4- 36
CLE
dnn~
la llote rur ce mor
e/eres,
dit qu'iJ n'a rien trou–
vé lur ces
c1u'es d'honneltr ,
&
eroit
qu'on
a
voulu
di–
re
ehev.dial d'honneur;
ji
renvoye au gloilaire
de
Du–
ca'lge
1
au mor
("tu/jtu bonOfllrii.
N e pourroi[ -
on
pas
aurh
CQllJt:éturc[l
que ce
tertnc
cleres d'honneur,
figni–
tic
en c t endroit
evnfeil/en d'hQnnwr,
d' autant plus
que ces mémes lemes lui donnent le pouvoir d' illlli–
tucr
&
de dellituer rous officiers de juflioe?
Gla H del jlfga,
voye.
eI.r,,-grejfien, e/ere¡ dCl
.,.réts, del bnillifs
1
da commiffairu, de¡ conft:il/ers,
dlt confr!il, du confttlat , del j'oiru , des
gr~nit:rJ
J
[e l,
de la marchandifc de I' e"" , del monnoy"' , de la pre–
vóté
,
dlt
ro; , des vil/es.
G lere (r¡¡aítre)
che. les procureurs
&
llotaires , fe
di, abuli vement pour premier
&
principal
e/ere .
Voy.
e
creJ des noeaires
&
des
procurellrs.
Glere de la mareIJandife de P aril '1"ant al< ¡ait de
I'eau:
c'eH aino qu'on appelloit anciennemem celui qui
failoit fonél ion de Cecrétaire ou de greffier dan la eon–
frairie des marchands fréquemant la riviere de Seille.
11
lui étoit dúendu de fe me ler direélement ni indireéle–
m ent de la marchandiCe par eau, ni erre arrocié avee
des
commer~ans,
a
pei ne de perdre fes matchandifes,
&
d'~tre
puní griévement
a
la volonté du roi . Suivant
Unc ordonnance du roi Jean du
28
D éeembre
13),
la
eonnoíllanee du comm cree qui
Ce
fait par eau pour
la provition de Paris , ayalH été 3ttribuée au burcau de
la vi"e , le greffi er de ce burenu a Cuccédé au
" ere
dont
011 vient de parler.
e
lere¡ del 'monnoi" de Fran'ce ,
étoient les greffiers
des m. ltres ou j ugcs - gardes des
mool1oi~s .
II
en el!
par,é
d.nsdes lemes de Philippe-d.c- Valois , du moi
d'
A
vríl
1337 ,
coneCrl1allt les privilé&cs dos g¿l1éraux
dl"s monnoies
&
des ou vrkrs de mo nnoies.,
&
dans
des
IctHCS
du roi
Je311 , dll
mois de N ovctnbre 13fo }
eortli rl1lativc; des précédentes.
.
Clero
on
notaircJ ,
~ t(}iCIH
:lutrefois de deux rortes;
f3,voir les
clercs
d4
,·oi
ou
nota;l'eJ
411
ro;,
qui
fairoient
a-peu -pres les
m~l1lcs
fonél ions que fOnt aUJourd 'l¡ui
les Cecrér:üres du roi: il y avoit aum Ics
elereJ
ou
no–
tai'<I
des fénéch3ux , b.illifs,
&
prevl\ts, quí faíroicn!
pres d'eux la fonél ion
de
feerétaires
&
grefficrs.
11 Y
avoit ourre oela d·',utres nOI.ires deflinés reu le mcnl
iI
reccvoir lec;
COtltr:ltS,
&
dotlt \'office
écoit
ditt"ért!l1t
de
cd uí des
elcres nntai'eJ
des juges. Ceue dillinélion
(é
trouve bien établie dans une ordonnanee du roi Jean ,
dll mois d'Oélobre
13)1,
arti".
37.
Clero
del notairn
du
ro; ,
c' étoient les aides ou
commis des fecr<Ílaires du roi .
11
en efl parlé da liS une
ordonoanee du roi Jeall, dOllnée verS le
7
D écembre
J
361 ,
qui pone ,
arto
2.
que les notaires du roi feron t
fcrrneO{ de ne rien prcndrc, ni
qll'ils
ne rouffriron t poillt
prendre par leurs
elere¡
rous couleur de parchemin ou
de grorroyer les lemes , une fois ou plulieurs, o ce
n'ell des chartcs
0\.1
de Icures
criminellt:s ,
le deoit
ac–
coOtulné .
Prélentelll~ut
le Cecrétaires du roi qualítient
de
commiJ
CCl1X
qui
tr:lvaillcl1t
foas
ellX
a
faire leurs
cxpé.1iriol1s;
&
la
ql1al ité
de
ch,,,,
dc notllirc
ne
fe
don–
ne qu'. de jeunes gens qui rravaillent che. un notaire
&
fOllS fe, yeux
:i
rédiger ou cxpédier les aéles qu'
iI
re~oit
commc notairt:.
elera de la eIJ<lYrJbre
d"
GompteJ (pe t;tr)
voye?
ci·aprh tUI mol
e
o
M
p
'r
E
s
n
I'"rticlc de la
e
H
A. ;\[–
BRE D ES COMPT ES.
e lere de
/"
prev;'t¿
de
P aril
, e'''loit le grcffier dll
prevl\t de París . 11 crt ainli n mmé dans uue ordon–
nance d'Hugucs Aubriot prevl\t de Paris, par laquel le
on
voit
que ce
elere
reeovoi, eeux qui devoient dépo–
fer en l'informatio u de vie
&
IllceurS des eouniers de
chevauK ,
&
que la e.lution qui étoit donnée pou r eux,
devoit etre
enre~illrée
par devers le
elere . f/o)'et.
/eI
•rdonn. de la troifieme rflCe, tomo
JI.
pago
381.
e
lerCl de prOCltrellr ,
Con~
des aides que les procu:
rcurs ont che? cux pour f,ure ou tranCe",e les expédl–
IÍons qui Cunt de leur minit1ere. L es procureu¡s au par–
lem~nt ,
qui
étoient anchmnement en
for~
petit
~llolllbre ,
ne pou "am
f.~ire
Ceuls tomes leurs espédmons a meCure
que le nombre des .traires allgmeolOit , obtiurc", en
] 303
du parlement la permimon d' avoir che. eux de
jeulles gens pour leur fervi r d'aidcs , lerquels furem nom–
m és
e/e"" ,
parce qu' alors les eoelétiafliques étoieot
prergue les Ceuls qui eum·oc la eonnoieranee des Icttres ,
&
que les gens de pmtique s'en fervoient pour faire
é–
erire leurs aaes : e'efl pourqnoi I'on donna :mtTI le
IÍ–
tre de
elercs
aux
l:fics qui
éloient
letfCé~.
Les
derc¡
de
procllrr.·ur¡
font
ordinairemeot de jeu–
nes gens; e'eH pourquoi le líeu 00. ils travnillenr ,',p-
CLE
pelle
I'lt"'/, d" proct/r",r
, parce qu'en
e/l"d
ceu:\: quí
fOllt cheo¿ les procureurs
en
'Iualité de
~/<ra ,
y foot
pour apprepdre la pratique Judieiaire, done
1 ..
eonnoir–
fanee
dI
Il..éccrraire a tous ceux qui coneoureoc
ii
I'ad–
miniflrntion de l. jurtice: aum voit-on tous les jours
che? les procureurs en qualÍté
de
elerCl ,
de jeune, gens
den inés " remp lir des pl.ces dillinguécs de judieature ,
Coux qui re deflinenr
iI
la fonélion de proaurellr daos
les villcs ou les
GleroJ
fo rrncnt
cntr'eux une
COIlUnl1-
pauté,
doivenr s'inferíre rur les regifircs de la eommll–
nauté, pour faire courir leur «¡m s de c\érícature ou
é–
Inde, qui efl de di, années . Oelui qui efl le premicr
de l'élude, prend le
~itre
de
maítre-e1ere .
A París
&
dans plll(ieurs amres villes du royaume,
la eommunnulé des
elereJ
s'appelle
bafoche.
La com–
munaulé des
elerCl
nu parlemene a une jurifdiélion fur
Ces
membres qu'on appelle autTI
bafoche,
&
qui lui
a
élé aecordée par Philtppe-Ie-Bel, de I'avis
&
oonroil de
fon parlemen! .
A
ROOen , eeue communauté s'appellé auffi
bafo(h~
ou
r_gene< d" p"laiJ
, paree qu'elle efl eharg.!c du foin
de mainlenir une bonne difeipline dans le palais , par
rappon
a
la poflu lation.
La aom mul1auté de,
c/e,.<J
de procureurs de la cham–
bre des Comptes , s' appel}e le
IMue
&
¡oltfJerain em–
p¡"e de Galilie. V oye"-
13
A S O
e n
E
&
)r
M
r
1 R
r.:
De
G
A L I L E'E .
Au parlemem de París
&
dans la
plO ~art
des tribu–
naux, les
e/eres de
pr(JcllYCllr¡
n'ent point caraaere de
perConnes publiques: eependan!
iI
L yon
&
dan quel–
ques autres lieux, les
r;/eres de procu"cur
J
fOIl[
en pof–
Idliún de faire des réquiliroires
&
remontrances devant
le Juge
a
I'audi~nee
&
en l·hl'>lel . l is re90ivenr les
(j–
gllitications que l'on appone ehez Idur proeureur ,
&
donnem leur reconnoilTance ,
&
fig ncl1t en aJoOlallt leur
qualilé
de
e/erc
d'uo tel
procureur.
JI
en défendu aux
elera de prowreurJ
de pon er dans
le palai
aUClllle épée
1
canne) ni
batan,
&
de poner
l' épée meme hms du palais. Mais les régle mens qui
om été f.its
a
ce fuj et ,
&
renouvellés en ditlérens tcms,
fom arfeo¿ mal obCervés de la pan d'un grand nombre
de
e/ercs
.
V o)'t!z les
rlglnn~ns
des
16
F/'l1ricr
&
t
4
Mai
167 1 , 19
']lIil/et
1689,6
F/vrier
&
]4
']uill.t
]698 ,
&
l'ar"'"
d"
3
A.II,
17 18.
11
dt 3Um défendu aux procureurs de donner aucuns
gages ni appointemens
¡¡
I~urs
d<rCl.
Arrót
d,.
28
']uil-
7.,
T689.
V oyet,
D uperíer,
eom.
/l.
pago
"'73.
Boniface,
e.
l.
/iv.
l .
tito xj x. nO.
3.
&
10.
Biblr. , . de
Bonehel , au
mot
préfmtation. La dielaratlon du
10
']lIill.
168f ,
qui défend aux procureurs d'avoir des
e1erCl
de la re–
ligion prétendue réformée.
L a dilibira,ion de la ,om–
llfllnauté del avocats
&
p rocure"ys,
áu
30
A v ril
]
689 .
&
I'arr¿t d" 28 ']/til/.f/tivant,
-qui I'homologue .
L 'ar–
rét
d~
riglement
ti"
14
Aotie
169 1,
(lit
jOllrn.
'dl..·s Ilud.
pour
la
réception des
clC'rcs
en l' o ffi ce de
procureur ,
&
pounant aum défenfe • CUK d'neheter aucune pr",i–
que Cans avoir acholé une charge de proeureur.
C/efeJ du Roí ;
on donnoi[
anciennernelu
ce
titre
aux
quatre maitres des roquGtCS de l'hl\tel du Roi, COITlljle
il paro1t par une ordonnance du rui l ean du
10
Mars
]3) 1 :
fidelel e/erieQI magiflro, StepIJanllm,
&
magi–
Jtrol "'f."e{larllm hó[pi,li noflri.
Ce tirre lignitioi, au m
quclquefois
conJi:i ller dll R . i.
' C'eH ainli que dans I'é,
pitaphe de Guillaume de Maeon évl:que d' Amicns, il
en quali6é
e1eriC/u regil. Voy',,- le g/off. de
Ducange
au mor
cleriflu,
&
ci-devant
e/treos d"
c01f[eil .
Glere¡ dI, R oi ,
eH au ffi le titre que I'on donnoi, au–
trefois aux notaires du I,\oi, appel lés préCentemenr
fe–
crit"irel'
dll
R oi.
f7(Jye~
N
O TAl R E S .
e lere d" R oi jtlg'.
Allcienllcment que\ques juges ro•
yaux étoiem qualinés
e/erel dll R oi
&
jtlgCl ,
commo
le Juge d'
U
z~s
daos des Icttres du maré¿hal d'
t\
ude–
nan!, lieutenant pour le Roi dans le pay de Langu.–
doc, du
16
Avril
1364:
elerielu regir/l
~
j udex '/Ji–
Cf:COtni'tlltIlJ
Ueeeici.
Yoye'Z
le
reclIl!iI
del
ordonn. de
la troifieme rae< , eome IV. p.
230.
.
GlerCl dI, fec""
elt le nom que l'on donnolt an–
cíennemenr
:i
ceux d' entre les
fecrél~lircs
du Roí qui
fairoien t les fonélions que font aUJourd'hui les reer érai–
ras
d'état.
Au
commencelTIcnr de la
tro¡(icme
mee
le
chnneclíer réunirroit toutes les fonélions des nOlaire
&
feerétaires du R oi. F rere Guérin év"que de Senlis
é –
t:10[
devenu chnncelier de France fous
Louis
VII L en
l 2.28, abandonn. totalemellt
la
fonttion du rccrelariat
JUX
notaires
&
fecr¿taires du R"i ,
&
fe referva fcule–
,n~ut
rur
CUt
l'i"Cpe¡:.\ion . Emr. les notAir., - [<eré rai-
JCJi
1