CLA
par lenr fufpenlion dans ces Ii'lueurs, en o'Ccationnent
J'opacít': .
Ces Iiqueurs fom toutes les déeoaions, tous les fues
des plan tes purement extraaives ou trcs-Iégeremem mu–
queufes , les firops pr¿parés avee les déeoCtions, ou les
[ues dom nous \'enoos de parler; les dillolutions do
[uere qu'on dc!!ioe
ii
la préporation des table!!es , ou a
celle de eert3ins lirops dollt les ingrédiens ne doivent
pas
~tre
expoles :\ l' ébullition; le pet;t lait,
&
enfin
certaines potions purgatives , eonnues dans les boutiques
[ons le nom de
médeciner clarifiées. Voyn
DE'
C 0-
CTION, SUC, S I R
o
P, MEDECINE eLARI–
P IE'E ,
&c.
Les fues des plantes aromatiques ou alkali - volati–
I~s ,
les infulions des différens aromates, en un mot tou–
tes les liqueurs ehargées de parties volatiles qui fom
ordinairemellt leur prineipale. Vertu médieinnle ,
&
qui
[eroient dilnpées pir I'ébullitioll, doivent etre exelus dn
nombre des fujets de la
clarification.
On ne doit pas ellrifier par le blane d'ceuf non plus
les fues donx ou acidules tirés des différens fruits, eom–
ine cclui de citron, de berberis;
p3rce
qu'outre qn'on
dérangeroit leur eompofition par I'ébullition, oro ne réuf–
liroit pas eneore
3
les rendre e1airs, la partie terreuCe
legere qui eou!!itue Ieur demi-opacité, ne s'en (éparant
qu'a la longue par une petite fermentation in(enl1ble :
e'e!! pourquoi on fait dépurer les fues de eette eCpeee
par réfidenee.
Vo)'ez.
R
E S , D E N
e
E .
Ce n'e!! pre(que que les blanes d'ceufs qui Cont en
ur.1ge dans les boutiques des apothieaires dans tous les
eas que nous avons expoCés, les Iymphes animales, eom–
me la eolle de poiflon, le Cang de bcellf,
&c.
Com
employés aux memes uCages dans les tra vaux en grand,
eomme les raffineries du Cuere,
&c. Voyez
C
LAR 1-
F
J
E R,
UJ"
termeJ de R affinern
o
de ji:ere
.
Quand on veut faire la
clarifica,ion
d'une de ces li–
queurs, on prend un ou plulieurs blancs d'ceufs, Celon
la
quamité qu'on en a
ii
elarioer,
&
fel on que les par–
ties qu'on
Ce
propore d'enlever, [ont plus ou moins ad–
héremcs au liquide . On eommenee par faire moulfer
)e
blane d'ceuf en le ba!!ant avee une poignée de pe–
tites bagnettes d' ofier; on
y
mele d' abord une petite
panic de la liquellr froide, ou du moins refroidie au
point de ne pouvoir pas eoaguler le blane
d'
ceuf; .on
nlele
exaétcment en condnu:.tllt
a
foüetter,
jufqu'a ce
que toute la liqueur qu'on veut clariñer fair introduite,
&
que le -blane d'ceuf foit bien divifé
&
étendu dans
toute
la
malle: alors on fait prendre rapidemem un ou
dellX bouillons, on ¿eume gromerement,
&
0/1 palfe
a-travcrs un bl:.tnchet .
Dans eette opération, le blane d'ceuf dilfout
&
ré–
pandu <'galemen t dans route la liqueur, venant
3
Ce eoa–
guler par le degré de ehaleur qu'on lui fait pn!ndre,
forme une eCpeee de dCeau Cerré qui, e,n s'élevant du
foud de la Iiqueur de laquelle il
Ce
Cépare
&
dont il
vient oceuper la Curface, entraine avec lui routes les
partits fceeulentes qui la troubloient .
L a
c1arifieation
des vins par le blane d'ceuf, le lait,
)a eolle de poilfon,
&c.
é!! une opération treS -ana–
logue
3
eelle que nous vcnons de déerire: dans eelle–
d, c'c!! par I'aaion des parties CpirilUeu[es
&
aeides
du vin, que ces matieres animales Com eoagulées .
Voyez
COAGULA TION.
On donne encore quclquefois e/l Pharmaeie, mais plus
rarement, le nom
c1arification,'
la
défceeation des
[ues des plantes,
qll'elle Ce falfe par rélidenee , foit
~ar
,filtration, Coit enfin par ébullition.
170ycz
S
U
e,
D IiF oEeAT I ON, FI LT R AT ION,
&
R
E'SIDE N–
CE.
(b)
C LAR l
F
l
E
R,
en termeJ de R affinmr de ¡"cre ,
e'e!! I'aaion de purifier les matieres de leurs (aletés par
les
éeumes. Voici comme on s'y prend . On jene dans
une ehaudierc de l' eau de chau:< moins fone, e'e!!-a–
dire moins épailfe, fi la matiere qu'on a
3
cdarifi.r
3
du eorps;
&
plus forte,
ti
elle n'en a poi", , ou que
peu. Quand eette eau e!! ehaude, on y bralre une quan–
tité de fang de bceuf roUt ehaud, ou des blanes d'ceufs :
apres quoi on y met la matiere ; on la laiITe ehaulfer
douecmcnt, afin qu'elle monte peu-a-peu. Quand elle
e!! montée, on ¿teint le reu pour faire rcpoCer I'éeu–
me
~ui
demeure Cur la Curface du Cuere:
o~
la leve
enCU/te avcc une éeumerelfe; on b ille ra,lumer le feu;
on
y
remet un peu de fang de bcellf, ou des blanes
d'ceufs bien melés avee de I/eau de ehaux, pour faire
pouíCer une Ceeonde éeume;
&
ai/lfi de Cuite , jufqu'i
ce que I'on voye la derniere blanehe eomme du lair.
Gn paae alors ce Cuere dans un blanehet, ..au-deITus du
T omo
Ill,
C LA
41 9
panie~
&
d~
la ehaudiere
iI
c1airée ,
Voytz
P
A N 1E
1\,
e
H A U D I E R E A' C LA 1 R E'E,
&
P
A S S E R .
C LAR l
N E',
adj.
ttrme de Blafon ;
il fe dit des
animaux qui om des ConneHes au con, eomme les va–
ches, les moutons, les ehameaux,
&,.
Seneret au Gevaudan, d'aiur au bélier pailfanr, d'ar–
gent aceolé
&
c1ariné
d'or .
(17)
C LAR
[ N E T TE,
C.
f.
(Lueh .)
forte de haut–
bois.
170yez
H
A U T BOl S •
C L
A:
R 1
S S
1
M A T,
dignité du bas-Empire : ceu!:
qui étoient revetns s'appelloient
c1ariflimer .
• C LAR
TE',
f.
f.
(Gram.)
au fimple, e'e!! I'a–
étion de la lumiere par laquelle I'exi!!enee des objets
e!! rendue parfaitemem Cenfible
a
nos yeux. Au figu–
ré , e'e!! I'effet· du ehoix
&
de I'emploi des termes, de
I'ordre felon lequel on les a diCpofés,
&
de tOUt
ce
qui rctld facile
&
nette
a
L'emendement de eelui
q.uiéeoute ou qui lit, I'appréhenfion du Cens ou de la pen,
fée de eelui qui parle ou qui éerit, Qn dit au nmple ,
la
clareé
el"
j01!r;
au figuré, la
clareé du jlyle,
111
darté der idées. Voyez
DI
S
e o u
R
s\.!
D
e'E
S,
S
T
1(–
LE,
E
L
O'Q
u
E
N e E,
D
I,e T IO N ,
IVl
O T
S,
C O
N,
STRU(!T'ON, LANGU E,
&c.
e
~
A S
011
K A
L I S,
(Giog. mod. )
ville de la Fin–
lancle pres d' Abo,
Cur
le golfe de Bothnie.
C L
A S
S
E,
r. f.
<
H ifl.
nat.)
La
c/~([t
dI
un ter–
me relatif
a
eeux de
re~ne
&
de
gen".
On
di~iCe
/la
on CoüdiviCe tous les obJets Qu'embralle cene Se,enee;
on en fait, pour ainn dire, plufieurs eolleaions que I'" n
déngne par les noms de
regnes. ,
de
claffes,
de
genra
&
d'eJpcces,
Celon que les rapports
Cous
IeC9uel.s on les
confidere , Com plus généraux ou plus parueuliers: La
di!!ribution des objets de I'Hifloire natorelle el1 ¡ro,s re–
&nes e1l la plus générale; elle en établie Cur les dif,
téren~es
les plus Cen" bies qu'jJ y ai, dans la nature_
Chaque regne e!! divifé en plufieurs parties que 1'0/1 ap–
pelle
c1affeJ;
par eonCéquent les caraacres qui eon!!i–
tuent les
c1affes
,
n'appartiennent
Bas
" - un 3Um grand
nombre d'objets que eeux des regnes: mais ils Cont
plus é tendus que ceux par leCquels on, détermine les
genres . L a
c1,ifje
e!! done un terme moyen emre un
rcgnc
&
un gcnre; par exemple, tous les 3nimaux
pris. enCemble
&
eonfid érés relativemeo t aux végétaux
&
aux minéraux. compoCent
le regne
animar; It:s qua–
drupedes, les oireaux , les poilfons,
&c.
rom rangés
en difiereotes
d affes
de ce regne; les animau" folipe–
des, les pié, fourehus,
&
les 6'Tipedes, Cont autaot de
genre de la
claffc
des quadrupedes: ainfi le euraaere
des quadrupedes qni
e!!
tiré du nombre de leurs
qua~
tre piés, e!! moins général que eeux par lerquels on
dillingue ces animaux des oiCeau x
&
des poilfons; mais
il
ell
plus étendu que eeln i qui rélide dan. le nombre
des doigts des qnadrllpedes,
&
par lequel on les di.
i–
Ce en différens genres. On eommenee par dét¡:rminer
les earaaeres elTentiels
3UX
animaux pour en faire un
regne; enCuite on eO/1fidere les différenees
&
les ref–
CcmblanGes les plus gé/1érales qui
Ce
trouvem entr'eux
pour e/1 faire des
cla.oes;
les reaemblanees
&
les dif–
férenees moins étendues que eelles de
claffcs,
déter–
minent les genres;
&
cnfin les eCpeees COut renfcrmees
dans le genre . Voil' quatrc termes de gradation,
re–
gne, ela.!!_,
genre ,
efpece;
mais il e!! aiCé de conee–
voir que 1'011 peut multiplier ces divilions autan t qu'on
le velH, en laicrant de lDuindrcs intcr\valles entre ces
termes,
&
en expoCant une plus grande (uite de enra–
aeres, Coit pour les relfemblanees, Coit pour les, diffé–
renees que I'on obCerve en eomparallt les produ étions
de la nature les unes aux autres. Voil. d'ou CO/U ve–
nus les ordrcs, les tributs, les légions, les cohortes,
les familles, que I'on a ajoí\tés aux regn.e!, aux
claf–
fes ,
,aux genrcs,
&
aux
eCpeee~,
dans dlflérentes mé–
tbodes d' HiflQire natu relle.
Voy.
M.
E T H O 1)
E,
R
E –
G N E ,
G
E N RE,
Rs
P E CE .
170yez
a"fIi
B
O T A N 1-
Q.
U E.
(1)
.
C
L A S S E,
C.
f.
(Gramm.)
Ce mot v'ent du La–
tin
calo
qui vient du Grec
x~¡.,ltll,
&
par contraébon
X.:::tA& ,
~ppel/cr,
convot¡Her.,
n1!emb!~r.
1\
inCi
tOotes
les
aceeptions de ce mot renferlnem I ,dé,e d une e0n voe,,:–
tion ou affembléc
ii
pan: ce mot figl1lfie done une dt–
!!inaion de perConnes ou de ehoCes que
l'
<.>n
a~
raoge
par ordre, Ctlon leur nature,.
o~
Celoo le morlf, qUl don–
ne Jielt
3
eet arrangcment . A.l/lfi on range les elfes phy–
fiques en plutieur.
cla.([es,
les métaux, les minéraux,
les vége taux ,
&c.
V oy..
C,
L
~
S S E,
<,Hijl,
na'.)
.on
fait aum plufieurs
,Iaffes
d ammaux, d arbres, de I,m–
pies ou herbes,
&
e.
par la meme analogie.
e
laffe
Ce
dit 3uill des
différente~ ~es
des colle ges
G
~
g
2
dans