1000000034

CIT

qu'on nomllle

Cijl<rcit1IJ,

le plus eommunément '

n ernardim

B ernardi,uI,

J/oyez.

13E

R N A R DI N

S ,

C et ordro commcn,a en

J07f

par vingt-un rdigicu ,

du m0ll311cre de M okfme en J:3ourgogne, qui trou

V. II!

que la reglo de f.1 int !3cnoit n'étoit , pas afTe1. ex. éle–

m ent obrervée dan eetre mairon, obtinrent , avee Ro–

ben leur abbé , penni!lion de Hugucs arehevéque de

L)'on

lélí.r du (¡¡iur liége , d'allcr s'éeablir

quatre

licues de DIJon, dans un lieu nommé

C íteallx

Ci–

j/er,illm ,

cauCe, die-on, du grand nombre de citer–

nes qll'on y nvoir crcu Cécs, Olhon ou Eudes

110m, due de 13ourgogne , leur y ba tÍr Ulle maiCon ou

ils eOtrerellt en

1098 ,

qu'iI fonda ercs-richemenr,

L 'cvcque de

Ch~

lons donna

Roben le ba ton pallo–

rnl en qualilé d'abbé _ L'abbé dc

íee¡¡;¡x

ell géllérnl

de I'ordre,

conleil ler né nu pademem de Bourpogne,

L es

reli~ic ux

CíUa/lx

peuvem prendre des de–

grés dans I univerf1eé de Parí

cet effer dans

la eapieale un eoll ége pour les érudians de leurs dillc–

remes maiCons , qu'on nomme

,o/I/ge

da B ernar–

dinl,

Leur ordre a éeé fécond en hommes illunres;

ourre quaere papes qu'il a donnés

l'égli Ce, on com–

pre un tres-grand nombre de cnrdinaux, d'é veques,

d'éerivains dillio¡:ués , L'ordn! dcs Citeaux en Le pre–

m ier qui air érabli des

eh.pitre~

généraux par une bulle

de Calixre

11 ,

en ee

' 9,

(G)

( e)

TER, (

')fll'iJpmd,

) c'en a!ligoer quelqu'un

de"anl un Juge d'églife,

(/oy't,

,i-dcvalJe

ITA TI

(A)

TER

f, (

Archiedlure)

réCervoir foa –

lerrain d'cau de pluie, fair par an pour les divers be–

foins de In vie, On ne r.1uroir s'en palTer

dan~

plufieurs

pays maríeimes , daos plu lieurs endroirs de l'Alie

(2.),

d'uurres parties du monde , Comme I'eau de toute

lu Hollaode

el.

fau mache , (Ouees les mairons

O ll[

des

&ÍJerna,

en a qui

fOlle

con(lruircs

:\vec

un foin,

un goO r,

une propr<l¿ admirable, 1\'13is on dir 'Iue

la plus belle

cítern,

qu'il air au monde , Ce trou v. :\

onlhmlnoplc , Les va ares de cene

citenl<

ponenr CJr

deux rang de • e

pilier chaeun; ces piliers, qui om

deux piés de diamerre, fOil[ plnlHés circulairemeO[,

en rayons qui lendellt 3 eelui qui eil au centre ,

Ainfi uo des grands .va:Hages qu'on puifTe rirer de

I'c.u de la pluie , e'en de la r.malrer dans des réfer–

voirs CoOeerrains qu'on appelle

cieernn,

ou qunnd elle

a éeé purifiée en pa(f:11It a,U-lravers du Cable de riviere ,

elle

Ce conCerve plulieurs anoées f.10S Ce eorrompre ,

C eue cau en ordinaircmenr

meil leure de touees eel–

les dom 00 peur uCer, foir pour boire, Coit pour I'em–

piayer

plulieurs uCages, comme pour le blanchilTlge

pour

le.

teinture , paree qu'elle n'en poim melée

d'nucuo CeI de

terre, comme Com prefque routes les

eaux de, C()nta1he ,

mente le plus ellimé. ,

Ces

,ieu>I<I

COI\[ d'une ere --grande uliliré dans

le~

lieux

l'on

11':1

poinr

d'C3U

(ource,

ou bien lorf–

que eoutes les eaux de pOilS fonr mau vaiCes,

D ans ce eas, eeux qui fom curieu, d'avoir de bon–

ne eau , obfervenr luigneuCell1ent de ne laiITer poinr en–

u er I'e<lU d. neiges tondues dans la

cieer""

ni eelles

¿es pluies d'orages, Pour ce qui en des neiges fondues

on a quelque raifon de les exclure des

,ieerneJ ,

no~

pas

eaufe des Cels qu'on s'ilOlgine qui Com enfermés

& -

mélés avee les partieules de

neige;

m.is

f.ule–

menr parce que ces neiges demeurem

ordinairem.nt

plu–

fi eurs JotHS,

quelquefnis des mois enrier fur les lOies

des mlifons, ou elles fe corrompeD[ par la fienre des

oiCeaux

des aoimaux ,

plus encon: par le féJour

qu'clles 10m fu r les miles, qui foO[ ordi,laircmem forr

fales ,

Cependanr les H lIandois parcnr

ces deux deroiers

inconvc!nielJs , en cmrcrcnant Icur toits avec

proprclé ,

eu éloignaDr les =nilll?ux,

en fihranr leur cau par

des pierres pu des toneames rablécs,

Ce Ccroir ici l. lieu d. Plrler de

conn.uai n de

leurs

,iuOUJ ,

de Icur

m:u;flnnerie,

de Icur

rC\'c![t'meul

de marbre, de leur

eou.en

ur< , de leor proprié¡é , du

( 1)

L'mdte de

ctcc~a" :dr~m~l~

en c!'!.l:-oitre

8c!né~,1

arréu,

q:¡'cUt~.

g;¡rJ

.:1\.1

Sf3nJ no

llb~': .J~

leou 10 )met c¿no.'lfél JU(i

l',dou.

J.t–

form!flu

n'~n

f-eroi,

rtll\

c:.ln \nif:ró

~ti,a.J;,f(

..,••

E1¡

'Vill~

f~r;u

O,tli., . Voya TI,.

BIIU~

v;'

C.r4ffr ':

L,.,. 161i

('1)

mencilleofes Cirer-ne.s

ti"

Alc'lJ.n.hic (tlb6(ten,

JCf"li.

le.

'to~

It~ées

Ces Citern::.s

(o~t

l.a r1uf-rut

rc\"cro:t

ti!

m,ubte.

lau.

te!

(OOI.:nIo1:.s

d:J

h"'Q~

C'Qtann!'1 au

mubr.:.

C'l form.:

u·.all':~

qttl r':¡!I1'!Dt. no, f:aJc'nC'flt

W'1'

.,.iIl'!.

m.ai,

u(',.loi:1

aa.dell. icn-o.cnt

r f.:noiu 1

plu;.¡eun

:opcJt1et

(o~t

=rui.ns.

CIT

choix des matéríaux qu' ils y cmployenl : car ce o'el!:

pas

aUá

poor nltmer une

"eerne,

que d'avoir un lieu

qui denoe bien I'cnu, que les pierres

le m()flier donr

elles fonr joimes ne puillcnr communiquer nueune qua–

Iilé

ceue eau Gui y ICJourne pendanr un (ems conli–

dérable; il faue encare de I'an dans la forme, dans la

nruélure, dans les fondemens d'une bonoc

,itenl<;

mais

ce déeail me meneroir trOP loin,

fcroir prerque in–

imelli~ibile

Cuns les figures,

Comme toueefois ce n'eO pas Ceulemenr daos des pays

tels que la Hollande que des

, ie,rnu

ronr nécdlatres;

qu'il y a quaOliré de ,'itles, d. lieul , de

ch~lfaux

dnns

route l'Europe ,

dans ce royaume , ou des

(iuma

f.roienr d'unc tres-grande utilieé; que d'ail leurs I'on nc

peur douter par toutes le épreuves qu'on a fnires, que

I'enu de la pluie qui a élé purífié. dan du fnble de rí–

vierc, oc foie la mcilleuee de toutes c L1es qu'on puifTc

cmployer: M , de la H ire a imaginé,

a communi–

qué au public (

Jl1Im, de' I'Mad , du Sri",<"

7° 3, )

\es moyen Cui\'ans, pour pr.dqoer en lOUt pays des

,ie",,,el

qui fourniroieur :\ chaqUoC maiCon

aOá

d'cau

pOur I'ufage

les beroins de ceux qui

demeurent,

Premiercment, il d i eertain qu'une maiColI ordinair.

qui auroit en fuperficie

loifes, lefque llcs f. roicnr eou–

vertes de roits, .peur ramalTer chaque année

2, 60

pié'

cubiques d'eau , en prenalll Ceul<meOt

pouces pour

hauteur de ce qu'iI en tombe, qui en la moindre

haureur que I'on oblCrve communem"Jl[, Mais ces

pié, cubiques valetH

7f 600

pimes d'cau,

taiCon de

pimes par pié , qui en la june mefu re pour la pime de

París, Si 1'011 diviCe dOlle ce nombre de piutes par les

36f

jours de I'allnée, on trouvera

200

pinees par JOur.

UII

"Oil par-l a que quaod il y auroie dans une mai–

Con, comme eelle qu'oll CuppoC., vingt-cinq perfon–

nes , elles auroien t huit pinte,

d'e~u

ehacune

cépen–

rer, ce '1ui ell plus que fu ffif.1nr pou, lOUS les uf.1ges de

vÍt,

oc flU t pas négliger un avis de

M ,

de la H ire,

fur le lieu ,

Cur la maniere de conUruire ces forres

<i/o n<l

dan s les mailons particulieres, On voit dans

plulieurs villes de Flandres , vers les bord de la mer ,

ou toutes les eaus des puits Cor,r calées

ameres ,

caufe que le rerrcin n'en qu'un Cable leger aU' lra"crs

duquel I'cau de la mer ne fe purifie pas, que I'on Cait

áe,r>1<J

dans ChaqUe maiCon pour Con uCage parri–

cul ier, Ces

cieernu

ont Cans doule de gral1d\ avanr3-

ges ,

elles fone emen ¿e , Ce fom des erpeces de ca–

veaux ou I'eau

coarerve mieux qu'd I'air; car iI en

vrai que I'cau ,

Cur- eour celle de pluie, l1e Ce con–

Cerve pas a I'air, 3 cauCe du liman dollt elle en rem–

plic, qu'eJie

dépofe pas entieremem en pafT311r par le

lablt; qu'clle fe corrompe,

qu'iI s'y engendre une

erpece de moulTe "e[[c qui la couvre enticremenr,

e 'cll pourquoi

de la H ire voudroir qu'on prari–

quat dans ehaqut mailon un peril lieu doO[ le pla n–

Cher Ceroir éLevé au-deITus du rez-do-chau(J¿e de

piés

environ; que ce lieu n'eO e eout au plus que

quaran–

eieme ou cinquami( me pare ,e Ce la fu perficie de la mai–

fon, ce qai leroir dans naIre exemplc d'une lOir.

peu-pres, e lieu pourroir éere é le""

huir

dix p'és,

bien volhc:, 2,'ee des murs fore ¿pais,

Leroir

dalls ce Iieu que 1'011 p'aceroir UII réfervoir dc plomb

qui recevroir lOute l' au de pluie apres qu'elle auroi;

pafTé au-rravers du Cable,

ne flludroir

ce licu qu'

une rres-perire pone bien épaiITe ,

bien garoie de nar–

te de paille, pour

emp~cher

que la geléc ne pOt péné–

rrer JuLqu'd I'cau , sr ce moyeo, 00 pourroit diflri–

buer t.cilemenr de ercs-bonnc eau dans les cuifines

les

lavoi", Cetro I!l U érallt bic I rcnfermée ne

corrom–

proir pas plus que

elle ¿roit cous rerre ,

ne gelc–

roir JOmai,

0 11

peu d'¿lev3rion au-defTus du rC?-de–

chlunee C.rviroir aITez

la eommodieé de fa diOribo –

tion dans rouS les lieOI du logis ,. Ce réfcrvoir pour –

",ir cue placé dalls un eodroir ou il n'incommoderoit

plS par fon h oidir¿, autanr que ceor d'cau de fOlll.i-

11<

qui fom

d.ns

pluli urs mniCons,

En-

r-tr ol rcm

¿co:,

conJaite po:tf

Jet

befoin. de:

L.t

"ille . dCJ FJ..o'&'.

bonró' '"

J:.

eDyir"na.

O.,

.J.?::r(olt encore.

{'Ilunt

cpC:~"'Uc.J

Vo–

r"~

·&lr,.

let diffüentc.

O:lYcrr.1re.

tcJi0:lIe.

ce.

~cqoéJa

veríJ!c'U

loJtJ

e.tQX. (.

'1.l.ÍUa

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Ceal

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(ab;.¡tle

o cclai-

J.:

hllu.:u d"h;)':D-ne,

r ",lIe

Jar-l0'u

6;1.4;"J, 1

CIDq

grao–

d!J h:O!t ,.I'Aleo.,.!ne:

W'O"t (;, QOe. d'd")

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