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CLA

les

canon! [Uf

1&

,!,erge quarrée de I'arbre du

lour

en·

oyale,

&

aux cb<yilles en. bois ou. aux fiches de fer

qu'ils placent de dífiance en difiance fuc la barre d'ap–

pui.

//oJo:,

T o

u

R.

Les-

clavettu

étant des panies

de

machines en fer, c'eíl un ou,vrage de Serrurerie: on

en trouyera dans nos Plancbes., tant de Surrurerie que

d'autres Ans.

//oJa. ceJ

Pian.hu

&

leur explicati.".

C LAVICULE,

f.

f.

terme ¿'Anatomie,

efi le

nom de deull os atués

,ii

la baCe du cou

&

au haut de

la poitrine.

VOJU: lu PI. ¿'Anae. (Ofilo/.) 'VoJez allffi.

les articlu

C

OU,

TH

o

R AX,

&c.

_ Edes font un peu courbées

ii

chaque bout, mais en

fens oppofés, enfone qu'elles re([erublent

a-

peu-pres

a

une

S

qui feroit couchée . On les a appell¿es

clavi–

.u/u,

paree qu'elles font comme les clés du th,orax.

Leur fubfiance interne en fpoogieufe, ce qui fait qu'el–

les calfent aifém,ent. Elles fe Joignent d'un bout par

fyncboodrofe,

a

I'apophyfe acromion de l'omoplate,

&

de l'autee par anhrodie

a

un linus litué

iI

droite.

&

a

gauch., de la panie fupérieure du neenum.

Leue ufage ell de tenir les omoplates tixes

&

arre–

té~s,

dans. le meme endroit,

&

d'empécher qu'elles, De

ghUent trop en-devant vers la poitrine "

On.

a.

remarqué depuis. long-tems, que dans. les hom–

mes les

cla'l!imleJ

fom communémem plus courbées que

daos. les femmes, c'ell pourquoi ils om le mouyement

des bras plus libre; les femmes au contraire en qui ces

os fom plus droits, Ont la gorge plus belle. plus éle–

vé~

&

moins remplie de folfes.

1

oute fortes d'anímaux. n'ont pas des

./avi",leJ;

il

n'y

a

que ceux qui fe fer'venl de leurs piés de deyant

comme nous faifons de noS maitlS, qui en aient: tels

font les aoges, les rats, les écureuils,

&

autres.

L'ulage des

.lavi,u/eJ

ell d'affermir les om<'plates

dans leur amation naturelle,

&

par conféquent de teoir

les bras écartés: elles empecheot donc que les ómopla–

ces ne tombeot trop en - devant avec les bras; de-la

viem que la poitdne ell plus large daos I'homme que

dans les autees animaux,

.

Comme les

c1a'ViculeJ

ne font recouvertes que de

fimples tégumens. elles fom fon fujenes

¡¡

fe fraélurer '

par la violente impreffioCL des cauCes extérieures;

&

a–

"res la réduélion faite,

iI

en trcs-difficile que les pie–

ces de l'os réduit demeureot dans la lituation

011

on

les a

mife~,

le moindre moovement du bras étant ca–

pable de les. déranger: il relle toujours

¡¡

l'eodroit de

la

fraélure ,un calus plus ou moins difforme,. mal¡:ré

toutes ks machines qu'ont pu inventer. les plus hab. les

chirurgiens pour teo ie ces os feaéluré, dans un, parfait

repos apres leue réduélion , Quand donc cene fraélure

arrive

a

des femmes curieuCes de la beauté de leur gor·

ge, ceue eéduaiotl n'en prefque jamais trop honorable

au chirurgien: aulli ne néglige-t-¡¡ guere alors d'ayertir de

la diftoemité qui peut en eélulter,.avaot que d'emeepren–

dre de la. remome _

Les.

d avicu/n

fone encore expofées aUI luxations.

mais raeement .

a

cauCe de la force de leurs ligamens:

la cure fera d'autaot plus difficile qu'on différera la ré·

duaion ;, cae les

lu~ad(lns de~

clavi&llleJ,

lont prefque

touJoues incurables. quand elles (om une fois invété–

rées: la réullite dépend des bandages , qu'il faut appli–

quer

aye~

tout le foin pollible,

~pri:s

ayoir ré,uni ,les

parties d.sloquées datls leur fituauon naturelle, Gallen

, 'ell une fois démis la

clavjwle

en lunant ,

&

les deux

os

Ce

réunirent par un bandage qu'iI porta pendant qua–

rame jours.

Arl.

de

M,

/e Che'IJalier

DE

J

A U

e o u

R T.

e

L

A

V lE

R ,

f. m.

(Luth,)

c'en la partie d'un

or~ue

fue laquelle l'organifie pofant fes doigts ouvre les

foupapes. qui étam ouvertes lailfeot aIler le vent au:\:

tuyau x, C'ell cet ufage qui lui

a

fait donnee le oom

de

c1avier

, comme étant compofé . de toutes les clés

qui ou",ent le palfage au vent qui fatt par.1er les tuyau:\: .

Un

clavier

ell compofé de deux partles; (ayol(, du

challis fur lequel les touches (ont montées,

&

des tou–

ches . Le challis

A B. C D

(fig.

t

f, )

ell compofé

de trois barres de bots de chene de deux pouces d'é–

guarrilfage alfemblées

a

tenoos

&

mortaifes; la barre

B C

du fo'nd doit ayoir UOe rainure d'un demi-pouce

de large ,

&

avoie deux piés de long pour

qu~tre

oaa–

ves: s' il

y

a ravalement au

clavier

00

aJoute une

longueur convenable. pour pouvoir placer les touches d,u

[avalemeot . L e!> deuI. cÓtés

A B, D C,

du chailis dOl–

vent avoir au moios un pié

&

demi de long. Lor(que

la place ell commode,

00

m:

rilque rien

~e,

leur don–

ner plus de longueur.

A

eny".on uo dem,·p.é des ex–

w!mités

A

&

D

des cÓtés du challis . on met une re–

¡¡le

E F

épailfe

d'UIl

demi-pouce.

&

large de deul , dans.

,

T ome Ill.

,

CLA

42)

laquelle font plantées des pointes de· fil-de-fer . Ce

He,

piece qui ell ,alremblée

dan~

les cÓtés du challis

3,

queuc

d'aronde, s:appell,e le

guid.,

Ces

poin~es

ferveot eO ef,

fet

a

guider

& ¡¡

tenir 'libres

&

féparées, les

touch~"

'

l.ui

pa!fent chacune entre

deu~

pointes,

, POU( faire le,s touches on prend du ,rois quarts

Hol~

lande. c'ell-il-dire du che,ne épais de trois guam de pou–

ce ; on coupe les planches de la longueur du cÓt6 du

cballis; on les drelfe bien,

&

on les réduit

¡¡

un demi–

pouce d'épailleur

& ¡¡

un demi-pié de largeur; on abat

en bifeau le cÓté inférieur du bout qui doit entrer dans

la eainure du challis

(VoJez

r.,

fig .

17, );

I'on plaque

enfuite des os ou de I'ivoire,

Ii

on veut faire les toU–

ches blanches, fu( l'autre extrémité: les plaques doivent

occuper

3

~,

pouces ou

4

pouces fur la longueue des

planches. Si on veut faire le

t/avicr

noie, comme

A

B, G H,

fig ,

16.

on plaque avec de I'ébeine coupé•.

de 'meme que l'iyoire, en feuilles épaiffes d'une ligne ,

fur la

m~me

profondeur

A C

de

4

pouces. L oe(que

le~

plaques font feches, ou meme avam de les coller,

0 0

d(eITe bien, la rive

A B

qui doit faire un angk droit a–

vec les largeurs

A

G,

B H

des planches; on trace en–

fu ite avec le, trufquin deux

t~aits;

& ii

un Fouce de di–

Ilance de la riye

A B.,

les deux traits que l'on imprime

profondén;¡ent doiyent e,tre

ii

Ulle, ligne de dillance' l'un

de l'autre,

00.

fait la meme choCe aux

tlavierJ

blancs.

Apres cela on

tra.ce

les, toucUes. qui Com Cept dans

chaque oaave

~

aina

iI

faut divifer un demi-pié que nous

avons dit e,tre la me(ure d'une oél,aye '. en [<pt parties

égales, aUl Roints

ue, rl, mi, fa , Jol, /a .

ji.

par lix

tralts.: ces traits ne doivem aller que depuis l'arrete an..

térieure jufqu'au fecond des traits,

e

f .

excepté, celui qui

fépare le

mi

du

fa,

qui doit diyifer la p{apche dans

toute fa longueur: on trace enfuite les, fdotos dans l'e–

fpace

e

C D

f.

dont la

~argeur

ell, de deux pouceJ, qui

ell, aulli la mefure de la, largeur des haulfes des, fein tes.

La premiere que l'on trace ell le

Jo/

*-;

ce, qui [e fait

en divifant les deux touches

Jo/, la,

ellt qualre

parti~s

prenaur un quart du

Jo/

&

un quart au

. /a .

&

tirant

deux. lignes paralleles

a.

la longueur des,

plañ~hes ,

011

a

la feinte

ro/

~.

gui (e trOUVe erre placée 'v[s·a-vis la

féparation du

(01

&

du

la,

&

av.oir ' de. largeur . la moi–

dé, de cclIe d une touche . Les autres , feiillésJe tra.cent

de meme,

obfervant feulemenr

que ta utes les" autres

feintes, excepté celle du

rol

~,

fom précédée.s ouIui-.

vies de deux toucbes, entre 1e(quelles il -ne doit pOllle

fe trouyer de feimes" Ces touches. fom

mi fa,

&

ji

;,/'.

les feintes conrigues

¡¡

ces louches font, ut

*"

mi

b;

fa

~,

ji

h;

elles doivent emrer des trois quarts de. leur

largeur dans les toucbes contigues qui n'om de (eíntes ,

que d'on cÓté, c'ell-a-dire de

t

de ces toucbes; aina

1'1,t

*

entre de

1

dans l'lle,

&

feulement d''¡ daos le

rl;

le

mi

b

entre de

i

dans le

mi,

&

d'i

dans le

rl;

le

fa

~

entre de

f

daos le

fa.

&

d'

i

dans le

Jo/ ;

le

Jo/

*,

comme nous avons dit, entre moitié dans le

Jol

&

moitié dans le

/a,.

c'en-il-dire de

i

d;lt1s cnacuno! de

ces touches ; entin le

ji

b

entre, de

i

dans le

ji,

&

d'

i

daos le

/a.

Apri:s avoir ain/i tracé les touches, oo.

les préfente [ur le challis, faifant entrer la partie qui

doit (eryir de queue dans la raioure de: la_barre

B C

du

chaffis ,

&

on. perce des trous ayec un vilbrequio fore

meno, qui doiyent traverfer la barre

B C

&

la planche

des touches: ces trous Cervent a meme des pioches. qui

font, des morceaux de fil·de-fet d'une ligne ou enviroo

de diametre, dont I'ufage ell de retenir les touches par

leurs queues dans la rainure du challís , Apd;s avolr aina

alfQré la place de chaque touche •. il

fuut

l.es.

féparér les

unes des au.rees; ce qui fe fait avec une fc.e

iI

«fendre.

On doit ob(er"er que les fein tes ne fom pas /i longues

que les autres touches: pour les en

Cép~rcr, Outr~

les

deux traits de fcie fuivaO! leur longueur ,

iI

faut enco–

ee falre

u~e

entaílle ayec un bec-d'''.ne de la. largeur

des feintes ' cene emaílle dOlt etre f..te par-delfous la

planche

&:

avoir de ce cÓté quarre ou einq lignes ' de

loog •

ti.

du, c6té de

delf~s

feule!1'ent une ligne:' apres

cela on fépare por un rra.t de (c.e les touches les unes

des autres" Ces traits de fcie ne doiyent pénetrer daos

les planches que ju(qu'aux rraits

e

f

qui feryem d'ali–

goement aus feintes. excepté celui 'lui fépare le

mi

dll

Hhll

f"\