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4-20

CLA

dans leCquelles on dilhibue les écoliers Celon leur

C~p3cité .

11 Y

a fix cbrTes pour les humaoités ,

&

dans

queiques colléges, Cept.

L a

premiere en dignité c'ell

la Rhétorique; o r en

commcn~ant

¡,

compter par la

Rhétoriqlle , on deCceod juCqu'il la fi xieme ou Ceptieme ,

&

c'eo' par I' uoe de celles·ci que I'on commeoce les

études c1amqllCS.

1I

y a deux autrcs

cla.D"

pour la Ph¡-

10Cophic; l'une eO. appellée

L ogiq«e ,

&

l'lutre

P h)fi–

que.

!l

Y

a aum les écoles de Théologie, eelles de

Droit,

&

celles de M edecioe; m ais o n ne I. ur don–

ne pas commllnément le oom de

claffe.

' ll eO. vrai, Qomme

DO

le dit, que Quintilien s' efl

,fervi du m ot de

claffe ,

eo parlant des éeolicrs; m ais

ce o'ell plS dans le

m~me

Cens que nous nous Cervons

:lujourd'hui de ce m ot .

11

paroít, par le patrage de Quio–

, ilieo, que le maítre d'une m emo éeole divi Coit fes é–

eoliers en différentes bandes , Celoo leur différerfte ca–

pacité ,

recf/ndlim vires ingmii.

Ce que Quintilien en

dit

j

doit plt'hót Ce rapporter

¡,

ce qu'on appelle parmi

nous

¡aire comporer

_&

donner les places

.

Ita fuperio –

N

loco 'luiJt¡ue aec/amabat.

Ce qui nous donooit, dit-il ,

une grande émulation,

ca nobiJ ¡»gens palmtC conten–

#io;

&

c'étoit uoe grande g loire d'etre le premier de

f:l

diviCian

1

d'lCcre 'Vero

d affcm

YtJI4/tO Pllhbcl'rimflm .

Q uinr.

l nft. oro

l.

l .

c.

ij.

Au relle Q nintilien préfere I'édueation publique, fai–

te ,

comme il !'entend ,

a

I'édueario o domeflique ordi–

naire; il prétend que eommuoément

iI

y a autant

de danger pour les m reurs dans I'uoe que dans l' au–

tre , m ais il ne veut pas que les

cla.D·o

Coient trap nom–

breuCes. I I faudroit qu'alors la

claJ!e

fllt divirée,

&

que chaque divifioo

d\t

un maltre particulier.

Nume–

,.,:1

obfiae

1

nec

ea miel;

pturr~m

'lJolo, "bi neg liJffltttr;

fed ."equc prceceptor

bOnflJ

majore fe

t11.,.ha

1

'l!tnm

11&

filJftnere etlm pClffit , oncravcr;t

.... ..

;ea

1J1I11'111am

e-

rimltJ in

t llrba .

Sed

lit

fug iendte

fint mag nre

fchoJte ,

"on tdmen /;oc

co

v a/ct

lit

fugic ndte

fint

omnh'Jo

fe ho–

¡te.

A/il:;d

efl enim vitarc caJ , Il liud e/igere.

Quint.

111ft.

01".

l.

l .

c.

ij .

Ce

chapitre de Quintilien efl rem pli d' ohCervations

¡udicieu Ces; il fair ,'oir que I'édueatioo domellique a des

inconvéniens, mais que I'édueation publique en a aum.

Serait-il impomble de tranfporter dans I'une ce qu'il y

a

d'avautageux dans l' autre ? L' éducatioo domeflique

efl-clle Iro p Colitaire

&

trop languitrante , fai tes fouven t

des aíTemblées, des exercices, des déclamations ,

&c.

Excitando mens

&

attol/enda femper eft . l bid.

L 'é–

dueation publique éloigne-t-elle trap les enfans de l'u–

fage du moode, de

fa~on

que 10rCqu'ils Cont hors de

leur collége, ils paroiflent aum embarratrés que s'ils é–

toient tran rportés daos \1n autre moode?

Exiftiment fe

;n ll/iuYl1 tcrrllrllm

orbem delatos,

( Pélrone)? faites –

leur voir Couv ent des perConnes rai Connables, aceoutu–

m e?· les de bonnc heure

¡,

voir d' honnetcs gens, qu'il s

ne roient pas décontenancés en Icur préCenee.

AJlite–

f cal1t

Lam

ti

tC11C'ro non

rcformidare homincJ.

Quint.

i bid.

F aites que vorre jcune hornme ne Coit pas ébloüi

quand il voit le Coleil,

&

que ce qu'il Yerra un jour

dans le m onde ne lui paroitre pas nOllveaU . C

aligat in

fole, Qmnia nOVa offen dit . {bid.

L 'édueation publique

donne

~ieu

a

l'ér:lUlation.

F~rmio:es

in. (itteris profe–

O"s a/¡t ..mltla/lo

. . . .

&

/¡ cet Ipra VI/111m jit ambi–

tio, fre'l"anter tamen califa "lJi,,'"tllm eft.

l bid.

Ne–

,t'ffc eft enim

lit

jibi nimium t ribunt, ljui Je ncmiui

comparat.

lbid.

Ce que dit Quintilieo daos ce ehapirre fecond, Cur

In venu

&

la probité que I'on doit rcehereher dans les

m altres, efl conforme

¡¡

la morale la pl us pure ;

&

ce

qu'il a¡\l6te dans le chapirre Coiv3m, fur les peioes

&

les ehatimens dotU 00 punit les ¿coliers, ell bien di–

gne de rem arque . 11 dit que ce ch!ltiment abat l'erprit .

R efringit animum

&

abji, it lu ,is ftlgam ,

&

tcedillm

J iOat. 'Jam ji minor in deligendis p.,.","ptorllm mo–

yibus f ilie cuya , pttdet di , ere in qUte

pt"obr a

neJan«i

homines

iflo

ctedendi jure flbfttal1t ur , non

morabor

in

parte hac ; nimillm eft 'litad inte//igltllr . H oc dixiffe

[atis eft , in cetatem il1firmam

f::i

inj uritC

obnflxiflY!1-

ne–

mini debe: nim irtm licere

.. ,.

totde 'flUJOS

turpiftm

fa–

Oomm f"'p e ex titiffe util10m f alfo jaa arelllr.

Quim.

i nfl.

l.

i .

c.

ij.

&

iij.

Cetre obrervation de Quintilieo ne peut erre aujourd'

hui d'aucuo uCage parmi nous.

On oc peut rieo

sjoute~

a

I'attention que les princi–

paul des colléges apportent daos le choix des m alrres

auxquels ils eonfieot l'inflTuélioo des jeuoes gens:

&

les eha timens ' dom parle Quim ilien De font preCque plus

en uCage .

Vo)'ez

COL L

E'O

¡:.

el<)

CLA

e

L A S SI':,

r.

f.

(Marine. )

00 entend en Franee

par ce ma r I'ordre érabli Cur les c6tes

&

dam les pro–

vinees rnaritimes , pour regler le Cerviee des matelots

&

autres gens de mer qui Cont enrollés pour le Cervi–

ce du Roi ,

&

dillribué par panies , ehaeune derquel–

les s'appelle

e/aJ!_.

L 'ordonnanee tle L ouis

Xl V.

pour

les armées navales de

, 689,

regle tout ce qui cooeerne

les

e/o.D"',

&

le d¿tail fuivant en cfl extrait.

1I

Y

a un enrollement général fait dans les provinee!

maritimes du royau me , des Maítrcs , Pilotes, Contre–

mal tres , Canoniers , C harpentiers, Offieiers Mariniers,

Matelots,

&

autres gens de mer .

Les provioees Cont div iCées eo divers départemens , en

ehacuo deCquels

iI

y

a un eommiOaire qui tient le rolle

des Offieiers Mariniers, Matelots,

&

geos de Oler.

Les officiers Mariniers

&

Matelots ront diviles par

c1offes,

Cavoir daos les prol'inces de Guienne ,

13retagt.te

,

N ormandie, Pie.rdie,

&

pays eooquis, en quatre

c1affes:

&

dans les provinces de Poitou, Xaintooge, pays d' Au–

nis, t les de R é

&

d'Oléron, riviere de Charante, Lan–

guedoe

&

Provenee, en trois

claffes;

ce qui forme fept

e/a.Des .

Chaque

<Iaffe

doit Cervir alternativement de trois o u

quatre aooées I'uoe, Cuivant la divilion qui en ama été

faite,

&

le Cerviee commencera au premie r J anvier de

ehaeuoe aooée. Les Officiers Marinicrs

&

M atelots doi–

Vcnt touiours porter Cur eux les bulletios qui leur font

délivrés par les eommitraires . .

IJ

ell défendu aux M atelotS de s'engager pour aueu- '

ne oavigation ,

¡,

moins

~u'ils

o'ayem été

enrol~és,

&

n'arent retiré leur bulletm. D éfenfe,

au~

eapltames.&

m altres de oavires de les employer , a peme de

roo

Itv.

d'ameode pour la premiero fois ,

&

peioe eorporelle pour

la recoode.

Ceux des

claffes

qui oe Coot point dans leur anné.

de ferv ice, peuvem s'eng:lgcr

3vec

les marchnnds

&

les

nnvig:ueurs

pan icllliers ;

m3is

il ell dé,fendu

:lUX r;naitres.

de navire d'engager auenn matelot I année de Ion Cer–

vice, ni pOllr aueun voyage loog qui pnitre empeeher

Icur retour pour ce tems. Et pour cet effet , le ro lle de

leur équipage, 011 l'année de la

" affa

de Cervice de cha–

que m atelor Cera m arquée, doit

~tre

vifé par le oum–

m irrairc ou commis au'

claJ!es

étabJi en ehnque depar–

rement .

(Z)

C

L A

S SI Q

U E,

adj .

(Gramm .

)

Ce mot ne Ce dit

que des anteurs que I'on explique dans les coJlégcs; les

mo ts

&

les fac;ons de parler de ces auteurs Cervent de

modele nu. jcunes gens. On doone particulierement ce

no m aux auteurs qui ont vécu du tems de la républi–

que,

&

eeux qui ont été eontemporaios ou prcCque con–

temp'o rains d' Angulle; tels Cont Téreoce, CéCar, Cor–

oélius N épos, Cieéroo, Salluile, Virgile , H oraee, Phe–

dre, T ite· Live, Ovide, Valere M axime, Velleius Pa–

terculus, Quinte Curce, Juvénaf, M an ial,

&

Frontio;

auxquels 00 aj06te Corneill. Tacite, qui vivoit dans le

feeo nd fiecJe, aum bieo que Plioe le jeuoe , Florus,

Sué~

tooe,

&

Jun in.

M ais eo Latio I'adjeélif

clajJi"'s

n'a pas la m cmc va–

leur on acceplion qu'il a eo

Frao~ois.

,0.

ClajJic/IJ

Ce dit de ce qui concerne les Botres on

armées navales, comme dans ce vers de Properee:

AlIt (anerem Si",I.• e/alftc" bella fllg"'.

L . 11. Eleg. 1. v.

¡S.

ClajJica corona ,

la couroone na e qui fe donooit

!

eeux qui avoient remporté la viéloire daos un combar

naval.

ClajJici,

dans Quinte-Curce , 4.

3. 18.

figni6e

la

matelots.

2°.

ClajJi.i .ive!

étoient les . citoyens de la prcm iere

e1arTe' ear il faut obCerver que le roi Servius avoit par–

tag é ;ous les citoyens R omains en cinq c1atres. Ceux

qui Celan I'évaluatioo qu'on eo fait, avoient mille deux

cems cinquante Iivres de revenu, au mojns,

Ol1

qui en

avoient davantage; ceux-l ii , dis-je , étoient appellés

e/af–

jit¡lIeJ.

C

lalftci dicebantll.r frim'." Jantllm dajJis homi–

Í'lcJ

1

qlti (entllm

&

'lJ/glntt 'l,unque m,¡lt" a:YI.s, nm–

pliuj"7Je, <ellji

er~"L

Aul. Gell. 7.

1,3.

ClajJi" "jiu,

fe di

Coi!

des témoms Ifréproehables, pns de quelquc claf–

Ce de citoyens .

Cla{fici I<ftes,

dit Fenus ,

dicebm;t¡tr t¡lti

jigna" dis uf!amentis

ad~ibebantllr . ~t

S.caligc:r aJoute :

qtli e"im

,,'lJel R OYIJal1'

e1"mlt, ommno 111

alu/ua

ela.De

cel1f~ba;tttl,~ ;

'lit;

non /)flb,btlr.t

c1afftm, nte

ri'lJU

R o·

m a1"JÍ

erllnt.

C'ell de· 13 que dans Aulu Gclle,

19.

8.

aua.ra

e/af–

{id

oc \'eut pns dire

Its

alttellrs cfaffiqlltJ,

d::ms le fc ns

·<.jue nous donnons parmi nou.

:l

ce mot ; mais

allélores

cI"f-