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424

CLA

7'

ti

B L E

J-s

"".,..<rOl

du

eor/",

&

JtI

H....

f,rt

fu' o,J doie mettre de

cha.ellne,

en

tommenfant

par

ICI

!'a!!"

,

&'

en montant ftl." la fui.. d" fautereaux

Al,

l.,

3, 4,

5',

6, 7,

&

c.

B

:

la premiere colonne con–

tient les numerol del cordtI,

&

la flconJe le nombre

de

cordel

'fU,'

on áoit mettre

ti

chaque numero.

000

00

O

3

4

S'

N.m6"

JtI

corJtI

¡,I."

/4

¡_¡,.

411 [AHUr6IlH" .

1-

1-~

Le. cordes

comprire.

daos )'ac-

t

3

colade peuvcnt

(¡ue

de cuivre rou_

g7'

Ci

le. jaullc, ne parlent

pa.

3

bien.

3

4

4

4

C ord" blaneh" 'llti eommmctnt

ti

f-ut-fa

de la

&11 de

fa.

6

&'

'futlr/uefoil

f· f

7

f

8

9

10

11

5'

f

9

ji

lt dtJliu

monte jufr¡r.'en

e–

ji-mi.

11 .

L e numero

12

[ere pou,. la

peliee al/ave

ti

la

p lace dlt "limero

11;

de méme le numero

11

jeTt

ti

la

place

dll.

numero

JO ,

ainfi des (JI/tres.

Poor la tablatore de cet inClro ment , voye?, la table

du rapport de I'étendue des imhumens de mufIque, on

les notes

&

les clés de mufique font placés au·de(fous

des touches d'un clavicr , qui y eft repréreOlé par rae–

cord,

voy.r.

P

/1.

R T

t

T

ION;

&

remarque1. que

1'1,t

du mil ieu du

clavecin

doje

ctre 3 l'unieron d'un tuyau

de

prtflant

de deuI piés ouvert,

&

que la petite otta–

ve

a e

d0it etre ae:ordée

ii

I'oaave au-ddrus des gran–

des eordes

b d,

&

a

I' uni(foll du

prtflant .

00

fe rert

pour tourner les chevilles d'une cié appellée

a<cordo;r ,

V oy<r.

A

e c o

~

DO 1 R DE

C

L A V E C

t

N •

• C

L A V E C 1"

o e u

LA 1 RE, (

Mttjiqllc

&'

Ope. )

in(lrument

:l

touehes analogue au clavecin auriculaire

comp')le d'autam d'oaaves de couleurs par tons

&

demi-tons, que le claveein aurieulaire a d'oéhves de

fons par tons

&

demi-tons, deftin é

iI

dooner

a

I'ame

pur les yeux les

m~ mes

fenf>tiolls agréables de mél o–

die

&

d'harmonie de eouleurs, que celles de mélodie

&

J'harm nie de fons que le c1avecin ordinaire luj com–

¡nunique par I'oreillc.

Q ue faut-il pour faire un clavecin ordinaire? des cor–

des djapafonnées relon un certain ryftcme de Mu(ique,

- &

le . moyen de faire reConoer ces cordes. Que faudra–

t-il pou r un

clave<

in

oml,,;re?

des couleu.s diapafoD–

nées felon le m': n o ry(leme que les fons ,

&

le moyen

des les produjre aux yeux; mais }'un eft auffi p.offible

que l'autre .

Aux cinq toniques de Cons,

l~e.,

rl, mi,

[o/.,

'la,

correfpondrom les e inq tooiques de eouleurs , bleu, vetd,

jaun., rooge,

&

violet; aux fept diatoniql1es de rons,

"e, rl,

mI,

fa, rol, la, ji,

1Ie,

les Cept diatoniques ¡:le

couleurs, bleu, verd, jaune, aurare , rauge, violct,

t~r­

quin, bleu clair; aux dou1.e chromntiques ou Cémi-di1t\,–

niques de fons,

ut,

ttt,

~,

Té ,

re,

~ ,

mi,

fa, f'f ,

~,

[01,

fol,

~ ,

la,

la,

*,

ji,

tlt;

les dou1.e

chrb–

matiques. ou Cémi-diatoniques de couleurs, bleu, cél.–

don, verd, olive, jaune, aurore., orangé, rauge, cra–

moifi, violet, agate, turquin, bleu,

&,e.

d'oií l'on voj!

naiHc en

couleurs

tout ce que naus avoos en fons '

modes majeur

&

mioeur; genres diatonique, chrom.:

tique, cnharmonique; eoch.1nemens de modulations;

confoonanees, dilTonoances, mélodie , harmooie , enror–

te

que fi I'on preod un bon rudiment de mufique au.

riculaire, tel que celui de M. d'Alembert,

&

qu'on

fubCl itue par-tout le mot

<oulttlr

au mot

fon,

on aura

des élérnens complets de mufique oeulaire, des chants

colorés

a

plufieurs parties, ",ie ba(fe fondamentale, uoe

baile contiuue, des cbiffres, des accords de toute erpe–

,ce, meme par ruppofI tion

&

par fufpenfioo, une loi de

!iaifon. dcs rcoverfemens d'h••monie,

&'~.

CLA

LeS

regle! de la mufIque auriculaire on! toutes pour

fondement la produél:iou naturellc

&

primitive de I'ac–

cord parfait par un corps (lIlore

queleonq~e;

foit ce

corps

I<t;

il donne les ions

ut,

fol,

m;,

aUlquels cor–

rerpondront le bleu, le rouge, le jaune, 'lue plu(¡eurs

artilles

&

phyficiens regardent eomme trois couleurs pri–

mitives . La mutique oculaire a done dans fes princi–

pes un fondement a\lalogue

a

la mulique auriculaire .

Vo–

ytr.

C

o

U L E U R .

Qu'eCl-ce que joüer? C'eCl, poor le clavecin ordi–

naire, fonner

&

re taire, 0\1 par01tre

&

dirpar01tre

i

l'oreille. Que fera-ce que joüer pour

le

clavc(;1l

OtU–

laire ?

fe montrer

&

Ce

tcnir caché, ou parohre

&

di–

fparo¡tre

a

I're il :

&

comme la mufique auriculaire a

vingt ou treme fa,ons de produire les fons , par des cor–

des, des tuyaux, des vois, des violons, des

ball~~,

des

Iyres, des guitarres, des ,lavecins, des épi\1eI.teS , dQs

hautbois, des /lutes, des tifres, des /lageolets, des baC–

rons, des ferpens, des trompenes, des orgues"

&'

e.

la

mufique ocubire aura aut3nt de fa,ons correrpondantes

de ' produire les couleors, des bohes, des évcntails,

q~s

roldls, des étoiles, des tableaux, des lamieres

natuf~l­

les, anificielles,

&'c.

voila la pratique .

Les objeaions qu'on a faites contre la

mu~que

&

l'in flrument oculaires fe préfemcnt fi naturelle\11ellt, qll'

il eft inutile de les rapponer; nous ofons reulement

ars(\rer 'lu'elles ront

fi

parfaitement, finon dét(uites, au

mo;ns balancées par les réponres tirées de la cOmpa–

<airon des deux mufiques, qu'il o'y a plus que l'expé–

rience qui puiCle décider la queflion.

La reu le différence importante

COI

re les deux

clave–

&in¡

qUi nous ait frapp6, c'eft que quoiqu'il y ait fur

le cl,vecin ordinaire un grand imervalle entre ra pre–

miere

& (,

dernitre touche , ¡'oreille n'apper,oit poinr

de dircontinuiré entre les fons ; i1s ront liés pour elle

comnle

fi

les touchcs

é'toient [DuteS voirincs; :tu liel)

que les couleurs (eron< dillan<es

&

disjoill!es

d

la

",'\e.

Poor remédier

:i

ce< ioconvéniem dans la mélodie

&

I'harmonie oculaires, il faudroit trOuver quelqQc upé–

dient qui

Iih

les couleurs,

&

les rendit

coo~inues

pour

}'ceil; finon, daos les aírs d'ull mOllvemeor

exueme–

mem vif, l'reil nc r.,ehant quel intervalle de

cOQleu~s

on va faire, ignorera, apres a\'oir

,,0

un ton, ou

il

doit Ce porter pour appercevoir le ton fuivan<,

&

ne

(,i(irn

dans une

battai.

de couleurs que quelques no–

tes éparfes de tout un air coloré; ou re toUrtnentera fi

fOlt pour les raifir toutes, qu'il en aura bien-te"

la

bre–

lue;

&

adien la mélodie

&

I"harmonie. On pourroit

encoro ajo(\ter que quand on les C.iliroit ,

iI

ne Ceroit

pas poffible qu'on les retlm jamais ,

&

ql1'en eut la

mémoire d'un mr de couleors, eomme 011 a celle

d'uo

air de fons.

II

Cemble qlJe les couleu.. d'un

cla''t<in o,,,la;,.

de–

vroient

~IrC

placées fur une feu le bande é!foite, verti–

cale,

&

parallele

a

la hauleur du corps

du

muu.ciel\;

au lieu que les cordes d'uo claveeio auriculairc rollt

placées dans nn plan horirootal

&

parallcle

:l

la largew–

du corps da mulicicn

:lUriculairc.

An reCle, jc De préteos point donner :\

Gette

obje–

aion plus de valeur qu'elle n'en a; pOllr la réroudre,

iJ

ne faut que la plus petite partie de la Cagacité que

l'invCtllioll

du

C'/tl'l.Iecin

oCltlaire

fuppofe .

On ne peta imaginer une pareille machine fans

~rre

trcs-verfé en Mufique

&

eo Optique; 00 ne peut l'eté–

curer avec rucces fans etre

UIi

rare rnachinifte.

Le célebre

P.

CaCle! ] éruite en ell I'inventeur; il

I'annon~a

en

1

7~í.

La faaure de cel inllrnmelH e(l fi

cXIr{\ordinaire, qu'il n'y a que le public peu éel"iré qui

pui(fe re plaindre qu'il fe faae touJours

&

qu'il ne s'a–

cheve point.

*

C LAVETTE,

r.

f.

(lfrtl

mich.)

c'efl com–

m unement un moreeau de fer plqt, plus large par

UD

bout qoe par J'autre , en forme de coio , que 1'0n in–

fere dans I'ouvenure d' un bouloo en cbeville de fer

pour le tixer. II arrivc quelquefois :. la c1avette d'''tr.

fendoe en deux par

Con

bout étroit ; alors on écane ces

deux parties dom la divergeoee empeche la

~/avette ~e

fon ir de I'ouverture dn boulon ; quelquefols ce COII1

plat étant f,it d'un morceau de fer minee, replié en

double rur lui-meme, le bout étroit u'a pas befoin d'G –

tre fendu pour arreter In

e/aVti&<;

il

foffit d'écarter par

le pedt bout les deux lames de fer, qui

~ppliquées

l'une

fur l'aUlre forment le eorps meme

de

la

e/avttee.

L es

e/avette¡

Com employées dans une iofioiré d'occaGons:

les Tourneurs en fer donnent ce nom,

&

aux coi os

de

fer qui Cervent

iI'

rerrer les poupées

&

les fupport, fue

le. jumclles du tour,

&

~ux

chevilles de fer qui tixent

les