CLE
bien! de
Con
mar;,
&
la eeinture ou bourCe, pour Inar–
quer qu'elle oc retenoit rieo des biens qui ¿wient eom–
muos. e'eft ce
q.ueI'on voi! dans la cofitu me de
Meaux,
arto xx;.xiij.
&
lij.
L orraine,
tito
2.
arto ¡ij.
Malines
arto
viij.
L1'ancienne coutnme de Melun,
arto
e/xxxiíj.
Chaumont,
vij.
Vitri,
xej.
L aoll,
XXV;.
Cha -
10m,
xxx.
Duché de Bourgogne,
arto xlj.
Namur,
(/rt. I;v.
. Pré(entement la femme., (oit noble ou rotllriere,
11
toil–
Jours la faculté de renoneer • la communauté; m,is on
D~
pr.rique plu, la vaine cérémollie de Jerter la bourCe
ni
les
clh
(ur la fotre du détullt.
(A)
C LEC
H
E' ,
(8Iafon.)
00
cro't que ce m ot qui
ell
Fran~ois
efl formé de
cié,
les extrémités de la croix
ayant quelque re(femblance avee les annenux des ancien –
De.
dé/;
il fe dit, fnjv'"t Guillim, d'ulle piece d'.r –
moirie
p~rcée
a
jour ou tr:lVcrfée par une amre
de
me–
m e ligure qu'elle; par er.emple, d'une croix chargée d'u–
ne autre, de
m~me
couleur que le cliamp qui parol!
a–
tra vers
les ouvertures qll'elle, laitre.
Mais la Colombiere
&
quelques autres auteues préten–
dent
q~e
ces
ouvenureS
ue font qu'uoe circonilallce de
1a
C~~IX
c1echée
t
qu'ils ,ppellent
7J1sidle;
elle ne méri–
te,
fUlv.oteUK, le nom oe
d eché.,
que lorfqu'elle s'é–
larglt dll centre
ve" Ces
extrémités, qui font vuidées
&
Icrmlllécs par un. angle dans le milieu.
.
Le
P.
Mellellrier dit qu'on Ce fert du mot
eluhi,
en
pa~lal1t de~
arrolldilfemens de la' croix de ToulouCe, qui
a ,"s quatre extrémités faites en form e d
'anne.uxde cié.
V~llafque
au comtat d'Avignon,
d'a~ur
a
la croix
,,",dé. ,
e/echée
&
pomme'tée d'nr.
Voye>:.
le
P.
Me–
neflricr; le
rliél. de T rlv.
&
Chamberl. (V)
.e
L E
e
K
u
M ,
(Glog.)
ville du duché de L ithua–
DIe, dalls le palatillat de Mci7. law.
C
LE
D O N IS M E,
Cm.
cledoniJmus,
(
Divinat.)
efpeee d. divillation qui étoit eo ufage parmi les allciens.
Poy.>:.
DI
v
I N
<\
T
ION.
On n'ell pas d'accord fur I'objet
&
la maniere de cet–
te forre de divination; paree que le mor Grc;c
X1l.tle" .
duquel ell formé
cltdoni(me,
Ce
prend en pluneurs fens :
JO
pour un bruit,
rtl70úr;
2 0
pour un
oifi:3U,
avis;
&
3°
pour uo dérivé du verbe ...
~,
&
por cOlltraaion
11". ,
qui fignifie
évolJllrr.
D e
1;'
les auteurs donnent divcflfes
figllifications
au mo t
clédon;fme,
L os uns Plé/endem que c'é,oit une cfpece
d'augure ou de prér.'ge tiré des paroles qu'on avoit en–
tenduos: ear au rapport de Cicéron, les )'ythagoriciens
obíervoient
3vec
une atteotion fcrupuleute,
nOl,l·fc:ule–
mt!ll[ les
parales
des dieux , maís encore celles des hom–
m es
&
étoient perCuadés que certaines porClles p n o;eot
m31heur
1
camme de prononcer
le
mo t
in,~ndie
dalls
un
repas; aiar. ils dif?iem
domicil~
au
liel~
ae
p~;foJJ.,
&
l es
.ummidel
au heu de
¡tt"<r.
L e
cledon;fm~
pns
en
ce
fi;!I1S,
revieor
a
une alHre efpece
de
dlvinalion nom–
mée
ol1omancie .
l/oye
a
O
N
o
M A N
e
lE.
D'autres ("fitiennent que par
clldoniJme ,
iI
faut en–
tendre UII augure tiré du chaO! Oll dll cri des o¡Ceaux;
&
que c'eft en e¿ feos qu'Horaee a dn:
¡mpi., parr", ruinentis o/¡un.
Et Virgile,
Cava prtrdi"it ah jliee <ornix.
Ec1og.
ce qui ne differe poim de la divination arpellée
orni-
_homanei•. I/oy.>:.
O
R N I T H O M A NC l E. .
•
En6n quelques-uns diCem que le
cll:JoniJme
pr" dans
le troir.eme fens, étoit la meme chofe que I'évoeauoo
des
morts.
C'ell le femimem de
Glycas: "
Nam
"MIo"
,
dit-it ,
vocar!; geniorum per excantat;oneJ
certa~
at–
,
traOion.m,
&
'fulJlimi d.d"Oionem. D ed"O" vo–
::
ce
J
Jt"-"',
t¡tlod idem
fit
cllm
,,"-etc.,
eVOCO
n'
Voyez
E
V
O C A T
r
O
N
&
N
E C R O
'~A
N
<;
lE.
(·G)
C L E
F' ,
vo)'e>:.
C
LE' •
C L E' I D O M A N C lE,
f.
f.
(Divinat.
)
efpeee de
divinatioo qui fe
pr~tiquoit
par le moyen des .clés. Ce
moe viene de
"MI~,
cié
&
de
pd.,rr,l", d;v;natlon.
On igoore quel nombre
&
quel mouyem,:ot de clés
I!xigeoieot les andeos pour la
dltáomancl<,
01
qu~1 ge~re de connoilfance pour l'aveoir ils en prétendOlent
tI–
rer . Delrio, qui fur toutes ces '!latieres a fait. des re–
eherches ne donne al)cunc lumlere fur celle-cl: pour
ce qui
e~ncerne
I'amiquité; il oous
app..'e~d.
Ce?lemen!
que certe Cuper(liJioo a eu lieu dans le Chn,nlnIllCme , .te
qu'on la praliquClit de la Corte: " L orCqu 011
~ouIOlt,
" dit-il, déeouvrir
ti
une perfonne (ouP90\1Dée d
UD
vol
CLE
4-31
n
ou de quelqu'.utre mau vaiCe aaion en étoit eoupable,
" on prcnoie une
eh:!
amour
dt:
laquelle on rouloje un
papÍtr, Cur lequel 6toit ¿crit le nom de la pcrlonne
'bfpeae; enCuite on lioit e<!te
cié
a
une bibie , qU'Ofl
" d0nnoic
a
tenir
a
une
vÍ\!rge ; puis on prollonc;oit tout
n
bas eert.ines paro les , emre lefquelles
¿wit
le Ilom de
" l'acoufé ,
&
it
ce oom,
1'00 voyoit fenriblernclH le
" papier
re
remÚer . D el rio ,
difituifit. magie. lib.
117.
cap ij.
q"dljf.
f/IJ.
feél. j. pago
f48.
(G)
e
L
E'M
A
TI TE,
f.
f.
clematitÍJ,
(
H ift·
nat oboto
)
genre de plante
a
Reurs
en
roCe, qui fom compolé"s
ordinairement de quatre pétales;
&
qui n'om poiO! de
enlice . Ce pH1il rorl dú milieu de la Reu.,
&,
devient
daos
la
Cuite un fruit dans lequer les Cemellees COllt r.r–
Cemblées
en
bouquet,
&
COO! terminées- par un 61amrnt
femblable en ql1elque Corte
a
UI
c petite plume. ToUl'–
nefort,
;,¡ft.
re;
h"b.
VOY'>:'
P
LA" T R .
(1)
C
r.
E'" A T I TE.
(')ard.)
'11 Y
a
quelques efpeces de
~lématite,
qui ne fom que des
planres
vivaces : les au –
tres en plus graod nombre, Cont des arbrWeaux grim–
pans, don! quelques-uns par I'agrém en! de lenr . rtCl1rl ,
m érirenr de trouver place dans les plus beaux J".dllls.
Ce qui peut eneore cogager
a
les y .dmen re , c'«1 que
tous ces arbrilfeal1x ron'
tri:s-r~l>u(les ,
¡\
I'exception d'ul1
feul;
qu'ils
croilTenr
tres-prom
te-Il'lcnr, tkurifTem
tres
long-telm ,
&
qu'ils réuftilfent duns les terreins
les plu~
médiocres ,
&1
aux expofitions
les moios
favorable. Une
autre qualiré doit encore leur donoer faveur; c'ell qu'ils
ne Com jamais attaqués des illCcaes; ce qU'OJl peut am i–
buer au Cae eanHique de lems feuilles, qui bruleut la
bouche lnrrqu'oll les m5.che .
Arbr;{ftauXl grimp.a".J.
La
clématite
comm.une
ou
l'ker–
be
attX g1leux
1
efl amI! appcllt:"e de ce que les
mc:ndl!tns.
de profeffion
(e
fervem
(l"
ces feuilles pour
ll:
form~r
des ul ceres,
&
exc"er l. eompaffion du peupJe: m31S
dans la ba'fe-Bourgngue
un
I'appelle
vior".,
quoique ce
nom ne
roir
propre
qu'a un
autre
arbrilJtau
qu'oll
ap–
pelle
maneienne
dans le
me
me pays .. Ce" e cfpeee. di!
dématite
en fort
carnmune dans
les
bOIS,
daus
Les
OOld ,
&
dans les aocielllles ruioes des
b~dmells,
ou fes 10\1-
g-ues riges
~ampeO[
&
couvrellt, tour ce qui I'avoitinc.
Ses fleurs blanch3tres
qur
vicnnem en
bouquer
an mois
de
Julo:
&
qui dureor pend'll! tOut I'éré; (Out plus
Iin–
gulieres
que bc:lIcs,
&
out une
odeur
agréab.e; Id grai–
nes
qui
leur fuceedcm ont des
aign~[(t's
barbues ,
blan–
c::hes , & ralfc::mblées de maniere
:i
Ics faire prendrc:: de
loin pour
des
tloGcons
dc::
nille:
elles
couvrt:t1c
¡'arbrif–
feau
p~l1dant (Q~r
I'automnc,
&
Ull\!
grande panit: de
t'Hyver. La bom",e CerOit
le
plus eourt moyen de mul–
tiplier cet arbrilfeau,
(i
un lui
oOfl~loicroit
d'autrl!
urtlile
q~e
d'erre propre • fuire des Iiens
&
des ruches de mou–
eh~s
a
m iel.
La
c¡¡maei~e
..;
fertille
~nt;ere;
c'eO une variéré de
la précédenre , dollt d ie ne differe que parce qtle Jes
íeuil1~
ne fOil! pas déellllpées .
L a d émaeite
d"
Ganada;
c'eJl cocare une v3riéeé de
nOCre
cl/ma/ite
cornmul1t:,
dam
elle
n'en
differeme: qu'
en ce que fa feuille
n'en
conrlflmmelH eompole; que
de
floi!'
Jobes;
au líell
que dans
J'et"pece
commune,
les
feuilles
Oll~
plus Couvem
cio~
labes que trolS.
La cllmatite dlt
LC1,~lrt:
t.
feuHle qui eft liire , d'un
verd foncé,
&
forr découpée , a quelque relfemblanee
avee celle du per!iI. Su tleur qui
efE
pe tite ,
d'u~
verd
Jaunaere,oe
parOlt
qu'en :llHOmne;
mais
eIJe n'a nulle
beau,é. S i on peut tirer que,que agremell! de cer ar–
brrireau, ce ,,'ell que de Coo feuillage , qui é,a"t bien
ga.oi,POut Cervir :\ faire des pa lífades
&
des portiques
de verdure daos les plus mauv.1Ces places, ou beaucoul;'
d'autres arbriaeaus ne pourroieot réuffir . Certe
démat i–
te
ell d'.illeurs tres-robulle,
Ce
multiplie aiC¿ment,
&
s'éleve moios que les préeédcmes.
L a,elématite
a
jl.et<r blet<e:
ce! arbrilfe3u de Con na–
rurel rsmpe par terre, ce qui le dillingue d'une aUlre
dl–
matile
•
Reur bleue qui Cera rapportée d-aprcs ,
&
qui
n'ea qu
'une
pl:l.Iltc
vivace.
.
La démat'ite
"jl.mrblet<e doltble;
~'ell
I'un des plus
beaus arbrilleaux fteurilfans que I'oll pUlae emplo)'er dans
'Un jardin po", I'agrément.
S~lIl f~ui1lage
d'un verd brun
&
confinnt,
en
(rcs-propre
ti
vaner les
nuances
de ver–
dure. Sa Reur quoique d'uo bleu obCeur, ell tres ap–
pareme; on eft dédommagé de
n~
la voir paroltre qu'i
la 60 de Juin, par. Ca durée q", .va Coo..ept
a
plus de
~eux
mois;
&
1'
.rbrla.auen prodUlt
un~
11
graode quan–
tité, qu'elles cacheot·
C~n feullI~ge: m~"
elle e(l
íi
dou–
ble , que ne poul'.nr
S
épanoutr tout-a-Ia fois les péla–
les extérieurs
tombent peu-:'i -pcu,
pour laince'
aUI
p!u$.
prochaioes l. Iibené de s'ouvrir
&
de fe décacher • leuc
tOur;