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CLA

~onvention,

&

iI

dépcnd toOJours de la prudenee du

Juge de moMrer la peine,

&

m~ me

d'en déeharger s'il

y

a lieu.

Dans les difpofitions de derniere volomé, les

e/alifo

p Ina/es

aJoOté.s aux libéralités doivem etre exéeutées

a

la rigutur,

:l

moins qu'elle, ne renfermem des eondi–

tions impoílibles ou eomre les bonnes rnreurs.

l/o)'tZ

H enrys ,

tume

/ .

li'/J.

[1/.

chapo '/JI '{1I"'ft . 68.

CL

A

1)

S

J!

rifo/lltoir< ,

en eelle par laquelle on eon–

vient qu'un néle demeurera nul

&

rérolu" au cas qu'u–

De des pnrties n'exécute poinr ce qu'elle a promis.

Ces fortes de

c/aufos

peuvent s'appliquer

:l

dilféren–

tes cenvemions . De ce nombre etl le .paéle de la loi

'Commi/loire, dom il fera parlé

J

I'artiele

P

A

e

TE.

, Pour meme

a

effer une

elallfe rlfu/utoire,

il fau t d'a–

t ord que celul eontre qui on veut s'en Ce.vir, foit mis

juridiqu.em~

nt

en demeur', de rempllr Ces engagemens ,

&

enfulte faute par lui de I'avoir fait, demander

&

fai–

re ordonner en jutliee

la

réfolution de !'néle.

En

effet,

il

en ert des

e/alifo rffo//leoirn

a-peu-pres

comme

d~s

</allfes

pénales, c'eCl-.-dire qu'elles oe fe

pren~ent

paim

¡¡

la rigueur , mais fom répu tées commi–

nato,re,.; e'en pourquoi le juge aeeorde ordinairemem

un dél., pOur fati faire a ce qui en demandé,

:l

moins

que la chofe ne pur fouffrir de retardement .

1/.

L ouee

&

Brodeau,

Jet.

f/'/.

fom S9.

Sllefve ,

tOYM

l/,

cent.

J.

Ih.

vj.

& R

E S

o

L U T'

o

N ]) E

e o

N T R A T .

C L

A V S E

deos fix mois,

s'entend d'uoe

elarife

que

I'on

~ppofe

daos quelques baux

i

loyer , pour réfoudre

le

bal! avam le tems qu'il devoR durer, en avertilfam

fi x moi, d'av<lnee . Cene faculté en ordinairemenr rc–

ciproque.

(11 )

.C L

A U

S

E N ,

(G<.og. )

ville d' Allemagne daos le

T "ol, pres de la riviere d'E"ak .

C L i\USENBO UR G,

( G /og.)

ville de la

T ranl1i lv9nie,

on

s'alfcmblem ordinaircment les érars du

pay .

C

L

A

U

S E

N

T

H A L ,

( G /og. )

pelite ville d'Al,

Jemagn~

en Francf'mie, fame!lf(' par ft's mines.

C L

A U

S

I

O ,( f.

(J

!lrifprrtd. )

dans eerrains

parlemens, fignitie

appoinumene.

Ce rerme viem du

L at/JI

callra <017<111fa,

ce qll'OIl appelle au !,-"Iemem d.

Paris, dans les proces par écri[,

appointemcn& de eon–

" "jiOIl.

A

U parlemem de Touloufe,

'ela¡ifiol1

fe dit de

lout appoimement ou reglement qui intervient Cur les

demandes

&

défenfes de parties .

Voye~

le flyle

d"

par/emene. de 'LOIIlo"re par

Cairon,

p.

477· ,,83·

f O".

5 10. S19. fl9. nf '

S84.

659·

&

66f'

ün Ce fe rt aulli

de ce tame all par lemem de Grelloble.

l/oye::.

Guypape,

J leí!.

20 ' .

&

ibid, noto

(A)

C

L A U

S

0 1

R,

C,

m.

en blÍúment,

eCl le pllls pe,

lit earreau, ou la boutilfe qui ferme une .mCe dans un

mu~

€ontinu, ou entre deux piédroits .

( P )

C L

A

U

S T

ti

A L ,

( G /lJg . )

ville d' Allemagne

dans le Ham" dan la prineipauté de Grubenhagen ,

a

¡'éieéleur de Hanovre fumeul" par fes mines.

C

L A U S

T R

A L :

adj.

(')"rifPr/uJ.}

Ce dit de

tout ce qui appartienr

a

un c!,,¡tre -de religicu.x,

Le prieur

e/a" flral

erl UD religieux qui a le gouver–

Demem du monafiere: on l' appolle

elm<ftraJ ,

pour le

dillinguer du prieur eornmeDdataire qui n'efi pas ré6u-

1ier .

00

appelle

offic.s dartflrallx ,

daos les mOllaneres

d'hommes, eertailles fODaions qui n' éroienr autrefois

<jue de fi mples otEees

&

qui par fueeeílion de tems

001

c!té eonfidérées eo'mme de vmis titres, de bénéfi–

ces

~

tels font le, olfiees de chambrier, d'aumÓllier, d'in–

ti rmier , de eélerier , de faerillain ,

&:

autres Cemblables.

L 'abbc! oomme

a

ces olfiees.

D aos les maiCons on on a introdu;t la réforme, la

plupan de ces omees

001

été Cupprimés,

&

réunis :l.vee

tous leurs reveollS

3

la manCe des religiellx ..

.

Dans I'abbaye de Saim-Denis en F ranee , ,1 y avo't

un gran-prieur, un

C~us-prieur,

un ehaneelier garde des

feeaux, grslld-aumÓllIer, grnnd-eoofelfeur, grand bou–

teil ler , graud-paDnetier, grand-prevÓt,

gr~na-,?3réehal

féodal ,

&

on grand-veneur de I'abbé, qu, éto,ent tOuS

otEees

cla"flrallx

polfédés par des religiell!.

(11)

C L A V U S, f.

tn.

ten...

de

Medai,,",

en le nom

que les Medeeios doonent

il

une douleur lancinante,

iI

la

téte, on elle Ce fait Cemir ordinairemenc 3U - d_elfus

des yeux , e'en-a·dire au finus frontal, de telle Corte

qu'il fe mble

S\I

malade qu'i1 lui emre aéluellel1\ent dans

la

tt te uue vrille ou un

poin~on;

ce qui 3 fuir doo–

ner

a

eeue maladie le nom de

e/a'/J/u .

Quelquefois le

. Iavus

n'affeéle qu'ufl có.é, quel'l.uefois auffi tOUS

le,

~eUI

'ron"

II/,

CLE

427

On regarde eette maladie eomme une efpeee de

fié–

vre interminente ,

par~e

qu'en ellet elle reprend

&

quit–

te le malade :\ des périodes réglls. Elle en quelque–

fois quotidienne , quelquefois elle n'el! que tieree.

1/0-

ya.

F

I E

v

R E .

00

la guérit en dOllnant nu malade ut\ émétique uo

pell avam

&

un peu apres I'aeces,

a

quoi on aJoute,

pour plus d'effieacité , üne dofe eon"enable de quinqui–

na, eomme pour les tievres intermiuemes. Quelque–

fois allffi la faig née

&

les diaphorétiques opere

O!

la cu–

re , Cans qu'il loit befoin d'au tres remedes.

Cbamvcrs.

Quelquefois les hl'fiériques

001

au fommet de la tete

UDe douleur femblable, que Sydenham "ppelle

dav IIs

b)'fteriCIIs.

vo)'.~

P'A S

s , o

N

H IT

E'R

' Q

u

E.

(b)

C

L A

V

U S,

r.

m.

dam

l'

a"ei'{lIiti,

bande ou file t

de pourpre , que les fénateurs

&

les ehevaliers RomnJJ1s

portoient fur la poitrine ,

&

qui étoit plus ou moills

large , felon la dignito de eelui qni le portoit . C' el!

de ceS différemes largeurs qu 'efi venue la différel1ee de

la tunique

aNgllflie/ro'/Jia,

&

de la runique

latielavi".

l/oye::.

L A T ,

e

L

A V , A .

Cel Omemellt é,o;, appellé, felon quelques·uns,

e/a–

V II',

0101l ,

paree <¡u'iI étoir

C~mé

de petite plaques ron–

des d'or ou d'argeIH Cemblables :\ des ,':tes de clou.

L e

P.

Canrel , jéfllite, Coutienr qlle le

e/av,,,

ne eon–

rinoit qu'en des efpeees de fleurs de eouleur de pour–

pre, eoufues fur I'éroffe .

D il!. de 'Lrr'/Jollx.

C

L A Z

O

M

E N E ,

(G,og, anc.)

ville d'

t\oe

dan~

¡'lonie,

&

I'une des douu anciellnes de eeue provin–

ce; elle . voi, Smyrne

~

l' oriellt,

&

Chi.os

a

l'

oeci–

dem.

CLE

• C

L E',

f. m.

(Ser,."" rie . )

in(trument de fer qui

fe" • ouvrir

&

fer mer ulle r"rrure . ün

y

diniugue troiS

parties principales,

I'~nneau,

la ti!!e,

&

le pauneton :

I'auneau en la partie

~vuidée

en creur ou autrement,

qu'on tient:\ la main quand on ouvre ou ferme la fer–

rure; la rige eCl le petit eylindre eompris entre I'allneau

&

le panneton; le panneton

eCl

cene partie Caillame

a

!'autre extrémit': de la

dI,

&

plaeée dans le mi:me

plan que Ilalloeau . On voi, que le pallne tOIl étalll par–

ticuHercment deltiné

a

faire mouvoir:

les parries

inrérit!u~

res de la ferru re, doit ehanger de forme, Celon

le

nom–

bre , la qualllé, la difpolition do ces partie< . Pour fai–

re une

dI

ordinaire, on prend un moreeau de fer pro–

portiotlné :\ la grolfeur de la

el. ;

on

m~nagc

• UDO

extremité une purtion d' ¿:off. pour

le

palllleton ; on

fo rge la tige. On ménage

3

I'amre bOllt une autre por–

tion d'étoffe pOur ¡'auneau; puis on fópare fur la tran,

che la

el.;

qui eCl pour ai"o dire enlevée; oa donne

au marteaO

& •

la forge, • l'étoR" deClinée pour le

panneton, la forme

!.

plus approehée de eelle qu.'il doit

avoir; on peree

a

la pointe I'étoff" dellinée pour I'an,

oellu , qu'on a auparaV3tH

appla[ie

:lU marteau; puis on

aeheve la

el/:l

la lime

& •

l'étall. On

~erra

dans nos

Planches dé Senurerio de.

clls

de plulieurs fortes, t30t

fi mples qu' ornées, mm éoauchécs que finie; , tallt

a

~auneton

platis qll" panneton en S, tant

folide~

que

furé.s, 'am :\ fiOlple forure qu'

a

forur..s mu ,ipliées •

L es

ells

fimpl es

10tH

tellc que eelles que je viens de

deerire; elles fOil( quelquelois termlllée par un bOllton:

les

cJ/¡

ornée fom eelles dom I'alll1<3U ¿vuidé

&

fo–

Iide en pluriellrs eodroils, forme par les parti. s foJi–

des

&

evuidées des deOeins d'ornemens; les

e/h .

paa–

netons plats Com eelles dOllt cene partie

rer.mil1~e,

par

des furfaees paralleles , a par-10m la núme épa,/Ieur ;

les

<lh •

panneron en S, foJ1t edle< on ccHe partie

a la fig ure d'une S. Pour former les velltres de I'S

a~'ec

plus de facilité , on fore le panneton cn deux endrons.;

ces forllres l. font au foret

a

I'ordinaire; on «ueve eofu,–

te

a

la lime le rerte d'él'ai(feur d'étoffe qui fe uouve

3U-

I ,

del. de la forure ,

&

I'S fe tronve faite. Exemple : 8

1 •

foit

I

&

1

&

les trous ou forures, il en évidem qu'

en enlevant les parties 3

&

.¡ ,

.0 11

f?rmera. une S.. Les

e/Is

lolides Com eelles dont la IIge n en ponlt pereée par

le bom d'un trOu pour Y reeevoir une. bro_ehe; les

e/,s

percées Com eelles ou le bom de la tille loré peut rc–

eevoir une broche . Quelquefois eelte forure,

~u

Iieu

d'"tre roode di en riers-poim, ou d'une autre forme

finguliere . P'our la faire facilement , on

eommenc~

par

pratiquer

a

la

ti~e , ~u .

fore!, un trou rood ;

~u,s ,

a

1'2ide d'un mandnn d leter b,en tretl)pé ,

&

figure

cOI1\'

Hhh~

~

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