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C L.t\'

~randes ,

foit petites , ne doit etre mire ni en long, re–

Ion le til du bois, ni meme exaaemcnt en tra vc rs;

le moins qu'on en peut employer efl toOjours le mei 1-

leue ;

il

futlit qu'il y en ait aflez pour empecher la ta–

ble de voiter,

&

ponr fervir de lien aux pieces qui la

compoCen! .

On place enfuite fur le delfus de la table les deux

chevslers

oc,

db,

Jig.

I.

favoir le chevaler

oc,

qui efl

le plus bas, du cOté du Commier,

a

quatre piés ou quatre

piés & demi ou envieon de diflance; l'autre

b d,

qui efl

le plus haur, & qu'on appelle la

grande

S,

eomme l'au–

tre la

¡ etite

S,

doit erre collé a environ quatre ou cinq

pouces loin de I'éclilfe concave

B De,

dOn! il doit

f.J¡vre la courbure. L es chevalets doivent avoir une at–

r~\e

forr aigüe du cOté de la partie vibrante des cordes ;

ils COn! garnis fur celle arréte de poin!es de lairon ou

de fer, contre lefquelles appuienr les cordes; on peree

enfuite un trou

R

pour la rofe. L a rofe efl un petit

ouvrage de carron tres-delié, fait en forme de cu velte

OU d'étoile, du food de laquelle s'éleve une petite py–

ramide de meme matiere: tout cet ouvrage peint & do.

ré, efl percé

a

jour, & ne fert que d'ornement, aum

bien que la couronne de fteurs, peime en

dé~rempe ,

.dom on I'entoure . Entre les deux chevalets

a e

,

b d ,

efl un rang de pointes

e

¡¡ ,

enfoncées obliquement dans la

table: ces poimes fervem

a

accrocher les anneaux des cor–

des de la petite oaave; de meme que des pointes

fi–

chées dans la moulure, qui reglle le long de l'éelirrc con–

cave

B De,

fervent

retenir celles des deux unilfons .

T outes les cordes, apres avoir paflé fur deux chevalets,

uo de la table,

&

rautre du Commier,

1'0111

fe toniller

autOur de ces chevilles, au moyen defquelles on leur don–

ne un degré de tenfion eonl'ellable pour les faire arriver

au ton qu'elles doivent reodre.

On colle ellfuite la rabie fur les tringles

r,

f,

t,

te,

fig.

2 .

& la baree

E F;

il fau t prelldre un g rond fo in

qu'elle loit bien appliquée & collée. Sur la lable & au –

rour des éelilfes, on collo de petiles mou lures de bois

de tilleul : ces moulures C"rvem

a

la fois d'ornemeur,

&

affermilfent la table fur les tringles .

On fait enfuite les claviers, que I'on place

a

la par–

tie antérieure du

c1avecin,

comme on

vale

dans la

Jig .

I.

Les queues des rouches doivent patrer par-delfous

Je Commier, & répolldre au-delfous de I'ouveeture

x

y,

Jig.

2.

par· on les CautereauN

(Voyez

S A U TER EA U)

deleendent fur les queues des louches qui les font lever

lorlqu'oo abairre leur partie an!érieure

b

,

d,

& pincer

la

corde qui leur répond par le moyen de la plume de

courbeau dOn! leurs languelles fom armées.

Voy .

eL A–

VIER DE CLAVECIN,

&

DOU BLE CLAVIER.

Un des deux e1aviees en mobile daos la

Jigure

l . c'efl

le clavier inféricur qui fe tire ell·devam par le moyen

des pommelles

X,

fixées dans les bras ou c6tés: fa

marche ell terminée par la rencontre de la barre

M K ,

qui termine la partie antérieure du

c/avectn.

L es toU–

ches du e1avier inférieur fom haulfer les rouches du

Ce–

cbnd elavier

(Jig.

2.)

par .le m oye.n des pilotes

2

qui

répondent, lorlque le e1avlee erl tiré, fous les talons

qui fone au-delfous des queues des rouches du [econd

e1avier. Elles celfen! de les mouvoir, lorfque le ela–

vier efl pouflé; parce que la pilote palfe au-de" du

~a­

Ion ou de I'extrémité de la touche du Cecond e1avler

aux' touches duquel répond le

pr~mier .

raog ?e Cau te -

rcaux , apres avoir traverfé le r.eglflre

Im~obll:

& le

guide . L es regiflres COO! des barres de bolS vetues

~e

cuir, percées d'aatant de trouS , avee un emporre-ple–

ce , qu'il y a de fau tereaux & de touches au e1dyler.

.I/oyez

RE GIS T RED E C L AVE e I N. L es reg,flres

fom placés parallelement au fommier entre. lui & la bar.–

re

E F;

ils On! environ une ligoe & demle ou deux I!–

gnes de jeu fur leur longu.eur. L e guide ell placé

~

trolS

ou quatre pouces au-deUous des regiltres, & Ceet a con–

duire tes lautereaux fur les lOuches.

floy .

G

U I DE' DE

e L

A

VE e I

N _

L es Cautereaux

Conr

chitfrés,

a

eommen–

cer de

E

vers

F,

felon la fuite des nombres

1 , 2,

3 ,

4,

f,

&

c.

pour Cervir de repaires

&

les meme dans les

lnemes places,

,

.

Par-delfus la tete des Cautereaux

011

poCe , " une dl–

flance convenable, une barre

A B,

Jig .

I.

qu'on

a~pel­

le

ehapiteou

ou limplemeot

barre,

doublée de plulteurs

doubles de linere de laine, contre leCquels les fautereaux

VOIH heurrer fans faire de bruit : cette baere peut s'6-

ter & fe rememe facilement , par le moyen de

deu~

poinres qui fom

a

l'extremité

A,

& .d'un crochet qUl

efl en

B .

.

.

' .

'fl 1

D es trois regirlres ,

11

Y en a un

Immobl~e .

e e

e

peemier du c6té du clavier ,

p~r

leque! paqellt les fall-

CLA

423

tereaux du fecond clavier. Les deiJx autres fOllt l11obi–

les par deu. leviers de fer qoi les prenoem pª r leur.

exrrémirés: ces leviers qu'on appelle

mOltVemenJ,

a

cau·

fe qu'ils font mouvoir les regiflres, om des pommelles

S ,

7.,

qui palfeot au-traver> des mortaiCes pratiquées

a

cet effet

a

la planche de devallt du Commier; ils Com

fi–

xés" leur milieu par une vis qui emre dans le Commier,

autour de laquelle ils peu vem fe mouvoir libremeO!:

I'extrémité, qui parre

Cous

la barre

A B,

a une

point~

qui entre dans un IrOUqui efl

l'extrémiré du regifl re,

que ce levier doit faire mouvoie ; e¡lforte que , lorCque

l'on'ipoulfe la pommelle

S

du cÓlé de

T,

le regillre olla–

ché

a

l'extrémité

A

du levier

S A,

Ce

meut en

Cens

con–

traire de

B

vers

A.

L'ufage des

r~glfl¡es

efl d'appro–

cher ou d'éioigner

a

volomé les fautereaux des co rdes,

pour que les plumes de leues laoguetles rouchem ou ne

rouchent point fur ces cordes .

I

Le

c/avecin

étant ainfi achevé, on lui fait un cou–

verele , qui efl une planche de bois de chene ou de no–

yer de meme forme que la table de delfous : ce couver–

cle cfl de deux pieces ; la plus grande qui cou vre

le~

eordes, & qui a la meme forme que la table

A B D

e

de I'inflrument , s'alfcmble

a

chamiere avec I'éel ille

11

e;

l'autre piece, qui efl un

parallélogr~mme

reaangle

L A

B

J,

& qui couvre les claviers & le fommier, el! aC–

fembl ée avec la premiere

a

chamiere felon la ligne

A B ,

enforte qu'el le peut fe renverfer Cur la grande picce .

On leve les deux pieces eofemble, & on les foO tienr

en cet état par une barre de bois qui 'appuie d un bOllt

obliquemeot contre l'éelilfe

B

,

& de l'autre perpelldi–

culaircment au-deflous du couverele .

On fait enCuite le pié

P P

P P

,

&c.

(Jig.

1 .

&

4 )

compofé de plufieurs piés

B, P, P,

alfemblés & .r ol–

lé, dans un chams

e /

kg :

ce chams qui eí! de champ,

en co uvert par

UD

autre

e

K L G

qui efl

a

plat, & au–

lour duquel on fait quelqlle moulure; il efl traverfé par

plufieurs barres

¡.¡,

F, E, B,

q ui fervent

a

reodre l'ou–

vrage plus folid e. On ména)!;e dans la partie qui ré–

pond fous les elav iers & le fommier, une place pour

u'n tiroir

NO N,

Jig.

r.

&

T,

fig.

4. dans lequel on

ferre les Iivres de mufique, les cordes, & aUlres chofes

co~~ernant

le

e/aveán,

meme le pupitrc, lorfqu 'i1 efl f.,i t

de

fa~on

a

pouvoir fe ployer . On fait ell fu ite une plan–

che qui ferme le devam des claviers

M L 1K,

jig.

l .

c'efl dans le milieu de cette planche qu'eí! la Cerrure qui

felme (our

l'inflrumenr .

I!

faut avoir un pupitre

(Jig.

5'. ) dont les c6tés

la ,

;b

¡

fe porent

Cue

les cOtés

LA , 1 B,

(Ji,~.

2. )

du

e/o–

v eci,,:

ils Cont alfemblés par une traverfe de lo ngueur

convenable, pour que les lringles

f, o, g ,

h,

prennenr

extérieurement les éelilfes

LA, 1B .

Sur le milieu de la

traverfe efl un pivot qui emre dans le trou du lalon du

pupitre

e

,

qui peut ainri touencr de touS c6té>: c' efl

Cur le pupitre que I'on pofe le livre qui contient la pi¡:ce

de mufiqlle que l'on veut jouer . 1I Y a aum

a

la par–

tie antéricure

jg

deux platines

c ,

d,

garnies de leues

bobeches & de bras ployans , dans lelquelles on met les

bougies allumées , qui éclairenr le clavecinifle lorfqu'il

vcu! joüer la nu it .

On monte enCuite le

e/a.'ecin

de cordes, partie jau–

nes, portie blanches , c'efl-a-dire de cuivre & d'acier :

celles de cuivre fervcm pour les baaes,

&

les surres

pour les delfus. L cs

coedes

jounes

&

blanches fOil! de

pluGeu,rs numéros ou groO'eurs : le numéro m?indre

marque les plus g rolfes eordes; le nllméro premler en

jaune efl pour le

e-Jo/-lit

des barres

iI

la double oa.–

ve, au·delfous de celui de la elé

d' 1It,

lequel doir ron–

lIer I'unilfon de huit piés.

Voyez

D I A

P

AS o N.' L orC–

que le

clflvecin

en

a

ravalemellt,

eornme

celUl

repré...

Cemé dans la

P/ánehe

on met en defcendanr des cor–

des jaunes ellepre plus' grofles que le numéro plémier ,

&

qui Cont marquées par

o,

OtO,

oo

o, ;

la corde o

oo

efl la plus grolfe qu'on employe juCq."

it

préfenr , elle

ferr poor

f-ut-fa

du Ceize pié: on fe fert .aum quel–

quefois poue le ravalemen! de eordes de CUlvre muge,

marquées de

meffie

000 00 ,0,1,2.;

ces cardes ront

plus touchantes

&

plus harmonieufe que les cordes jau–

nes \

' {.

(:'

,.

..

~