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CIT
" leve forr hal1t,
&
re(femble au laurier . Si Podenr qo'
il
n!pand n'éroit pos dirfóreme,
011
pourroir aiCémem
" le confolldre avec le laurier . Ses feuille ré!illellt au
" Courfte d,s aquilons,
&
Ca
Beur efl fo" adhércme
" nu x brnnches ou elle efl attaehée. L es M edes s'en
" C«vem
pour motrre dans la bouehe une odeur agréJ–
" ble,
&
pour fonitier les viei llard aflhmatiques".
S"
deJcription.
(Geoffroi,
mato
m.d.)
11 ell médio–
crement haur dans IIOS jardills. Sa rkine efl brallchue,
&
s'érend en rous Cens : elle efl ligneuCe,
&
eouverte
d'ulle écorce jaune en-dchors, blanehe en-dedans . Son
trone n'efl pas fort gros; fon bois en blan
&
dnr;
[011 écoree en d'un verd pale. Ses branehes rom nom–
brcules , longues, greles ,
&
fort plilntes; les plus viei l–
'les Cont d'une coukm verte jaunft rre ,
&
garnies de
pointes blanehiues: eelles qui 10m -jeunes , rour d'ulI
beau verd gai; l'extrémité des branehes
&
des feuilles
efl forr tendre,
&
d'un rouge brun .
Ses feuilles approehent de la grandeur de eelles du
noyer; clles Conr- Couvellt moulres, quelquefois poimucs,
&
prerque trois fois plus longues que larges; .plus ver–
tes cn-ddfu qu'en-defTous, légeremem deruclécs en leur
bord, gam ies de veines qui viennelH de la d lte
é~aiO"e
qui eH dans
le
milieu; quelquefois ridées
&
comme
bolfdé!s , elles COIl[ en grand nombre,
&
durenr peno
dalle (out I'hyvcr , d'une bonnc odc.!ur , ameres:
elles
P3-
_
roiJl"lH pereées de trou , ou plOdlt parCemécs de poil1l>
tranfparens, qUijnd on les re¡¡arde au Cokil, de m e me
que celles du m;Hepenuis. La pl(\pan
d~s
feuiHes on t
une ét>ine contiguc
3
I:l
p3rtie rupéricurc,
&
voiline du
bourgeon: la pointe de eetce épine di
rouge~tre ,
ver–
te dans le rerle , forr ruide ,
&
sfTez
lon~ue .
Ses deurs Com en grand nombre au Commet des ra–
rnenu~
1
ou elles
form e--Ilt
camme
un
bouquet;
elles rom
en roCe , compofées le plu rouven< de cinq pélales
chamus, diCpoCé, en rond
&
reHéchis, parrem.!s de rOlt–
gc en·dt..'hors , blancs
d~\Os
tout le
rene;
tl)Otcnus p:1r
un pt:tit c31ice
verd
1
décou?é
en cinq ql1aniers
1
rcnf::r~
m am benucoup de fi lets d'élami les blanchntles,
&
Cur-
11lOl1lés
d'un
fommct jaul1c.
Ces
fieurs oot une odCllr
foible ,
&
Cont d'Jbord
dou~a "es,
enCuite ameres: le '
unes
fOllt
fcnil es
1
ayam au milieu des érnmincs un
pi–
{lil longuet, qui efl l'embryon du fruit;
&
les autre,
fom fléril.s , "tant CatlS piflils: eclles-ci lombem bien–
tÓt,
&
les autres Cubl;
(10m.
Ses fru its 10 m Couyem oblongs, quelquefois Cphéri–
ques, d'autrefois pointus • leur C" mmet, quclquefois
m oulre, ; leur Cuperlicie efl ridée
&
parCemée de tuber–
cule : Couvem ils om neuf pouces de longúeur ,
&
quel–
quetbi d:'l valHage; car ils varient en g,r3l1deur
&
en pe–
(.lIteur . Q uelques-llns peCem juCqu'a hx liv.
L eur é.:orce exrérieure ell comme du cuir, mince,
amere, échauffame, vene
dans
le
commellcement
1
de
couleur
d'o[ dans
la
macurité
1
d'une odeur
p¿n~tramc"
L eur éemce intérieure ou la chair, efl épailfc
4
com–
me c.nil.gineuCe, ferme, blnnehe,
dou~ltre,
un peu a–
cide,
&.
Iégeremem odorame , p.rragée intérielHemellt
en plur,eurs loges pleines d'un lile acide eontenu dons
des vélieules membraneuCes.
E nfin chaque fruit coOtient beaocoup de graines.
Q uel'lues-uns en one plus de eem cillqu3nte, renfermé.s
dans.l. moelle vélicolaire.
EII~s
.r0m oblongoes, d'un
deml-pouce de longueur , ordJllaJremene poilltues des
deux eÓtés, couvenes d'uue peau un peu dure
&
mem–
braneuee , amere , Jnune en-dehors, c3nnelée,
&
renfer–
mnm une amande bl3nehe, melée d'.mertume
&
de
doueeur.
Son origine"
L e
(itronl1ier,
comme le prouvent fes
110ms lat ins, a été d'.bord .pporté de l'Affirie
&
de la
lVIédie en Greee , de
Iil
en lcJlic
&
dans es provinc.s
m éridionales de l'Europe. On le cultive en Sicile , en
Portugal en ECpagne , en Piémonr, en Provence ,
&
m eme
d~ns
'1
uelques Jordins du nord, 011 il donoe des
fruils,
m.isbien inti!rieurs
i
eeux de.' climats chauds.
On cultive eneore cet arbrc
iI
la Chme, .ux Indes o–
rientales
&
occidentales,
&
en Amérique, au rappon
du chevalier Hans Sloane .
V.yag.
,;
la
'Jam. <1m.
l/.
p.g.
t
76.
Ses <Jpu".
L es Botanines en
di~inguent
uue dixaine
d'eCpeces principales , quoiqu'ils n'lgnorel1t pas que les
jordiniers de Genes, qui en en la grande pepiniere pour
l'Europe, Com
Ii
curieux d'étendre certe varit!té, qu'il,
I'augmemem tous les JOurs.
CIT
Verpeee de
e;t, oH7Iier
la plus
eflim~e
efl celIe de
Florenee, donr chaque citron Ce vend
:i
Florence me–
lne
cinquaOle
rou
de!
notre
monnoie:
on en
envoye en
préCem dans les difierentes cours de l'Europe. Cetre
eCpece panieu licre ne peut venir dans Ca pert"clion, que
dans la plaine qui efl entre
Pile
&
L ivourne;
&
quoi–
qu'on
aj( rranrpoe{é
ceS
forres de
t'itronn;~rs
du l¡eu
m~me
en
divers :lutre eudroits
choilis
di
h alie, ils
per–
dent toOjours infinimem de cet .roma\e , de ceu e fi –
nefTe de goat que leur donne le terroi r de ces plaiocs. ( t )
Son t'¡age eha. la
R omaim.
On ne mnngcoir poine
eneore de citron du rem de Pline;
&
Plut.rque ro p–
pon e qu'il n'y .voit pas lon&-tems qu'on en failoit u–
lage en qualité d'alilllent lorlqu'il vine au monde. Au
rapport d'A thenée, on regn rduit alors les citroos com–
me une chofl! d'un
tres-grand
prix ; on
en
enfC!'rlnoic
.vec
des hordes pour les garantir des teignes,
&
leur
donner en meme tems un odeur
a~réable :
e'efl de-I:l
r:lI1S
doute que viem le nom de
'V.ftll
eitroJa
.
0n mno–
geoit dé). le ciuon du tems de Galien,
&
A picius nous
a conCervé In maniere done on I'accommodoit .
Comme le
citronn;t'r
en
enCuite p3r-tOut devenu tres·
cornmun
on
[rouve dans les ouvrnges des rnodernes
UII
nomb~e
immenfc d'obrervntions
fUf
les
vertu
de
cee
arbre
&
de Con fru it , dont plufieurs parties Com d'uCa–
ge en medeeine.
Voya.
C ,
T R
o
N
(Chimi• . )
11 Y a des citrons qui fullt
en
mcme
tcms oranges ,
c'efl-a-dire que certain nombre de cÓtes on platÓt de
eoins Colide ,continué juCqu" I'.xe du frui t, Com d'o–
range
&
les autres de ciu on: ce nombre de cÓtes efl
non - I~ulement
dilférent, mais quelquefois difleremment
melé en diñerens fruits. En-ce un effet de I'art, 011
Com-ce des eCpeces
~nrtku lieres
(
I-Jift.
de I'aead.
da
Se.
'7".
&
1712. ) . Si
e'e(l
un eflet de I'art , Ceroit–
ce par des poufficres appliquées
a
des piflils étrangers
que cene rncrveillc nrrivc? On pourroit le
foup,;:ollnee
fut
des
e~
mples
approchans
qui
~·cn
[rauvenr
che'l.
qucl–
ques
3nim:l\l~,
(j
I'analogic
du
rCB:nc animal
3U
vég<!t:l l
étoit ree.v.ble en Phylique . e leroit bien-Id une ma–
niere é,égnotc d'avuir de nouvelles eCpeees de fruit;
mais il faut attendre les expérienccs .vam que de pro–
noncer "
11 en parlé dans les éphémerides d' Allcm.gne
(E,
ph.m.
N .
C.
duo l . atm.
9·
obJ.
3.
dec.
2.
atm.
2.
obJ.
11. )
de citrons
mon(lrueux
en forme de main;
&
le P . D entreeolle
( L e".
édifia>1&<1,
eom. XX.
pag o
30 t . ) • envoyé de la Chine la figure d'un citron nom–
mé
mai>1
d. Di",
par les Chinois,
&
doot ils rone grand
cas pour [.. beauté
&
pour Con odeur. Ce fruit en tel
par f3
forme, qu'on
croit voir
les doigts d'
llne main
qui fe ferme;
&
r..
roreté a eng'Ré les ouvriers
hi–
nois
a
imiter ce fruit avec la moelle du tong-nao, qu'
ils tienncnt en roiCon par divers fils de fer qui figurent
les doigts. L e citron des curienx d'Allemagne venoit–
il des Cemenees de celui de
la
Chine, OU Ca for me ve–
noit elle de cauCes particulkres qui avoiem changé Coo
eCpcce?
Voiei une autre lingu larité, ou plútÓt mooflruofit"
bien plus é<r.nge , dOllt parlenl quelques auteurs . C'en
d'un
ciuon
qui 113Íl enfermé
daus
un 3Utre ,
(;lru;n
;1~
eitro:
mais d'abord il faudroit I'a voir va;
&
peUt-etre
quand on I'.uroir va, en abandonner I'explication: ear
il ne s'a¡¡it pos dans le fait d'un (ruir double ou ge–
m cau,
&
qui Ce forme aecouplé , 10rCq
deux boutons
naifTem d'une m2me queue r, pros l'un de I'autre, que
les eh.irs Ce cónfondem
:l
cauCe de leur trop grande
prosimité. C'clllei, dit-on, un cirron qui
CO([
du cen–
tre de I'autre, ou plOtllr c'en ici
peu t-~tre
un fait mal
v(\
&
mal rapponé. Ceux '1ui en donnem I'explication
par l'abondallee de la Céve, n'expliquenr point le phé-
1I0meno, paree qu'on ne cOlOprend pas que la force
&
la féeondité de la Ceve produiCem de
Coi
un ciuon éon–
tenu dans un autre , Cans l'entremiCe de Ca queue, de
[.. Beur,
&
de tOUS 1.. or!,:,nes dan> leCquds la ma–
tiere de la produétion ordina"e du fruit efl préparéc.
Va boíl
tÜ
útron»j~r á~J
andall "
11
me
reOe
a
parlee
du bois de
~;lron1Jier
des
3Dciens,
qui écoit tres - r3rc
&
tres-emmé
¡¡
Rome. 11 falloÍl ':tre extrcmelllent
rJ–
che
&
magnifique pour en avoir Ceulemene des lirs, des
portes, ou des cables; c'en pourquoi Plioe a écrit:
011
empJ(1y~ rar~mu,t
le ho;s
d~ ~d ar"r~
pOlfr
I~I
meltblel,
mim~
án
p~us
g,:mlds
foign~url"
Ciceron
en
~voit
u–
ne table, qUt 3vo,r coí}té ({eux mille t!cus. AliolUs Pol-
Iio
(1) Dan. b pl.tine qai ert I!ntre Pire
Se
LiYODfoe
i1
nO,
¡¡
p:u de
citTonnien; il nO,
a que de$ cbéne••
8c
dea heuel"
D.ln.prerqae tOal Jes
J:udias de
J.;t.
TOrCJ.D~ .
il
y
a \la
qlUDrit~
d: CiuoQ[ucft.
tO",
de:
I~
Oleme
cfpece.