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410

CIU

C I T T

A -

DEL LA- PIE

V

E, (

e/ag.)

petite

"ilJe d'ltalie dans l'Ombrie.

CITTA - DI-SOLE, '(Géog. ) pelite vill e d'lta–

lie fonifiée, dans la To[eane, [ur la riviere de Fago–

ne .

C I

V

A DIE R

E

011

SIVADIERE, f. f.

(Mar.')

c'ell la voile du mh de beaupré.

Voy. Marine,

.PI.

/ .

la vergue de beaupré

&

la

<ivadiere

eotée

10.

Cette

voile ell fon inclinée,

&

elle a deux grands trous

a

chaque point vers le bas , afin que I'eau qu'c1le re,oit

fe pui/fe écouler au méme inaam, quand

iI

arrive qu'

elle touche

a

la mer .

L a

civadiere

ell une voile d'un grand ufage,

&

fa

fituation eu égard au vai/feau , fai t voir qu'elle femble

propre

a

tirer le vai/feau lorfque les autres voiles ne

fom que le pou/fer . Cependant quelques-uns prétendeDt

<¡u'elle fen plus

a

[outenir le 'navire

&

a

le redrelfer

vers le halH, qu'ii le pourfer en-avam .

(Z)

C

1

U D A D DEL

A

S P A L M A S,

(Glog. )

v ille capitale de l'lIe de Canarie, avee un fon

&

UD

pon Ires·fréquenté.

L ong.

3.

lat. 28.

CIUDAD DE LOS RE YES ,

(GéQg.)

ville

confidérable de l'Amérique méridionale dans la Terre–

. ferme, province de Sainte-Manhe, pres de la fouree

da CeCar .

C

1

U DAD R E AL,

( Géog. )

ville d'ECpagne dans

la nouvelle Ca(lille, capital e de la Manche,

a

une Iieue

de la Guadiana.

L ong.

14.

to .

lat.

39.

2

II

Y

a eneo–

re une ville de ce nom dans l'Amérique méridionale

au Paraguai , au eonfluent des rivieres d'ltatu

&

de Pa–

rana.

C I U D A D - RO D R

1

G O, (

Géog.)

ville fone

d'ECpagne au royaume de L<Eon, Cur la riviere d'Agua–

da.

L ong.

1

t .

f4.

lat.

40. 38.

C I V E

0It

C I V E T

TE,

r.

f.

e"'p"la, (Jard.)

il

Y

en a de trois eCpeces; la

&Ívc

de Portugal,

\o

gro(Je

úve

ci'Anglcterre,

&

la petite qu'

011

nomme

civette:

elles ne different que par la grotTeur de leurs feuilles.

Qu<iques· uns appellem la eiv<ue

appleit.

L a racine de

la

<ive

e(l un a(Jemblage de petites bulbes, eomme I'é–

chalote. Sa feuille el1 longue, extrememem menue,

&

a l'odeur de la ciboule. Ses fleurs [on t purpurines, fai–

tes en petit paquet oii Ce forme Hne petite graine: elle

fert dans les fournitures de C.lade

&

dans les omelet–

tes; elle jette quantité de brindilles ba/fes, que l' on

coupe

a

tleur de [erre : l'uCage ea de la· multiplier par

les petits rejeuons de fon pié. Une eul[ure ordillaire,

une bonne lerre, ea tout ce qui lui faut.

(K )

C 1 V E DA, (

Gé.g.

)

petite ville d' ltalie dans le

Bre[eian Cur l'Oglio, aux V énitiens .

*

C 1 V E L LE,

f.

f.

(Piche)

[orte de petit poi/fon

que l'OD

pe~he

daos la L oire, depuis la ville d'Angers

juCqu'ii la

~er ,

&

qu'on eroit etre un fmi d: anguille

a

eau[e qu'll en approche beaucoup. Ceux qUl préten–

dent le contraire,

dircnt

que ces poicrons nc viennent

jamais plus graods; ils ne fOn[ pas plus gros ni plus

longs que des aiguilles ordinaires

a

eoud re:

iI

s'en pe–

che une tres-grande quamité, qui fe conromme par les

pauvres gens

&

les riverains. l iS en formem des bou–

les qu'i1s nomment

pain d. ,ivel/e.

On fai t cette peche en Mars, eUe dure deux

ii

trois

mois; o n ne fe len que de raes, tamis, ou cribles, avee

leCqucls hommes, femmes,

&

enfans prennem les

ei–

'Vel/es,

en écumant la Cuperlicie de I'eau: aino c'en la

m eme peche que celle des peeheurs bas N ormands de

la riviere de l'Oeme. On la fai t la nuil ; les p€cheurs De

fe fervem poim de lanterne; s'i1 arrive que les débor–

demens des eaux ayen[ rendu les eaUI troubles , on

peche de joue fu r la L oire.

e

1V E N CHE U,

(G'og.)

ville eonlidérable de

la

Chine, daos la provinee de Fokieo.

L ong.

134.4

0 •

lat.

2).

C 1 V E R A G E,

('}flriJpr.)

ell une redevanee dl'lc

au feigneu r dans

~uelques

provioces par les tenanciers ,

pour les terres qu 11 leur a eoncédées. Guypape, en fai[

mentioo en fon

,011Jeil

91. Selon M . Salvaing, daos

fon traité de

l'flJage dtI jiefs,

ch. ¡eHij .

civaragium

e (l en Dauphiné un deoit d'

aven.ge

ou pay.ble en a–

voioe.

V oy""

Chopin ,

[ut

I'artide

!o.

de la eoútume

d' /lnjolt. V oyez. le tr. de /a pratu/lte des terrius ,

t omo l/o [ello jx. 'fueft.

2 .

( A)

.

'.

C 1 V E S,

f.

f.

(Vier.)

e'\!tolt de pemes pieces de

veree de forme ronde, dont l' on faiCoit . ncienoemem

les vitres . 00 s'eo ren eneore en AlIemagne.

C I V E T, f. m.

( Cllijine)

e'ea

un ugoO[ panieu–

)jer, fait d'un lievre eoupé par moreeaoI,

&

euit en

p OI

avec booilloD, un bouquet d'herbes,

&

un a(fai-

CIV

, ronnement de vin, de farine, d' oignon,

&

d'u.n peu

de

vinaig~e .

,

CIVETTE, f.

f.

(Hift. nae. Z oolog. ) a"imal

Zibeehieum

quadrupede, que I'on a m is fous le méme

genre que le chien, paree qu'iI lui re/fcmble, de me–

me qu'au l"lup

&

au renard, par la forme de la tete

&

du mufeau ,

&

par le nombre des dems; c'e(l pour–

quoi on lui a ,u(Ji donné le nom de

eatus z.ibethiwJ

ou

felis odoraeuJ.

M . L inn31us a rangé la

,ivette

a–

vec le blaireau fous le meme genre ; ,paree que ces

deux animaux om chacun huit m.mell es, deux [ur

la poitrine,

(j x

Cue

le vcntre,

&

cinq doigts

i

ehaque

pié.

La

,ivette

habite

l'

Afrique, les [ndes, le Pérou, le

Brelil, la nouveHe ECpagne ,.la Guinée: on en nour–

rit en Europe. Quelques auteurs la prennent pour I'hye–

ne d'Ari(\ote

&

de Pline;

&

eeux·la I'om nommée af–

Cez ·bien

hy",na odorifera.

D'autres I'e(\jmem e!re une

eCpeee de foüine, ou de chat fauvage;

&

eeux-ci I'ont

appellé.

fe lis z.ibeehina,

paree que la

eiwtte

porte un

parfum que les Arabes appellen t

z.ebed

ou

z.ibee,

d'ou

elle a été nommée en

Fran~ois

<ivette

.

Voyez. cee a–

nimal,

PI. 17/.

d' Hift. natofig .

1.

L'hi(loire de eet animal, eelle de la fau/fe origine de

fon pnrfum, les contes qu'on en lit dans les v"yages .

les erreurs oii fom tombés les divers N a[uralilles qui

en om parlé;

tDUS

ces faits n'cntreront point iei daos

fon an icle: nous nous en tiendrons uniq uemem

á

Ca de–

fcription anatomique, que nOllS extrairpns des

mémoire$

de I'acadlmie des S,itnces,

les Ceules fources fur lef–

quelles on pui(fe compter,

&

avec d'autam pl us de rai–

fon, qu'on trouve [éuni dans un feul des anciens vo–

lumes de eeUe académie, la de[eription de cinq de ces

animaux.

L a

. ivette

a environ deux piés

&

demi de long, fa

qucue en de

quin7..c

pouees plus ou

moins;

fes Jambes

fonr courtes , princip:lIemcl1l eelles de dcvant , qui I) 'a–

voicnt dcpuis le! ventre jufqu'cn · bas, que cinq pouees;

les pau t!s, [nnt celles de devant que celles de derriere,

avoient ehacune cinq doigts, dont le plus petit tenoi[ lieu

de pouee , eomme

iI

l'oues: mnis ce petit doigt

a

peine

poCoit

a

[erre,

&

n'y'touchoit que de' l'ongle. Outre ces

cinq doigts, il

L

avoit un ergot garoi d'un ongle eom–

me les doigts . a plame du pié étoit munie d'unc pea\l

douce au toueher.

L e poil étoit court fur la tetc

&

aUI pattes, mais a–

yant jUCqU'3 qualre pouees

&

deroi [ur le dos, oii il ell

le plus long. Ce long poi! qui ¿<o;[ dur, rude,

&

droi[,

étoit entremelé d'un autre plus court, plus doux ,

&

fti–

fé comme de la laine .

L'ouvenure qui eondui[ au réeeptac1e, oii s'ama/fe la

matiere odorante, qu'on appelle vu lgairemellt

,ivette ,

étoit au·de/fous de l'anus: eeue ouvenure étoit longue

de trois pouees;

&

quand on la dilaloit, elle avoit plus

d' un pouce

&

demi de large: elle éwi[ I'entrée d'une

cavilé, qui Cervo;t eomme de ve(libule pour réceptac1e

de la matiere odorante.

Ce \'eaibu le étoit garni pu les bords d'un poil tour–

né de dehors en-dedans, enlone que la matiere odoran–

te n'en pouvoit fonir qu'a cOlme-poi! . Dalls le fond

de ce "eflibule qui pouvoit eontenir un peti[ reuf de pou–

Ie, il

Y

.voit deux autres ouven ures 3 droite

&

a

gau–

che d'un pouee de diametre, qui pénétroient chaeune

dans un Cae de fept

a

huit lignes de diam<tre.

La peau du aedans de ces lacs étoit ;négale eomme

celle d'un oi[oo, garnic de pe[its poils c1air Cem¿s,

&

pereée de plufieurs petits trous: ces trous répondoient

:i

des glandes de la gro/feur d'un petit pois, Cerrées les

unes eontre les autres,

&

liées par des mcmbranes

&

par des vai/feaux, qui étoient les rameaux des an eres

&

des veines hypoga(lriques

&

homeu[es .

C'ell dans ces Cacs que s'ama/re la matiere odorante ,

que les Arabes appellent

z.ibte,

qui fignifie

écume.

ED

efiet, eeue matiere étoit éeumeufe;

&

cela Ce reeon–

noi/foit, en ce que peu de tems apres elle pcrdoi[ la

blaneheur qu'clle avoit en ronam: ce qui arrive 3 [OU–

tes les Iiqueurs, leCquelles blanehi/fent touJours quand

elles éeument, de quelque eouleur qu'elles fuiem d'ail–

leurs. L a petite ouvenuee qui paroi/foit ao-de/fou< de la

g rande , étoit I'entrée des parties de la génération .

L a forme des poches oii s'ama(le la matiere odoran–

te, fe voyoil mieux renvcrCée que daos leur limation na–

toreHe . L es glandes de ces faes étoient du nombre des

eonglomerés. Au milieu de chaque glande , il

Y

avoie

une elvité oblongoe pleine de fue odoran[ fon blane ,

qu'elle recevoit par autam de petits trOUS qu'j\

y

avoit

de grains qui eompofoicnl la glande;

&

ccttc eavi,,! fe

Te-