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408

CIT

" leve forr hal1t,

&

re(femble au laurier . Si Podenr qo'

il

n!pand n'éroit pos dirfóreme,

011

pourroir aiCémem

" le confolldre avec le laurier . Ses feuille ré!illellt au

" Courfte d,s aquilons,

&

Ca

Beur efl fo" adhércme

" nu x brnnches ou elle efl attaehée. L es M edes s'en

" C«vem

pour motrre dans la bouehe une odeur agréJ–

" ble,

&

pour fonitier les viei llard aflhmatiques".

S"

deJcription.

(Geoffroi,

mato

m.d.)

11 ell médio–

crement haur dans IIOS jardills. Sa rkine efl brallchue,

&

s'érend en rous Cens : elle efl ligneuCe,

&

eouverte

d'ulle écorce jaune en-dchors, blanehe en-dedans . Son

trone n'efl pas fort gros; fon bois en blan

&

dnr;

[011 écoree en d'un verd pale. Ses branehes rom nom–

brcules , longues, greles ,

&

fort plilntes; les plus viei l–

'les Cont d'une coukm verte jaunft rre ,

&

garnies de

pointes blanehiues: eelles qui 10m -jeunes , rour d'ulI

beau verd gai; l'extrémité des branehes

&

des feuilles

efl forr tendre,

&

d'un rouge brun .

Ses feuilles approehent de la grandeur de eelles du

noyer; clles Conr- Couvellt moulres, quelquefois poimucs,

&

prerque trois fois plus longues que larges; .plus ver–

tes cn-ddfu qu'en-defTous, légeremem deruclécs en leur

bord, gam ies de veines qui viennelH de la d lte

é~aiO"e

qui eH dans

le

milieu; quelquefois ridées

&

comme

bolfdé!s , elles COIl[ en grand nombre,

&

durenr peno

dalle (out I'hyvcr , d'une bonnc odc.!ur , ameres:

elles

P3-

_

roiJl"lH pereées de trou , ou plOdlt parCemécs de poil1l>

tranfparens, qUijnd on les re¡¡arde au Cokil, de m e me

que celles du m;Hepenuis. La pl(\pan

d~s

feuiHes on t

une ét>ine contiguc

3

I:l

p3rtie rupéricurc,

&

voiline du

bourgeon: la pointe de eetce épine di

rouge~tre ,

ver–

te dans le rerle , forr ruide ,

&

sfTez

lon~ue .

Ses deurs Com en grand nombre au Commet des ra–

rnenu~

1

ou elles

form e--Ilt

camme

un

bouquet;

elles rom

en roCe , compofées le plu rouven< de cinq pélales

chamus, diCpoCé, en rond

&

reHéchis, parrem.!s de rOlt–

gc en·dt..'hors , blancs

d~\Os

tout le

rene;

tl)Otcnus p:1r

un pt:tit c31ice

verd

1

décou?é

en cinq ql1aniers

1

rcnf::r~

m am benucoup de fi lets d'élami les blanchntles,

&

Cur-

11lOl1lés

d'un

fommct jaul1c.

Ces

fieurs oot une odCllr

foible ,

&

Cont d'Jbord

dou~a "es,

enCuite ameres: le '

unes

fOllt

fcnil es

1

ayam au milieu des érnmincs un

pi–

{lil longuet, qui efl l'embryon du fruit;

&

les autre,

fom fléril.s , "tant CatlS piflils: eclles-ci lombem bien–

tÓt,

&

les autres Cubl;

(10m.

Ses fru its 10 m Couyem oblongs, quelquefois Cphéri–

ques, d'autrefois pointus • leur C" mmet, quclquefois

m oulre, ; leur Cuperlicie efl ridée

&

parCemée de tuber–

cule : Couvem ils om neuf pouces de longúeur ,

&

quel–

quetbi d:'l valHage; car ils varient en g,r3l1deur

&

en pe–

(.lIteur . Q uelques-llns peCem juCqu'a hx liv.

L eur é.:orce exrérieure ell comme du cuir, mince,

amere, échauffame, vene

dans

le

commellcement

1

de

couleur

d'o[ dans

la

macurité

1

d'une odeur

p¿n~tramc"

L eur éemce intérieure ou la chair, efl épailfc

4

com–

me c.nil.gineuCe, ferme, blnnehe,

dou~ltre,

un peu a–

cide,

&.

Iégeremem odorame , p.rragée intérielHemellt

en plur,eurs loges pleines d'un lile acide eontenu dons

des vélieules membraneuCes.

E nfin chaque fruit coOtient beaocoup de graines.

Q uel'lues-uns en one plus de eem cillqu3nte, renfermé.s

dans.l. moelle vélicolaire.

EII~s

.r0m oblongoes, d'un

deml-pouce de longueur , ordJllaJremene poilltues des

deux eÓtés, couvenes d'uue peau un peu dure

&

mem–

braneuee , amere , Jnune en-dehors, c3nnelée,

&

renfer–

mnm une amande bl3nehe, melée d'.mertume

&

de

doueeur.

Son origine"

L e

(itronl1ier,

comme le prouvent fes

110ms lat ins, a été d'.bord .pporté de l'Affirie

&

de la

lVIédie en Greee , de

Iil

en lcJlic

&

dans es provinc.s

m éridionales de l'Europe. On le cultive en Sicile , en

Portugal en ECpagne , en Piémonr, en Provence ,

&

m eme

d~ns

'1

uelques Jordins du nord, 011 il donoe des

fruils,

m.is

bien inti!rieurs

i

eeux de.' climats chauds.

On cultive eneore cet arbrc

iI

la Chme, .ux Indes o–

rientales

&

occidentales,

&

en Amérique, au rappon

du chevalier Hans Sloane .

V.yag.

,;

la

'Jam. <1m.

l/.

p.g.

t

76.

Ses <Jpu".

L es Botanines en

di~inguent

uue dixaine

d'eCpeces principales , quoiqu'ils n'lgnorel1t pas que les

jordiniers de Genes, qui en en la grande pepiniere pour

l'Europe, Com

Ii

curieux d'étendre certe varit!té, qu'il,

I'augmemem tous les JOurs.

CIT

Verpeee de

e;t, oH7Iier

la plus

eflim~e

efl celIe de

Florenee, donr chaque citron Ce vend

:i

Florence me–

lne

cinquaOle

rou

de!

notre

monnoie:

on en

envoye en

préCem dans les difierentes cours de l'Europe. Cetre

eCpece panieu licre ne peut venir dans Ca pert"clion, que

dans la plaine qui efl entre

Pile

&

L ivourne;

&

quoi–

qu'on

aj( rranrpoe{é

ceS

forres de

t'itronn;~rs

du l¡eu

m~me

en

divers :lutre eudroits

choilis

di

h alie, ils

per–

dent toOjours infinimem de cet .roma\e , de ceu e fi –

nefTe de goat que leur donne le terroi r de ces plaiocs. ( t )

Son t'¡age eha. la

R omaim.

On ne mnngcoir poine

eneore de citron du rem de Pline;

&

Plut.rque ro p–

pon e qu'il n'y .voit pas lon&-tems qu'on en failoit u–

lage en qualité d'alilllent lorlqu'il vine au monde. Au

rapport d'A thenée, on regn rduit alors les citroos com–

me une chofl! d'un

tres-grand

prix ; on

en

enfC!'rlnoic

.vec

des hordes pour les garantir des teignes,

&

leur

donner en meme tems un odeur

a~réable :

e'efl de-I:l

r:lI1S

doute que viem le nom de

'V.ftll

eitroJa

.

0n mno–

geoit dé). le ciuon du tems de Galien,

&

A picius nous

a conCervé In maniere done on I'accommodoit .

Comme le

citronn;t'r

en

enCuite p3r-tOut devenu tres·

cornmun

on

[rouve dans les ouvrnges des rnodernes

UII

nomb~e

immenfc d'obrervntions

fUf

les

vertu

de

cee

arbre

&

de Con fru it , dont plufieurs parties Com d'uCa–

ge en medeeine.

Voya.

C ,

T R

o

N

(Chimi• . )

11 Y a des citrons qui fullt

en

mcme

tcms oranges ,

c'efl-a-dire que certain nombre de cÓtes on platÓt de

eoins Colide ,continué juCqu" I'.xe du frui t, Com d'o–

range

&

les autres de ciu on: ce nombre de cÓtes efl

non - I~ulement

dilférent, mais quelquefois difleremment

melé en diñerens fruits. En-ce un effet de I'art, 011

Com-ce des eCpeces

~nrtku lieres

(

I-Jift.

de I'aead.

da

Se.

'7".

&

1712. ) . Si

e'e(l

un eflet de I'art , Ceroit–

ce par des poufficres appliquées

a

des piflils étrangers

que cene rncrveillc nrrivc? On pourroit le

foup,;:ollnee

fut

des

e~

mples

approchans

qui

~·cn

[rauvenr

che'l.

qucl–

ques

3nim:l\l~,

(j

I'analogic

du

rCB:nc animal

3U

vég<!t:l l

étoit ree.v.ble en Phylique . e leroit bien-Id une ma–

niere é,égnotc d'avuir de nouvelles eCpeees de fruit;

mais il faut attendre les expérienccs .vam que de pro–

noncer "

11 en parlé dans les éphémerides d' Allcm.gne

(E,

ph.m.

N .

C.

duo l . atm.

obJ.

3.

dec.

2.

atm.

2.

obJ.

11. )

de citrons

mon(lrueux

en forme de main;

&

le P . D entreeolle

( L e".

édifia>1&<1,

eom. XX.

pag o

30 t . ) • envoyé de la Chine la figure d'un citron nom–

mai>1

d. Di",

par les Chinois,

&

doot ils rone grand

cas pour [.. beauté

&

pour Con odeur. Ce fruit en tel

par f3

forme, qu'on

croit voir

les doigts d'

llne main

qui fe ferme;

&

r..

roreté a eng'Ré les ouvriers

hi–

nois

a

imiter ce fruit avec la moelle du tong-nao, qu'

ils tienncnt en roiCon par divers fils de fer qui figurent

les doigts. L e citron des curienx d'Allemagne venoit–

il des Cemenees de celui de

la

Chine, OU Ca for me ve–

noit elle de cauCes particulkres qui avoiem changé Coo

eCpcce?

Voiei une autre lingu larité, ou plútÓt mooflruofit"

bien plus é<r.nge , dOllt parlenl quelques auteurs . C'en

d'un

ciuon

qui 113Íl enfermé

daus

un 3Utre ,

(;lru;n

;1~

eitro:

mais d'abord il faudroit I'a voir va;

&

peUt-etre

quand on I'.uroir va, en abandonner I'explication: ear

il ne s'a¡¡it pos dans le fait d'un (ruir double ou ge–

m cau,

&

qui Ce forme aecouplé , 10rCq

deux boutons

naifTem d'une m2me queue r, pros l'un de I'autre, que

les eh.irs Ce cónfondem

:l

cauCe de leur trop grande

prosimité. C'clllei, dit-on, un cirron qui

CO([

du cen–

tre de I'autre, ou plOtllr c'en ici

peu t-~tre

un fait mal

v(\

&

mal rapponé. Ceux '1ui en donnem I'explication

par l'abondallee de la Céve, n'expliquenr point le phé-

1I0meno, paree qu'on ne cOlOprend pas que la force

&

la féeondité de la Ceve produiCem de

Coi

un ciuon éon–

tenu dans un autre , Cans l'entremiCe de Ca queue, de

[.. Beur,

&

de tOUS 1.. or!,:,nes dan> leCquds la ma–

tiere de la produétion ordina"e du fruit efl préparéc.

Va boíl

útron»j~r á~J

andall "

11

me

reOe

a

parlee

du bois de

~;lron1Jier

des

3Dciens,

qui écoit tres - r3rc

&

tres-emmé

¡¡

Rome. 11 falloÍl ':tre extrcmelllent

rJ–

che

&

magnifique pour en avoir Ceulemene des lirs, des

portes, ou des cables; c'en pourquoi Plioe a écrit:

011

empJ(1y~ rar~mu,t

le ho;s

d~ ~d ar"r~

pOlfr

I~I

meltblel,

mim~

án

p~us

g,:mlds

foign~url"

Ciceron

en

~voit

u–

ne table, qUt 3vo,r coí}té ({eux mille t!cus. AliolUs Pol-

Iio

(1) Dan. b pl.tine qai ert I!ntre Pire

Se

LiYODfoe

i1

nO,

¡¡

p:u de

citTonnien; il nO,

a que de$ cbéne••

8c

dea heuel"

D.ln.

prerqae tOal Jes

J:udias de

J.;t.

TOrCJ.D~ .

il

y

a \la

qlUDrit~

d: CiuoQ[ucft.

tO",

de:

I~

Oleme

cfpece.