.
)
CIT
lio en avoit aehete! une trente mille livros;
&
il
Y
eh
avoit de plus de quarante mille écus : ce qui faifoit eefte
,diff¿rence de prix, c'étoit ou la grandeur des tables, ou
Ja beaaté des ondes
&
des nceuds . Les plus efiimées
étoient d'un feul nceud de racine.
La prome(fe qu'Horaee fait a Venus de la part de
aximus,
Lib. IV. od.
j.
Albanos prope te la",s
I
Punet marmoycam fttb trabe citrea;
" il vous drelfcra une fiatue de marbre dans un tem–
" pie de bois de
citromzier
prcs du lac d' Albe ,,: cetre
promelfe, dis·je, n'efi pa peu conlidérable: ear un tem–
ble boifé de
(ieronn;'r,
Gevoit etre d' une prodigieure
dépenfe. Ce temple de
V
énus n'auroit pounant pas été
le premier
01.1
I'on !turoÍt employé de ce bois: on n'a
qu';\ lire pour s'en couv.incre Théophrafie,
L .
t7.
ch.
v.
&
Pline,
L X II. ch. 16.
N ous voyons par ce détail que jb dois au P. Sana–
don, qu'il nc s'agit pas
ici
du bois de
naue
citronnier;
mais oous ignorons quel arbr.e étoit Je
cie"ea
d'Hora–
ce, nous ne le connoi(fons plus.
11
efl parlé dans l' Ecriture du bois
almugim
(
lI/.
tiv. des Roh, . h. x. v. xj.),
qui a aum exercé tOUS les
f.'l
vans; les uns prétcndent que
c'dl
le fabillier, d'autres
l'ucacia,
&
d'atttres
cnfill
entendent par
almugim
1
des
bois gras
&
gommoux: mais puirque c'étoit un bilis ra–
re que la
60lle
d'Hiram apporta d'ophir, qu'on n'avoit
jamais
va
jurqu'a ce jour-Ia, I'opinion la plus vraif–
[emblable efi que c'étoit du bois de tllUya, comme
I'a
traduit la vulgate, c'ell·a·dire du bois de cedre d' Afri–
que; parce que fuivam toute apparence, le pays d'
0-
phir éroit la c6te de Sophala en Afrique . Ainfi peut–
étre que le bois
almugim
ou le cedre d'Afrique, pour–
roir bien ctre
le
boi..; de ci[re d'Hor:1ce)
(j
rare,
(j
re–
cherché par fa
bOllO
e odeur , fes belles veines,
&
fa
durée.
Autell,.I
aneienJ.
Les liuérareurs peuvent conrulter
ici Diofcor.
li'11.
l .
e. <xxxj.
Théophr.
hifl. plant. li'11.
IV
ch. jv.
Athenée,
li'11. I
U.
~h.
vij. ",¡jj.
PaJI.
R.
R.
li'11. IV
ti•.
x. liv. V IlT. tit. iij.
Plin.
X I/. i(;'
XV
xiv. xX'11iij. XVI. xxvj. XVIl.
X.
XVII I. 'llj.
Grop.
li'l).
,.Y.
c. vii. viij.
ix .
Macrob.
[1.!¡¡ttlT?J.
xv.
Paulus,
lib.
l .
C.
viij. l.
{/Il.
e. iij.
'11.
Solin.
C.
xlvj.
falmajjj exereit.
Plin. 666. Apicius,
l.
f .
C.
xxj.
Attfett,.I mOde,.neI.
E[ parmi les modernes , Cornmc–
linus (Joh.),
in
'H efperidiblu Be/gicis. l1/tgufi-Vindel.
1676. fo l.
en Hollandois.
.
Ferrarius (Joh. Bapt.) ·,
H efPeride,. Rom"" 1646.
fol. c"m fig.
belle impreffion; figures encore plus bel–
les; ouvrage excellem; édition originale.
GeofTroi ,
Mat. medo tomo VI.
tres-boo.
Grube ( Herman ),
anal1fts mali
ci~re;.
H afn;""
1668. in-8°.
Ham.
1674
m -4°.
comptlaU0n des plus
m édiocres .
l ovi.nus (]oh. ),
horti heIperidttm,
Itb. l/.
Bajile""
rn8.
in·8°.
.
L al1'l.onus ( J ofeph ) :
,citrologia. Ferrar;""
~
690·
m-
12.
Ce petit traité fe retrouve dans le recuetl de fes
ouvrages.
.
.. .
"
Nali (Petri),
.b[<r'11otlo de malo Ilmoma Cltrae,', att–
r"ntia, vulgo la biJarr;a d;aa. FloruJ!.
1674.
m·4°·
figuro
,
Steeroeek (Franc. ),
cieri cI"!tIra. Antucrp.
1682.
;n-4°.
en Flamand, avec de belles figures.
Wolchammer ( Jo r. Chrifiop.)
h.[peridum m"rib.
Ii/,.
IV. N oriberg.
17t3.
i,,-fol.
C'ell ici la tradnétioo lati–
ne de I'ouvrage de cet
aat~ur,
'lui fut d'abord publié
en AUemand,
&
imprimé :¡ Nuremb. en 1708.
m·fol.
bon.
On peul conrulter H offman (Frider.), daos fes ou–
vrages rur l' milité du citron etl ranté
&.
en malad,e.
Ferrari, entr':lutres bonnes ehofes, a tralté avee beau–
coup d:éruditi,?n.
&
<fe
cooooi(fan~es,
de
I~
culture du
c;eronnrer,
qm mtéreffe la Botal1lque prauque. Cette
culture demande :¡.peu-pres Jes
m~mes
roins
&
la mc–
me m éthode que celle de I'oranger, comme le remar–
que Miller.
Voyez
ORANGER .
Nebcl ius a donné I'analomie du citron;
&
Seba, le
fqueletre de
13
feuiUe de 1'3tbre.
'Iher.
t.
l .
pi.
4·
D'un autre
c6t~
M . Geoffroi, maitre
d~ns.
rcm
~rt,
a
eofcigné le procedé de tirer le
[el
e(fentlel du cftron,
en faifaO!' évaporer le ruc Jurqu"
conlilla~ce
de fyrop
eI.ir.11 • aum trouvé une troiüeme m amere de tlrer
1'h¡,i1e eOentielle du citron, qu'i1 met au-deOus
de~
deuK
méthodes doO! nous
.vons
parlé.
V oyez les M , m. d.
Tome IIl.
CIT
I'acad. des $ei,,,•. a"".
1721
&
1738.
Are. de iW.
le Chevali,r
DE
J
A UCO U R T.
C
1T R
O
U 1L
LE, f. f.
( Bot. )
plante cucurbita–
cée, en Latin
citral/",
&
ang""ia off.
&
en
Frau~oi~
connuc aum [ous (e nom de
pafte<f1<C .
Ses [acioes foO! menues, droiees, librées ,
&
cheve–
lues: elle
rép.ndfur terre des farmens fragiles, veJns,
gamis de grandes feuilJes découpées profondement e n
plulieurs lanieres rudes
&
hériHées.
11
fort des ai(fe lles
des feuilles dN urilles
&
des pédioules qui portem ctes
fleurs jaunes, en cJoche, évafées, divifées en cinq par–
ties, dom les unes fom fléri les,
&
les autres fertiles
t,
ou appuyées fur un embryon qui fe change en un frui_
arrondi, li gros qu" peir.e pem·on I'embralfer. Son é_
. corce, efl un peu dure, mais Ii(fe, unie, d'un verd fon
cé ,
&
parr.mée de taches blanchatres on d'un verd gai '
L a chair de la
.itro"il/.
ordinaire efl blanche ou rou–
ge1\tre, ferme,
&
d'une faveur agréable.
S"
groine elr con–
tenue dans une fubllance fongueure qui ell au milien du
f"uie: elle cfi . oblongue, large, applatie , rhombo'idale ,
jaun~[re
ou rougC:'atrc,
ridée, garnie
d'une
ecorcc un
peu dure, fOtIS la'luelle fe trOuve une amande blanche ,
agté.ble ao goílt, comme cclle de la courgc. O" cul–
live la
eit.o"ille
dans les potagers; fa chair ell bOllne
a manger.
On mange la chair de
ci.ra1tille
cuite,
&
on la pré–
p:lre d'une
infillité
de manieres daos
les euillnes: <.'11
fait meme duopain ja'lne
av ~e
la pulpe de
citrouille
&
la farine de froment .
La
cíero"i"e
eroh fans culture dans les pays chauds ,
tels que la Pouille, la Calabre, la Sicile,
&
autres con–
trées méridionale;'. On la feme dans les pays du Nord ,
&
elle
y
purte dú
fruir; m:lis
il
3rrivc
r3.remen[
i
une
parfaitc maturité. Les jardins d'Egypte
follt
remplis
de
"it,.fJttillcJ ,
qui varien[ bcaucoup,
&
ditferen[ les ulles
des autres: c'efl dommage qu'elles ne puilfellt pus réur–
(ir en France. Pwrper A lpitl ell parle! Belon fait men–
tion de, quelques-t1IlCs
dotlt
les fmits fom extrememcnt
Ilros. M. Lippi
Y
eo a aum obferv é plu lieurs e[peces
tOrt
particulieres. Mais il
ti'),
a point d'endroits
011
la
cUro"i"e
profite mieux qu'au Bréfil,
&
ou
fu
pulpe
foit plus douce
&
plus fucculeme.
On appcJle
3
Paris
ciero,ú/le,
le
pepo .blong'ls
de
C .
Ballh.
&
de
P.
TOUfllcf.
e'
ea. pOllrram une
nutre
pl:lnte
el1cllrbirflcée,
différenre de ccl lc qu'on vient de
décrire;
mais
il fuffim
d'indiquer
ici
fes
c:uatl-cres.
Ses
fteues
fOlH
monoeé(ales, décuupées en fnrme de cJo ..
che
~
évafées au
(ommct,
&
échanerél!s en cinq parties;
Jes unes font m a les
&
les autres femelles: les femel les
croilfent au fommet de l'embr1'on, qui deviem enfuite
un fruit fueculen t
~
long au rOlld,
rev~tu
d'une écorce
rude, inégalc, raboteul" , (illonnée, couverte ' de nceuds
&
de vc;:rrues, divisée: fouvelH eu rroís logcs qui ren–
fermeD! des graines applaties,
&
comme bordé"s d'ut1e
maniere d':lt1neau. Cene plante
ca
devenue
tres~eomlnu
nc dans nos jardins,
&
meme il n' ya. pas de plante
pot_gere dont la femenee leve plus aHemellt,
&
fe con–
fcrve plus long· tems avee la faculté de fruétitier.
Ar–
tiele d<
M.
le
e
hevalier
DE
J
A U C
o
U R T .
. C
1 T
R o
U I L LE,
(Mat. med.)
la [emence de la
Cltro,ú"e,
qui efi la feule partie de cetre plame qui roit
en urage en lVIedecine, efl une des quatre remences froi–
des
majeure~.
170)',z
S
E M E
N
e
E
s
F
RO '
DE.
L'huile "lu' on rerire des g raines de
cÍtrofti/le
p1\lTe
pour amo llir la peau, la rendte unie,
&
en altacer
1, .
taches.
C [
T
R
o
U
t
L
E.
E,
(diete)
quelq~es
perronnes man–
gem toute crue la chair de la
citrOIÚ /le
qui efi fans I'é–
coree;
lnais
le
plus
faovent on ne la mange que quand
elle ell cuite. Elle donne trcs-peu de nourriture : elle
produit un r.,ng aqueuN qui adoucit les inRammations
des parties internes,
&
tempere l'acrimonie
&
J'cffervc..
rcence de
la
bile. O" la prépare d'uoe infinité de ma–
nieres dans les
euifines.
On
la
rÓcit,
0 11
la
frir,
on
la
fait bouillir, on I'afr.,ifonoe avec le beurre, le lait, le
fel, les oignons
le
fuere
&
avcc . des aromares;
&
rnc–
me 011
f:lit
du p:tin
j:lun~
3VCC la
plll~c
de
cit,,(Jltj"~
melée avec de la
f~rine
de froment; ti a lIne I:weur
douce,
&
il efi rafrnichilf.1nt
&
falutaire. Geoffroi,
M at. medo (b)
.
C I TTA-D r -CASTE LLO,
( C Eog.)
ville
d'ltalie dans J'Ombrie , fm le Tibre.
L ong.
29·
n.
lat.
43. 28.
C
J
T
T
A -
N
U
O V A,
( Clog.)
petile villt> mariti–
me d'[talie dans l' lilrie , dans les états de la républi–
que de Venife .
Long.
37·
23·
IRt. 4S. 30.
Fff
C IT-