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428

CLE

Jne la forure qu'on

Veut

fairc, on donne 3 oe trou rOl1d,

en

y

for~ant

peu-ii-peu le mandrin ii coups dc martoau,

la tigure du mandrin meme , ou de la broche qu' on

velll élre

re~ue

dans la

~Ié

forée . Si la broche el1 en

/leur de Iys,

&

que la forure doi ve etre en Heur de

Iys ,

ji

faudra cornmencer par travailler en ncier un man–

d rin en Heur de Iys. On voit que ce;

~Us

a

forure

fi ngulicrc demaodent beaucoup · de tems

&

de travail .

Si vous cOlleevez une

ell

rOrée ,

&

que dans la foru–

re on ait plae'; Ulle bouterolle , en Corte que la boute–

rolle, ne remplilTe pos exaél:emcllt la forure , vous au–

rez une

elé

a

triple forure. On voit que par cet ar–

litice de phlcer une bOlllerolle dans une bauterolle ,

&

cet n()emblage dan, une forure, on peu·t ménager des

eCpaees \' uides

~

profond , entre des eCpaces Colides

&

profonds , dans lü Colidilé de ce corps de la tige ,

&

ln 'me

donncr

3.

ces efpaccs

telle

forme

que I'on

\'eLH,

ce qui parolr furprenalH

a

ccux qui ignorent ce tra vníl .

/7oy.

dan,

nOS

Pla"~h,,

de Ser",rerie le détail en

fi–

gures de toutcs ces

c1és )

&

des

inj1rlsmCnJ

átjlinh (1

les forer.

( 1)

V oiB

ce que c'dl

q\l~llne

,Ir!

l

en prenant ce mot au

li mpie ; mais la

fOllaion

de cet

illnrument ,

d'ouvrir

&:

de fcrrner, a fait 3ppeller paf analogie,

du

meme nom

,

une

intinité

d'autres in(lrumclls

dont la

forme 'en-

tres–

ditlerente.

L e

110m de

elé

a

aulTi été donné , danfo un

feos

moral ,

a

touces les connoiffa nccs

néceJTaires poo!"

J'intelligc;¡: nce

d'

un

ou vrage,

d' un allteur,

&c. I/o,'ez

dans la Juite de eet tlr, iele le mot

cié,

emplo)'é rao"

f es

acceptionJ

difflrentcs, tant

au

.limpIe ,/u'

tlU

figu–

Y< . /7oye"-

auiJi

leJ

(/rt.

S

E R R U RE,

P

A N N E T O N ,

&e.

C

L E'

dfms fin Jens moral

&

,Mologi,!ue ,

marque

de

p'/liffanee ,

comlne

lorfqu'

il

en di{, Itare

x.;~;i.

v.

22.

Je

dOl1nerai

n

mon

fervitcur

Eliaccm

lit el; de In

m ni(oll

de David ;

il

ott'llt"ira

&

11T11

nc fcrmcra . .. .

iJ

fermcra

&

Hu. I n' ol/,'z;,"i,.,,,

. . . .

De

prlcm;nen–

ce,

eomme 10rCque

J

. Cus - Chrin donnc

a

Pierrc la

tU

du royaume

des cieuX'

. . .

D '

intclligcnce,

com–

me dans I'cndroit

011

JeCus-ChriCl reproche oux Pha ri–

Jiens d'a"oir pris la

ell

de la Ccienee,

&

de ne point

el1trtr dans le royaume des cieux ,

&

de n'cn pas ou -

vrir la porte anx autres ,

&e.

..

e

LE,

carné/ere

de 1I1¡ljit/ftc,

qUl mlS

au

commen–

cement

d'une

Dortée ,

détc:rmillC le

dégré

d'élevation

de

eeue portée da,;s I",CyCleme général,

&

indique les 110ms

de tOutes les notes qu'clle eontient .

I

Anciennemel1t on appello,[

el!

les IcUres par leCq uel–

les on dér.gnoit les Cons de la gamme : ain fi la lettre

A

étoit

la

cié

de

l a ;

e

la

ell

d'

l!t ,

&c. A meCure

que le CyCl en\e s'étendit , on

apper~u t

bien-IÓI I'embar–

ras & l'il1utilité de cette mul tilllde de

ells ..

Guy d'!\.–

r e1 ..2.e

qui les

avoit

inventé~s ,

marquoit

une

leure

ou

d I

nu eommeneemeot de ehaeune des Iignes de

la

por–

tée;

car

il

llC

pla~oi{

poilH

encore de

notes

dans

les

eCpaees:

011

vait des exempl.s de ecla dans plufiellrS

ancicns tnanufcrits . D aos

la

roite

0 11

oe

marqua

plus

qu'une

des

'fcpt

di!

3U

commencemcnr d'uue des li–

gnes de la portée , celle-Il CumCaD t pour fixer la po–

htioo de toutes les autres Celon I'ordrc nawrel. Enfin

de ces Cept !em es ou

ells

on "n a choili trois qu'oll

:l

nommé

claves fignnttC,

OH

clés m"rqtdc.I)

p~rce

qu'

011

fe

contente

d~en

marqucr une

des trois

au

COmmell –

cement des Iigoes pour donner I'intelligenee des autres,

En effet leepler prétend que (j étal1t au fait des anden–

ues écdtures,

011

examine bien

la

figure

de nos

elh

on

trouvera qu' elles fe

r:lppon ent

chacuuc :\ la

lettr~

uo peu défi guréc de la nOte qu'elle rcpréCellte. Ainli

la

cié

de

Jol

étoit originairement un

G ;

la

ell d'ltt,

u n

e ;

&

celle de

fa,

une

F .

N ous avoos done trois

elés

i\

la quinte I'une de I'au–

Ire · la

ell

d'f

Itt

fa

ou de

fa ,

qui ell la plus barre

&

qui

Ce

marque ainu

3E-;

la

ell d'ftt

ou de

e Jol

/t':

qui Ce marque ainr.

#'

"&

qui en uoe quinte 3u-deC–

fus de la premiere;

&

la

ell

de

Jol

ou de

gri fol,

qui

fe

marqu~

ainr.

f '

&

qui en une quinte au-derrus

de eelle

d'"t

dans I'ordre marqué

( PI. l . jl1l1f

Jig.

S.

) .

Sur que i il f3ut obCerver que la

ell

Ce paCe toujours Cur

, une Iiglle,

&

jamais dans un eCpaee.

( 1)

J'aí

connu

1

~ueques

un

Ouvri~r

I

qui :woit \"babileté

d~

(-:lire

!,IDC

(cule

c1¿

qUI

ouvroit

{OUt~

le.! lerrures

d"une WllUon.

laquel-=:

CLE

En ajoOlant quatre Iignes au-derrus de la

ell

de

[01,.

ce qui fait le plus grand nombre uli té ,

&

trois lignes

au·deúous de la

ell

de

fa ,

ce qui di aulli le elus

gr~nd

nombre , on voi[ que le CyOcme total des notes qu on

peut placer Cur les degrés délerminés par ces

elés

Ce

lnontc

a

v i~gt-qua{rc ,

c'eO-a-dift!

troís

?aavcs

&

une

quarte depUls le

fa

qui Ce trou,"e au-de() ous de la pre–

miere Iigne, JuCqll'au

!i

qui

Ce

lrouve au-delfus de la

deroiere; & tour cela forme enCemble ce qll'on appel–

le

le alavier /{énéra/:

pat OÜ I'on doit juger que cet[e

étendue a dü laire long-tems celle dll CyUcme. AUJourd'

hui qu'il acquiert Cans ecOe de nouveaux degrés, t. ne

au grave

qu'a

¡'aigu, on marque ces degrés fur des li–

gOleS aocideptelres qu'o n njoute en haot o u en bas,

Cc–

Ion le beColll.

Au lieu de. joindre ellCemble tOlltes les lignes com–

me noos

avoll s f3it

ici pour

montrer

le

rappon

des

cMs ,

on les Céparo de cioq en einq, parce que c'en a-peu–

pr"s aux degrés qui y Cont eompris qu'eU bornée I·é–

tendue d' une voix ordinaire. Cette colicétion de einq

Iiglles s'nppelie

portée ,

&

I'on

y

ajoO le une

elé

pour

détermine'r le

l'om

des notes ,

&

pOllr lTIontrt:r

que} lieu

lo

portée doit oceuper dans le e1a"ier .

D e quelque maniere qn'on prcnne einq lignos de Cuite

dans

le clavier, 011

Y

trOuve une

cI¿

comprile

1

&

quel–

qucfois dcux, auquel cas on en retranchc une comme

inulile : I'ul:'ge a meme déterminé laquel!e i! falloit re–

trancher , & laquelle il falloit paCer; ce qui a donné

Jieu dt

fi

xcr le nombre des po!itions de chaque

(1<.

Si je fais une portée des cinq prcmiercs Iignes dn

c1avier en cOÍlllnenc;ant par le bas, j'y lrnuve

l~

.dl

de

fa

filr

la quatri<me Iigne: voi!, done Ulle po htlon

de

elé,

&

eClle

poli

don appanient évidemment atlx C<>üs

les plus graves.

'

.

Si Je V"ux gagner lIne tieree en h:lut, il faut nJ ou –

ter une ligne; il en

fallt

done retranch..'r une en

bas ,

rlll rremenr

la

portie

auroir plus de

cillq

ngnf'~:

nlors

la

cll

de

fa

Ce trouye tranrportée de la quotrieme li–

gne fur

la

tro.ifieme; Ja

d i

d'ut

fe

(rnuve

auffi for

la

cinquieme ligne :

mais

cOInmc deuX'

clls

fOIH

¡nudles,

on retrauche ici cclle

d'"t.

On voit que la portée de

eeue

el<

en d'une tierce plus élev':e que la précédente.

En nbandannant encare une ligne en ba

pour en

ga–

gner

une nou vcllc en hum,

on a

ulle

troili~me

portée)

oil la

cl¡

de

f a

fe

trouveroir fur

la deuxieme ligne ,

&

cclle

d'ltt

Cur la quatrieme: iei on abandonnc la

el,

de

fa ,

&

on prend celle d'", . On

a

encare gagné u–

De

tierce

a

l'aigu.

En

eontinuant ain(j de ligne en Iigne, on parre

Cue–

ceiTivement par qua[re politioos diffe ren tes de la

el<

d'It':

arri vant

a

celle de

fo l ,

on la trou"e poCée d'a–

bora Cur In dcuxieme,

&

puis Cur la prcm iere ligne ;

&

cette derniere po!i tioll donne le diapalon le plus .igu

que I'on pui()" établ ir par les

c/ós.

Oll peut voir

(P I. l .

fig.

6.) cme Cucc_olTion des

elh

du grave

:l

J'a.igu

1

avec

(outcs

leurs

pori tiolls;

ce qui

fait en tou t hui't portées ,

cils,

ou poGtions de

cI/¡

dif–

férenres.

D e que!q ue earaétere

ql1e

puilTe etre une vais ou un

inll rlltnen r,

pOllrvO

1.1ue fon

élendue n'e;.:ccdc

pas

a

I'aigu

ou grilve celle

du

cJavier genér:lI, on peut áans ce

Hom–

bre (ni

trOl1 ver

une portée

&

une

e/;

con vcnable;

&

il

Y

en a en etret de détermioéo, pour loutes les parties

de la M ufique .

V O)"o¿

PAR T I E S .

Si I'étendue d'une

portie eCl fort grande,

&

que le nombre de lignes gu'il

faudroit

aJotlter

au-delTus

ou

!lu-ddfous

de vit'nll~

iIlCOIll–

mode,

alors on changt" la

cié:

on

voir

clain'melll par

la fi¡(llre quclle

cli

il falldroit prendre pOllr éloy er ou

"bailrer la parlé. , de queiqlle

cié

qu 'elle Coh armé"

0-

étl1ellemcnt.

011 voit 'auffi que pour rnppbrter une

cié

a

l'alHfe ,

il fau t les rapporter toutes deux Cur le e1a"ier général ,

al! moyen duque! o n voit ce quc .chaque llote de I'une

de ces

cléI

ert

ii

I'égard de I'autre: c'en

p"

eet exer–

cice réitéré qu'on prcod I'habitud. de Jire aiCément les

partitions "

11 (bit de eeue méchanique , ql1'Oll poUt placer telle

note

qU'OD voudra de la garnme fur

une

lignc on dafl$

un eCpaee queiconque de la portée, puiCqu'ol< a le ehoix

de huit pa li tions dllférentes, qui eil le numbre de' Cons

de

I'oébve: :lin" on

pourroit noter

un

alr emier

fur la

m~me

lignc, en ehangeant la

ell

ii

choque note.

L aJig.

7 ..Plan.

l .

montre par la Cuite dc:s

elEs

la Cuite

des

le en avoit

plu,

de

qU!lraotc

différente.s,

ehacune avcc (., propre

cié

'Jui

D'ouvroit aucune

des

aUlles

(eerures_

(p )