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4-3 4

eLE

U ne des graridej dlffi cultés qu'ol1 fcnconfre ó ns la

théoric des

cI.pfydreJ,

c'en de determ iner avec e'"€ti–

rude la vltdre

dq

fluide qui Cort par le trou de la

ele–

pfydre .

L orlque le flu ide en

~n

m ouvem eru ,

&

qu'¡¡

eH cncore

a

une cert:únc

h:lUlcur , eCHe

\'1

u:(fe

en

~

-peu–

pros égale

a

celle que' ce meme fluid e auroit aequiíe en

IOmbant par Ca peCanreur d'une hauteur éga le :\ eellc du

tl uide . M ois lorlque le fl uide commence :\ Ce mouvoir,

o u lorfqu'¡¡

el1

fOrt peu é levé au-de01ís du trOU, cctte

!oi n'a plus lieu,

&

devient extrcmcmcnt

f;llHive.

D 'uilleu rs il ne fu ffi t pas, comme on le pourroit pen–

fer d'abord, de eonnortre

ii

ehaque inCl"nt la vltdJe du

fluide q ui s'écoule, pour f.woir le tems dans lequel doit

te

vuider

la

elcpfydr<

.

Car Cans parler ici de I'adhéren–

ce des partieu les du flu ide ,

&

du frou ement eom re les

parois du vaCe , les partieules du fl uidc ne Cortent point

du

vaCe

Cuivam des direélions parallcles. M. N ew ton

a

obCervé que ces partieules ont des direélious eonver–

geutes ,

&

que

la

veine de fluide qui

Con

va en dimi–

nuant de groOeur juCqu'il une eertaine diClanee de I'ou–

verture ; diClanee qui eCl d'.utam plus gmnde, que I'ou–

vertUre elle- m" me en plus g rande . De-t:i il s'enCuit que

PQlIr trOllvor la quamité de fl uide qui Con

a

ehuque in–

Itant , il ne faut pas prendre le produit de la grandeur

de I'ouyerturc par

la

v¡relre du fl uide , mais le produit

de

13

d telre du fluide dans I'endro it 011 la veine

di

le

plus c011lraélée , por la lurgeur de l. vcine en eet en–

droit ,

V oy"" I'Hy drodY/1amif{ue de

M .

D uniel Bcrnol1l –

l i , [dl .

3.

&

I'artiele

H YD R OD YNA "r Q. UE.

Clepfydre

'

fe dit aum d' un fublier,

'/Joy .

SAn

L

t E R ,

(O )

C L E R A C

ou

C L A I R A C ,

( Géog. mo/.)

ville

de Franee en A genois , Cur le L ot .

L ongit.

18. 8.

lat ,

44. ,8.

C L E R

A G

R E,

r.

f.

( Faueo/1 . )

eCpeee de gOl1u e

qui viclH :tu,"

alles des

oifeaux

de

proie.

C L E

R

C ,

( J urifpm d.)

On eom prend Coos ce nom

taus ceux qui par

état

rOn[ conElcrés au fcrvice divin

1

depuis le fim ple tonCuré , j uCqu'aux pr':lats du premier

ordre.

Ce tcrme vicnt du G rec

.~';p~t ,

qui fignifie

[ore, pnr

4

tage, hi ritage.

D ans l'ancien te Oamem l. tribu de L e–

v i en appcllée

I(".fo"

c'e{}-:\-dirc

le

p"r¡.ag~

Ol1

/' h¡ri–

tage

du Ceigneur . Du

G

rec on en

a

f.it

en L utin

d e–

r UJ ,

&

I'an:l donné ce

nopl 3U

clergé, Faree que le

parc' ge des eecléfiafiiques en de Cervir D ieu . D e

derw ,

0 11

a fait

c/eric-lu,

clerc .

L a dill inélion des

c/ereJ

d'.vec le reOe des fidelcs Ce

trouve érablie des le eom meneemem de l'Eglite , Cuivant

ces p:uoles de S. Pierre,

1I(<[(fe

dominanteJ

in cleriJ .

Pcrri.

j.

v. 3.

L es

eI"eJ

ou eeel é fiaCliqucs eo nfidérés rous enCem –

ble , forment un eorps qu'on . ppe lle

le .Iergé ,

&

I'é–

tat des

cleres

s'appelle

la e/lr ieature .

11 Y

a

pnrmi eu x différens degrés qui les diCling uenr.

L e premier degré de la clérieature eCl l'état de limpie

toriCuré .

L es degrés CuivullS Com les quatre ordres mineurs ,

de portiers , leéleurs, exoreiCles ,

&

.ucolytes .

Au-deffils des ordres mineurs , Cont les ordres Caerés

ou majcnrs , de

foudiaconat ,

di3cons[

&

pu!trife.

L'épiCeop.t

&

les 'ucres dignités eeclélialliques Com

eneore des degrés au-derrus de la pretriCe.

C es diltt:reos degrés purmi les

e/eres

co mpoCent ce

que I'on appelle

la hi"arehie u c/é/iafti'fue .

A

utrefois

les

moilles

&

religicu x

ll'élOient

point

c1~rCI

;

jls ne furem uppd l és

á

In

c1érieature qu'en

383

par S .

S iriee pape .

Ceux

qui

Ce

préCement pour reeevoir

In

tonCure , ou

quelque ordre m:1Jt!ur

0 0

mineur ,

doivcnt rccevoir cet

étac de Icor propre

~vl!q ue ,

i\

moins qu'ils n" yent de

loi un déminoire, c'

dt -

a-

dire des Jem es de permiC–

flon pour e rre tonluré; ou ordonnés pur un nutre

év~ que.

Can. Lugdl"'C1I! ea,,[á

9.

'1't.rft.

2.

&

eone. T ri".

[ eff.

23.

de

"form.

cap.

8.

L . s

e"reJ

0 01

eertain.s fonélions dans l'EgliCe qui

leur filtlt propres; éelles des

évé~ues,

aCehevc4ues,

pr~tre"

&

diacres ,

n~

pell vcm ctre remplies par

des laYes ,

m eme • détaut de

eI"eJ.

lIs joüilrcm en qualiré de

elere

J

de plufieurs exem–

ptions

&

imm ul1ités qu'ils tieonent de lu pi"t" de lIOS

rois.

11

lear eCl défendu de rien faire qui Coit contraire

ii

lu

puret¿

&

.l

la dignité de leur état,

&

p.r eonCéquem,

de

faire :lUelln

tra6c

Oll

com111erce , d'elcrcer

aucun are

m éeh.nique, .ni de

C.

m':ler d'.ueunes uffaires cemporel –

les.

Can. perv.nit

. . .

credo .

..

Cyprianru, f{IUft· 3.

e LE

Leurs hnbits doivenr etre lim pies

&

modeCles,

&

ils

ne

peu\'cnt

en avoir de couleu r::.

hautes , u:lks

que le

rouge.

Can. omnú

. . . .

null,u

.....

epifeopi qu",jI.

4-

La

chalJe

:l

cor

&

a

cri, ou 3V<?'C turnes oric:n fi\'es ,

leur en défendue .

Can. epifeof'lIm

. ..

&

can. omni–

bits

~xtra

de

d~rico

'lJtl1 f1lore.

Ceux qui comrcv icullcnt

iI

ces défenlcs deviennelll irr¿gu li"rs.

L es

cleres

ont le privilége de ne pouvoir etre tru–

doils en défcndanr qüe par-devnm le j uge d'égli(e, dans

les matieres perConndles .

En matiere criminelle , ils Conr d'abord jllgés pur le

juge d'égl iCe , pour le dél it cornm un ;

m.is

ils peuvent

encore

~trc

jugés pur le juge royal , poor le ens privi–

lég ié .

f/oyez. ei-apres

C

L

~

R G

F..,

E CC

L

~'S

r A S

T

r–

QU E S , D r A C RE, SOU D r ACRE , PRf TR E ,Mr–

NE URS, O R DRE, E 'vEQUE.

( A )

C

L E

R C ,

('Jllrifpmd..)

en allm un tirre eommun

ii

pluneurs offie.s , eommifliol1s ,

&

fonéliolls qui ont

rapport

:l

l'nd miniClrotion de la j unice

&

po liee . N ous

allons expliquer ce qui cúncernc ces dittércllles Cotles

de

f /u'cs

dans la Cubdivifi on fu ivaOle, pa r ordre nlphabéti–

que.

C 'en un abus que I'on , fait du terme

e/ere ,

qui

Ii–

gnilie

<e<lljiaJliqlle .

C omme duos les ticeles

d'i~noran­

ce ¡¡ n'y avoit preCque que les

c/ueJ

Oll eeelétiull iques

qui cullem eonlervé In eonnoiUanee des leure ,

0 11

é –

roit obligé d'uvoir recourS

iI

eux pour remp lir toutes les

fouélions dans leCq ue ll es il talloit Cavoir Iire

&

éerire ,

ou

~rre

inClmit des loix ; de Corte qll'alors

c/ere

ou

hom–

me [a'/Jant

&

Icttré

étolent des termes (illlollymes, ainCi

qu'il parolt par eeue belle répo nCe de C harles V . roi

de Franee,

ii

queiqll 'un qoi murmuroit de l' honneur qu'

il

pclt!oit

3UX

gens de leures, uppellés alors

clero.

"

L os

"

e/era

:l

f:lpience

)'0 11

ne pem

rrop honorcr,

&

tant

" que fnpicnce

rera

honoré!!

en

ce royaume,

iI

conti–

" nnera

a

profpérilé;

mais qunnd dl btllllée

y

fera,

il

" déchéera . "

JI

eH :lrrh'¿ de

ccue

:lec~ption

du

mor

"~rc

1

que

1'0 11

a donné le riere de

cI~rG

it

des 1:\Í'cs ,

paree qu'ils éroienc gradu6 ou leuré , uu qu'ils rt'm –

plil10ient quelque fonélion qui étoir nupara••m remplie

par des ceeléliulliques ,

&

eelle dénumiuation s'. 11 eon–

Cervéc JufilU';i préCcnt.

Clu e deJ dlJeJ:

eelle qualité é toir quelquefoi, don–

née

:lU

rC!'ce\'t::ur

des aidl's , quclquefois

1:1U

grcfficr de

eeux qui rendoiem la Julliee lu r

k

tait des . ides.

11

en

ell parlé Gnus des Icu res de

ha, les V I. du dernier Fé–

vrier

1388 ,

r eC/ujl

del

Ord01J1'Jn".:n

dI! ¡n

troifieme

ra–

ce , lome f/11. pag.

228.

V oyez

e

lercs'g rejJierJ .

e/ercs

del

arri u:

c'~n

le

110m

qu

(J1l

dounoit

anci(n·

nemenr uu g rdlier du

parl~melll.

JI en uit

Ii

appelJé

dans un ¿dit pour le Icndemain de l'Epiphanie de I'an

n

77.

II en

di

fait l11emion dans F leta ,

lib.

11.

enp. xi).

~.

31. qUl le nomme

clerlClIJ p/a' ltorltm fllt/te .

Voye'l.

" glo.§: d.

Due~ngc

. u mot

el."em .

C/~rCJ-afldjeetI1 1

,

voy.

(;·lIpr;~

au mot

e

o

M P T E S

a

I'arl;cü

d~

la

e

H A M

n

RE D E

e

o

M P T E..

Cür~

d'avo(,at

f

eU

eelui

qui travaillc

habitut!lIc.men t

chcz

UIJ

:J.vocat

11

copicr fes confu ll3tions ,

&

3\Urc~ é~

critures do miniflere

d':WOCRt .

L es

clero

d'avocntJ

nffi–

ficm

ordinairemcnl

aux

2udít!nccs derricre

le

barrean ,

pour donner aux .voeuts les fae s des cauCes que I'on

appelle pour etre plaidécs: ce {om

CUK

""m

ordin.irc–

m ont qui portent

&

qui vom retirer les

Cues

que les

avo eats Ce do nnent en eo mmunieatiun . lis font qucl –

q uefois des extrails des picccs pour Coul.ger les ,vo–

COtS;

mais ceux-ci doi\'clu vérifier I'cxtrait

1

pOllr

vo;r

s'iI en

lid.le

&

ex.él

.

D uns les arbitrugcs

&

eommiC–

tious

du

conCeil dOOl les avucots Cont ehargés, on

CUIJ –

figne les vacations curre les mains du

e/o c de

¡Iavocat

plus anden,

&

le

d ere

do plus Jeune UVoe"t dépoCe

la Cemenee urbitrule ehe1. un notaire. L orCqu'on

veut

eo mpu lfcr des pieeos qui

Cont

ch~z

un uvoe"t, le eom–

pulCoire Ce fair entre les m.ins de fun

e/ere ,

lequel en

ecue porcie , rait fonélion de perConne publique .

11

en

défendu pnr I.s réglcrnens , aU1

eleres d'avocatI

de

por–

ter des éptes ni des eannes

&

bltons.

1

I

Y

u trcs-Iong–

tems que les avoeats au purlement de P.ris Com dano

l'uCage d',voir des

.Iern;

puiCque l'ordonn.oee faite par

13

eour en

J

344 , défcnd

aUl

cI~rcs

dn a'lJoeats

de

f3.i–

re leurs éeritures en la eham bre du purlcment . Cetre

ordonnance en rapportée dans le

remCl I det ordonn. de

la

troijieme

ra(~

1

10m.

/1.

p.

22 1"

C leres de bail!t¡J, ¡¡1Iichal'x,

&

prc'/JÓtl:

on appel–

loit uilllí les fceréraires ou greffiers des Juges . D es let–

tres de Charles

V.

du

f

M.i

IJf

,foO! mention do

d.re

du bait li de

ourances. D 'autres lemes du roi

Je:lII ,

du mois de D écembre

1363,

parlem du

clere

du

.

pre-