.'
CIT
vlgélal naturel; & le feeond a préeif¿ment le méme
degré d'an.logie avee
la
lerre foliée de lartre.
.
Le medecin en preferivam le fue ou le fyrop de ei–
tron dans des mélanges, ne doil pas perdre de vae fa
qualilé aeide, qui le rend propre
a
fe eombiner avee
les matieres alkalines, foit lerreufes foit falines,
&
¡¡
eoagulee le lait &·Ies
émul~ons;
il doil fe fouvenir en–
eore que les ehaux d'anrimoine, l'antimoine diaphoréli–
qde lui·méme, font rendus émétiques par I'addition des
.cldés vc'gélaux .
Meuder recornmande, daos fon
traité des teintu.res
ll11timonialeJ,
celle de ces teintures qu'il appelle
vraies ,
qu'on peut tirer de ce demi-mélal par le moyen des
acides végélaux ,
&
partieulieremem eelles qu'
00
pré–
pare avee le
Cue
de citron .
Voyez
A
N
TI" o
l
NE .
L'éeorec jauoe de eitron a un goii r amer, vif,
&
pi–
quant, dépeodaot prineipalement de la grande quantilé
d'huile e!femielle qu'elle eonrient dans de petires
vé~eu
les
Ires-ren~bles,
&
en panie aum d'une maliere exlra–
aive Coluble par I'eau. Celle éeoree, foit fraiehe, feit
fühée, ou eonfi le, efl eordiale, Ilomaehique, amihy–
ílérique, earminalive, vermifuge,
&<.
00 en fair un
fyrop eonnu dans les bouliques Cou.s le nom de
fyrllpft'
fia'lletiinllm eiere;.
En voici la préparation
.
Prene~
des u(les de cirron ou de limon, einq onees;
de I'eau bouillante, une Jivre: failes maeérer pend.m
douze heures au bain· marie dans un vai!feau fermé,
&
ajoaln
a
la eolature le double de fuere fin, Cur leque!
on prendea environ une once pour en faire un
e/eofa,·
charum
3vec
l'huile e(fentielle de
cirron;
eleofacchar1lm
qu'on fera fondre au bain-marie avee le refle du fuere,
&
VOlre Cyrop fera fait.
Ce Cyrop De participe que bien foiblemellt de la ver–
tu
de I'éeoree jaune de cilron.
On tire I'huile eITentielle de cirron par des proeédés
fon fimples,
&
par-la meme foft ingénieux.
Poyo
Hu ,–
LE ESSENTIE"LLE.
L'huile eITemielle de cilron poifede éminemment les
verlus que nous avons allribuées
a
Cort
éeoree. La
plapart de ces propriélés foOl eommunes a
10Ules
les
huiles eITemiell«; mais eelle-ci par la doueeur
&
le
gracieux de fon parfum, fouroit
a
la Pharmacie une ma–
tiere tres-propre
a
aromatifer ccuains medicamens. 00
l'employe daos cene derniere vue fous la formf': d' un
eler;faccharttm.
V
o ye'L E
L E
o
S..A
ce
H .A
1l
v
M
.
Boerhaave dit qu'on employe avee boaueoup de fue–
ees I'huile des éeorees de citron dans les palpilalions
du c<:eur, qui dépendeot d'une humeur aqueufe froi–
de,
&
d'ull muqueux inaaif,
ab ar'lOfo frigido,
&
i»,,–
ti
mftco[o;
cauCes qui figurent on oe peur pas mieux,
pour l'obferver en paITanl, avee le vifqueux, ou l' al–
kali Cpontané, I'aeri monie méehanique,
&
c.
Le meme
aUleur célebre bcaueoup aum l' eau relirée par la eo–
hobation des éeorees de cilron, eomre les vems, les
fyneopes, les langueu!s,
&
les mouvemens irréguliers
du eorur.
00
tire aum des zefles de cilron, par le ¡l1oyen de
"'ia..
diflillalion, une eau fimple
&
une eau fpirilueufe ,
connue Cous le nom
d'eJPrit de citron. Voyez
E
A U
D 1 S T
l
L L
E'E;
vOY'
Z
atijJi
E
S P R , T .
Cetre eau aromatique Ipirillleufe ti eonnue Cous le
nom
d'
eau ran! pareille,
o'en
autre e.hoCe ,
qu~
de J'e·
fprit de vio ch¡¡gé d'une perile quantué d hUlle eITen–
tielle de citron"l' que I'on diílom goulle
a
goune
&
en
dlOnn.nt,jufqu" ce qu'on ail aneint au degré de par-
fum le plus agréable.
..
L'amre partie de I'éeoree de ellroo qUl efl eoonue
fous le nom d'
écorce blanche,
¡;aITe pour· vermifuge
&
Jilhontriptique; mais I'on peut douler de ces deux pro-
priélés, CUt-tour de la derniere .
.
Voici ce qu'oo trauve
fUf
les graines de
cHroo .,
d:ms
1a
matiere
medicale
de M. Geofti-oi . " 00
croa
que
" les graines de cilron fom
alexipharmaque~
: on les
employe daos quelques eonfeaions alexualres : elles
:: font ¡Deude les vers d¿ l' efiomac
&
des
ilHeflins ;
" elles excilem les regles , dimpent les vems, allenuem
&
diviCent les humeurs vifqueures .
00
en falt des
.é-
muJ(ioos vermifuge,.
&
cordiales, dans les maladles
d'un mauvais eamaere
&
peflilemielles".
On fait entrer ordioairemem le citron entier eoupé
par tranehes daos les
iofu~olls
purgatives, eoonues dans
les boutiques fous le nom <le
tifannes roy.alcs. P oycz
!'URGATIF.
00
vaote beaueoup, dit
M.
Geoffroi, les cilrons
" dans la pefle
&
les maladies ·eomagieuCe"
pour d.!–
"
[Qurner
la
cont3gion ; on
porte cominutllement d.ans
,; Ces mains un citron [eul, ou pereé de c10us de glfo-
CIT
407
" !le , on
te
/laire
&
on le mord de tems en tems :
" mais
il
faut aVQuce, :lJoilte Cet auteur, <fllon oe
dé-
[ourne pus tam la
cOIH3gion
par ce moyen, qu' on
" appoife les naufées
&
le. envies de "omir qui vitn–
'.' lIelll des mauvaifes exhalailons des malades, ou de
" l'imagination qui tfl bldlée; ce qui afioiblit l' c(lo–
" mae,
&
eorrempt la dlgeflion.
L es d,!férentes fonfitures de citron , telles que les pe–
tits citrons entiees, les 7.dles,
&
l'écorce emÍere, font
d'aílez bons analeptiques, ou des alimens légers, (10-
lnachiques,
&
cordiaux, que 1'on peut donner avec fuc–
ces aux eonvalefeens
&
aux perfoones qui ont I'e(lo–
mae foible, Ianguiílant,
&
en meme lems peu fentible.
11 faut obferver pourlaLll que eetre écoree de eilron ver–
le, Ircs·épaiITe, qu'on nous apporte toure eonfile de nos
, iles, doit elre regarMe non-Ceulement eomme polJ'€.–
dant
a
un degré tres inférieur les qualilés que uous ve–
ncos
d'
attribuCi aux autres confitures
de
ciecon, qui
Com plus aromaliques que eelles-ei, mais meme eom–
me forr indige(le, au moins pour les eflomaes foibles.
On trouve dans les boutiques des Aporhieaires un é–
leauaire Colide, eonnu fous le nom
d'élellrwire
ou de
tablettes
purgativa
de
,ieron.
Voici comme elles fo)1t
déerites dans la Pharmaeopée de Paris.
Prenez éeoree d. eitron eonfile, eonCerve de !leurs
de violelle, de buglofe, de ehaque demi-onee; de la
poudre dialragagamhe froide nouvellemenl préparée '. de
la feammonée choi/ie, de ehaque demi-onee; du lurbllh ,
cinq gros; du gingembre, un demi-gros.; des fcuilles
de Cenné,
~x
gros; de la rhubarbe ehol"e , deux gros
&
demi; des giroftes, du fantal citrin, de chaque un
Cerupule: failes du lOut une poudre felon l' art; apres
qtloi vous ferez euire dans de I'eau de rofes dIX onees
de beau fuere en eonfillanee requife pour former ,vee
les eonferves
&
la poudre, des tablenes que I'on eon–
fen'era dans un Jieu fee, paree qu'elles fom Cujcnes
a
allirer I'humidilé de l',ir,
ii
fe moi/ir '.
Ces tablelles purgent aITe·¿ bien
a
la dofe d'une de–
mi-once; on peut
Illeme
en donner fix gros aux
p~r
fou nes robultes. Mais I'ufage de ce purgatif a élé aban–
donn.!, apparemment paree qu' il eil ton dégoulam,
comme
tou
te
préparation phar11'Jaceurique qui contient
beaucoup de poudl es ,
&
qu'on ne peu[ faire prendre
que
dél3yée dans de lteau ; maje; on
devroit au
moios
le
·prefcrire
aux
perfoones
a
qui Icur
rOHUne
ne
permer
pas
dte.refi
diffi ciles;
car ce remede coute
,res~peu,
il
purge tres-bien,
&
avee aum pou de d.nger que les
lnedecines
magitlrales
un peu
aéHvt's.
Le ciuon cmier, fon écorcc
jaune,
fon fue, fa
pul–
pe, fes grailles, fotl eau di(lillée, fon efprit,
& <.
en –
Irem dans un grand nombre de préparatiolls pharmaceu–
tiques offieinales.
(h)
C I T R O N N 1E R,
r.
m.
eitrttlm,,(Hift. nato
but.)
genre de pla\lIe
a
aeur en rofe. L e pillil fon du
ealice,
&
devient dans la
ruiee
un
fruie
ordinaircment
oblong, qui a une ehair ferme qui ell divifée en plu–
fiems loges remplies de fue
&
de vélieules.
c;S
eellu–
les renfermen r aum des fomellees ealIeufes: 3JOQICZ an
eamaere de ce genre , que les feui!les COI\! limpies.
Touroefon,
infl. r<i herb. P oyez
P
L
A
N
TE.
( 1 )
C IT RONN I ER,
(Jardin.)
du· L atio
citrettm ,
e j·
tmm, maiTu
m edica.
Plin. Virgil.
DE' FIN ' TION.
l lIte{um retinet citrllS
dTtrea
frondir hO;1nrem,
Malcullle floriferis hterent pendentitz
ramll,
I/eris
&
flrttltmni pulcherrima dona .
C'efl en e!fet eet arbre admirable, toiljours vcrd , que
le
printems
eonfondu pour
ainfi
dire
:lvec
l'a.uwmne,
préfel\!e a nos yeox ehargé de fteurs
&
de fnllls, dont
les uns
tombent
par la maturité, t3ndís que
d'autres
eommeneent
a
mllrir,
&
d'autres commenc.ene feule–
mem
¡¡
paroilre. Rival de I'omngcr,
&
méruam petlt–
elre la préférenee,
iI
n'en difiere que par fon fruir
&
par fes feuiUes qui Cont larges
&
rOldes eomme eelIes
du laurier, mais faos tolon.
l pfa ingen¡
n,.bo¡, ·f~c~ei'mllle
fimillima ¡anro:
Et
ji
110n ali"m late Jaé/aree odorem,
L atir/ti
erat:
folia hallá ttl/i¡ labentia 'lJentis:
F/os apprimJ tenax : antm(lJ,
& .
o/entia
j'vleá~
Ora fownt illo,
&
fentbu~
mcdtCantt/r anhelH .
Vlrg.
Il. Georg..
7J.
"3 [.
" L'arbre dOn!
le
parle, originlire de
la
M édie, s'é–
~,
leve
/
•
•