CLA
el,,/Jie;;
tigoitie
les alltOiY¡ d" premier o!'dre, .fcripto–
res prim", not",
&
p,.",(JantiJlimi,
tels que Cicéron, Vir–
gile, Hornce,
&e.
(F)
On peUl dans ce dernier fen s donner le nom d'au–
teurs
ela/Jir'tel Franfoil
rrux bons aueeurs du tiecle de
Louis
Xl
V.
&
de celui-ci; mais on doit plus partieu–
uerement appliquer le nom de
elaJli'llte¡
aux autems qui
Ont écrir tout
a
la fois élégamment
&
correaemenr,
tels que DeCpréaux, Raeine,
&e.
/1 Ceroit
a
Couhairer,
comme le remarque M. de Voltaire, que I'académie
Frao~oiCe
dounar une édirion correae des aureurs
el":lft.–
,/'''1
avec des remarques de Grammaire.
C LATHROID ASTRUM,
f.
n.
(Hifl.
nae.
Éot.
)
genre de plante différem du c1arhroYdes, non-Ceu–
le¡nem parce que, fon enveloppe ell rres"peu apparente,
&
a peu de confillrrnce, mais eocore parce que (., eige
le
rraverfe dans toute Ca longueur de bas en-haut. Mi–
eheli,
nova pI. gen. Voyez
P
L A N
TE.
(1)
C L A T
H
ROl D E
S,
f.
m.
(Hift.
nae.
B ot.)
gen–
re de plante dom les individus font ronds, ou en fo r–
me de poire, avant qu'ils Cortene de leur enveloppe; máis
des qu'ils en fom dehors , i1s deviennent elliptiques. Le
clathroldel
n'ell pas creux comme le clathrus, mais il
eit compoCé d'un tilfu fort fin,
&
difpofé en forme de
ñlee. Ce tilfu renferme dans
les
efpaces vuides des tas
de Cemences rondes
&
Ceches . Mieheli,
nova pI. gen.
Voyez
P
L A N
TE .
(l)
e
L A T
H R
U
S,
f.
m.
(Hifl.
nato Bot. )
geore de
plame dom les indil'idus fom de fi gure arrondie, ou en
forme de poire creuCe comme une bourfe,
&
ouvert en
plutieurs endroits comme unPo grille. Avant que le
e/a–
thrltI
Corte de COIl enveloppe,
i1
fe forme dans Con in–
térieur uoe malfe compoCée en partie d'une forte de gil!
fort pure,
&
en partie d'une matiere grife Cemblable
:l
de la farine, un pe" détrempée
&
foreement batlue. Cee–
te malfe contient des fe menees tres-petires,
&
des que
le
elathrru
(ore de COl! enveloppe,
&
s'épanoüit, die
le
réfout en une Iiqueur fon puante, qui découle gout–
te
a
goune. Micheli,
nov. pI.
~en.
Voy.
P [.
A N
TE. ( [.)
CLli
T IR,
V.
n.
( Chajje.)
II
exprime le cri du
chien, 10rCque
cet
animal le redouble,
&
Cemble aver–
tir le chalfeur que le gibier qu 'il prelfe
l
la pifie n'ell
pas éloigné .
• C
L
A T
R
A,
f. f.
(Mythol.)
étoit, fclon quel–
ques-uns, la déelfe des grilles
&
des Cerrures; elle a–
voit
a
R"me un temple en commun avee Apollon fur
le mOlH Quirinal. Clatra n'étoit, Celon d'autres, qu'un
furnom d'
[tis.
C L
A
V
A
G
E,
f.
m .
('J1tr;Jprttd.)
étoit un droit
que payoient ceux qui entroient en priCon .
11
en ell par–
lé dans les privilé¡¡es accordés par Charles VI.
a
la villc
de Figeat, au mOls d' Aout
r394.
arto
46.
Solval1t
~1tO
áecim denario! pro clavagio. R ec. des ordonnanceJ de
la
troijiemc
raee,
tome V il.
p.
668.
(A)
C L A V
A l R E ,
f.
m.
("jurifPrud.)
nom que l'on
donnoit anciennement
i
celui qui avort la gurdc des clés
o'une ville, ou du thréCor, ou du chartrier. Cet officier
avoit en quelques endroits une juriCdiaion.
Voyez
le
re–
cueil
del
ordonnanceJ de la troifieme
Yace,
tome I/l/.
p.
679.
&
I'hi!t. de D auphiné, par
Valbonay.
(11)
C
L A
V A
R 1A,
f.
f.
( H ifl.
nato B ot.)
genre de
plame charnue , qui n'a point de rameanx,
&
qui reC–
femble
a
une malfue .
11
ell alfez rare d'en trouver qui
foient treuCes. La Curface exeérieure ell unie
&
parCe–
mée de petites Cemeuces. lVlicheli,
nov. pI. gen. Voyez
PLANTE.
(1)
• C L
A
V A R 1 U M,
(Hifl.
ane.)
don en argenr
que les empereurs faiCoiem dillribuer auX COldars , pour
fe fouenir des c10us nécelfaires
:l
Ieu rs chaulfures.
C L
A U
DE, (S
A I N T-)
G'og.
modo
ville de Fran–
ce ell Franche-Comté, Cur la riviere de L iColl.
L ong.
23·
3í·
lat.
46.
20.
C L
A
U D 1 A N
1
S T E S, bmnche de< D onatiites;
ainfi aPl'ellée d'un certain Claude qu'elle "eu t pour chef.
Voycz
D
O N A T 1 ST E S •
"
CLAUD IC AT ION,
f.
f.
( M .de<.
ChirllYg. )
I'.aion de boiter, le boitemem; maís ce demier eerme
n'ell pas
re~u,
&
le premier n'ell qu'unc périphrafe. Le
mot
cla<tdieation,
pris du Latin , mériteroir d'etre ado–
pté dans le diCcours ordinaire, puifque d 'ailleurs nons
n'avons point d'autre terme
iI
lui Cubititner,
&
que les
gens de I'art s'en Cervenr tous dans leurs écrits .
La
elaudieaeion
dépend de plulieurs caufes difleren –
tes. Elle arrive Ol! de nailfance, ou dans
l'accouchel11~nt
par le débo,temenr de I'os de la cuilfe avec les os
111-
nominés, par la mauvaife conformaúon de .la cavité co'
C .LA
4-21
tylo'ide de ces os, par la foiblelfe
des
hanches, par di–
ver; accidens cAte,nes,
&
par ma ladie .
La
da"dieation
de nailfance e(\ un viee de confor–
m aríon fans remede; mais il De palfe pas d'ordinaire des
m eres aus enfans: cependant cela peu& arriver quelque–
fois par des caufes difficiles
a
découvrir. Z",inger a con–
IJU une femme boiteuCe qui mit au monde trois enfaos
afleaés de la
lIJ~me
incommodité.
Dans tomes les efpeces de luxations accidentel ¡es 'dll
fémur, comme aum dans fa fraaure, l'aaion de boi–
ter Cuit nécellairement,
&
ne Ce guérit
qu~
quand la ré–
dua ion a été bien faite . Quelquefois de limpies coups
ou de I<'geres cha tes out occalionné une eCpece de lu–
xation de I'os de la cUilfe, qui donne un épanchement
de f¡,novie, rcl5che les ligamens, chalfe la tete de I'os
hors de fa place,
&
procure abColument la
clal/d;eation;
quelqutfois m eme le chirurgien par Con m auvais traite–
ment en ert feul la caufe .
Ambroife Paré prétend que tous ceux qui ont eu la
cotule fraaurée rertent nécelfairement boireu! aples la·
guériCon de
cet~e
fraélure: cependant l'expérience fai,
voir que la rotule fraaurée Ce guérit, fans qu'on demeu–
re ni boiteux, ni meme incommodé. ren trouve des
exemples dans Petie
&
dans Palnn. _
.
Dans la luxaeion compleue des os de la Jambc , ee
q\fi ell un cas tres-rare, le malade deviem
~oireux,
fi
par harard il réchappe de cetre affreuCe luxat!on .
~P luljeurs
praticiens penCent 3Um que la luxatlon de I'a–
(\C"<lgale ne peut jamais guérir qu'elle n'entraine .Ia
cla,~dieilf'ion;
&
il faut avoüer <iu'elle en
el!
la fUlee ordl–
D:lire.
Dans la rupture incompleue dn tendon d'.chille, non-o
feulement le malade boiee, lIJais il ne peut marcher qu'
en p:lffnnr avec peine alternacivement un pié devant f'au–
tre,
&
en pliant la jambe pour cer effee.
La
claI4dicatio¡z,
qui
en
une
fui te
de l'entorfe) ceffe
par la gnérifon du mal .
L a cuilfe, ou la jambe trop longue - ou trop courte,
par I'effet de quelquc violence faite
a
I'enfan t quand il
dl
venn au monde, le rend boiteux pour le relle de
Ce~
jours,
ti
1
'on ne tente de bonoe heure d'y remédier, en
elfayane de remettre le bamn dans fon alliene naturelle.
On a lieu de préCumer que Robert 1
[I.
due de Nor-
111andie, n'éroir
boircux
que par
cene
caure.
La cuilfe
&
la ¡ambe devenues plus courtes par l'ef–
fet du delféchement de ces parties,
a
la Cuite de quet–
que maladie, produifem une
claudiea';o»
incurable .
II
en e(\ de meme du relachement des ligamens, lors par
exemple que I'humeur de
I:l.
Cciatique ankiloCe l'arti,ula–
tion des os innominés.
S'il fe forme un skirrhe dans I'un des reins, la cuifie
du meme cOté devient paralitique, ou du moios boiteu–
fe, mal inguérilfable.
Souvem il arrive, fans qu'il
y
ait de luxation, que
la jambe par la Ceule eonuaaion , ou le feul roidilfe–
mene des mufcles qui fervoient
¡¡
Ces mouvemens, Ce
rerire au point qu'on ne pem marcher Cans boiter. L e
remede
iI
cet
accidem, ell d'employer des fomentations
émollientes, jointes aux róColmifs fpiritucux, des bains
de tripes, gras
&
adoucillans, des douches d'eaux chau–
des minérales,
&
de porter un foulier garni d'une fe –
melle de plomb , dont le poids Coit proportionné .u re–
tirement plus ou moins grand de la jambe .
L a foihlelfe des hanches produir la
clalld;ea&;on
des
deux coros. Lo. caufe de cetre difgrace vient qnelque–
fois des nourrices
&
gouvernantes qui lailIene
l1I.
arch
e:
leurs enElns fculs
&
fans aide, o."am que les partles. qUl
doivent Courenir le poid s de leur corps ayent acqulS la
fermeré nécellaire "
,
.
Pour corriger ceue faure, quand on s en.
apper~OI~
daos les commencemens
011
recourr:l
a
des
CClIltures qUl
compriment tout le tou; du ventre,
&
qui {oient bien
garnies verS les hanches : cene comprdlion donne de
1'"rrO rance
&
de la force dans le marcher, en raffer–
millanr les hanches .
11
faue ourre cela
I~s
batriner plu–
fieurs fois par ' jour pendatH plufieurs mOls
a,,~c
des dé–
".oaions aílringentes,
&
conunuer de raffenntr les par–
tles par I'ufage du bandage. .
.
.
.
11 nous manque en chirurgle un
t~alté
fur la
ela"d,–
eaeion.
PerColl"e n'en o. dlCcuté les. dll'er.fes can fes
&
les
remedes,
&
i1
Y :" ".
dans certames
.~ctrconf1anees
; ,ear
cnfin c'ell une dilforllllté fftcheuCe, dI ne de toute 1at–
tenrion de ces hornllles qui
Cone
nés pour le bien pu-
~ie.
"
Les boireux de nnilJánce, ou devenus tels par acci–
dem, ne mérireut que davantage d'ctre plaints,
q~,?iqu'
il
Ce puilfe trouver dans cet aceldeDl de, Cujets légltlme.
de
/