!:

~.

.!!,

s'

.!!,

.!!,

i'

g'

E'

1-

~ ~

~

~

Ut ,

,'e

b ,

" ,

mi b , mi ,

fi.,

fa

*,

foi ,

la b, la,

Ji

b ,

Ji,

S ..¡

[

ñ'

ij'

1

1

.."

'"

=>

.go

4'

g

=

~

~

8ft

ji

S'

¡¡

~.

~.

"E a

li' li'

¡¡

¡¡

e,"

0' 0-

p

n

Pour trnnCpoCer In

eU

eonvenablemeot

'3

une de ces

douze notes pore ¡¡ volonté , comme tonique ou fon–

damelltale , il fauI d'abord voir

Ji

l'intervalle qu'elle

fuit avee

,~~

e(J

~ajeur

ou, mineur: s'i\ e(J majeur

1

il

fauI des dIeCes; s I1 ert mmeur,

it

faut des bémols ,

Pour délermiuer maintenant combien iJ fuur de die–

fes ou de bémols , foit

a

le nombre qui cxpdme J'in–

Icn'alle

d'ut

a

la nOte eu

quel~ion ;

la

formule par die-

fes Cera

, ,~

&

le re(Je donnem le nombre de

dieCes qu'il f.u r joindre

ñ

la

dé;

fa formule par bé–

mols Cer.

a -

IX

¡ ,

&

le {e(Je (em le nombre des bé-

mols qu'il fuut 7joindre

i

la

<lé.

'

CLE

4 29

J~

vcux

1

par exemple, compoCer en

'la

mode ma–

jeur ;

iI

faudrn des dieCes , parce que

/a

fait un inter–

v.lle majeur avec

1It,

L'imer"alle crt une lixte dont

le

nombre e(J lix : j'en retraoche un; je multiplie le

re(Je cioq par deux ,

&

du produit dlx rejettant (ept

.utant de fo is qu'il re peut , le rerte trojs eJl le nom–

bre des dieres qu'¡¡ faut

a

la

, 1<

pour le ton maJeur

de

la.

'

Q ue

fi

je veux prend,e

fa

mode majeur , je " ois que

I'illtervalle e(J mineur ,

&

qu'jJ faut par coo(;,quent des

bémols ,

J

e r. tranche donc

\In

du nombre quatre de

I'ioter"alle; je multiplie par cinq (e relle tro! '

&

dll

produit quin'le rejenant Cept nutant de fois qu'll Cc pem,

j'ai un de re(Je; c e(J un

b~mol

qu'il faut

iI

la

cié ,

On voit par-la que le nombre de dieres ou de bé–

mols de la

cié

ne pem jamais

~aíl'er

fix ,

pniCqu'ils doi–

vent etre le re(Je d'une divilion par Cept ,

Pour les tons m,ineurs il

t:,ut

appliqucr la meme for–

mule des tons majeurs , non Cur la too ique , mais Cur

la note qui e(J une tierce mineure . u-deíl'us de cette me–

me tonique , c'e(J-o-dice Cur rn médiame,

Ainl; pour compoCer en

Ji

mineur, je Iran CpoferaI

la

cié

comme pour le ton majeur de

"~ ;

pour

fa

dIere

miMlIr je la tranCpoCer. i conime pour

la

majeur ; pour

[01

mineur, cornlne pour

Ji

bémol maJeur,

&"

L es Mu li ciens ne déterminent les tranCpoJitions qu':l,

force de pratique, ou en 'alOllllatlt : mais la regle ,que

oous donnons e(l démontrée "éo':rale,

&

Cans excepllon .

(S)

'l

0 ,\

voit airémem par la méthode que nous propo–

fons ici, que l'on doit mettre

Ut)

bémol

it

la

e/.

dan

le mode mineur de

ré ,

quoique prefque touS les 1'111u+

licions

Fral1~ois

,

(j

00

eo excepte M , Rameau , n

mettent rien :\ In

cié

dans ce mode, La méthode d

M,

R ameau en pourta-O! fondé< lur eerte regle trCS–

limpIe

&

tres-"raie , que dans le :node majeur

iI

fau

metlre aut.lIt de diéres ou de bémols

ii

la

cié

que I'é-.

chelle du mode en eomicI11 en montallt ;

&

ue dans

le modo milleur il

fBut

mettre nutaot de dieres ou de

bémols :\ la

ell,

que l'éehelle du mode en eontietH en,

dercendant

, V oY'o¿

M

O

D E ,

&

E

e

H E L L E

OTl

G

A

~I­

ME ,

( O )

C

L E'

1

terme de P ol)'graphi.

&

d. Stlgmingrapbie,

c'en-a,dire de I'art qui apprclld a faire d,'s cal aCleres

p:1rticuliers dOll t 011

le

fen

pone

écrire

des

llourcs

qUL

ne

pOl~Vent ~Ire

lOes que par des perrollne, qui Ol1t la

cOlIlIO/Oauce des car.éleres dom

011

s'cn (ervi pour les

écrire; c'ell ce 'tu'on .ppelle

I.te

",

en eh'ff'res,

Vo)'ez

e H I F F R E

&

D

E'e H , F F RE R,

O r les perfonnes qlli ,'"eri"cm de ces Cortes de let–

tres Om ehacune de leur cÓté un nlphabet ou In valeur

de ehaque caraélere eonveuu e(J expliqué.: par

excm~

pie,

Ii

I'on e(J con"enu qu'une étoile fignifie

a ,

I'al–

I'habel porte ." " a ; .infi des almes Iignes ,

Or ces Corte d'alpbnbels qu'on oppelle

dés

en terme

de ,

S téganog~aphie "

e'er! une métaphore prife des

dEs

qUI CerVeDt

a

ouv¡Ir les portes des mairous, des eham–

bres, des armoires

1

&r.

&

nous donoent . inli lieu de

voir le dedans ; de meme les d ls ou alphabet dollt

nous 'parlons donnent le moyen d'emendre le rens des

lenres

&

chltrr.es

; elle< Cer"em

a

déchifirer la leme ou

quelqu'autre "crit en eoraaeres linguliers

&

conv ellus.

C'en par une pareille exteolion ou métaphore qU'Otl

dOI1l\e le nom de

cié

a

tout ce qui. Cerl

a

éclaircir ce

9

ui a d'abord été préCemé fous q\lelque voile ,

&

enfin

n rout ce qui dOlllle une

intelligence

ql1'OIl n':\Voit pas

Calls cela , Par e. emple , s'i\ en vrai que la Bruyere ,

par M én:lique, Philémon ,

&e,

ait voulu parler de tel –

~c

ou telle perronne , la Iille ou les noms de ces per-

101111es Cont éerits apres ceu x fuu, 1cCquels la Bruyere

les

a

caché!; celte line dis-je' , en ce qu'on .ppelle

1"

d é

~"

la

B ruyere ,

¿ 'ert ainli <;u'on dit

/a

cI.

de

Rah,lafI , la

eI¿

d"

Catb"licon

d'Elpagn.,

&e,

C'e~

encore par la

m~me

figure que l'

00

dit que

la log'9'te

,JI

la

el.

du S,ienc<s,

porce que comllle le

bU!

d,"

In L ogique ell de nous apprendre

It

raifonner

ave~

J,u(Jefre ,

&

a

développer les faux raironoemens , i1

e(J eVldem ql1'elle nOl1S éciaire

&

nOUS cOQdUlt dans I'é–

lUde des autres Scicnc«; elle nous en ouvre , pour

~in,(j

dire, la porte ,

&

nous fail, voir

ce

~lJ'.lles

On t de

foh~e ,

&

ce qu'il peut

y

aVOIf de détetlueu¡ ou di:

moms ellél, (

F)

e r.

E'

d'ur ,

(gentilsh.mmu d. 1,,)

H ift, mod,

ce

Con r de grands officiers de la COllr

d'Elp~gne

ou de

celle de ¡'empereue, qui portent

it

leur ceillture une

cié

d'or,

"gne do droit qu'ils om d'.mrer dans la cham–

bre de ces (lrinces.

eLE',