4-22
CLA
Be ' confolation,
&
quelquefois m';me d' uhe conlidérn–
tion plus particuliere qui en réfulte. lis n'échappen:n t
p oim
ii
celte femme L acédémonienne, qui dit
a
{on tils
boiteux d'une bleíJ'ure qu'il avoit res;ue en défeudant fa
patrie,,, Va , mon fils, tu ne 1¡lUrois faire un pas qui
" ne te faffe fouvenir de ta valeur,
&
qui ne te cou–
~
vre de gloire aux yeux de tes concitoyens ".
I/oya:.
Jj
0 1 T E U X .
C ee areid.
efl
de M. le C hevalier
DE
] AU COU RT.
e
L A V E A U ,
f . m.
(.lfrchiteéf.
)
efi une des pier–
res en forme de coin , qui [ert
il
fermer une pIJte-ban–
de .
L at.
CU7Je;.
Clave""
J
croffette ,
e{l eelui dollt
la
tete retourne
n–
vec les amfes de nivenu, pour faire liaifon.
ees
C
laveaux
fom ordinairemenr ornés de fculpture;
je dis
urdinairement,
C3r
il arrive fouvent qu'on en fai t
I
un trop fréquem u[age . ees ornemens ne devroiem erre
employés que dans les eas ou I'ordonnanee fcmble I'e–
xiger, eOffilue dans les
fa<;~r!es
des batimens de quel–
<jue importance, ou I'architcélure
&
la fculplUre annon-
1;aoc la magnificence, il paro' lroit :'i craindre que les
cla–
ve""",
des arcades ou croifées étant lilfes , ne fuffent un
délaut de con venance: mais d'en agmetrre jufque daos
les
maifons
ii
loyer, deflínées au eOmmerce
&
a\1
10-
g~mem
de
ani~alls,
c'e{l prodiguer ce qu i dpit feut di–
ill nlfuer. les malfons des grands d'avec la demeure des
pan)culters.
!....
!--e
défaut de convenance n'e{l pas le fe ul ,, que I'Pll
pll1ffe reprocher dans
le
cas dont
iI
s'agir aux déeQ¡a–
tears de nos juurs; le ridieule de dOllner
:i
ces
cl"~lIx
des formes pitlOrefques
&
de travers, e{l bien plus con–
damnnble.
I/oy.>:.
ce que nous en avons dit en parlant
des
agraph'J.
(P)
r_
A
v
E A U,
(/¡'·t.
Vil/yi,..)
maladie des brebis &
·des
m ou tolls ;
en L alin
e/av ola
,
f.
puJida,
f.
cofta n.
Elle fe fai l conooiere dans (on
cOlllm~nc~m~nt
par de
petiles élevures OU taches rouges qui fe voyent aux en–
droits ou la laine garllit le moins la pesu: ces laches
ou éle"ures fe ch.ngem eufuite en boutons; l' animal
(Ouffe,
&
pone la
1~le
bali,,; ron nc? devient mOrveux
&
galeux; enfin il meurt au bouc d'un petit nombre de
j ours. S ; poor lors on leve la peau, on la trOUVc tou–
te rt mplie de pufiu les,
&
communémenr les pOllmons
&
les reins plus gros
I;i.
plus cnfiés qu'ils n'étoient na–
rurellement. eeu e maladie
ú
fré'luelllt!
&
ti
comagieuCe
parmi les brebis
&
les moutons,
a
beaucoup de rappore
iI
la
petite vérole qui regne part:ni les hommes: aulli a–
¡-elle de tout tcms fait des ravages prodigieux dal1S les
troupcaux;
&
c'efi pect-elre de-Iá qll'clle tire fon nom.
L 'élym.Jlogie importe fon peu, mais ce feroit une dé–
couveree des plus miles que de trouver un remede :\
ce
mal, ou du moillS une mélhodc de le trailer qui djmi–
nual la morta!ilé du bélail qu'il auaque.
d rticl,
de M .
le Ch,,,,alier
D E ] A
t.:
e o u
R T .
e L A
V
E
e
1N,
r.
m.
(L t:eh.)
in{lrument de mé–
lodie
&
d'harmo l1ie, dom 1'011 fail parler les cnrdes en
pretrant les touches d'un el.v ier femb lablc 3 celui de
I'orgue.
Le
clavecin
e{l compofé d'une caiffe triangulaire ,
.lfCDB, PI. X 11/. XI/.
&
XI/l . de
Luth.fig.
l .
dont
les CÓlt!
1 F, F D
,
G
C ,
EL,
qui forment le pour–
tour, s'appellem
Icliffes.
L es écWfes Com ordinairemen t
de tilleul; elles funt aífcmblées les !lnes avec les autres
en peigne
&
en queuo d'aronde. On fai t I'éclill" COn–
cave
F B D G
de trois ou quatre pieces plus ou moins,
afin de lui donner plus facilement la courbure qu' elle
doit avoir. Apres que les écliíles fom preparées, on les
affemble avec le fond de la caiffe qui efi ordinairemen t
de fapin d'un dcmi-poucc d'epaiOeur,
&
done les pieces
[om collées
&
affemblées
a
rainure
&
lallguetlc; on
arrete ces écJi(fes fur le food fu r lequel ell es doivenr
porter
&
étre collées , avee des poilllcs ( forte de pc–
tits clou s ) qui le traverfeot
&
cntrent enfu ite dans les
(3-
c liffe . on colle enfuite plulieurs barres de f.1pin ou de
tilleul 'fur le fond
eX
ell travers: ces barres qui (om di–
fpofées eomme celles du pié,
fig.
2.
&
qui doi vcm
c:–
tre cloüées fur le fond, fervem
a
I'emp':cher de voiler
fur la largeur; les écli(res des c6tés [aifam le meme
o ffiee pour la 10L1$ueur. On fixe ainti ce m';tnes bar–
res eOntre les parors intérieurs des écliO'es avec des poin–
te
&
de
la
colle. On peut pratiquer pour faire rechauf–
fer
&
prendre pl us fonemenr la colle , les memes mo–
yen que 1'00 pralique pour coller les tuyaux de bois
de orgues.
I/oy~:¿
B
o
ti R D
o
N
d.
16
pié..
La caiffe étaoc ain
ti
préparée 00 y affemble le fom–
m ier qui efi une picce de bois' de ch':ne
A B
,
fig .
2.
de pres de ¡rois pouces d'¿paifIeur, done on
f~it
emre.
CLA
les extrt!'mitt!'s faites en tenon dans les ¿cliffes latt!'ra\es,
K B 11'1 d, fig.
r.
on I'arr':te dans les mortaires, 'lui ne
dorvent poine traverfer d'outre en outre les écliHe., a–
vee de la colle
&
quelques pointes: on alruJettit le tout
par le moyen d'un fcrgem ( omil de m t!nuilier ), Juf–
qll':'i ce que
la
colle foit feche,
&
le fommrer bien af–
fermi. Sur le fO lnmier, apres I'avoir re\'C:IU au-dellus
d'une pl anche mince de meme Capin que celui de la
table, afin qu' il paroiífe ne faire qu'une m eme piece a–
vcc elle, on colle deu x ehevalets ;
&
plus haut, vers
b
partie antérieure, on peree trois rangées de trous pou.
recevoir les chevilles de fer, au moyen defquelles 011
tend les cordes . Pour la diCpolition de
Ct',
trous ,
'<10-
)'~Z
l'article
S
o
M M
J
E R
V
E
e
L A V E
e
1 N ,
O/~
01J
en
trotlve la
figtlye .
On aju{le enfuite la barre
E F
de tilleo l OU de vieu x:
fapio, d'un demi-pouce d'épaiffeur, poCée parallelement
au fommier dont elle
cfl
éloiguéc d'environ deux pou–
ces: cetre barre, qui e{l collée
&
emmunaiCée dans les
écliffes latérales comme le fommie r, a troi, ou quatre
pouees de large dans quelques
clavecins ;
elle defcend
jllfqu'au fond de la caiffe ou elle en colléc, eoforte que
I'en l{ée de la caiffe efi totalement fermée du cÓté des
clav rers; alors on ne r.1l1roit fe difpenCer de faire une
rofe
ii
la table, pour donner iíTue
a
I'air contenu dans
\'in{lrumenl . Apres on colle amour de la caiffe ,
ii
la
partie intérieure des écliOes, des tringlcs de bois
r, s,
# , ",
d'environ huit Iignes de large fur un demi-pou-
ce d'épaiffeur; ces triugles doi vem ctre fortemellt arre - '
tées par des pointes
&
de la colle, enCone qu'elles ne
puiffem poillt s'en détacher. Apres que ces tring les font
aftermies en place
a
environ deux pnuces de la rive fu–
périeure des éclilles, :'i laquelle elles doivem etre paral–
leles,
011
colle le anfes GU barres fourchues
T, V,
X, Y,
Z,
qui appuiem d 'ulI bout contre les triugles
r,
"
t,
1<,
de I'éclifre coneave,
&
de la piece
G
C
feule –
men t ;
&
de 1\ \Utre bou l conlre la trnverfe
G l-I,
qu'on
appclle
contre-fommier:
ces barres, qui Com d'ulI excel–
Icm ufage, foutiellll€nt I'efforr des cordes qui tend :'i rap–
procher l'écliDe eonca"" du Commier, ain li qu'on en
peut juger par la corde
i
i
de la
figure
z.
P
lulieurs fa–
acurs négligent cepeodant d'en
fair~
uCage: alors ils fo m
obligés de donner plus d'ép:üffeu r aux éclitTes , pour les
mellre en état de réti ficr
a
l'aéHon des cordes, ee qui
rend I'infirument plus fourd: encore voit-on Couv ent
les tables des inflrumens non-barrés, voiler
&
devenir
gauches .
On fa it "nfuite une planche
C
D
,
que I'on colle
a
la partie antérieu re du fommier: cetre planche, ornée
de moulure dans tollt fon pourtour, e{l aOemblée
il
queue d'aronde avee le éeliffcs,
&
elle répoud au-deíTus
des clav icrs , comme on pem voir en
S T
de la
pre–
miere
fi.rtIIre .
On talt enfuite la table qui doit clre de fapin de Hol–
lande, fa ns nceuds, ni gerfurcs , que I'on refend
iI
I'é–
paineur de deux
ligne~
uu environ; on dreffe bien cha–
que planche [ur le champ
&
fur le pktt qui ne doit pas
avoir plus d'un demi-pié de large, parce qu'une table
compofée de pieces larges, e{l plus fUJctre
:l
fe lOur–
menter
&
ii
gauchir:
0 11
obfervera de n'aOcmbler les
pieces qui doivent compofer la lable, que long-tems a–
pres qu'elles auront é lé débitées ,
&
de choifir le meil–
leur
&
le plus vieu" bois qu'on pouera tro uvcr; d'autant
plus qu'apres In bunne diCpolition de tuut I'ouvrage, c'efi
de la bOlllé de la table que d¿pend celle de I'in{lrument _
L orfqu'on voudra aífembler Ics pieces , on les dr"ffera
de nouveau fur le champ,
&
on les collera deu.
a
deu"
avec de la eolle de poiífon, la meilleure qu'on pourrs
trouver ; lorfque ces prcmicrs aOc mblages {erOnt fecs ,
on dreílera leurs rives extérieures pOur les affembler co–
tre eux, ju(qu':\ une quanrité fuffiCante pour occuper tout
le vuide de la caiíTe. On doit remarquer que le fil do
bois doit erre du meme Cens que les cordes fur I'in{lru–
ment, e'efi-:i-dire en long,
&
non en large.
L orfque
la
table efi emieremem collée, on I'appli–
que {ur un établi bien uni
&
bien dreOé, I'endroit ou
le de{Jus tourné en-deffous; on rabone ce cÓté, on le
racle avec un racloir (ou til d'ébénifie) ; on retourne en –
fuile la lable de I'aotre c6té, on y fait Ja
m~mc
opé–
ration,
&
on la réduit
ii
une Iigoe au plus d'épaiífeur_
L orfque
b
table en achcvée , ou la barre par-delrous
a"ec de petites tringles de fapin
a, b, c,
d
,
~,
f,
fig· 3-
pofées de champ: ces tringles n'oot qu'une lignS
&.
de–
m ie ou deux lignes d'aOien e , [ur enviran U:l dcmi -pou–
ce de ham; elles fom applaties par leurs
e~tr"mités .
A
ces tringles en communiquent d'autres encore plus
menues,
j ,
2.,
3, 4,
&c.
aucuoe de ces tringles, oit
Ii
rao -