eLE
e
L E' ,
t crrne de Blafon:
on dit
e/b
m
pal
ou
el!
[ alltoir, cOIlChées
Oll ,
adoJJéeI ,
fclan que les
pann~tons
follt difpol'ées .
D ,Elron. de 'I'riv.
.
e
L E' , (
I/emrie ) clis de me1lte ;
ce font les mell–
leurs
&
les plus surs de la meu!e .
eL
E'S ; (
Fallconn. )
ce follt les ongles des doigts
de derrie!e de la m.i n d'un oiCeau do pruie.
e
LE' .,
terme á'Ar&hifellllre; ell J'un are, d'lIne
-po/Jee
ou
eroifE , plein ceiatre ,
ou autrement , efi la
derniere pierre qu'on mer
all
h3ur
pour
en
ft:rtner
le
cein tre , laquelle é!.nt plus ¿troi!e par en-bas que par
en·haut, preae '
&
atl;'rmit toutes les autre; . L a
e1é,
feloo Vil\nole , ea différcnre Celon les ordres : au to–
fcan
&
au doriquc , ce
n'dl
qu'une
fimple
pierre en
faillie o u bolJ:1ge :
3
I'ionique , la
cié ea
tail lée de oer–
Vl1rc en maniere
de coora le
a\'cc
cnroulement :
au corin·
thien
~
au compo rtte, c'efl une eonCu le riche d. fcul–
pture , avec en roulemeos
&
feu illages de refend . E n
ceh les and ens ¿toieO! plus prodens que 110US,
&
af–
feéroie:lt rouJuurs de J endre les fculptures analogues a
}'archi(¡.;él ure .
f/o)'ez.
Fabus que les moderm:s en font,
aux art,e1" ,
e
L A
V
E A U ,
A
G R A F F E .
( P)
C L E.' ,
en terme de B ottier ,
c'en un morcelU
de
bois plat,
&
plus minee en-ba
qu'cn-haut ,. que
I'on
c:nfonce
:J
force dan J'embouchoir pour en faire pren..
dre la. forme
:i
la bolte.
Po)'~",
la fig .
2 9.
P I.' d" Cor –
donnu r-Bottier.
l.
L E' ,
c'en
le nom que
ks
Bourreliers, SelJiel
O
¡ ,
&
CarrojJiers
donoenr aux manivelles dollt ils Ce fer–
y{.!O[
pour
démenter
les
écrous
des effieux
a
vis,
OlJ
puur lOumer les roues
&
pignons
a
crémaillere , fu r
k fq uds ils bandont le3 lo upelltes qui portem le corps
de!>
carrolles .
U
Ile
des
cn rémirés de ceue
e/I
en
1.lIlC
ouvc:rt!lrc quarréc ,
&
I'autre uJle OUVcrture oélogollc;
e llcl:;
tcrvcnt
l'ullc
&
l'auln:
pour
Ccrrcr
les écrous des
me
mes formes .
11 )"
en a de 'différcmc grandeur .
Po–
)'r~
la fig.
22.
P I. d" BOrtrrelier.
e
L E' ,
en terme
de B rafferie
,
en
une
pl anche
d'UD
pié de
lon~
fur huit
á
neuf pouces de large , percée d'un
IrOu (cmblable
á
cclui du fond de la cuve .
&
de la
m aitrelTe pieee du faux-fond ; de
i.~on
que le trOU de
la maitre(Te pieec
&
cel ui de
la
cié
foient uo peu plus
grands , pour que la rape pui!re palfer aifémellr .
&
bou–
cher exaércmenr le trou dll food de la cuve .
e
L E'S
petites
&
g randes
1
omil
de
C barron ;
c'en
uo morcenu de fer qlli ell plus ou muios gros
&
long ,
fc lon l'ufage de la
el!.
Par excm pie pour une
e11
a
cric , le fer etl de cinq
a
fix piés de long fur deux
pouce~
d'¿pailfeur ;
&
pour une
c¡¡
a vis ordinaire,
il Y
en a dep"is un pié
&
au-denus .
e 'efl un morceau de fa rond
par
le corps , un peu
applati des deux bouts ,
&
large dans le milieu ou il
ea percé d'uo trou quarré de la groa eur des vis que
Pon veut
ferrer
dans
\'écrou
o
eeue
cié
fert oux e harroos pour ferrer les vis dans
les éerous , pour momer
&
tendre les !o apemes d'ull
currolre fur les crics ,
&
ell60 pour viner touS leurs
ouvroges.
VOJc~
la fig tlre
13.
Planche d" Charr<n.
e
L E·S . (
Groff's f orgts.
)
P oyez cet article.
e
L
E'
drl-
trlpan ,
inrlrument
de
C birllrgie
qui
rert
a
m onter
&
démonter la pyramide du trépan couronoé .
P o)'e..
T
11.
E' P A N .
e
L E' ,
( Fontainicr)
ce font des grolfes barres de
fcr ceiotrées , dOllt 00 fo urre la boi te daos le fer d'un
r egard pour tOum er les robioets . e e fe.' etl mOmant
&
fe diviCe en pan ies pintes qui cmbraOem les branehes
d'un robinet , au m oyen d' un boulon elaveté qui palfe
a-travers.
( K )
e
L E' ,
elJ
terme
de
Formier
,
c'en
un
morcellu
de
bois un peu aigu par un bou! eu forme de coin, qU'pn
introduit dans la forme brifée pour I'ouvrir autam que
Pon veut
o
j/oye~
P I. du
C ord flnnier-Buttier .
e L
E'
O"
A
e e
o
R D
o
I R:
les faifeu,s d'inarumens
de mufi que ont des
dI!
pour momer
&
delferrer les
chevilles , auxquelles Cout 'altachées les cordes des cla–
vecios pfaltérions , épioeltes,
&
c.
e es
clt!s
Coor com–
p ofées ' d'une tige de fer ou de cuivro
11
B ,
percée par
en-bas d'un trOU quarré , dans lequel on fait entrar la
t~te
des cqevilles;
&
elles COO! fu rmomées d' un petlt
m arteau de fer ou de cuivre
c
C
qui dem lieu de poi–
guée , & qui Cert
3
foapper les chcvilles & les a!fermir
q uand elles Conr montées.
I/o)'a, la fig.
27.
PI. Xi/JI.
J.
L tlther:•.
11 y. :1 de plus
aU X
a" ordo;rI,
elb ,
ou
mart t aflx
des clavedos. épinettes , praltérions , un c rochet
D
qui
fert
a
faire les .oneaux, par le moyen defquels on ac–
~oche
a leurs chevilles les cardes de laiton
&
d'acíer .
eLE
P our (aIre ces
~nneau~
, on
com~ence
par pl<!ycr le
bour de la corde , uCotte qu'elle turm e une an le • que
1'011 ricm avec les creigts
pullrx
&
indicator.
dt la maia
gallche; on fait paner eoCuite le crochet
D
du marteau
que I'on dent de la
tn311l
droite, dans l'anre d.\: la cor..
de,
&
00 roum e la tige du
marte~u
pour, falre emar–
til ler I'extrémlté de la corde qui torme I an le aurour
de cetle m eme carde laquelle fe lermioe aum en un
anneau , par le mor en' duquel Oll peut 1'accro cher 0\1
1-'0 0
vem
o
e
L E'
des étains ( lVIarjne)
"
c'efl uoe
pie~e
de
boi~
" triangulaire qui fe pofe lur le bout ,des étalDs
~
'1m
" les cmretiem avec l'étambord : on
1
appelle auffl
con–
" tref or!
" .
I/o)'ez
la form e de eeue piece de bois
P I.
P i. M arine, fig .
1 2 .
" L a
ell
des étaios a un pouce d'épniffeur m oins que
" l'ét,ave ; elle
ea
renfareéc de deux CQum .b" oll.s,
de
" joime a I'étra·vc par quclques chevli les de ter qUl pal–
" fent
au· travers dans
fon 1l1ilieu;
&
il
Y en a
qUltre
" .autres • chaque cÓté " .
( Z)
e
L
E's
d" 'gllindas , ( M arine)
"
ce follt de pelites
" pieces de bordage entaillé<s en rOlld, qui tiennt llt les
" bouts du guindas (ur les cotes .
( Z)
e
L E'
d. fond de mat , c/J de m ,ít de hrlne , ( ¡l1a–
rine)
,
e'en le
bom
d'ulle
barre
de h:r,
o~
ulle gro lfc
" chevil
le de
beis qui
enrc;.c
dans Unt: múl
[aire,
au bout
" d'eo-bas du
mal
de hune ,
&
qui len
a
le louten;,
debou t ,
&
que l'on o te chaque fuis qu'i1 fallt al!' t ner
" ce mAl ; o u bien c'ell une chevll1e
quarr~c
de ter OU
" de bois , qui j oint un
mal
avec
l'3~(re
ven, le!>
bar–
" rc:.s de hUlle,
&
que l'on lite quan,9 II faut amen" le
" m at " .
D iaion" . de M arine .
(Z)
e LE' , (
iflermif erie )
cel\ un morceau de bois . larg:
&
mince
1
que
I
'on
¡nfere
dans
des lnonallcs
faltes
a.
des pl:lnches , pour les joindre ellCemble.
I/o)'e ~
fig . PI.
JI/. de M enltifi'rie.
e
LE' ,
fe dit
. u
m de pie
ces
de bois en forme de coin ,
que
1'0n raíl
entrcr
daos dl'5 mon aifes
faite) au bout des
telloll. qui e·xcedellt I'épaifleur du bois , dans
le¡"quel~
ii> fOlH nlfemblés ; comille
011
voit au! tubleues de bi–
bliotheques ,
1.3c.
eLE' ,
en
termes
d'Orf~'lJrc · Bijolttjer,
en un mor..
ceau de bois plat . quarré , large )lar uo bout ,
&
qui va
eo relré.:ilram jufqu'a l"autre bollt ;
i1
arrete le, poupées
fur le baoc , en p.(fum dao leur teoon.
l/ay .
13
A .
c.
e LE' ,
(Plombi,,)
ce fom de gra nes manivc1 les de
fer: I'ou verture s'appliquc aux robinets des regords qunnd
ji
s'agit
de
donller
ou de
foufi ra¡re
reau
aux
fama
nes ;
la queue fair la fonérion de levier,
&
donDe au plom–
bier la fadlité de tOllrner les robiners.
e
LE' ,
( R cliwr )
ces ouvriers en oot une qui leur
fen
a
deOerrer ou
a
ferrér lellr eouteau .
I/oye~
P I.
/ .
dll Rdiellr , fig .
13 .
1'oye ::; aujJi
['m·tiele-
R
~
L
I
E R .
lls
appellent cette
cié ,
ca
d" ("ft·;
elle doi! ¡"re de ter .
e
LE'
(Ma""faEl.
en
foi.)
ces p uv ,;els Ollt une
e11
qui o'a rien de particulier .
I/o)'t~
fOil u[age
á
I'ar:icle
V E
LO U
R S C I S E L E'.
e L E' ,
( T , "nrellr )
cojo de bois p acé fous les ju–
melles
&
dans la mortaif" pratiqué"
3
la queue des pou–
pées , qu'il tient fa mes
&
fa lides .
I/o)'e%.
T \)
U R •
eL
E'S ,
( ']uriJPr. ) metere
ou
j etur les c¡;s f llr la
f offe dJl dlflln:,
éluit uue ro rmaliré eu¿rieure qui Ce
pra!iquoi! andennemem par la femme apres la mort
de
fon mari, en figne
de
renoociation
:1
la commullauré .
ehe. les
Rom~ins ,
doot nos peres imiterell!
I~,
t11reurs ,
la femme avoit le Coin des
el;' : c'ea
pourquoi , dans
le
cas
du divorce,
le m::tri
ótoit
a
13 f(:mmt::
les
"'J ,
fuivam la loi des dou1e !ables ;
&
la f"mme qui fe
I~paroi! de foo mari , lui r"nvoyoit fes
dis.
En
Frallce .
il n' y avoit ancien n.ment
qu~
les fem",es des noblcs
qu i .voien! la faculté de renoneer
3
la eommunauté;
Cé
qni leur fut nccordé en confi dératiol1 des denes que
leurs maris contrnéloient la plOpart aux "oyages
&
guer–
res
d'Omremer ;
&
en figne de eCHe renonciation, elles
jcnoi. nt leur ecin,ure ou bourfe
&
les
clls
fur la folfe
de leur marí . Cet ufage ea remarqué par I'auleur du
grand coiltumier,
ch. x lj .
M arguerite , veuve de Phi–
lippe duc de Bourgogne, m i! fur la repréfentation du dé–
fUI1l
r.,
ceinture avec fa bourfe
&
les
ellr.
M onllreler,
ch. x v ij.
Bonne , veuve de Valerao co mte de Saint-Pol ,
renoll~aor
aux deues
&
biens de foo mari , mit fur fa
reprUentalion fa
cou~roi"
&
fa bourfe . M onflrelet .
chap o
cx xxix .
Daps la fU lle, le privilége de reooncer
á
la
communamé fUI
~tendu
aux fem mes des roturiers .
&
é,
tabli par plu lieurs coil tumes qui oot prefcrit la
m~me
for–
tpalité, c'ea-a·dire de jeuer les
clls
fur la foff. du dé–
fUD[ en figne que la [emme quinoit I'admfnia ration deJ
biens
/