CLA
Urhanífla
qui n'ont releDu ces eonfiitutiol1s qu'avee les
lempéramcns qu'y
a
apportés
U
rbain 1
V.
C LA I RE, f. f.
e
Chim .
&
D oeim. )
on appelle aihfi.
la cendre d'os ealcinés, lem vée, f¿ehée,
&
réduilc en
poudre impalpable .fur le porphyre, dont on enduil la
furfaee interne des eoupelles non-feulement pour en rcm–
plir les inégalilés, mais eneore pour former fur eelle
furfaee une eCpeee de erible a-Iravers lequel le plomb
&
les autres métaux vilritiés
p~lfent
Irc·s-aiCément, tan–
dis que I'or
&
I'argenl, 011 tout autre métal qui a en–
core Ca forme métallique, y fonl arrclés. La
e/a;re
a
en.eore un aUlre avantage , e'ea que
Ii
elle ea bien ap–
ph9uée, elle empeehe tous les aeeidens qui ponrroienl
_CClver aux eoupelles dans leCquelles i\ fe Irouveroil du
lable, ou d',utres matieres vilreCeibles; ce qui ea fort
ord.inaire, fur-toul
Ii
on
s'ea
Cervi de cendres de bois
pOIl.r les former. On voil par-la de quelle eonC¿quen–
ce " ea de préparer avee toute I'allention poffible les
cendres dOD! on doil faire la
e/aire . I/.y. I'art .
CE N–
DRE'E.
On fail ealciner les os ou arreleS dans un creufel ou
vailfeau de lerre bien oel, qu'on a foin de eouvrir e–
xaaemelll; 00 donoe un. feu tres-violent peodant quel–
qu~s
heures; 00 Jette· enfuile les. malieres ea\cinées dans
de I'eau pour les lefIiver. ou en lirer les fels,
&
00 les
réduil en poudre impalbable. On remet fur eelle een–
dr~
de nouvelle eau qu'on a foin de bien remuer ;. on
donne le lems
a
la maliere la plus grofIiere de tomber
au fond :te I'eau : apres quoi, on déeame I'eau qui
Cur–
nage, landis qu'elle ea eneore un peu Irouble. On laif–
fe
léJ~lUrner
eelle eau, pendam vingl-qualre heures dans
un vallfeau propre
&
a
l'abri de la poufIlere. Au boul
de ce lems, lorfque I'eau ea emieremenl elaire, on la
verCe doueement par inelinalion; on lailfe féeher la fé–
cule blanehe qui
ea
lombée au fond du vailfeau,
&
on
la
réCerve pour l'uCage ..
'
.
Avam de s'en [ervir, on. la calcine de nouveau dans
un ereufel,
&
on la pul vériCe eneore une fois
:l
fee fur
le porphyre, obfervant que le porphyre foil 3lfez dur,
pour que les cendres d'os n'en emponent rien . On prend
celle cendre pour en répaodre Cur la furfaee illlérieure
ou coneave des eoupelJes, 10rfqu'cIJes foO! encore fral–
ches,
&
m~me
av
3m
qu'elles foienl relirées du moule;
&
pour qu'e.lle foil diflribu¿e por-IOUl le plus égalemenl
qu'il efl p<>ffible, on la. mel daos un pelil lamis de foie,
&:
on eo Caupoudre la coupelle, ayant Coio de n'eu fai–
re IOmber
qu~autaO!
qu'il eo fauI pour former. une lege–
re eouehe qu'oo aeheve de rendre unie avee le bOUl du
pelil doigl, s'i\ en ea beCoin,
&
qu'on comprime d'uo
coup de maneau frappé fur la panie Cupérieure du mou–
le appellée
mo;ne,
que 1'00 a bien elfoyé
&
féehé, s'il
élOil humide, de peur que la
e/aire
ne s'y anaehe;
&
fi les eoupelles COll! grandes,
&
par conféquem faites
fans moule, on eomptimera.la.cJaiu, en faiCam rouler
dans leur cavilé une boule d'yvoire ou de bois peCant.
f/o)'ez
C o
u
P E
L LE. (-)
(b)
e
LA
1
RE,
(fa;nte) Glog. modo
pelile ¡le de l'Amé–
rique méridiooale, daos la mer du Sud.
C LA IR E,
e
fa;nte
),
6iog. modo
pelile i1e d'Afri–
que, I'une. des Canaries .
C LA I R E
S
011"
PAR C
S
A UX HUI T R E
S,
(Pi –
che.) I/oyez
HUI T R E S,
&
/a
jig.
3.
PI. lIl.
de
Piche.
C L A I R E-S OUD U RE, C L A
l·
R
E~E'T
OFF E,
71oy.
SOUDURE
&
ETOFFE.
C L Al RE'E,
f.
f.
en lerme de R affinettr,
ea pro–
premeO! le fuere c1a,itié
&
prée
a
etre euil .
V.
C U
1-
RE, CLARIFIER,
&
SUCRE.
CLAIRET,
f.
m.
(Pharmae.)
le 110m de
e/a;–
ret
ea
dooné
<1
eenains vios medieameoteux, compo –
fés , éduleorés avec un peu de fuere .
I/oy.
V
I N M
E-
DICAMENTEUX,
,
On Irouve dans les différeos diCpenfaires la prépara–
tion d'un grand oombre de ces
e/a;rets
deainés
<1
rem–
plir différemes indiealioos, lels que le
da;ret
laxalif de
Minfyehl, le
e/tI;ret
anli-apopleaique du meme aUleur,
le
e/airet
peaoral de' Thomas. Hoffman,
& e.
Quelques auleurs- fublHtuenr au vio, dans la compo–
-fitioo des
ela;rets,
l'eau-de-vie ou I'e(pril-de-vin,
~Ien
du d'une certaine qu.ntilé d'eau commune ou de dlver–
fes eaux di11i11ées. Le
e/airet
limpIe de' Bauderon, ee–
lui de lix graines carmiilal;'(eS de la pharmaeopée de
Paris le
cla;ret
cordial de Lemeri,
& e.
foO! de celle
derni;re efpece : ceux-ei ne fOD! propremem que des
leimures eompoCées
&:
édu1corées, ou des ralatials me–
dieameuleu~.
Vóyez;.R"-YAFIA' T
&
TEINTURE _
U)
CLA
415
.. e
L
Al
R E T S, ( L ES)
Hifl. tecll[.
maiCon
d:r
filies religieufes de J'oro,e de Clleaux,
&
de la réfor–
me de la Trappe, fondée par Geoffroy Iroilieme eomte
de Perche,
&
érigée en abbaye en
1221.
Les rel igieu"
fes de I'abbaye des
Clairets
ont pour fup¿rieurs. immé–
dials les abbés de la Trappe .,
• C LA
IR E-
V
O lE,
(Art 1'déch. )
on dil
f aít
a
claíre:71o;e,
de I'efpaeemem des folives d'un plane\¡er
des poreaux d'une eloifon, des chevroos d'un eomble'
&e.
lorfque eel
ef~aeemene
ea
plus large qU:iln'a
eou~
lume de l'etre dans les aulres ou,vrages de la meme na–
lure, foil qu'"," I'ail pratiqué ain{j· par Ileeonomie, foil
a
cauCe du peu de eharge.
011
Cerne
a
e/aire·71o;e
quand
les lillons
COnl
fort écarlés les uns des autres, ou que
la
quanlilé de femenee qu'on répand élanl peu confi–
dérable relalivement
a
I'efpace qu'oo enfemenee, les
graios laillonl emre eux de grands intervalles vuides.
Les ouvr3ges des Vanniers foO!
a.
e/a;re-71oie,
lorfq ue
Ie
lilfu d'olier lailfe des imervalles
a
jour;
&
i\ en
c!t
de méme des ouvrages des T ilfunhs"
C L.A
I
R
I
E R,
V.
n.
t erme de Brafferie;
i\ defi–
gne I'étal des meliers dom on fair le levain lorfqu' ils
10nl eOuverts de- moulTe .
I/oy ez
8 R A S
S
E R lE .
C LA
I R I
E R E S,
f.
f.
(Jur;Jpr. )
terme,d'C'dux
&
forets qui li(lnilie les cndroilS des forets qui fOD! dé–
garnis de bOIS, ou dans leCquel s il e(l-. peu touffu. L'or–
donnance des eau.
&
forets ordonne le repeuplemenl
des plaees vuides ou
e/a;r;rres
qui fe trouvent daus les
forels du Roi ,
(A)
C LA
1R
O N, f. m.
e
L"ther;e)
vieuK inarument
de I'efpeee des trompenes, mais donl le canal étoil plus
élroil,
&
le Coo plus aigu, en Corte que ces derniers in–
arumens formoien! la ba(Je du
cla;ron .
1l fUI Ires en
uCage chez les Mores, qui le tranCmirem aux Ponugais :
ceux·ci oe s'cn rcrvi¡:,cr¡[ gucre que dal1s la cavalerie
&
la matine.
11
n'en, rdle .auJourd'hui guere, que le. nom
parmi nous
~
C LA I
R
ON,
(Lttterie)
¡eu d'brgue de la c1alfe de
eeux qu'on appel le
jmx d'anches,
qúi ne differe de la
Irompene qti'en ce qu'il Conne I'oaave au-delfus d'elle
(Vo)'ez /a tahle du rapport
&
de
l'
Ite»dlle des jC1tX
de I'Orxue),
&
qu'en ce qu'il efl plus ouven. Ce jell
eJl d'élain,
&
Ce mel par la partie inférieure dans une
boile d'étoffe come la trompene.
V oy ez
T RO
M PE T–
TE,
/a Jig .
45".
PI.
d' Org Tle,
&
I'arp.
O
R G U E,
OU
la faélure de ce jou
ea
expliquée.
Les deITus de
e/airon
fonl. tres-difliciles
a
faire par–
ler ,. aufIi-bien que .les balfes de'cromoroe.
C LAl
R
O
N,
en terme de BlaJon,
ea .
une piece de .
l'art héraldique. 1I porte de gucu'le
¡¡
Irois
clairom
de
topaze. Ce foO! les armes du eomle ·de ·
B.lh,appellé
Gran71;/Ie.
Guill im prélend que ces
clairom
'foO! une
efpece de trompettcs anciennes; mais d'autres :}vancent
avec plus de raiCon, qu'elles repréCemenl le gouvernaii
d'un navire, OU un arree de lance .
I/oyez le dillion. de
Tr<71.
&
ChamberJ.
C
L A 1
R
V
A
U X,
(Giog. modo
)
pelile ville des
Pays-8as , . dans le duché de Luxembourg.
11 Y
a aufIi en CIrampagne, non loin de Lang res
&
de Chaumonl, fur la· riviere d','\:ubc , nn \ieu célebre
par forr abbayc; e'ea la Iroilieme
ti
\Je de C ileaux.
:'0-
yez
e
¡
T
E A UX . Hugues eomte 'de Troyes ,
&
Elien–
ne abbé de Citeaux , en fureO! les fondaleurs ,
&
S.
Berpard le premier :lbbé .
C LA I Z E, ( LA )
Géog . m odo
riviere de Franee
qui prend Ca fouree dans le Berri,
&
fe perd dans la
CreuCe .
C L A M , (
JTlriJpr.
)
dans fa coiltume de Béaro ,
tito 'II;j. arto
2 .
fignifie
ban
OU
pttb/ieation , dif"'fe ,
CA)
C LA
M ,
f.
m.
( C omm.
)
k plus pel;1 des poids qui
foil en uCage dans le royaume de Siam ;
c'ea
la foi xante–
qualrieme parlie du lael.
f/0i'ez
T AE L;
710yez
1"
d;–
llion. d" Comm.
&
de Tre71.
C L AM A B LE, adj. (
1 " riJp. )
dans la coOtumé
de Normaodie, lignifie
ee
'11,;
e.(l f"jet",i retraít,
Coie
feigneurial, Iignager ,_ou conven[1onnel .
V oyez le tito
ds.i..
retra;es
&
clame¡trJ . ( A )
C]~,.AM
A N T , f. m.
( J uriJp.
)
dans quelQues
eoulumes.
&
anciens auteu!s , fignifie le
dimand<itr;
dans d'aulres il lignitie le
faififfant,
eomme daos la eou–
tume de L ille
art,
99·
10 1 . 102.
103.
&
10 4.
en
Normandie
iI '
liguifi e quclquefois le
retray ant, ane.
eolJt. eh. xxij.
& .
au fly /e d" pays de N orman .
&
m
la
nouvcll~
,o14&.
tit.
des retrajeJ
&
clam. e Olit .
d~
Sol/e,
tito
xX-X.'l!:' arto
'9·
,De
B e'!rn,
tito
'Ujj.
art: 6.
&
JO.
sito
X V II).
IIrt.
2..
t,t.
:cxxJ. Qrt.
10.
V aüncten·
na,